Sondage Millepertuis

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Votre expérience avec le millepertuis

Dysthymie "pure" - j'ai pris du millepertuis - efficace
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Dysthymie "pure" - j'ai pris du millepertuis - efficace seulement au début
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Dysthymie "pure" - j'ai pris du millepertuis - pas efficace
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Dysthymie "pure" - j'ai pris du millepertuis - trop d'effets secondaires
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Dysthymie "pure" - je n'ai pas pris de millepertuis
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Double dépression - j'ai pris du millepertuis - efficace
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Double dépression - j'ai pris du millepertuis - efficace seulement au début
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Double dépression - j'ai pris du millepertuis - pas efficace
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Double dépression - j'ai pris du millepertuis - trop d'effets secondaires
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Double dépression - je n'ai pas pris de millepertuis
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Dépression majeure sans dysthymie - j'ai pris du millepertuis - efficace
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Dépression majeure sans dysthymie - j'ai pris du millepertuis - efficace seulement au début
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Dépression majeure sans dysthymie - j'ai pris du millepertuis - pas efficace
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Dépression majeure sans dysthymie - j'ai pris du millepertuis - trop d'effets secondaires
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Dépression majeure sans dysthymie - je n'ai pas pris de millepertuis
6
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Douchka
Messages : 13
Enregistré le : dimanche 22 septembre 2013 23:36

Sondage Millepertuis

Message par Douchka »

Je lance ce sondage par curiosité personnelle, pour connaître les expériences personnelles de ceux qui ont été traités par le millepertuis.

J'explique pourquoi : j'ai été traitée par Deroxat pour ma phobie sociale (j'ai aussi souffert de dépression à d'autres périodes, mais il n'a pas été prescrit pour ça), et si le médicament a été efficace pour cela au bout d'un an, il a malheureusement été prescrit trop longtemps (8 ans !) et j'ai subi trop d'accoutumance aux sérotoninergiques. Mon docteur a en plus prescrit d'autres sérotoninergiques (que je ne nommerai pas) sans faire gaffe, contre mon anxiété et mes migraines... J'ai fait une overdose, comme on pouvait s'y attendre...

J'ai cherché à consulter un addictologue pour me sevrer, mais aucun n'avait les compétences par rapport à un sevrage aux ISRS. J'ai dû trouver le protocole de sevrage et me sevrer toute seule, car les docteurs voulaient continuer le traitement à vie car risque de rechute vers la phobie sociale sans TCC. Ça a été très dur et j'en ai encore des séquelles, encore près de 2 ans après la fin du sevrage (pour résumer, un an et 20 paliers au Deroxat liquide, mg par mg - ça a été difficilement supportable). Tremblements, migraines, cauchemars ultra-réalistes surtout au début, dépendance, pertes de mémoire, somnolence n'importe quand dans la journée et j'en passe...

J'ai parlé de cela à mon petit ami de l'époque, et maintenant lui aussi a peur des antidépresseurs, surtout les chimiques. Il est dysthymique, en ce moment il fait une crise plus forte que d'habitude qui ressemble très fort à une double dépression (ce qui l'a poussé à vouloir une séparation on l'espère provisoire, car la dépression bloque ses sentiments et ses émotions) et il est fort probable qu'il va se voir prescrire un traitement en plus de la thérapie. Il a peur des médicaments, mais je trouve que ça ne serait pas sage de refuser un traitement car il réduit ses chances de rémission, ce pourquoi je lui ai dit que si jamais le thérapeute lui suggère du millepertuis en alternative, et qu'il a vraiment trop peur de quoi que ce soit d'autre, il devrait considérer cette possibilité plutôt que de rester sans traitement. Mais il est un peu sceptique de l'efficacité du millepertuis même s'il est plutôt pour les traitements naturels en général. Mais d'un autre côté, il ne fait que prendre des compléments alimentaires pour aller mieux et ça ne l'aidera évidemment jamais...

Voilà pourquoi j'aimerais pouvoir lire quelques expériences personnelles par rapport au millepertuis, et aussi à ses effets secondaires par rapport aux autres antidépresseurs même si je sais qu'il est aussi un sérotoninergique. Est-ce que vous avez subi beaucoup d'effets secondaires, plus ou moins par rapport à d'autres antidépresseurs que vous avez éventuellement pris à d'autres époques ? Est-ce que les contre-indications du millepertuis ont été un gros inconvénient pour vous ?
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Archaos
Fondateur/Administrateur
Messages : 17817
Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20

Sondage Millepertuis

Message par Archaos »

Je déplace le sondage, un lien comportant un rappel des définitions: http://fr.wikipedia.org/wiki/Dysthymie et un autre concernant le topic du millepertuis déjà existant sur le forum : viewtopic.php?t=5698
Accueillez de temps en temps les nouveaux membres qui prennent la peine de se présenter dans le topic unique de présentation.
Une question ? La réponse se trouve probablement ici : Charte , FAQ, Guide du forum.
Pour un forum agréable à lire, ne faites pas de citations inutiles !
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Douchka
Messages : 13
Enregistré le : dimanche 22 septembre 2013 23:36

Sondage Millepertuis

Message par Douchka »

Merci pour les liens, hé bien, ça n'est pas optimiste. Difficile de convaincre une personne qui ne veut pas de médicaments habituels même si je comprends pourquoi, mais ça me fait tellement peur qu'il diminue ses chances de s'en sortir en prenant ce genre de décision très risquée. Encore plus sachant qu'il a beaucoup d'idées noires.
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shadow
Messages : 30
Enregistré le : dimanche 06 octobre 2013 21:30

Sondage Millepertuis

Message par shadow »

bonsoir,
j'espère ne pas te froisser en m'exprimant sur ce sujet.

Je comprends ton inquiétude, tu souhaites qu'il vive le mieux possible et tu as le sentiment qu'il ne s'en donne pas les moyens...
Je crois cela: accepter un traitement neuroleptique est une décision personnelle au même titre que la consultation d'un thérapeute, le suivi d'une analyse ou encore le lancement dans un processus de sevrage.
Chaque individu a besoin d'engager sa propre volonté dans des choix pour que le résultat d'une démarche soit optimal.
Je pense que se décider à suivre un traitement est une forme de déclic personnel, qui aura toujours plus de résultats positifs si c'est la conséquence d'un choix, motivé par une pesée des risques et des bénéfices. Pour moi cela a clairement été un cap délicat; dans ma tête il n'était pas question de le faire sur l'incitation de quelqu'un, mais parce que je décidais de prendre des médicaments pour aller mieux en acceptant les risques potentiels.

Je n'ai bien sur pas de conseil à te donner. Je voulais simplement te dire que je crois que cela peut braquer ton ami de se voir inciter à "prendre des médicaments"; par contre il me paraît légitime d'insister pour qu'il se penche calmement sur la question, se renseigne vraiment, réfléchisse à la nature de sa peur des drogues, pense au degré de mal-être qu'il endure et à la mesure des compromis qu'il se sent prêt à faire pour sortir de ce mal-être.



Bon courage à toi.
C'est ce qui manque qui donne la raison d'être.
Lao-Tseu

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Douchka
Messages : 13
Enregistré le : dimanche 22 septembre 2013 23:36

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Message par Douchka »

Bonjour,
Il n'y a pas de souci, je comprends tout à fait cette réaction, et je culpabilise moi-même d'avoir ce genre d'attitude. Mais malheureusement, mon ami est tellement négatif sur absolument tout qu'il pense que la thérapie est perdue d'avance, et que le restant de sa vie est voué à l'échec (il a une estime de soi terrible qui lui fait penser qu'il mérite ce qui lui est arrivé), donc à quoi bon payer entièrement de sa poche 1000, 2000 $ ou plus (il est Américain) ? Il ne se rend même plus compte de son état et je suis obligée de lui dire et de le pousser à se faire aider, sinon il sombre encore plus :sad: Ça ne me met guère à l'aise de devoir faire ça et je m'en suis excusée auprès de lui, et il ne m'en veut pas au contraire, il apprécie que je l'aide même si je m'en veux d'en arriver à le pousser.
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shadow
Messages : 30
Enregistré le : dimanche 06 octobre 2013 21:30

Sondage Millepertuis

Message par shadow »

Je vais te dire une chose qui peut-être te choquera: il est possible que ton ami trouve son confort en restant immobile dans son mal-être
surtout si cela dure depuis longtemps
comme tu le sais le changement nous fait peur
c'est plus effrayant de se lancer dans le questionnement, de chercher à guérir, que de continuer à souffrir
surtout si une amie vous donne autant d'affection et s'inquiète
mais...et toi dans tout ça?
peut-être que souffres de le voir immobile comme ça
est-ce que cette relation ne peut exister pour lui que dans la souffrance?
C'est ainsi qu'il la conçoit? Et TOI?
Tu es là, mais si tu lui dis de chercher la guérison, il s'en va?
je ne sais pas si il a conscience que c'est douloureux pour toi...
C'est ce qui manque qui donne la raison d'être.
Lao-Tseu

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Douchka
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Enregistré le : dimanche 22 septembre 2013 23:36

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Message par Douchka »

C'est certain qu'il a peur, sachant qu'il a toujours vécu comme ça, et c'est une attitude que j'ai eue pendant longtemps aussi. Mais il aimerait guérir, il le dit, c'est juste que son cerveau accumule constamment les "et si ceci, et si cela..." avec uniquement les pires options en vue, et au bout d'un moment ça s'accumule tant et si bien que ça le décourage. Au début, si je l'encourage, il est partant, mais au fil des jours, le négatif, les innombrables "et si ça ne marche pas..." s'accumulent un à un, encore et encore...
De plus, je vois bien qu'il n'est plus lucide sur sa propre dépression depuis qu'il fait de l'anhédonie. Il n'a pas que ça, c'est ses émotions en général qui se sont mis sur "off". Il me dit ne même plus ressentir de tristesse à ce stade, même elle a disparu, mais les pensées suicidaires persistent. Il ne se rend plus compte de la gravité de son état et le déclic n'arrive que quand je lui décris ce que je vois. C'est encore plus frappant car même si j'ai vu quelques signes avant-coureurs les semaines précédentes (il cherchait à s'isoler de plus en plus), cette "coupure" des émotions est arrivée du jour au lendemain : il s'est réveillé un beau matin, et ses émotions étaient comme mortes.
Bien sûr, je souffre de le voir comme ça, mais je ne vois pas comment faire autrement, toute autre option me ferait souffrir encore plus. Il a conscience que c'est difficile pour moi aussi et m'a même suggéré que je pouvais couper le contact, qu'il le comprendrait. Mais c'est tout simplement inenvisageable pour moi. Je l'aime très profondément, tant sur le plan amoureux que comme meilleur ami. Je n'ai jamais eu de relation aussi proche (ni même quoi que ce soit qui y ressemble de près ou de loin) et je sais que si je prenais mes distances, je le regretterais ma vie durant, tant pour moi (j'ai vécu mes meilleurs moments avec lui, il a été le seul à arriver à me rendre réellement heureuse et je sais que s'il arrive à s'en sortir, il le pourra encore) que pour lui (le fait de le laisser tomber lâchement, et pire, au moment où il en a le plus besoin, rien que l'idée m'horrifie). Et je sais qu'il ferait la même chose si c'était moi qui étais à sa place.
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shadow
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Enregistré le : dimanche 06 octobre 2013 21:30

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Message par shadow »

Doushka je comprends ce lien très fort et le besoin de le guérir, de l'aider au moins...
Je suis certaine que tu lui fais du bien car il sent ta volonté d'être avec lui dans les pires crashs
Essaie de lui faire admettre que si tu es là pour lui, c'est la preuve qu'il n'est pas une cause perdue.
Et que du coup tenter de se soigner quand il en aura la force, ce ne sera pas peine perdue mais volonté de s'en sortir; à travers cette volonté il honorerait l'affection dont tu fais preuve, il existerait par cette volonté même si cela paraît dérisoire ( puisque c'est si dur de se battre, c'est que cela compte... vouloir guérir est très dur mais c'est le seul moyen de ne pas se noyer.)
Il faut que tu trouves aussi des moyens de garder la santé sinon tu risques gros, à quoi vous arriveriez si tu plongeais aussi maintenant?
Tous les deux fixez vous des petits objectifs plaisir: s'il est à plat ce sera laborieux mais si vous faites votre promenade préférée, ou que vous écoutez de la musique ou que vous regardez un film, ou le lever de la lune, je ne sais pas mais quelque chose qui soit agréable, eh bien apprenez à être patients car ce sera déjà une victoire.

La phytothérapie peut aider (après tout c'est bien de là qu'on tiré les médicaments à la base) alors si cela lui répugne de se faire prescrire des medicaments de synthèse, dis-lui qu'essayer ne pourra pas lui faire plus mal que de renoncer à tout par désespoir.
Je te souhaite bon courage et surtout ne te laisse pas aller à ne plus prendre soin de toi. Tu dois être en forme pour l'aider, n'oublie pas.
C'est ce qui manque qui donne la raison d'être.
Lao-Tseu

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Douchka
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Message par Douchka »

Je sais, ce n'est pas facile. Je ne garde que très difficilement la tête hors de l'eau, et encore, c'est parce que mon docteur m'a represcrit un anxiolytique et un hypnotique (dont je m'étais sevrée aussi, mais je craque nerveusement... Alors tant pis, s'il faut ça).
C'est d'autant moins facile que ma relation avec mon ami est longue distance, et que de plus, depuis qu'il a replongé, il est encore plus absent (quand ça allait bien, on se parlait tous les jours où son travail ne le prenait pas trop, et là il ne réapparaît qu'une ou deux fois par week-end). Ce qui des fois me fait de belles frayeurs car j'imagine le pire moi aussi.
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