Est-ce que votre AD vous désinhibe ?

Antonio · Message par **Antonio** » jeudi 13 août 2020 10:20

Salut !

Courte question à celles et ceux qui prennent un antidépresseur : est-ce que vous avez parfois l'impression d'être trop désinhibé ?

Imaginons que vous êtes à votre poste de travail et que votre patron vous engueule pour quelque chose que vous n'avez pas fait.
Vous avez sûrement envie de vous en prendre à lui, mais évidemment, vous ne le faites pas à cause des conséquences qui en découleraient.

Mais en étant sous AD, auriez-vous tendance à répondre à votre patron, le prendre de haut, l'insulter, ou pire ?

C'est ce que j'appelle la levée de l'inhibition et la perte du contrôle des impulsions. C'est un effet secondaire qui peut même encourager aux actes d'automutilations et aux tentatives de suicide, puisque il n'y a plus de "barrière" qui empêcherait de le faire.

Je pose cette question parce que c'est ce qui me rebute dans l'utilisation d'un AD, le fait d'être trop désinhibé. J'ai peur que mon comportement devienne déviant, bizarre, obsessionnel, dangereux, et tout ce qui se rapporte à faire des choses qui ne nous ressemblent pas.

Qu'en pensez-vous ?

Antonio · Message par **Antonio** » jeudi 13 août 2020 15:37

Cet article est très pertinent sur ce sujet : https://www.alternativesante.fr/antalgi ... tidouleurs

Et même en écartant les effets paradoxaux que sont l'agressivité et le passage à l'acte, il est mentionné qu'entre 65 et 80 % des gens qui prennent des antidépresseurs sont toujours déprimés.

Le jeu en vaut vraiment la chandelle ?

T_78 · Message par **T_78** » jeudi 13 août 2020 15:58

Bonjour @Antonio ,
Je pense qu'il ne faut pas hésiter à changer d'AD si l'on constate qu'il a un effet secondaire trop indésirable.
De mon point de vue, ça aide, mais ça ne suffit pas.

Bonne journée à toi

Antonio · Message par **Antonio** » jeudi 13 août 2020 16:08

Merci pour ta réponse.
En fait, je ne prends pas d'AD, mais j'en avais pris en 2016 et j'avais eu un comportement dangereux et agressif.
J'aimerais tenter d'en reprendre cette année, mais j'ai peur de me sentir à nouveau dans un "état second".

Les études qui pointent la "perte du contrôle des impulsions" sont nombreuses et ça m'effraie.

J'avais une amie qui prenait un AD et qui se tailladait les bras et qui avait tenté plusieurs fois de mourir. Je pensais, peut-être à tort, qu'un antidépresseur était là justement pour stabiliser l'humeur d'une personne, et non pas l'inciter au suicide.

J'ai un avis très négatif envers ces médicaments, mais je ne sais pas vers quoi me tourner...

T_78 · Message par **T_78** » jeudi 13 août 2020 16:21

Re @Antonio ,
Je pense qu'il faut respecter rigoureusement la posologie. Ne jamais dépasser la dose maximale et surtout ne pas hésiter une seconde à demander à changer d'AD en cas d'effet comme ceux que tu viens de mentionner.
Mon AD m'aide, mais ne fait pas tout, alors, j'essai de me débrouiller un peu pour avancer, ça a l'air dans la bonne voie.

Est ce que tu vois un médecin ? As-tu discuté avec lui à ce sujet ?

Courage, Antonio !

Antonio · Message par **Antonio** » jeudi 13 août 2020 16:27

Eh bien merci pour ton retour, et content que ça fonctionne pas trop mal pour toi ! C'est toujours une bonne béquille pour avancer.

Oui j'en avais parlé à ma psychiatre en lui disant, au départ, ne pas vouloir d'AD à cause de cet événement traumatisant en 2016.
Je pense reconsidérer le problème et lui en parler à nouveau, en demandant un suivi très rigoureux.

Merci @T_78.

Marilyn · Message par **Marilyn** » jeudi 13 août 2020 20:07

Antonio a écrit : ↑jeudi 13 août 2020 16:08
Merci pour ta réponse.

En fait, je ne prends pas d'AD, mais j'en avais pris en 2016 et j'avais eu un comportement dangereux et agressif.
J'aimerais tenter d'en reprendre cette année, mais j'ai peur de me sentir à nouveau dans un "état second".

Les études qui pointent la "perte du contrôle des impulsions" sont nombreuses et ça m'effraie.

J'avais une amie qui prenait un AD et qui se tailladait les bras et qui avait tenté plusieurs fois de mourir. Je pensais, peut-être à tort, qu'un antidépresseur était là justement pour stabiliser l'humeur d'une personne, et non pas l'inciter au suicide.

J'ai un avis très négatif envers ces médicaments, mais je ne sais pas vers quoi me tourner...

OMG je lis ça et je comprends maintenant combien mon effexor est nocif... déjà la fluoxetine que j'avais pris avant ne m'allait pas , mais pas un brin (somnolence , nausées, impression d'être droguée...) et l'effexor à 35 mg ne me faisait pas d'effet, et celui à 75mg m'a poussée à la tentative cette semaine.. c'est donc 'normal' qu'il soit anormal. C'est terrifiant

Antonio · Message par **Antonio** » jeudi 13 août 2020 20:27

Navré que tu aies eu de tels effets avec l'Effexor. Tous les antidépresseurs sont concernés, moi c'était avec le Prozac et les effets étaient tellement étranges qu'avec le recul je n'ai aucune explication sur tous les comportements autodestructeurs que j'ai eus.

Je n'ai plus jamais eu de psychose après l'arrêt du Prozac et c'est sans doute la pire saloperie que j'ai pris dans ma vie. Je veux bien croire que d'autres personnes se sentent bien avec ce produit, mais les effets sont vraiment très aléatoires selon chaque personne.

C'est pour ça qu'en Amérique ils ont placardé une black box sur les AD :

: blackbox-ex.png.pagespeed.ce.v4eMk-ZBcm.png (39.59 Kio) Vu 3768 fois

Ça me rend un peu parano.

Marilyn · Message par **Marilyn** » jeudi 13 août 2020 21:01

Le prozac me mettait dans un état de droguée!
I see... when you read it you feel like taking it lol antidressants are death

heureusement ceux que j'ai pris mardi soir avec de l'alcool n'étaient pas nombreux (il en restait 4 dans la boite) j'ai juste été somnolente comme déambulant dans un cauchemar éveillé pendant une journée et demie, avec les yeux gonflés

Nouche · Message par **Nouche** » vendredi 14 août 2020 12:58

Hello Antonio

Tout comme toi, j'ai bcp, bcp, bcp hésité à prendre un AD.
Cela doit se compter en années cette hésitation

À chaque période de Down dû à mon TAG, je me disais "ok, c'est bon, prochaine consult', je demande ma boîte" et quand le Up revenait "ah bah non, t'as pas besoin, tu vas mieux, t'arrives à gérer"
Au final, j'ai enchainé ces périodes (avec parfois mon TAG qui me harcelait pendant de longs mois, de longs mois de Down à gérer juste le quotidien et en profitant à peine des moments de plaisir) pendant 10 ans.
Mon TAG m'a volé énormément de bons moments, un temps que l'on ne me rendra jamais

J'ai lutté en frappant à toutes les portes des méthodes alternatives: homéo, ostéo, acupuncture, HE, soigner son alimentation, Fleurs de Bach, sport, méditation.
Toutes m'ont soulagé mais n'ont jamais empêché les Down de revenir, aucune guérision non plus.

J'ai aussi consulté pas mal de psy.
Tous m'ont apporté qq chose, j'ai bcp appris sur moi mais idem, pas de guérison.
La méthode qui me convient le mieux auj est la TCC.

Ton hésitation à prendre un AD me fait vraiment penser à mes questionnements de l'époque: vais-je me rajouter un probléme de plus (peur de la dépendance, des effets 2aires) est-ce que ça va vraiment me soulager? Et si j'étais comme le diabétique et que l'AD était la seule solution pour profiter un peu de la vie? Combien d'années vais-je encore tenir à enchainer Up and Down, tjrs à attendre le Up comme des miettes de bonheur qu'on me lance mais redoutant le futur Down qui reviendrait encore et tjrs.

Cette année fut l'année de trop avec le Covid et j'ai eu le déclic.
J'en suis à 7 semaines de Prozac 10mg en solution buvable et je pense commencer à sentir les prémices d'un mieux.
C'est léger, c'est pas un effet whaou et 0 effet 2aire depuis le début.
J'ai eu cette AD pour ma dépression il y a 10 ans et il m'avait bien réussi à l'époque donc quand la question de l'AD s'est posée, j'ai préféré prendre cette molecule qui me rassurait.

Je ne suis pas "deshinbée" mais pendant le confinement (avant l'AD) j'avais déjà commencé à me dire qu'il fallait que je fasse un grand ménage dans mes relations toxiques, que j'exprime mieux mes besoins, mes limites.
Dernièrement, j'ai remis à sa place une personne qui me saoulait et j'ai aussi préféré écourter un apéro avec des personnes toxiques.
Est-ce que je l'aurais fait sans l'AD?
Probablement pas mais j'aurais alors "subi" ses propos, la laissant me vider de mon énergie, en ne respectant pas mes besoins, en ne me respectant pas tout court.
Dans quelle mesure l'AD y est pour quelque chose?
Je ne sais pas mais ce que je peux dire, c'est que c'est bien mieux ainsi car avant, je faisais passer les autres avant moi et désormais, je commence à êtrr dans mon camp, à refuser certains comportements/propos, à poser des limites.

Je te ponds un pavé pour que tu comprennes bien dans quel état d'esprit j'étais.
Les AD ne sont pas des bonbons, ils sont une béquille mais ne sont pas miraculeux non plus.
Je ne suis pas guerie de mon TAG avec mais c'est légèrement plus supportable.
À côté, il faut poursuivre un travail sur soi, avoir une bonne hygiène de vie (manger sainement, réduire alcool/café, faire du sport) poursuivre les méthodes alternatives si on accroche (homéo, etc)

Le souci des AD, c'est qu'il existe plein de molécules et que cela peut être la traversée du désert pour trouver celle qui nous convient.
Es-tu prêt à cette traversée, telle est la question.
Tu as en plus, un traumatisme avec un AD, traumatisme pas anodin qu'il faut évacuer en en parlant à un pro.
Impossible de te dire que tu n'en vivras pas d'autre avec un autre AD, impossible de te dire que le prochain AD fonctionnera à merveille.

Un jour, tu te retrouves au pied du mur et tu mets dans ta balance les bénefices et les risques.
Pour moi, la situation etait devenue si

que je me suis dit "qu'est-ce que j'ai à perdre? Je peux plus continuer comme ça" et ma balance a penché du côté de l'AD.
Je ne le regrette absolument pas mais la vérité, c'est qu'il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, ce qui compte, c'est ton ressenti, c'est de prendre la décision avec laquelle tu es complétement en accord.
Pour ma part, j'accepte de plus en plus l'idée que je ne guérirai jamais de mon TAG (y compris avec l'AD) mais que je mets toutes les chances de mon côté pour qu'il ne prenne pas les rennes de ma vie.

Je termine en te rappelant que bcp d'études parlent aussi de l'efficacité des AD.
Qui a raison, qui a tort?
Personne parce qu'il ne faut pas voir le monde sous cette trop simple dualité.
Une seule certitude: le cerveau reste quelque chose de complexe et il n'a pas encore livré tous ses secrets

Courage à toi!

Antonio · Message par **Antonio** » samedi 15 août 2020 14:39

@Marilyn
Eh bien, je n'avais jamais augmenté les dosages d'AD à l'époque, c'est quelque chose que je ne ferais (possiblement) jamais.
Au moins, tu vas mieux, c'est l'essentiel. Je resterai toujours étonné des différences d'effets d'une même molécule sur plusieurs patients.

@Nouche
Merci beaucoup, Nouche, déjà pour le temps passé à m'informer, et aussi pour ta justesse.

J'aimerais percuter sur un point : qu'entends-tu par "légèrement plus supportable" ? Est-ce que l'effet, bien que léger, soit suffisant pour pouvoir fonctionner normalement en société ? Est-ce que les fonctions cognitives sont meilleures, est-on plus concentré, avec une meilleure mémoire ?

Je comprends qu'il y ait tout un travail à faire à côté et je veux bien le faire, mais j'espère que cette béquille puisse donner une impulsion.

Merci encore !

Nouche · Message par **Nouche** » samedi 15 août 2020 19:31

@Antonio

Je te fais un avant/après.

AVANT L'AD.
Anxieuse depuis tjrs avec des crises d'angoisse à l'adolescence que j'arrivais à gérer à coup d'homéo.
2 dépressions à l'âge adulte et la 2ème m'a laissé comme séquelle mon TAG (avec le recul, je me suis demandée si ce n'était pas dû à l'arrêt de l'AD bien que le sevrage se soit passé très facilement)
10 ans de lutte de TAG avec ce que je te decrivais dans mon precédent message: alternance de ruminations mentales, scénari cata et anxiété+++ et de moments de mieux être.
10 ans à me contenter de cette lutte en me soulageant avec les méthodes dont je te parlais+quand c'était insuportable, 1/4 de Lexo de temps en temps.

1ère décompensation l'an dernier: retour des CA, j'en faisais parfois plusieurs/j avec des niveaux d'anxiété record. C'est la 1ère fois que mes moments de Up se sont comptés sur les doigts d'une main (5 semaines grand max/52)
Je ne sais pas comment j'ai fait pour tenir, pour trouver les ressources pour continuer à bosser et tout le toutim.
J'ai dégusté sévère.
Je n'arrivais plus à gérer mes CA, rentrant dans la spirale de "la peur d'avoir peur" redoutant toute sortie ou moment agréable par peur de la CA.
Ça allait mieux jusqu'au moment du Covid où j'ai redécompensé: anxiété+++, scénari cata, ruminations, peur de l'extérieur, crises de larmes, moments de bug quand je regardais une série ou que je lisais un bouquin.

APRES
- plus du tout peur des CA, j'en fais d'ailleurs bcp moins.
- plus peur d'en faire une quand je suis avec des proches lors de diverses activités: soirées, restos, etc.
Pour ce point, une peur en a remplacé une autre: parfois peur de la contamination Covid mais c'est plus léger qu'au moment de ma décompensation où je ne me sentais bien que chez moi.
- sortir ne me pose plus de problème, j'ai repris toutes les activités que je faisais avant avec une peur de la contamination qui est certes tjrs là mais qui ne me prend plus la tête comme av1nt.
Le grand test va être la reprise du taf bientôt
- je me sens capable de profiter de bons moments avec, en fonction des situations, une anxiété gérable voire nulle.
- plus de bug devant un bouquin, une série donc la concentration est meilleure vu qu'elle est moins polluée par l'anxiété.
- une sensation de prendre plus de recul face aux ruminations mentales, comme si elles avaient légérement moins d'emprise sur moi mais malheureusement, elles sont encore là et me font baliser malgré tout mais moins lgtps.
- j'exprime plus facilement mes besoins et mes limites

BIAIS POSSIBLES
- en plus de l'AD, je fais des exos de TCC prescrits par mon psy: méditation une fois/j (j'ai un peu lâché, j'avoue

) j'écris mes scénari cata et j'essaye de les rationnaliser, je dois sortir le plus possible pour me confronter à la peur de la contamination.
J'ai aussi gardé toutes mes méthodes alternatives (cf.1er post)

Pour mon cas, je pense que la combi AD et suivi TCC forment un bon duo.
J'ai eu du bol de tomber du 1er coup sur une molécule qui me convient à une petite dose en plus et qui refonctionne pour ma 2ème fois de ma vie.

Dans ton cas, les questions importantes sont:
- est-ce que je me sens capable de patienter en "subissant" des effets 2aires possibles dans un 1er temps avant de savoir si l'AD fera effet?
- est-ce que je suis ok pour changer de molécule si cela se passe mal avec un AD et donc, me retaper la question n°1.
- est-ce que je me sens capable de subir un nouveau trauma aussi sévère que le 1er?
- est-ce que je me sens capable de me sevrer lorsque le temps sera venu avec tout ce que cela suppose comme effets ou de prendre pendant des années un AD?
- est-ce que je me sens capable de gérer mes symptômes actuels sans AD en testant par ex des méthodes alternatives (homéo, acu, HE, etc) et donc est-ce que ma situation est encore gérable ou est-ce que mon état me nuit trop?
J'etais allée voir ta galerie il y a qq temps, nous sommes ici sur la partie publique, je pense à autre chose en lien avec ce que tu as pu écrire donc je vais passer dans ton salon.

Antonio · Message par **Antonio** » dimanche 16 août 2020 18:29

Les questions importantes sont intéressantes, c'est un poids supplémentaire que je vais devoir rajouter à ma charge émotionnelle.
J'ai presque envie de dire que je n'ai pas vraiment le choix. Les méthodes alternatives, non, je ne vois pas pourquoi ça pourrait marcher.

Merci, @Nouche.

J'espère que ça se passera bien lors de mon rendez-vous chez ma psy.

Nouche · Message par **Nouche** » dimanche 16 août 2020 18:49

Hello
Ce n'est qu'un avis, ce n'est pas parole d'évangile.

Quand tu dis que ces questions te rajoutent de la charge émotionnelle, j'ai besoin de te rappeler que je ne suis pas soignante.
Mon avis est un regard extérieur parmi tant d'autres dont le but est d'aider, de fournir d'éventuelles pistes si cela te parle mais si ce n'est pas le cas, ne le prends pas en compte.
Je ne veux pas te rajouter de la souffrance ou de la pression, je pense que nous avons tous notre dose ici

Courage à toi, lâche rien

Antonio · Message par **Antonio** » dimanche 16 août 2020 19:01

Ah non, ne t'inquiète pas, je voulais dire que ces étapes devront être vécues (peut-être par toutes) et ça va être difficile. Attendre que l'AD fasse effet, essayer un autre AD, et un autre, etc., jusqu'à trouver celui qui me permettra de fonctionner à peu près normalement.

Avec bien sûr les effets secondaires que je redoute, j'en avais toujours eu une flopée par le passé...

On verra bien.

Merci pour cette parole d'évangile, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne...

Nouche · Message par **Nouche** » dimanche 16 août 2020 19:31

@Antonio

Ouf

Amen Seigneur

Marilyn · Message par **Marilyn** » dimanche 23 août 2020 19:53

I'm back! avec le melange que j'ai pris jai été mal pendant deux semaine, d'où mon absence . Pareil, ça depend de notre genetique etc comment va today?

Antonio · Message par **Antonio** » mardi 25 août 2020 9:09

Le mélange ? Quel mélange ? Que mijotes-tu ?

Moi, ça va, sans plus. J'ai un sommeil assez foireux, mais ça va je m'en tire pas si mal que ça et là je me sens bien.
J'attends de voir demain si j'aurai droit à un antidépresseur ou si je dois encore attendre selon ce que mademoiselle la psy décide.

lila56 · Message par **lila56** » lundi 07 septembre 2020 9:20

bonjour,

je prends du venlafaxine, effexor et je passe de 75LP à 37 de mon propre chef car je ne ressens aucune émotion, je prends aussi du zypadhera, l'equivalent du zyprexa, depuis que je les prends je me sens comme morte à l'intérieur, je ne sais plus ce que c'est de pleurer, je me sens indifférente et en manque d'empathie, je n'arrive pas à parler, je me désole de n'avoir rien à dire aux gens. Je voudrais retrouver mes émotions en diminuant effexor, quant au zypadhera, je ne peux le modifier, je l'ai en injection. Je suis schizophrène. Je voudrais vibrer intérieurement, ressentir de la joie, de l'émerveillement, retrouver ma créativité et les larmes parfois.

Jacouille

Lila56 tu entends des voix et tu as des hallucinations ?

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