Peut-on guérir la dépression sans médicaments ?

[karen]

En 2004, mon médecin m'en avait déjà prescrit et j'avais commencé par 0.2 ml pendant 7 jours et puis 0.4 ml mais j'avais des démangeaisons partout, c'était horrible et j'ai dû arrêté.

Je me sens si seule, tout est vide autour de moi, je n'ai pas d'amis et je pense que ma dépression vient aussi de ça.

[Diana]

La dépression vient de beaucoup de choses, ce n'est pas facile de les identifier, on les perçoit sans doute au fur et à mesure, ne te sens pas "seule" pour autant...
Pour le médicament, tu peux comme je disais demander conseil à ton médecin, il se peut qu'en effet la dose puisse être augmentée progressivement (surtout niveau démangeaisons, ça peut aider), mais il reste important que tu le tiennes au courant, je pense .

N'hésite pas à parler ici, nous ne remplaçons sans doute pas la "réalité", mais on te lira avec plaisir.

[bibi-94]

Bonjour,

J'aimerai savoir comment sortir de la dépression autrement que avec l'aide de médicaments.

Ma psy m'a dit que je faisais une déprime. Et elle m'a proposé les médicaments. Mais je ne veux pas en prendre et j'aimerai savoir s'il existe une autre méthode que celle-ci.

Merci d'avance pour vos réponses.

[Archaos]

Bonjour Bibi,

Si tu fais une déprime, tu n'es pas en dépression alors.

http://www.info-depression.fr/?rubrique=8

[bibi-94]

Alors je comprend rien......
On m'a dit que je faisais une déprime. Et après que j'étais en dépression...
Je comprend pas.

[alphasei]

Moi non plus au départ je ne voulais pas prendre de médicament. Je voyais ça comme une drogue qui allait me changer "artificiellement" en une personne que je ne suis pas.
Je pensais que simplement avec l'aide de mes proches et ceux qui m'aimaient je trouverais le soutien pour m'en sortir.

Et puis finalement, sans aucun soutien d'aucune sorte, et après 15 ans de lutte, j'ai déclaré forfait et j'ai dit oui au traitement. Bon faut avouer que j'ai attendu d'être décalqué contre le mur et pas loin de l'épuisement total pour y céder.

Et bien je ne regrette pas du tout. Et même, j'ai toujours peur que mon psy veuille réduire mon traitement, car je n'ai pas envie de revivre ce que j'ai vécu.

[bibi-94]

Je ne veux pas prendre de médicaments surtout à cause de mes parents. Ils me répètent que dans notre famille la dépression ça existe pas. Et lorsque j'ai parlé à ma mère en sous-entendu, si ma psy me propose des médicaments, elle m'a répondu qu'au moins je saurai lui dire non. Donc voila. Je ne peux pas en prendre pour cela. Et j'aimerai m'en sortir quand même.
Et c'est bien une dépression et non une déprime à ce qu'elle m'a dit.
Dans un sens oui j'ai envie d'accepter les médicaments parce que je ne vois pas d'autres moyens de m'en sortir. Et en même temps, je sais que si j'en prends je vais devoir cacher ça à mes parents et ça va être dur. Donc je sais pas trop quoi fiare.

[doloplus]

...mes parents. Ils me répètent que dans notre famille la dépression ça existe pas.

Sans vouloir manquer de respect à tes parents, ce genre de réaction est totalemnt stupide!!! C'est le signe évident d'un manque total de culture médicale et d'une absence d'ouverture d'esprit pétrie d'a priori...
Ta situation est délicate, le plus simple est je pense d'en parler en toute franchise avec ta psy.
Courage à toi.

[bibi-94]

Oui je le sais..... "famille parfaite" c'est sa.....
ça m'enerve qu'ils ne veulent pas accepter les choses...

Oui je la vois demain. je ne veux pas trop en parler franchement. j'ai pas envie d'y aller. j'ai assez peur de ce qu'elle va me dire. Et j'appréhende beaucoup.

Merci!

[vanityfair]

Bonjour,

Quand on est en dépression, on n'est pas en état de se poser des questions. Je parle de mon propre vécu. On ingurgite tout ce qu'on nous propose pourvu que le mal cesse. On n'est même pas en état d'écouter ou de comprendre ce qu'on nous dit, car on est trop rongé de dedans; la panique nous voile tout et on ne voit plus que la mort...
Alors si vous vous posez la question et avez tous vos esprits pour écouter les conseils et surtout pour choisir ce qui est bien pour vous, c'est qu'il s'agit sans doute d'une déprime passagère et ce que je peux vous conseiller, c'est d'essayer de surpasser cela sans avoir recours aux médicaments. Essayez de vous faire entourer et occupez vous comme le pouvez. Et si cela peut vous aider, j'ai appris récemment que le curcuma est un AD naturel qui peut très bien remplacer le Prozac. Faites une recherche, vous trouverez.

Bonne chance à vous.

[bibi-94]

Bonjour,

Merci de votre réponse.

J'ai refusé les médicaments. Ma psychologue n'est pas d'accord et elle veut encore que je réfléchisse mais je sais que c'est hors de question pour moi.
Je ne sais pas si c'est passagé. Parce que ça fait déjà un moment que ça dure sans que je remonte la pente.
Ou sinon, je vais assez bien pendant un jour et le soir je retombe.

Mais je refuse les médicaments.

Merci!

[chillina]

C'est un choix
j'ai longtemps refusé les médicaments, déjà j'arrivais pas à comprendre (et je ne pige toujours pas d'ailleurs) comment des molécules chimiques pouvaient m'aider pour des problèmes, blocages psychologiques.µ
Je pensais qu'en parler suffirait
mais est venu un moment où je ne pouvais plus, où mon corps était lourd, une fatigue poisseuse, j'arrivais plus à récupérer, une petite course d'une demi-heure m'épuisait, je grossissais, que du bonheur, plus les idées noires...
Les médicaments m'ont au moins redonné le tonus physique que j'avais perdu, mais c'est sur que ça ne résous pas tout, loin de là, c'est une aide, énorme, mais rien d'autre, mais c'est toujours bon à prendre quand on n'a plus le choix

[Le Petit Prince]

Je ne m'en serais probablement pas sorti sans médicaments. Je suis loin d'être guéri mais je vais bien mieux qu'il y a encore quelques mois ; il faut dire que je suis hospitalisé en journée depuis le mois d'août 2013, et tant que je ne me projette pas dans mon futur professionnel je n'ai pas d'angoisses.

Puisque ça va un peu mieux, mon psychiatre m'a réduit légèrement mon traitement et je crains de faire une rechute.

Le côté négatif des médicaments ce sont les effets secondaires comme la prise de poids ou l'endormissement. Et surtout, avoir un stock de médicament chez soi peut présenter un risque si l'on est suicidaire. Je sais de quoi je parle, je reviens de loin...

[sourire9]

Je suis nouvelle, je ne me suis pas encore présentée, ni exposé mon parcours (cela demande du temps), mais vos témoignages m'ont déjà apporté une réponse...

Je me suis inscrite un peu dans l'urgence, avec une question à l'esprit : je résiste tant que je peux à l'idée de retourner voir mon psychiatre, lui avouer ma rechute, reprendre un traitement que j'avais arrêté il y a quelques mois en raison d'un désir de grossesse (et parce que je me sentais tout à fait guérie).

Seulement, mon corps est entrain de déclarer forfait. La fatigue, la perte de poids, je suis entrain de replonger dans l'enfer, les yeux bandés, et tout en hurlant "ça va, ça va, juste un petit problème d’appétit passager"...
Mon pseudo est révélateur : j'ai en effet une lueur d'espoir dans ma vie, mais cette opportunité (la possibilité d'une vie différente) va s'évanouir si je ne guéris pas.

Le problème, c'est que je n'ai aucune confiance en mon psychiatre, j'ai peur des médicaments, de ce qu'ils m'ont fait dans le passé, et reprendre un traitement, c'est fermer la porte à une grossesse, reconnaître ma défaite face à la maladie, alors que j'avais dit à tout le monde (entourage, hôpital) que j'étais guérie et sans médicament.

Je crois que je n'ai plus le choix, mais j'ai peur que la maladie ne soit encore une fois entrain d'abuser de mon esprit et de mon corps défaillant.
Je suis contente de vous avoir trouvés.

[liany]

Bonjour!

Je suis nouvelle et j'aimerai egalement m 'en sortir sans medicaments.

on peut réellement s'en sortir sans ?

Merci

[sourire9]

Je ne sais pas, mais pour moi cela m'a aidé à retrouver le sommeil et l'appétit... Le dosage de mon traitement est minime (je refuse de l'augmenter), donc je me sens tout à fait moi, avec plus d'énergie qu'avant. Cela m'a aidé à sortir de la spirale d'épuisement physique, mais je n'étais pas dans une vraie dépression, mais dans une phase dépressive correspondant à un SSPT.

[pacpac971]

bonjour

Je vais répondre à cette question :

peux t-on sans médicament ?

oui.

Après, si la question est "peux t-on facilement", la réponse est non.

QUAND la dépression survient, c'est qu'on a échoué a gérer les choses. Alors survient la dépression, le "changement de pression". Bascule en dépression.

Et en dépression, tout est différent. chacun sont ressenti. mais en gros, ca peut aller du sentiment de chute libre à celui de pas pouvoir bouger un doigt.

En depression plus long terme, on s'habitue, disons, et on "apprend a faire avec".

Le médicament va venir alléger la pression de la souffrance, POST bascule en dépression.
Le médicament rend donc l'état dépressif plus supportable, comme cela est expliqué par chaque personne du forum qui en a pris. Et permet ensuite, plus facilement, de le combattre. psychologie, analyse, et tout, et tout. Il est toujours dit qu'il faudra se battre contre la depression, le médicament ne résoud rien.
c'est un peu comme se casser le bras. on prend un anti douleur. apres, le bras est cassé, faut le recoller, et vivre tout le processus (qui finira par la rééducation). plus facile sans hurler de douleur...

Toute personne en depression et ayant pris des médicaments sait que le combat n'a pas été facile, et est peut-être encore en cours.

ca se résume en :

Oui, sans médicaments. mais quand on est passé en dépression, tout devient bien plus difficile.

donc c'est possible.

Mais attention. La depression ne se résoud, tôt ou tard, QUE par l'action. Agir. Résoudre des soucis dans l'esprit par l'action.
Les médicaments permettent de réduire la pression, pour pouvoir agir. parfois tout simplement "pouvoir agir".

Quand la souffrance est au paroxysme, agir devient souvent tout simplement impossible.

donc, oui. possible de lutter sans médicaments. Mais ca sera une lutte sans compromis, sans aide, dure. Agir.

En gros, soit la personne savait DEJA gérer ses soucis tres bien, et est tombée en dépression pour une accumulation rapide et sans pitié. Ca arrive.
Le processus de remise en cause et d'action est déjà connu. Et a échoué.

Si c'est une depression parce qu'on n'a pas trop su comment agir, il sera presque impossible de s'en sortir sans médicaments, quand la pression de la souffrance sera multipliée par 10.

Moi, je suis tout disposé a aider quelqu'un qui veut s'en sortir sans médicaments. C'est une aide très "active". Admettre, remettre en cause, agir. Modifier ses choix, son comportement. impossible de s'en sortir sans médicaments sans admettre que l'on va devoir changer beaucoup de choses. Si Refus d'admettre, de concéder, de changer. Je pense que cela devient impossible sans médicaments. Et on a tous du mal a admettre, concéder, et changer...

pour l'exemple donné au début de ce post, il s'agit clairement d'une famille qui se comporte n'importe comment. Parce que la société dénigre la dépression. On a souvent peur de ce que l'on ne connait pas. Et dans un cas de ce type, le refus du médicament par orgueil de la famille (ou peur du jugement d'autrui, ce qui revient au même), c'est un choix bien complexe.

Déjà, refuser les médicaments par orgueil personnel, c'est bien compliqué.

La demoiselle n'est pas revenue sur le forum depuis un moment. coucou si elle repasse.

j'ai répondu. Parce que le sujet de comment se battre contre la dépression est très important pour moi.

Au final (et la, je redeviens un peu plus "léger")

chaque dépressif, en tombant en dépression, a du affronter DEUX trucs, totalement différent.

d'abord, la souffrance, souvent démultipliée à l'entrée en dépression. (il y a un genre de démultiplication, selon moi).

mais ensuite, et clairement : l'état dépressif en lui même. La découverte du truc. La maladie que le non dépressif assimile à la déprime. Maladie que beaucoup de psychologues n'ont pas vécue. Le psy traite souvent la dépression, donc, par expérience, formation. Et les "autres", en nous trouvant déprimé et parfois pas très courageux. Attitude littéraire, scolaire donc. Ou jugement. Compliqué, l'état dépressif en lui même....

l'état dépressif, on le sait tous ici, est bien plus qu'un roman. Quand on ouvre ce livre la, on est changé à jamais .
pas forcément pour le pire, quand on s'en sort.

voila, voila.

bises à vous.

[bibi-94]

Bonjour,

Oui ça fait un moment que je ne suis pas revenue car j'ai réussi à me battre et à aller un peu mieux.
J'étais super contente. je me suis concentrée sur mes études principalement et j'ai beaucoup changé.

Malheureusement, maintenant tout revient à cause de ma famille qui me pousse à bout tous les jours.
Ma psy m'a redemandé de prendre des médicaments. Je refuse toujours.
Je sais que ça risque d'être dur de sortir de la dépression mais je me dis que j'ai réussi une fois. je peux y arriver encore.

Le seul problème en ce moment c'est que au niveau de mes études ça va mal. Donc de me raccrocher aux études sera plus dur cette fois-ci.

Je n'arrive pas à comprendre le pourquoi on me dit que je suis en dépression. Je me dis que je ne suis pas la dedans, que c'est juste un ras-le-bol de tout. Mais pas une dépression.
Je ne sais pas les symptômes que l'on a. Mais ma psy doit le savoir mieux que moi en me voyant et en m'écoutant.
même ma meilleure amie me dit que je le suis. Autant, quand je vois une personne qui me dit ce qu'il se passe dans sa tête, je comprend qu'elle soit dépressive. Mais quand il s'agit de moi, je ne trouve pas que je le suis.

Merci pour vos réponses =)

[Sassy]

Coucou Bibi,

La dépression, c'est un truc vicieux, ça revient souvent aux moments où tout semble aller mal. Comme l'alcoolique repenti qui doit toujours se méfier d'un simple verre de vin, un ancien dépressif peut toujours replonger s'il doit à nouveau affronter une situation difficile, ce qui nous rend plus fragiles. Je dis "nous" car moi c'était l'anorexie, qui chez moi découlait de la dépression donc je comprends parfaitement ce que tu ressens : tu ne comprends pas qu'on te dise que tu es en dépression parce que toi en soit tu ne le vois pas forcément. Quand j'étais anorexique, je me voyais dans la glace comme une espèce d'énorme obèse alors que je pesais à peine 35 kilos mais tout le monde sauf moi le voyait. Donc écoute tes proches : s'ils disent que tu es retombée dedans, c'est que tu y es, simplement tu ne peux pas le voir. Peut-être est-ce seulement le début auquel cas il sera plus facile de réagir que si personne ne l'avait remarqué et avait laissé la situation se prolonger !

J'ai cru comprendre que cela venait d'un souci avec ta famille. Quelque chose que j'ai appris avec ma mère : tu ne peux pas changer les gens, même en essayant très fort. Il faut que tu essaies (et ce n'est pas facile, je sais ! ) de ne prendre que ce que tes parents te donnent de bien: les moments chouettes, les fous rires, quelques instants d'attention... Même si ce sont tes parents, il ne faut pas les laisser t'atteindre et te démoraliser toi. Que ce soient tes parents ne veut pas dire qu'ils aient raison. A chaque fois qu'ils disent ou font quelque chose qui te blesse, il faut impérativement que tu changes ta façon d'appréhender cela: ne te dis pas quelque chose comme "je déteste tout le monde, je ne pourrai jamais tenir ici plus longtemps" ou autre. Concentre toi sur les choses positives de ta vie parce qu'il y en a toujours: les amis, un petit ami si tu en as un, les petits trucs chouettes que tu aimes faire... ça paraît bateau mais moi c'est ça qui m'a vraiment aidée à me reconstruire : me dire que j'en valais la peine, pas parce que mes parents le disaient mais parce que j'étais arrivée à m'accepter au travers des gens qui m'entouraient et du travail que j'avais fait sur moi-même. Il faut que tu penses à celle que tu veux être toi, pas celle que tes parents aimeraient que tu sois parce que tu ne peux pas te changer pour leur faire plaisir. Tu es toi, et s'ils ne l'acceptent pas, ils le regretteront le jour où tu partiras vivre ta vie sans te retourner. Tu es toi et je suis certaine que tu es une personne magnifique alors crois-le: endurcis-toi, n'écoute pas tes parents, ne te dispute pas avec eux, ils n'en valent pas la peine. Sors, vois des amis, fais ce qui TE fait plaisir, concentre-toi sur toi et uniquement toi et ce que TU voudrais. Crois-moi, être égoïste pendant un moment ça fait du bien !
Evidemment, écrit comme ça, ça a vraiment l'air nul et inutile mais je te fais part de mon expérience et de la façon de penser qui m'a sauvée moi, donc j'espère que tu pourras y voir au moins un début d'issue de secours

Oui on peut s'en sortir sans médicaments. Je l'ai fait et tu le feras aussi, puisque tu l'as déjà fait !!

[bibi-94]

Coucou Sassy,

Merci beaucoup pour ta réponse. ça m'aide beaucoup et je me sens moins seule.

Je me suis demandé si j'était vraiment sortie de la dépression la dernière fois. Ou bien si elle était toujours présente mais beaucoup plus légère.

Oui j'ai beaucoup de soucis avec mes parents à la maison principalement à cause d'une grande différence qu'ils font entre mon frère et moi. Bon c'est plus compliqué qu'une simple histoire de différence….
Mon frère m'a fait beaucoup de mal quand j'étais petite. Et j'ai toujours pris ça comme un "jeu" qui était secret.
Et j'ai des souvenirs que mes parents ont vu et n'ont rien fait rien dit pour me sortir de là. Je n'ai pas eu mon mot à dire sur ce qu'il se passait, mon frère a dit ce qu'il voulait et c'était ma faute quoi. En ce moment, j'ai beaucoup de colère. Et ma mère fait tout pour m'enfoncer encore plus. Du genre, dès que je m'habille, je suis mal habillée pour elle, parce que je m'habille tout en noir. Je n'ai pas droit de dormir chez mon copain quand je le souhaite… c'est une fois toutes les 3 semaines minimum alors que ça fait 2 ans que je suis avec lui. Dès que je sors c'est toujours comme si je lui faisais du mal. Et après, à la maison je fais le ménage, à manger, je vide le lave vaisselle, je fais de la lessive. et à côté je suis à l'université et j'ai pas le temps de travailler. Donc c'est vraiment lourd et mon futur est en jeu.
Je vis avec celui qui m'a fait du mal dans le lieu où tout s'est passé. C'est pour ça que je suis pas bien et que je tombe facilement en dépression à ce que j'ai compris.
Je me réfugie dans la nourriture par contre. Je grignote tout le temps, je mange n'importe quoi. Et je me réfugie aussi dans l'automutilation. Ce qui je sais est totalement ridicule parce que ça sert à rien. Mais j'ai mal dedans et quand je me coupe j'ai l'impression que ce mal sort un petit peu.

Oui comme tu le dis, j'essaye de m'accrocher à tout ce que je trouve autour. Mes amis, mon copain. On m'a conseillé de déménager, de vivre autre part. J'aimerai bien. J'ai un petit job à côté des études mais ma mère ne me laissera jamais partir.
Comment as-tu fait pour te sortir du problème de nourriture?
Parce que c'est dur. je mange n'importe quoi et je grignote tout le temps pour après être trop mal et vouloir ressortir tout ça.

Ma mère aimerait que je sois sa copie conforme. Mais je suis totalement opposée à sa façon d'être. Elle fait très attention à son paraître. moi pas tellement.
Je me fais des tatouages et ça ça passe très mal à la maison. Surtout que ça a des significations importantes pour moi mais que ma mère me dit qu'il ne faut pas que j'en parle.
je ne pense pas qu'elle m'acceptera un jour. Parce que je suis moins bien que mon frère. Je devrais suivre le trajet que lui fait.
Ils aimeraient que moi et mon frère on vive dans le même appartement!

Ma mère me dit que je ne suis pas dépressive et que c'est hors de question que je prenne quoi que ce soit.
ça me renferme contre moi-même. J'ai une amie et mon copain qui savent tout de comment ça se passe chez moi, qui savent mon passé et qui me disent que je suis dépressive, qu'il faut que je sois aidée.

ça me donne du courage que tu aies réussi à t'en sortir sans médicaments =)
Merci beaucoup beaucoup. J'espère que ce que j'ai écrit est compréhensif.