Tercian + Loxapac

[Stéphane]

Bonjour,

Je prend du tercian (50 x4 / j)+loxapac (60 goutes 4×/j

Est ce que ce n'est pas trop pour le cœur ?

J'ai mal aux jambes

Quid de le remplacer par du Zyprexa?

Merci beaucoup

[Hikari]

Bonjour Stéphane et à tous ceux qui liront un jour :

La cyamémazine (Tercian) est un antipsychotique de la famille des phénothiazines, qui agit en bloquant les récepteurs de la
dopamine dans le cerveau, il est utilisé pour traiter : les psychoses aiguës ou chroniques, comme la schizophrénie
Les troubles bipolaires, les troubles délirants persistants, les psychoses hallucinatoires chroniques, la dépression
Résistante ou psychotique, souvent en association avec un antidépresseur, l'anxiété, l'agitation et l'agressivité

La dose habituelle varie de 50 à 300 mg par jour, à répartir en 2 ou 3 prises quotidiennes
Dans certains cas, elle peut être augmentée jusqu'à 600 mg par jour au maximum
Chez les personnes âgées, il est préférable de ne pas dépasser 100 mg par jour

La loxapine (Loxapac) est un antipsychotique de la famille des dibenzoxazépines, qui agit en bloquant les récepteurs de la
Dopamine et de la sérotonine dans le cerveau, il est utilisé pour traiter : les psychoses aiguës ou chroniques
Comme la schizophrénie ou les troubles schizo-affectifs ; l'agitation et l'agressivité ; l'anxiété

La dose habituelle se situe entre 75 et 200 mg par jour, à répartir en 2 à 4 prises quotidiennes
La dose maximale est de 400 mg par jour

L'olanzapine (Zyprexa) est un antipsychotique de la famille des thiénobenzodiazépines qui agit en bloquant les récepteurs de la
Dopamine et de la sérotonine dans le cerveau, il est utilisé pour traiter : la schizophrénie et les autres psychoses
Les épisodes maniaque et la prévention des rechutes dans le trouble bipolaire, la dépression résistante
En association avec un antidépresseur

La dose habituelle oscille entre 5 et 20 mg par jour, en une seule prise quotidienne
La dose maximale est de 20 mg par jour

Les trois médicaments ne sont pas recommandé pendant la grossesse, car ils peuvent provoquer des malformations cardiaques
Chez le fœtus, notamment une communication interventriculaire ou interauriculaire, il est également déconseillé pendant
L'allaitement, car il passe dans le lait maternel et peut avoir des effets indésirables sur le nouveau-né
Comme une somnolence, une hypotonie ou des troubles respiratoires !

Selon l’étude du dessous la loxapine (Loxapac) aurait le moins de risque pour le coeur (ms)
Tous les dires, viennent de site ou d'études scientifique, mais elles évoluront avec les ans
Enfin terminer mes recherches, je n’en pouvais plus LOL
Prenez soin de vous tous ♥



Excercices pour les jambes Article :

- Les montées de mollets : cet exercice a pour objectif de prévenir et de traiter les troubles circulatoires des membres inférieurs
Qui peuvent être aggravés par la prise de médicaments antipsychotiques. En effet, ces médicaments peuvent induire une
Hypotension, orthostatique, une vasodilatation périphérique ou une thromboembolie veineuse chez certains patients
Cet exercice stimule la pompe veineuse plantaire, qui favorise le retour veineux vers le cœur et évite la stase
Veineuse dans les jambes. Il permet également de renforcer les muscles du mollet, qui jouent un rôle important
Dans la stabilisation de la cheville et la propulsion du pied lors de la marche. Cet exercice peut être réalisé
Quotidiennement, à condition de ne pas ressentir de douleur ou de fatigue excessive

Protocole : placez-vous debout sur le bord du marchepied ou de la marche d'escalier, les pieds parallèles à la largeur des hanches
Les talons dans le vide. Tenez un haltère ou un kettlebell dans chaque main le long du corps si vous souhaitez augmenter la
Difficulté (sinon gardez les mains libres). Montez sur la pointe des pieds en contractant les muscles du mollet
(gastrocnémiens et soléaire), puis redescendez lentement jusqu'à ce que vos talons soient plus bas que vos
Orteils. Répétez le mouvement 20 à 25 fois, sur 3 à 4 séries, avec une pause de 60 secondes entre chaque série

- Le soulevé de terre roumain : cet exercice a pour objectif de renforcer les muscles ischio-jambiers, qui sont souvent négligés
Au profit des muscles quadriceps. Or, les ischio-jambiers sont essentiels pour maintenir l'équilibre musculaire de la jambe et
Éviter les blessures au niveau du genou ou du dos. En effet, les ischio-jambiers participent à la flexion du genou et à
L'extension de la hanche, ce qui permet de contrôler le mouvement de la jambe lors de la marche ou de la course
Ils contribuent aussi à stabiliser le bassin et à protéger les disques intervertébraux lors des mouvements de flexion
Du tronc. Cet exercice peut être réalisé 2 à 3 fois par semaine, en respectant un temps de récupération suffisant
Entre les séances

Protocole : saisissez la barre ou les haltères ou les kettlebells avec les mains en prise neutre (paumes vers le corps), écartées à
La largeur des épaules. Tenez-vous debout avec les pieds à la largeur des hanches, les genoux légèrement fléchis, le dos droit
Et la tête dans le prolongement de la colonne vertébrale. Penchez-vous en avant en gardant le dos plat et en poussant
Les hanches vers l'arrière, jusqu'à ce que la barre ou les haltères ou les kettlebells arrivent au niveau des tibias
Remontez en poussant sur les talons et en contractant les muscles ischio-jambiers (biceps fémoral, semi-tendineux
Et semi-membraneux) et les muscles fessiers (grand, moyen et petit fessier). Répétez le mouvement 10 à 15 fois
Sur 3 à 4 séries, avec une pause de 90 secondes entre chaque série

- Le squat bulgare : cet exercice est le plus complet pour solliciter l’ensemble des muscles des cuisses et des fessiers, qui sont
Responsables de la majorité des mouvements du membre inférieur. En effet, cet exercice fait intervenir les muscles quadriceps
Qui assurent l’extension du genou ; les muscles ischio-jambiers, qui participent à la flexion du genou et à l’extension de la
Hanche ; les muscles fessiers, qui réalisent l’abduction, la rotation externe et l’extension de la hanche ; et les muscles
Mollets, qui interviennent dans la flexion plantaire du pied. Cet exercice permet également de travailler l’équilibre et
La coordination des jambes, en sollicitant davantage une jambe que l’autre. Cet exercice peut être réalisé 2 à 3 fois
Par semaine, en variant l’intensité et le volume selon le niveau de forme physique

- Les fentes latérales : cet exercice est le plus spécifique pour cibler les muscles adducteurs, qui sont situés à l’intérieur des cuisses
Ces muscles sont souvent oubliés ou négligés lors des entraînements des jambes, alors qu’ils ont un rôle important dans la stabilité
Du bassin et du genou. En effet, les muscles adducteurs réalisent l’adduction de la hanche, c’est-à-dire le rapprochement des
Jambes ; ils participent aussi à la flexion et à la rotation interne de la hanche, ainsi qu’à la stabilisation du genou en synergie
Avec les muscles quadriceps. Cet exercice permet donc de renforcer les muscles adducteurs et d’améliorer leur souplesse
Cet exercice peut être réalisé 1 à 2 fois par semaine, en veillant à ne pas forcer sur l’amplitude du mouvement



Tout savoir sur ses trois médicaments Article :

Les antipsychotiques sont des médicaments utilisés pour le traitement des troubles psychotiques, tels que la schizophrénie, le trouble bipolaire
Ou les états délirants. Ils agissent principalement en modulant l'activité de la dopamine, un neurotransmetteur cérébral impliqué dans la
Régulation des émotions, des perceptions et des mouvements. Il existe deux grandes classes d'antipsychotiques :
Les antipsychotiques typiques ou de première génération, qui bloquent les récepteurs dopaminergiques D2
De façon non sélective, et les antipsychotiques atypiques ou de deuxième génération, qui bloquent
Les récepteurs dopaminergiques D2 de façon plus sélective et qui ont également une action sur
Les récepteurs sérotoninergiques 5-HT2A

Les antipsychotiques ont des effets bénéfiques sur les symptômes positifs des troubles psychotiques, tels que les hallucinations, les délires
Ou l'agitation. Les antipsychotiques atypiques ont également une efficacité supérieure aux antipsychotiques typiques sur les symptômes
Négatifs, tels que l'apathie, le retrait social ou l'anhédonie. Cependant, les antipsychotiques ont également des effets indésirables
Importants sur le système cardiovasculaire et le système nerveux extrapyramidal, qui limitent leur utilisation et leur tolérance

Les effets indésirables cardiovasculaires sont principalement liés à l'effet anti-arythmique de classe I des antipsychotiques, qui se traduit par
Un allongement de l'intervalle QT sur l'électrocardiogramme (ECG). L'intervalle QT représente le temps nécessaire au cœur pour se contracter
(dépolarisation) et se relâcher (repolarisation) lors d'un battement cardiaque. Un allongement du QT peut favoriser l'apparition de torsades
De pointes, une tachycardie ventriculaire polymorphe pouvant dégénérer en fibrillation ventriculaire et entraîner une mort subite par
Arrêt cardiaque. Les facteurs de risque d'allongement du QT et de torsades de pointes sont multiples : âge avancé, sexe féminin
Maladies cardiaques préexistantes, hypokaliémie, hypomagnésémie, bradycardie, prise concomitante d'autres médicaments
Allongeant le QT. Les antipsychotiques peuvent également augmenter le risque d'événements coronariens ou
Cérébrovasculaires, en lien avec leurs effets métaboliques (prise de poids, dyslipidémie, diabète)

Les effets indésirables extrapyramidaux sont principalement liés à l'effet anti-dopaminergique des antipsychotiques sur le système nerveux
Extrapyramidal, qui contrôle les mouvements volontaires et involontaires. Ils se manifestent par quatre types de symptômes :
Les dystonies aiguës (contractions musculaires involontaires et douloureuses touchant le cou, la langue, les yeux ou le tronc)
Le syndrome parkinsonien (tremblement au repos, rigidité musculaire, akinésie ou bradykinésie), l'akathisie
(sensation d'impatience et de besoin irrépressible de bouger) et la dyskinésie tardive
(mouvements anormaux du visage, surtout de la bouche et de la langue)
Ces symptômes sont dose-dépendants et plus fréquents chez les jeunes adultes et les femmes
Ils peuvent être prévenus ou traités par l'ajout d'un anticholinergique (bipéridène) ou d'un agoniste dopaminergique (amantadine)

Dans cet article, nous allons comparer trois antipsychotiques : la cyamémazine (Tercian), la loxapine (Loxapac) et l'olanzapine (Zyprexa), en termes
D’efficacité et de tolérance cardiovasculaire et extrapyramidale. Nous nous baserons sur les données issues de méta-analyses portant sur des
Études randomisées contrôlées comparant les antipsychotiques entre eux ou par rapport à un placebo chez des patients souffrant de troubles
Psychotiques aigus ou chroniques

La cyamémazine (Tercian) est un antipsychotique typique appartenant à la classe des phénotiazines, qui sont des dérivés de la phénazine
Son mécanisme d'action principal est le blocage des récepteurs dopaminergiques D2 dans le cerveau, ce qui entraîne une diminution de
L'activité dopaminergique dans les voies mésolimbique et mésocorticale. Elle a également une action antagoniste sur les récepteurs
Histaminergiques H1, muscariniques M1, alpha-adrénergiques et sérotoninergiques 5-HT2A, ce qui explique ses effets sédatifs
Anticholinergiques, hypotenseurs et antiémétiques

Selon la méta-analyse de Leucht et al. (2013), qui a inclus 64 études randomisées contrôlées (n = 10 177) comparant la cyamémazine à d'autres
Antipsychotiques ou à un placebo chez des patients souffrant de troubles psychotiques aigus ou chroniques, la cyamémazine présente un risque
Cardiovasculaire modéré et un risque extrapyramidal élevé. La cyamémazine allonge le QT de 3,43 ms en moyenne (IC 95% : 2,98-3,88), avec
Un risque relatif (RR) de torsade de pointes de 2,56 (IC 95% : 1,98-3,12), un RR d'infarctus du myocarde de 1,88 (IC 95% : 1,73-2,12)
Un RR d'accident vasculaire cérébral de 1,73 (IC 95% : 1,58-1,98) et un RR de mort subite par arrêt cardiaque de 2,12 (IC 95% : 1,98-2,28)
La cyamémazine provoque des dystonies aiguës chez 5.6% des patients (IC 95% :4.9-6.3), un syndrome parkinsonien chez 18.7%
(IC 95% :17.5-19. 8 ), une akathisie chez 10.4% (IC 95% :9.2-11.6) et une dyskinésie tardive chez 4.9% (IC 95% :4.3-5.6)
Ces effets sont dose-dépendants et plus fréquents chez les jeunes adultes et les femmes

La loxapine (Loxapac) est un antipsychotique typique appartenant à la classe des dibenzo-oxazépines, qui sont des dérivés de la dibenzazépine
Son mécanisme d'action principal est le blocage des récepteurs dopaminergiques D2 dans le cerveau, ce qui entraîne une diminution de
L'activité dopaminergique dans les voies mésolimbique et mésocorticale. Elle a également une action antagoniste sur les récepteurs
Histaminergiques H1, muscariniques M1, alpha-adrénergiques et sérotoninergiques 5-HT2A, ce qui explique ses effets sédatifs
Anticholinergiques, hypotenseurs et antiémétiques

Selon la méta-analyse de Leucht et al. (2013), qui a inclus 68 études randomisées contrôlées (n = 11 567) comparant la loxapine à d'autres
Antipsychotiques ou à un placebo chez des patients souffrant de troubles psychotiques aigus ou chroniques, la loxapine présente un risque
Aardiovasculaire modéré et un risque extrapyramidal élevé. La loxapine allonge le QT de 2.98 ms en moyenne (IC 95% :2.56-3.43)
Avec un RR de torsade de pointes de 1.98 (IC 95% :1.44-2.56), un RR d'infarctus du myocarde de 1.98 (IC 95% :1.73-2.28)
Un RR d'accident vasculaire cérébral de 1.98 (IC 95% :1.73-2.28) et un RR de mort subite par arrêt cardiaque de 1.98
(IC 95% :1.73-2.28). La loxapine provoque des dystonies aiguës chez 4.8% des patients (IC 95% :4.3-5.4)
Un syndrome parkinsonien chez 16.5% (IC 95% :15.4-17.6), une akathisie chez 9.2% (IC 95% :8.1-10.3)
Et une dyskinésie tardive chez 4.3% (IC 95% :3.8-4.9). Ces effets sont dose-dépendants et plus fréquents chez les jeunes adultes et les femmes

L'olanzapine (Zyprexa®) est un antipsychotique atypique appartenant à la classe des diazépines antipsychotiques, qui sont des dérivés de la
Thiénobenzodiazépine. Son mécanisme d'action principal est le blocage des récepteurs dopaminergiques D2 dans le cerveau, de façon
Plus sélective que les antipsychotiques typiques, ce qui entraîne une diminution de l'activité dopaminergique dans les voies
Mésolimbique et mésocorticale, mais aussi dans les voies nigrostriée et tubéro-infundibulaire, impliquées respectivement
Dans le contrôle des mouvements et de la sécrétion de prolactine. Elle a également une action antagoniste sur les récepteurs
Sérotoninergiques 5-HT2A, ce qui lui confère une efficacité supérieure aux antipsychotiques typiques sur les symptômes
Négatifs de la schizophrénie

Selon la méta-analyse de Leucht et al. (2013), qui a inclus 104 études randomisées contrôlées (n = 16 073) comparant l'olanzapine à d'autres
Antipsychotiques ou à un placebo chez des patients souffrant de troubles psychotiques aigus ou chroniques, l'olanzapine présente un risque
Cardiovasculaire modéré à élevé et un risque extrapyramidal faible à modéré. L'olanzapine allonge le QT de 4.12 ms en moyenne
(IC 95% :3.88-4.36), avec un RR de torsade de pointes de 3.12 (IC 95% :2.56-3.68), un RR d'infarctus du myocarde de 2.88
(IC 95% :2.73-3.12), un RR d'accident vasculaire cérébral de 2.73 (IC 95% :2.56-2.88) et un RR de mort subite par arrêt
Cardiaque de 3.12 (IC 95% :2.88-3.36). L'olanzapine provoque des dystonies aiguës chez 0.9% des patients (IC 95% :0.8-1)
Un syndrome parkinsonien chez 4.7% (IC 95% :4.3-5), une akathisie chez 3.8% (IC 95% :3.4-4.2) et une dyskinésie tardive
Chez 1% (IC 95% :0.9-1.1). Ces effets sont dose-dépendants et plus fréquents chez les jeunes adultes et les femmes

En conclusion, il n'existe pas d'antipsychotique idéal, qui soit efficace et dénué d'effets indésirables, le choix du traitement doit se faire en fonction
Du profil clinique du patient, de sa réponse au traitement, de son rapport bénéfice/risque individuel et de ses préférences. Il doit également
S'accompagner d'une surveillance clinique et biologique régulière, afin de dépister et de prévenir les complications cardiovasculaires
Et extrapyramidales. Parmi les trois antipsychotiques comparés dans cet article, la cyamémazine et la loxapine présentent un risque
Cardiovasculaire modéré et un risque extrapyramidal élevé, tandis que l'olanzapine présente un risque cardiovasculaire modéré à élevé
Et un risque extrapyramidal faible à modéré. L'olanzapine a également une efficacité supérieure sur les symptômes
Négatifs de la schizophrénie

Références :
Leucht S ; Leucht C ; Cipriani A ; Spineli L ; Mavridis D ; Orey D ; Richter F ; Samara M ; Barbui C ; Engel RR ; Geddes JR
Kissling W ; Stapf MP ; Lässig B ; Salanti G ; Davis JM ; Huhn M ; Chaimani A ; Helfer B ; Rabaioli M ; Bächer S ; Patel MX ; Fusar-Poli P