Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

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lemanissier
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

Message par lemanissier »

Je prends 0.8 mg de lorazepam le soir, cela m aide à m endormir. Une fois j ai essayé de diminué à 0.4 mg, insomnie immédiate, ou alors je somnole mais je me reveille au bout de 15 mins.

Est ce que c est possible d'etre dépendant à 0.8 mg de lora pour dormir? Je ne prends rien d autre à coté.
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laeti42
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Message par laeti42 »

Oui tu as développé une accoutumance, l idéal serait de basculer sur une demi vie longue telle valium ou lysanxia, puis ensuite d envisager un sevrage lent selon la méthode de Ashton. Quand tu diminues ta benzodiazépine tu ne dors plus, c est classique.
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Antonio
Tony Montana
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Message par Antonio »

Oui, je confirme. On peut d'ailleurs être accro à n'importe quel dosage, ce qui détermine une dépendance, c'est la régularité des prises, pas la dose.
lemanissier
Messages : 8
Enregistré le : samedi 16 janvier 2021 16:31

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Message par lemanissier »

Si j essaie de passer à 0.6mg pendant une semaine, puis 0.4 mg pendant une semaine, etc... Ca peut marcher pour me débarasser de ce medoc?
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Antonio
Tony Montana
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Enregistré le : mercredi 10 avril 2019 7:48
Localisation : Suisse

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Message par Antonio »

On dit que 1 mg de Xanax = 2 mg d'Ativan (lorazépam), donc c'est comme si tu prenais 1.2 mg de Xanax.

Si tu passes de 0.6 à 0.4 mg, cela fait environ 35 % de diminution. En bref, ce sera très douloureux, alors ne fais pas ça.

Passe à 0.5 mg en prenant une moitié le matin et une moitié le soir, essaie d'espacer les prises de 12 h (une dose à 8 h, l'autre à 20 h, par exemple).

C'est important que tu le prennes 2 fois par jour, car la demi-vie est courte.

Si tu as des questions, n'hésite pas !
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Kayiel
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Message par Kayiel »

Salut les gens, j’ai disparu du forum un bon moment pour me concentrer sur mon quotidien et ma guérison. J’allais bien, enfin mieux, jusqu’à il y a 3 semaines ou gros coups de stress et j’ai dû reprendre un rivotril 0,5 mg alors que j étais à une goutte par jour et clairement cette semaine j’étais dans un état au stade retour à la case départ, peur de tout, peur des bruits, émotionnellement incontrôlable, pas de tolérance au stress, violence, porno, trop de réactions. La tête en feu le corps en feu. Marre ! Alors que j’arrivais enfin à gérer mieux mon quotidien et que j’avais plus du tout ces sensations. Alors est-ce qu’une grosse dose peut faire retomber dans le cercle infernale des symptômes « psychotiques » ou est ce moi qui « loose it again », à voir. En tout cas je suis toujours à une goutte par jour mais ça semble ne pas faire l’affaire et là suis un peu désemparé et surtout effrayé de revivre tout ça. Si vous avez des suggestions, je suis preneur.
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raskolnikov
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Message par raskolnikov »

Hello,

Si vous comprenez quelque chose aux benzodiazépines et à leur sevrage, je vous tire mon chapeau. pour avoir passé des jours sur le forum de référence et avoir lu les différents posts et commentaires, j'en suis resté..perplexe.
Chaque individu est différent. Certains se sèvrent sans grosse souffrance,d'autres mettent des années à monter, descendre puis retomber dans le dépendance.
Quelques évidences: On n'arrête pas d'un coup une consommation de 5 à 10 ans d'une forte dose de benzo ( mais qu'est ce qu'une forte dose??)
Les benzos à demi vie longue sont plus faciles à sevrer que celles à demi vie brève ( bon, là on peut l'admettre).

Pour le reste, est ce que l'on peut passer aisément d'une benzo à une autre ? Oui, pour certaines personnes, non pour d'autres.
Quelle est la part du ressenti au niveau des symptômes de manque ?
Une insomnie peut être vécue comme insupportable ou comme une mauvaise nuit qui n'a pas de conséquences sur la santé ..

Quid de la sensibilité des uns et des autres vis à vis de telle ou telle molécule? Certains ne vont pas se détendre avec 0,5 Mg de Rivotril mais basculer dans une profonde sédation avec 10 Mg de Valium ( ce qui est supposé être l'équivalent.)

Je tiens à préciser que je sais de quoi je parle en tant que consommateur 3 étoiles !! En ce qui concerne les neuroleptiques et antidépresseurs, je ne tiendrais certainement pas le même discours.
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raskolnikov
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Message par raskolnikov »

Retour sur le sujet, pour le faire remonter ( le sujet, pas le moral..).
J'ai toujours, hélas, une grande détresse liée à la solitude de celui ( ou celle) qui prend des benzos tout en essayant de ne plus en prendre..
Je me suis levé ce matin avec de terribles acouphènes ainsi que des douleurs articulaires ingérables.
Je me suis forcé à sortir mais le froid ( très relatif) m'a saisi. Et ces putains d'acouphènes qui ne me lâchent pas.
Mes douleurs seraient la résultante d'une "polyneuropathie", causée par je ne sais quoi ( neurologue et psychiatres se renvoient la balle)
Le Valium n'arrange rien ni dans un sens ni dans l'autre. le Rivotril non plus ( bien qu'il soit supposé agir sur la ..neuropathie)
En définitive, je laisse tomber le Rivotril ( trop dangereux) et j'ai repris 6 Mg de Valium.
Bien sur, la "polyneuropathie", vous ne connaissez pas, rassurez vous, j'en ignorais tout avant que le neurologue la diagnostique: une belle saloperie!
Jetez un petit coup d'oeil sur Google, si vous avez deux minutes!
Je songe de plus en plus à me faire hospitaliser mais j'ignore s'il existe une structure ou on soigne la neurologie et..l'addictologie??
Sainte Anne, peut être ?
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Antonio
Tony Montana
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Message par Antonio »

Salut !

On dirait que la polyneuropathie semble rare, je ne sais pas si tu as réellement ce trouble-là.

Il faut juste diminuer le Valium de 10 % par semaine ou chaque 2 semaines, après c'est selon la sensibilité de chacun, tu as raison. Moi, je pouvais diminuer le Rivotril de 25 % par semaine sans ressentir de mal-être, mais j'ai abandonné le sevrage.

Je ne me vois pas vivre sans benzos parce que le Rivotril à chez moi une sorte d'effet antidépressif et je n'ai rien d'autre.

Je prends de temps en temps du Lyrica pour rehausser l'humeur, mais rien de plus.

Je ne conseille pas l'hospitalisation pour un sevrage, ce sera fait trop vite, avec des neuroleptiques, ce sera douloureux et mal fait.

Allez-y lentement, très lentement. Vous avez le temps. Les hôpitaux, non.

Gardez espoir.
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raskolnikov
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Message par raskolnikov »

Mon cher Antonio,
La polyneuropathie n'est pas rare , elle touche 3 à 5% de la population dans ma tranche d'âge et affecte, souvent, les abrutis comme moi qui ont abusé des conneries toute leur vie . A cet égard, je t'invite à taper "Eric Clapton neuropathie" dans Google et tu verras que cette saloperie l'a profondément diminué.
Pour le Valium, je recommence cette gentille petite molécule qui n'est pas si difficile à sevrer, promis.
L'hospitalisation, c'était pour la neuropathie, pas pour le sevrage, je ne veux pas de neuroleptiques, sois bien conscient que je ne suis pas taré.
Apparemment, tu as cessé de déconner avec la paroxétine, c'est déjà çà!!!!
Amitié sincère, mon fils adoptif
francis
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Antonio
Tony Montana
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Message par Antonio »

En effet, je comprends un peu mieux, mais tu as reçu plusieurs diagnostics, lequel est le bon ? :pense:

Je ne sais pas si une hospitalisation pour une neuropathie pourrait t'aider, existe-t-il un bon endroit pour ça ? Je te le souhaite.

Concernant la Paroxétine, oui, je l'ai arrêtée depuis un bout de temps, ainsi que les AD/neuros en général.

Prends soin de toi, papa. :rire1:
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raskolnikov
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Message par raskolnikov »

Merci mon fiston,
Heureusement que tu es là. Je suis heureux que tu ai abandonné la Paroxétine et autres saloperies. J'ai presque l'impression de te connaitre pour avoir été , comme toi, en souffrance, dans mon enfance ( et un peu après).
Des psy à la con m'ont donné des antidépresseurs et du Valium. Le début des psychotropes: on donnait n'importe quoi à n'importe qui..
Au passage à l'âge adulte, j'ai évolué. J'ai brisé tout seul mes peurs et j'ai pu commencer à être ..heureux.
Mais c'est fragile, on est toujours ( dans son inconscient) l'enfant maltraité malgré la façade d'être humain adulte et responsable.
Tu n'as pas encore fait ce passage, il n'est pas trop tard.
Je ne sais pas si je suis clair, le langage écrit est difficile, mais saches que tu es très jeune et très fragile. La vie te réserve beaucoup de bonnes surprises ( et de moins bonnes..) mais tu ne veux pas le voir.
J'ai confiance en toi.
PS: Pour la neuropathie, on verra ce que me dit le neurologue. Je vis à Paris et, ici, les hospitalisations sont réservées aux cas extrêmes, Covid et déficience des services publics oblige: on n'est pas en Suisse!!!
La bise
Dad
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Antonio
Tony Montana
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Message par Antonio »

Oui j'ai aussi connu tous ces médocs donnés comme des bonbons sans savoir ce que les médecins voulaient traiter. C'est frustrant qu'ils ne cherchent pas à connaître la cause de notre souffrance, ils ne veulent qu'étouffer notre souffrance, mais elle reste présente.

Merci pour tes gentils mots, c'est toujours un plaisir d'échanger avec toi. J'espère que le neurologue fera son travail correctement, il faut que tu saches exactement ce que tu as comme problème, mettre le doigt dessus, et le traiter, ou au moins soulager ta douleur.

Merci encore mon cher père ! Prends soin de toi et donne-moi de tes nouvelles quand tu as le temps !
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raskolnikov
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Message par raskolnikov »

Hello, un petit signe de ma part en espérant retrouver les amis et camarades de lutte contre la dépression.

Ou j'en suis ? Bon, j'ai rencontré un neurologue un peu plus sérieux que le premier. Il m'a prescrit du Neurontin pour les douleurs neuropathiques.
Posologie: 3x300 Mg par jour. J'ai commencé aujourd'hui par la première gélule. Aucun effet secondaire, à suivre.

Le Rivotril: Le diminuer progressivement ( oui mais de combien de gouttes?) Bof, une tous les deux jours: Bon, on va bien voir. De toutes façons, mon ami Antonio a été très loin dans ce domaine et s'est très bien passé du Rivotril!!

L'alcool: J'ai calmé le jeu depuis un bout de temps et je ne bois qu'une bière , deux maximum par jour.
Le Norset: Un demi par soir, je compte l'arrêter car il ne me fait ni chaud,ni froid: poudre de perlinpinpin!
PS: le neurologue ( le nouveau) a l'air un peu plus sérieux que le premier car il a demandé une hospitalisation en service spécialisé pour faire un audit complet de ma pathologie neurologique ' enfin !!!)

( je n'ai rien oublié?) heu, non, à part mes insomnies mais, je ne gère pas du tout ce domaine, trop complexe..
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Jelonek
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

Message par Jelonek »

Salut aux habitués de ce thread et merci pour ces échanges. Vos connaissances sont impressionnantes. D'ailleurs, je me suis inscrit ici après avoir lu un autre thread intitulé "paresthésies dues aux benzodiazépines".

Raskolnikov, je compartis, moi aussi je me suis posé la question sur différentes névralgies... Difficile d'avoir un diagnostic concluant.

J'ai créé un thread hier ("Symptômes de sevrage après arrêt prégabaline et lorazépam") où je demande des conseils sur mon sevrage, mais j'aurais peut-être mieux fait d'écrire ici. J'ai arrêté assez soudainement deux mois de prise quotidienne de lorazépam (1 mg) et de prégabaline (150 mg) il y a un mois et demie, mais je traîne quotidiennement des paresthésies, une tête lourde, des réveils nocturnes (dont j'ai réussi à me débarrasser avec de la phytothérapie) et plus rarement des vertiges et des crises d'angoisse. Je n'avais aucun de ces symptômes auparavant, juste des difficultés d'endormissement et de la déprime, donc je suis sûr que c'est l'effet de l'arrêt du lorazépam (la prégabaline, aucune idée, je n'ai pas trouvé d'informations sur son sevrage). C'est d'ailleurs quand même fabuleux comme des médicaments supposés aider peuvent entraîner des problèmes pires... Mais vous ici, vous connaissez bien cette situation...

La déprime, l'insomnie et même les rares crises d'angoisse, je peux faire avec, mais je vis mal les symptômes les plus physiques comme les fourmillements et engourdissements aux mains et aux pieds et les vertiges. Après un mois et demie d'arrêt, je suis même déjà en "post-sevrage", non ? Devrais-je revenir en arrière et recommencer mon sevrage en prenant du valium et en le diminuant par paliers ? Ou mieux vaut-il ne plus rien prendre et être très patient ?
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raskolnikov
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Message par raskolnikov »

Bonjour,

Désolé pour le retard dans ma réponse. j'étais ailleurs ( physiquement et moralement). Après deux mois de prise d'une si faible quantité, je ne pense pas que cela soit des effets de manque, ce serait bien étonnant. Plutôt un petit peu de fibromyalgie, à mon sens. Mais, tu dois bien connaitre les symptômes de sevrage pour avoir déjà crée un thread!
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Jelonek
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Message par Jelonek »

Salut !
Je ne vois pas ce que ça pourrait être d'autre. Je n'ai rien eu de comparable auparavant, et là j'ai eu tout un tas de symptômes de sevrage reconnus. Ceux que j'ai eus dans un premier temps et qui ont complètement disparus : réveils au bout d’une heure de sommeil avec tremblements, sueurs froides et bouffées de chaleurs ; difficulté à parler ; photophobie.
Ceux que j'ai toujours : vertiges (ça va mieux après quelques minutes de marche, mais ça revient tous les jours), paresthésies, grosse fatigue qui me tombe dessus sans raison, accès d'angoisse irraisonnée, et un violent spasme aux paupières (blépharospasme) qui m'inquiète bcp récemment.

Je conçois l'incrédulité, mais apparemment la prégabaline a un effet de potentialisation, ce dont manifestement mon médecin ne s'est pas soucié. Et à ce que j'ai compris, la longueur de la prise ne prédit pas tellement l'intensité de l'arrêt. Et puis, j'ai arrêté d'un coup après deux mois d'utilisation quotidienne, quand même.

J'imagine que tout ça va bien finir par se résorber, que les choses vont être de plus en plus normales jusqu'à le redevenir complètement. Il y a du mieux certains jours, surtout niveau paresthésies. mais c'est un peu un pas en avant, un pas en arrière.

Et tes neuropathies, alors ?
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raskolnikov
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Message par raskolnikov »

Je ne suis pas neurologue mais une chose est certaine: la pregabaline est un poison sans grand intérêt pour le traitement de l'anxiété.
Si tu es hypersensible car peu habitué aux psychotropes, tu as eu une réaction de sevrage classique.
Tu devrais retrouver un état plus calme d'ici quelque temps.
Mais, précédemment, avant ce traitement, comment allais tu? On ne prescrit pas de la prégabaline sans motif légitime??
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stephanemartin
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Message par stephanemartin »

Antonio a écrit : dimanche 11 juillet 2021 18:27
Salut !

Et je peux t'assurer que ton sevrage est ter-mi-né, félicitations ! Cela te fera bizarre de vivre sans benzos et tu seras sans doute anxieux dans les situations sociales, car ton cerveau n'a pas appris à gérer cela par lui-même, le Lexomil bloquait l'apprentissage sociale.

Tu es maintenant en post-sevrage et il faut que tu tiennes, tu peux y arriver, plein de gens y sont arrivés, alors pourquoi pas toi ?

Je te dis bravo. :smile2:

Dépendant au Lexomil depuis 6 ans (1/4 à 1/2 comprimés tous les soirs), je suis en sevrage depuis 9 mois avec du Lysanxia en goutte.
La diminution est très progressive : je suis passé de 22 gouttes à 4 gouttes aujourd'hui. J'ai parfois des rechutes où j'augmente les doses la veille de certaines journées professionnelles.
Mon psychiatre me conseille de faire des paliers de réduction d'1 goutte toutes les 2 semaines mais m'a aussi dit que le dosage pris aujourd'hui était "homéopathique".

Sachant que je vais avoir 1 mois de vacances (=moins d'anxiété professionnelle), je serais tenté d'arrêter complétement les anxiolytiques en passant du jour au lendemain de 4 à 0 gouttes de Lysanxia.

Cette diminution vous paraît-elle dangereuse ? Antonio m'avait répondu qu'à 3 gouttes le sevrage était terminé.

Je vous remercie.
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Antonio
Tony Montana
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Message par Antonio »

Salut !

Et je peux t'assurer que ton sevrage est ter-mi-né, félicitations ! Cela te fera bizarre de vivre sans benzos et tu seras sans doute anxieux dans les situations sociales, car ton cerveau n'a pas appris à gérer cela par lui-même, le Lexomil bloquait l'apprentissage sociale.

Tu es maintenant en post-sevrage et il faut que tu tiennes, tu peux y arriver, plein de gens y sont arrivés, alors pourquoi pas toi ?

Je te dis bravo. :smile2:
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