Mes problèmes de logements me provoquent des idées suicidaires, comment les résoudre ?

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Simone
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Enregistré le : samedi 22 octobre 2011 12:05

Mes problèmes de logements me provoquent des idées suicidaires, comment les résoudre ?

Message par Simone »

Bonjour :jap:

J'ai l'habitude des forums, mais "salon", "galerie", je ne sais pas ce que c'est ni comment ça fonctionne et je n'ai pas l'énergie pour apprendre pour le moment.

Où poster, d'ailleurs, ce que je veux vous partager maintenant ? Alors les modos, ne vous gênez pas, déplacez là où il faut, mais dites-le moi pour que je retrouve le chemin. Merci :smile:

Depuis avant ma naissance, je n'ai pas eu le droit à la vie. Ce droit, je l'ai pris, arraché, à ma mère, puis à mon père, à mon grand-père, à des inconnus, à des gens qui m'ont dit de leur faire confiance car ils suivaient mes dossiers, mais à leur façon, sans veiller à mes vrais besoins. Etc......

J'ai toujours trouvé des raisons de vivre, et aussi de mourir. Chaque fois, j'ai pensé que mes derniers jours étaient arrivés car trop lourds à porter. De plus en plus lourds, chaque fois je me dis que là, je n'en peux plus et que je peux m'autoriser à partir définitivement. Et je suis toujours là, car j'ai, à chaque fois, pu trouver une solution qui me permettait de poursuivre mon chemin parmi les "vivants".

La Cotorep m'a reconnu à > ou = 80% pour 3 handicaps dont psychiatrique, sensoriel, physique. Dans l'ordre d'importance à leurs yeux. Mais je n'ai pas l'AAH car je dépasse le seuil de très peu. Donc je me retrouve perdante sur le plan financier. Cela fait maintenant 20 ans que je vis au seuil de la pauvreté, si ce n'est en dessous suivant les barêmes.

Là, je suis dans une très mauvaise passe. Sinon je ne serais pas parmi vous :god:

Je dois faire confiance à ceux qui sont en face de moi, mais comment leur faire confiance ? Mon avenir dépend d'eux. Insupportable. D'autant qu'ils ont prouvé qu'ils ne comprennent pas mes besoins. Nous n'avons pas les mêmes critères du meilleur mode de vie, du confort.

Mon appartement va être déclaré insalubre. J'ai droit à un relogement. Vu la mauvaise volonté des proprios, les services du logement m'ont proposé un logement définitif dont "tout le monde voudrait". Tout le monde, sauf moi. Il ne répond pas à mes besoins : Vivre les fenêtres ouvertes dès le printemps, jusqu'à l'entrée de l'hiver. Vivre en plein air sur mon balcon couvert 24h/24 sur la même période. Vivre sans vêtement donc sans vis-à-vis. Si je mets une protection aux ouvertures, comme je crains la chaleur, l'été ce ne serait pas vivable. Comme je suis handicapée et piétonne, il me faut les commerces, médecins, administrations à proximité. Donc en centre-ville. Et pas de charges surprises annuelles. J'avais trouvé cela avec mon logement. Mais il n'est pas aux normes (électricité, fenêtres, volets, porte privative, infiltrations d'eau de pluie, et je dois en oublier) alors que la C.A.F. qui devrait être un garant donne les allocations logements au proprio. J'ai donc été trompée. Je me suis sentie trompée. Lourdement trompée car cela fait maintenant 3 ans que je vis dans de mauvaises conditions dans ce logement (qui aurait pu être un paradis) lorsqu'il pleut notamment, l'eau tombant dans l'appart. Alors ne parlons pas de l'hiver. Et cela fait 1 an que les proprios se sentant acculés font le maximum pour tromper et me faire porter le chapeau. Les agents de police municipale sont entrés dans leur camp sans vérifier qui avait raison. Les proprios sont des notables de cette petite ville. Moi, qui je suis à côté ? Depuis 1 an ils me font vivre un enfer. J'ai pu prouver ma bonne foi, mais pour les agents de la police municipale, je reste leur bête noire ... peut-être parce que je les ai mis face à leur incompétence et leur "harcèlement" en allant demander des comptes à la Mairie. Donc chaque fois que les proprios veulent m'embêter, ils savent quels appuis aller chercher. Manipulations tout en finesse, des proprios et de la police municipale.

Le Tribunal va entrer en jeu et obliger au relogement. Mais j'ai trouvé ce que je cherchais (à part l'indécence puis l'insalubrité bien sûr) en prenant ce logement. Je suis fatiguée à un point que je n'aurais pas pu imaginer. Les services du logement m'ont fait faire plusieurs démarches puis m'ont dit que c'était inutile, alors qu'ils savent que ma santé ne me permet pas de courir à droite et à gauche pour les démarches. J'ai dû faire face à 3 dossiers en même temps, en plus du "harcèlement" de la police municipale. On me dit que je risque d'être relogée plusieurs mois, peut-être un an. On me fait miroiter que le proprio payera le loyer jusqu'à ce que les travaux à l'intérieur soient terminés. Mais je m'en fous qu'il paie le loyer, j'ai besoin de rester chez moi, dans mes murs, avec ce qui m'entoure, la vie qui m'entoure : je connais les araignées de mon balcon par leur nom scientifique, je les vois grandir, faire des enfants. Les insectes, ça vole ou ça s'en va très vite, mais les araignées ont élu domicile ici. Nous formons comme une famille.

Mon passé m'empêche de faire confiance, de me mettre pied et poing liés à quelqu'un. Et ce qu'on me fait vivre confirme. A mes yeux, ça confirme.

Je ne me vois pas, je panique à l'idée, de devoir partir même temporairement de mon logement pour un autre, avec tous mes meubles et affaires, et dans un logement qui ne me ressemble pas, où je ne peux pas me projeter car mes critères de confort et mon mode de vie ne sont pas conformistes. Mon chez moi est ici, pas ailleurs. Je n'en peux plus de déménager n'importe où. Depuis mon enfance je déménage d'un lieu à un autre à cause du métier de mon père. J'ai même été SDF pendant 2 ans 1/2 à cause de la malhonnêteté d'un employeur et les Prud'hommes m'ont donné raison, mais au niveau financier, il ne fallait pas que l'employeur indélicat ferme ses portes .... Donc pour ne pas m'endetter, j'ai "choisi" de vivre SDF, avant d'arriver dans un logement de ce proprio, au rez de chaussée d'une maison voisine, carrément insalubre, mais comme la CAF .... donc je n'ai jamais fait de dossier à ce moment-là, pensant que l'appart était aux normes mais avait seulement des problèmes. Puis j'ai demandé à venir dans ce logement dont je savais qu'il avait un balcon et aucun vis-à-vis et qui semblait correct. Là, je n'ai pas pu faire autrement que de monter un dossier, car je n'avais même pas de chauffage alors qu'ils me l'avaient promis pour l'entrée de l'automne, il y a 3 ans.

Les idées suicidaires sont revenues en force depuis quelques mois. Ces jours-ci ça va très mal. Et moi qui tient tant à ma liberté de mouvement et à ne pas être sous traitement (car je ne tiens pas à me retrouver bouffie, les traits figés, les mouvements ralentis, les émotions endormies, etc.... ce que certains d'entre vous devez connaître, car je l'ai connu moi aussi dans le passé) et ne tiens pas à être à nouveau un zombie, j'ai pensé que le mieux serait peut-être que je me fasse hospitaliser mais où ? J'ai cherché la différence entre hôpital psychiatrique et maison de repos, et je constate que ça dépend des maisons de repos.

Je me dis que si je pouvais trouver une maison de repos avec chambre seule, avec la possibilité de vivre les fenêtres ouvertes si j'en ai besoin, en liberté de mouvement, sortir libre, dans la campagne, dans la montagne, continuer à prendre en photo ce qui vit, plantes, animaux, insectes. Aucun humain sur mes photos, bien évidemment, ce serait super, et en plus je serais surveillée pour ne pas que je fasse le mauvais pas. Car je ne veux pas mourir, seulement ne plus souffrir. Mais il faut que je sois libre de mes mouvements et de mes choix de vie. Je suis incapable de faire confiance aux humains, j'espère mais j'ai peur.

C'est le seul espoir que j'ai. J'y ai pensé hier juste avant de m'inscrire chez vous. S'il était possible de trouver une telle maison de repos "anti-psychiatrique", prise en charge par la sécu et ma mutuelle ? Si le Tribunal condamne les proprios à payer le surplus ? Qu'il les condamne à me garder mes meubles et affaires dans le logement à côté (vide et indécent), et à tout remettre en place, soigneusement, pour que je puisse réintégrer mon chez moi sans avoir dû déménager ? Si la maison de repos me garde jusqu'à ce que les travaux à l'intérieur du logement soient terminés ?

Je ne dois pas être réaliste, là, car comment faire confiance à ces proprios pour mes affaires, mais je m'accroche pour l'instant à cette idée de projet.

Une amie m'a parlé de me faire loger temporairement dans un gîte de ma petite ville pour que je n'aie pas l'impression de déménager, et c'est une idée, mais un gîte ça coûte plus cher qu'un simple loyer et ça ne serait pas accepté, il me semble, puisque je demanderais au Tribunal que ce soient les proprios qui paient puisque je ne le pourrai pas.

J'ai aussi monté un dossier pour ma perte de jouissance de mon logement pendant ces 3 ans. Mon Avocat a pris le relai du dossier que j'ai monté toute seule, photos à l'appui. Ce Tribunal ne statuera pas tout de suite. Ca peut traîner en longueur, mais un jour, sans doute, je recevrai des indemnités de dédommagements. J'ignore la somme, mais ça pourrait m'aider à déménager correctement pour un lieu correct qui me corresponde. Quand ?

Ca m'a fait du bien de vous parler et je vous remercie pour ceux qui viendront lire et me répondre.

Quelles sont les possibilités réalistes ? Qui connaît ? :idée:
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katesurf59
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Simone

Message par katesurf59 »

:dep:
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shirayuki
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Simone

Message par shirayuki »

Bonsoir Simone.
Je ne peux malheureusement pas répondre à tes questions mais je tenais tout de même à te souhaiter la binevenue parmi nous, ainsi que beaucoup de courage.

:chance1:
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Archaos
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Mes problèmes de logements me provoquent des idées suicidaires, comment les résoudre ?

Message par Archaos »

Bienvenue Simone,

J'ai transféré ton sujet dans cette section et renommé le titre pour que tu ais le plus de chance d'avoir des réponses :jap:

:ham1:
Accueillez de temps en temps les nouveaux membres qui prennent la peine de se présenter dans le topic unique de présentation.
Une question ? La réponse se trouve probablement ici : Charte , FAQ, Guide du forum.
Pour un forum agréable à lire, ne faites pas de citations inutiles !
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Simone
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Enregistré le : samedi 22 octobre 2011 12:05

Mes problèmes de logements me provoquent des idées suicidaires, comment les résoudre ?

Message par Simone »

Merci pour votre accueil, les amies.

Archaos, le titre que tu as choisi est terrible, mais c'est exactement cela.

Je suis complètement déstabilisée par cette situation.

Une amie m'a dit que je devais rester dans le présent car c'est l'anticipation de ce que je crains qui me perturbe. Je n'ai pas l'impression que ce soit l'anticipation, puisque c'est du présent ! Je dois trier, jeter, donner, plein d'affaires pour alléger le départ, quel qu'il soit, et pour mieux vivre car j'ai vraiment récupéré n'importe quoi au cas où ça pourrait servir :pense: . Et comme mes handicaps me ralentissent je dois m'y mettre chaque jour un peu, et ça va durer jusqu'à ce que le Tribunal ordonne le relogement temporaire (à moins qu'il énonce une situation de péril qui entraîne la fermeture totale du bâtiment car ça tremble parfois et c'est pas bon signe ! alors qu'aucun séisme n'est signalé. La région est toute termitée). On est bien dans le présent ! Ce départ réveille tant de douleurs. J'avais enfin trouvé le logement que je cherchais, et on me l'arrache. C'est bien le passé qui remonte à la surface : "je n'ai pas le droit de vivre". Et je n'en peux plus de ces interdictions, de cette violence. C'est vrai que j’interprète cette situation d'après mon passé, et je ne devrais peut-être pas.

De vous avoir parlé ça m'a fait du bien. Même si ce titre est terrible !

Mon projet n'est pas réaliste car où trouver une maison de repos anti-psychiatrique en France et dans le Sud-Ouest de préférence ? Et comment penser que le Tribunal accepterait l'option d'un gîte ? Bon ce qui est bon signe c'est que de vous avoir parlé, m'a aidé à remettre un peu mes idées en place. Il me faudrait aussi chercher vers les cures thermales anti-dépression ?

Surtout, n'hésitez pas à me recadrer si je sors du contexte de ce forum car je vous découvre et ne connais pas encore votre fonctionnement.

Merci et bonne soirée.
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Simone
Messages : 215
Enregistré le : samedi 22 octobre 2011 12:05

Mes problèmes de logements me provoquent des idées suicidaires, comment les résoudre ?

Message par Simone »

J'ai pété les plombs aujourd'hui. Hier ça allait très mal et j'ai encore eu une grosse émotion qui a tout fait déborder ce matin. L'émotion de trop.

Direction médecin. Il m'a fallu choisir un médecin "de famille" car je n'en avais plus. Par chance, celui qui a répondu "présent" et m'a donné rendez-vous pour ce soir, aime parler, et aussi écouter. Chouette ! Et il n'aime pas donner des médicaments. Je suis donc ressortie libre de chez lui, et avec une ordonnance minimum : 1 seul médicament . Il dit que mon problème n'est pas un problème médical mais un problème social, même si au niveau des émotions il y a mieux. Il m'a donné des indications pour que je ne sois pas enfermées dans des propositions piégeuses de la part des services sociaux et du logement. Il m'a fait une analyse de la situation très anti-psychiatrique. Je ne m'y attendais pas, et ça m'a fait du bien, tellement j'avais peur de me retrouver enfermée. Il dit avoir été médecin en HP. Et c'est vrai que alors qu'il ne me connait pas, il m'a dit des choses qui montraient qu'il avait deviné pas mal de choses.

L'énergie nerveuse que j'ai dégagée ce matin et jusqu'à midi a été épuisante. Je vais lui laisser une chance, mais je suis très fatiguée ce soir.

Je vous tiens au courant si c'est dans les possibilités du forum.
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decibella
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Enregistré le : mardi 19 mai 2009 20:34

Mes problèmes de logements me provoquent des idées suicidaires, comment les résoudre ?

Message par decibella »

Bonjour Simone :bisouss:
J'ai lu tous tes messages et je voulais t'apporter mon soutien :console:
Je me gourre peut-être mais une assistante sociale pourrait t'aider, non?
C'est super que tu aies pu voir un médecin humain :oui:
J'ai l'impression que ce départ imposé fait ressurgir en effet les démons du passé mais je crois aussi que sortir de cette situation où la police, le proprio te harcèlent serait bénéfique pour toi.
Changer de lieu de vie c'est déstabilisant, mais j'ai l'impression qu'on ne te laisse pas vraiment le choix :bloque: Dans ce cas, il faut espérer que ton nouveau lieu de vie répondra à tes critères, mettre tout en oeuvre pour et si ce n'est pas parfait, l'accepter.
J'ai conscience que c'est difficile et qu'il faut beaucoup de courage pour rester confiant face à l'inconnu, mais je suis certaine que tu surmonteras ces obstacles car tu as l'air d'être pleine de ressources :console:
Tiens-nous au courant :bisouss: :coeur5:
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Simone
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Enregistré le : samedi 22 octobre 2011 12:05

Mes problèmes de logements me provoquent des idées suicidaires, comment les résoudre ?

Message par Simone »

Merci à toi, Decibella.

En effet, en temps normal une assistante sociale devrait pouvoir régler ce genre de problème, mais leurs critères de confort ne sont pas les mêmes que les miens. Peu importait pour moi que l'appart ne soit pas neuf (j'ignorais qu'il n'était pas aux normes puisque la CAF versait les alloc logement). L'important pour moi, et le "vital", c'était que je puisse vivre toutes fenêtres ouvertes et dormir sur le balcon couvert dès les beaux jours jusqu'à l'entrée de l'hiver. Donc du mois de mars-avril, jusqu’à fin septembre-mi octobre, quitte à mieux se couvrir certains jours et nuits. Vivre à la campagne en pleine ville. Et cela je l'avais enfin trouvé. Pour la 1ère fois de ma vie, ma féminité s'est développée. Au lieu d'un sac à main comme tout le monde, avant c'était un sac plastique comme ceux des commerçants, tout mou sans forme. Au lieu d'habits de ville, c'était le survêtement. Les chaussures, c'était bien entendu en harmonie avec le survêtement donc des baskets parfois trouées. Si vous me voyez, maintenant c'est comme le jour et la nuit. Au point qu'une dame qui s'habille simplement mais bien, m'a dit l'autre jour que j'étais toujours coquette ! :surprizzz:

La toiture étant maintenant terminée, et comme le tribunal les colle au c... la fille du propriétaire est venue ce matin avec un électricien pour faire un + pour le tribunal qui va statuer sur l'insalubrité. La semaine prochaine, l'électricien devrait venir tout mettre en règle. Si l'insalubrité tombe, on en revient à l'indécence et c'est moins lourd pour elle et pour moi, car je pourrai rester dans les murs pendant les travaux, comme pour la toiture et l'électricité.

Ce matin aussi, une amie m'a emmenée voir une dame qu'elle connait et qui vit dans un appart comme j'aime. Cela m'a permis de voir qu'on peut arriver à trouver, et de comparer le loyer. En HLM c'est rare de trouver et le loyer est comme le mien. Dans le privé, ces apparts frôlent l'indécence, et les prix sont excessifs pour un petit budget. Et inabordable s'ils sont aux vraies normes. Du coup, cette amie a fait la médiatrice et on serait d'accord pour essayer de stopper le tribunal de l'insalubrité, avec la promesse que le reste aussi sera fait dans un délai normal, mais là, ça fait 3 ans qu'ils promettent et ne tiennent pas parole... Mais bon, on peut espérer puisqu'il y aura la crainte que le tribunal se remette au milieu. Et entre nous, le principal de ce qu'il faut pour vivre dans un appart aura été fait.

Et j'accepterais de laisser tomber ma demande de dédommagements pour les 3 ans d'angoisse et de douleurs physiques car à chaque orage je devais faire le parcours du combattant, et j'ai quand même crevé de froid 1 mois 1/2 en plein hiver sans chauffage puisqu'ils ne l'avait pas réparé (et impossible au pétrole par manque d'aération) et 1 mois1 semaine sans chauffe-eau aussi en plein hiver. En contre-partie, elle s'engagerait et obligerait son père à signer, un accord pour baisser le loyer de 20 euros ce qui fait peu, mais ça permettrait que je ne déménage pas et c'est important pour moi. Je me sens perdante, mais d'un autre côté, je n'aurai pas à déménager, même provisoirement. Et ça c'est important.

Elle a reconnu devant mon amie qu'elle avait accepté d'entrer dans une spirale de mensonges à cause de la pression de son père et son frère qui ne voulaient rien débourser, et pour cela il fallait me mettre les torts sur le dos pour me décourager et que je parte.

Je ferai une demande de HLM dans ma petite ville, d'autres petites ville et dans la grande ville, pour que dans 1 ou 2 ans on puisse me proposer ce que je cherche. D'ici là, ma psychothérapie aura avancé et je pourrai dépasser certains blocages qu'on a repérés d'ailleurs assez facilement et qui m’empêchent de vivre AU PRESENT :offre: Et j'aurai eu le temps de faire le tri.

Je n'achète plus rien, je vire le maximum, j'économise sou par sou, ma psychothérapie avance, et l'avenir est pour moi. Le présent ce sera sans doute de profiter de mon balcon aussi cet hiver car le soleil vient dessus et ça réchauffe agréablement. Je peux aussi reprendre ma surveillance des insectes et arachnides qui vont revenir au printemps car les réparations ont été faites en bois. Et ça, ils aiment. Tout ça c'est dans l'idéal.

C'est quand même mieux que l'hospitalisation, même si je prends le médicament que le docteur m'a prescrit hier.

Donc il faut maintenant que j'en parle avec l'Avocat pour savoir s'il y a anguille sous roche, si c'est possible de faire marche arrière, et s'il pense que même si je renonce à mes dédommagements, s'il pense que ce sera équitable dans la mesure où j'évite le déménagement à un "moment" où c'est insupportable pour moi.

Et tant pis si les proprios s'en sortent gagnants financièrement par rapport à mes dédommagements ? Ils auront tout de même dépensé pas mal de sous pour refaire la toiture avec une méthode qui respecte le travail des anciens car le bâtiment date d'avant Napoléon et il a une histoire. Je tenais aussi à cet appart pour ça, pour son historicité et je "pleurais" car le travail des anciens n'a pas été respecté en 1930 lorsque le bâtiment a été rénové.

J'ai fait plusieurs Yi-King ce soir sur un site où ça correspond pour moi. Et ils me disent que la situation est nouvelle, doit encore évoluer, mais en restant humble et en travaillant sur les nouvelles relations que je me fais, en restant vigilante sur les accords, et en modifiant ce qu'il y a à modifier en moi, je vais à la réussite. Le l'ai recommencé plusieurs fois, je retombe sur des réponses semblables. Lorsque j'ai d'autres difficultés, chaque fois il me répond correctement et des réponses tout le temps dans le bon sens.

Je me sens encore fragile car je suis sur de l'espérance, pas encore du réel.

On va gagner. Je ne suis pas "Dragon" dans l'astrologie chinoise pour rien.

Je n'aime pas être dans le trop positif, mais là j'ai l'impression que c'est possible.

Merci à vous toutes et à bientôt.

:ham1:
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Simone
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Mes problèmes de logements me provoquent des idées suicidaires, comment les résoudre ?

Message par Simone »

Des nouvelles.

J'étais en pleine confusion, mais ça va mieux.

Encore des promesses en l'air de la part de la proprio, mais cela j'en ai l'habitude depuis ces 3 ans passés ici.

Par contre l'ouvrier-électricien est bien venu. Il en aura pour bien plus qu'une semaine de travail car il faut TOUT reprendre. Je ne me fais plus d'illusion, il me faudra partir un jour ou l'autre. Mais en attendant je vais profiter le plus possible du fait que la toiture soit refaite, et que l'électricité ne soit plus dangereuse. L'installation électrique datait de 45 ans, et cela fait 21 ans que c'était interdit. C'est le bilan de l'ouvrier-électricien. Il n'en revient pas que j'habite et paie mon loyer pour ce logement. Je vais pouvoir en profiter au moins encore pendant un an. Cela fait 365 jours environ pour me préparer. Et si les proprios ne peuvent pas augmenter le loyer, j'aurai un répit de plus car certainement que la proprio qui n'habite pas chez elle car elle s'occupe à temps complet de 2 personnes chez son père, demandera sans doute à loger chez moi à la mort de son père et de l'autre personne qui est très vieille aussi. Donc je me protège et me prépare.

Le médicament que le médecin m'a donné pouvait majorer les idées suicidaires ! je l'ai donc très vite arrêté. Il m'a fait arrêter celui que je prenais car il pouvait mener à passer à l'acte, mais le sien .... Bref ! Je suis allée à la pharmacie acheter autre chose en phytothérapie. Et surtout car je suis très fragile, je ne veux plus être dérangée par des services sociaux et des agents de police municipale qui prétendent vouloir nous aider et nous enfoncent encore plus dans les angoisses avec leur rentre-dedans. S'ils veulent venir vérifier ce qui se passe dans le logement, je leur ouvrirai la porte car je n'ai pas le choix, mais je partirai jusqu'à leur départ. Tout sera fait avec mon Avocat. Car je ne veux pas me mettre en tort non plus.

Donc là, je vais "bien". Je me suis acheté un gâteau marocain aux amandes et à la noisette ce matin pour me faire du bien, et je trie.

Merci à toutes et tous et aux administrateurs pour ce forum.
Je reste parmi vous.
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lodiz
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Mes problèmes de logements me provoquent des idées suicidaires, comment les résoudre ?

Message par lodiz »

Difficile les problèmes de logement, mais selon moi tes problèmes ne vienennt pas que de là, c'est seulemnt la goutte qui fait déborder ton "vase" de problèmes psy. Tu devrias retourner voir el tubib et lui parler de tes craintes avec son médoc... les fabricants visent le risque 0 si tu as une chance sur 1.0000.00000.00000 de.... ils vont le mettre pour se couvrir car dans ce monde tout est sujet à poursuite judiciaire...

Bienvenue en tout cas, lodiz :chap:
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Simone
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Mes problèmes de logements me provoquent des idées suicidaires, comment les résoudre ?

Message par Simone »

lodiz a écrit :
Difficile les problèmes de logement, mais selon moi tes problèmes ne vienennt pas que de là, c'est seulemnt la goutte qui fait déborder ton "vase" de problèmes psy. Tu devrias retourner voir el tubib et lui parler de tes craintes avec son médoc... les fabricants visent le risque 0 si tu as une chance sur 1.0000.00000.00000 de.... ils vont le mettre pour se couvrir car dans ce monde tout est sujet à poursuite judiciaire...

Bienvenue en tout cas, lodiz :chap:
Merci, Lodiz, pour ton accueil de bienvenue.

Figure-toi que le toubib m'a donné ce médicament qui peut majorer les idées suicidaires (en remplacement d'un autre qui pouvait me faire passer à l'acte d'après ce qu'il m'a dit, et je veux bien le croire) et sur la notice, ils mettent donc en garde et disent que si dans les 15 jours de prises on a des idées suicidaires qui viennent en force, de vite aller voir le médecin. Or les idées suicidaires étaient déjà là, et ce médicament pouvait les augmenter ??? Et mon médecin est parti en congés pour aller au "Pays" ..... Pour moi ce n'est pas sérieux. On sait très bien que certains médicaments ont facilité pour ne pas dire favorisé le passage à l'acte. Il m'en a lui-même parlé en long, en large et en travers. Donc je ne plaisante pas avec les médicaments. En plus rien que de voir un médicament, ça me rend malade. Alors pour ma part, phytothérapie vaut mieux que provoquer et augmenter les angoisses. Et dès que j'ai un peu de sous, j'irai à la grande ville pour des soins énergétiques qui m'avaient fait le plus grand bien il fut un temps. Les médecines occidentales ne sont pas pour moi. Je n'y adhère pas. Cette orientation n'est pas la mienne.

Lodiz, ton intervention a augmenté mes angoisses. Rien que la pensée de devoir aller chez un médecin est très difficile pour moi. Je réclame le droit de pouvoir bénéficier de soins autres que ce que la médecine occidentale nous propose. J'ai déjà testé par le passé à l'époque où j'avais les moyens, et mon choix est fait. Mais n'est-ce pas, lorsqu'on est pauvre, on n'a pas à se plaindre et faire les difficiles !! Eh bien je ne suis pas d'accord ! Il serait temps que la médecine occidentale réalise les torts qu'elle fait aux gens en souffrance car elle ne leur propose que des camisoles chimiques, pas des soins !

Mais je ris car tu dis que mes problèmes de logement, c'est "seulement" la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Non ce n'est pas LA GOUTTE d'eau, ça fonctionne par grosses bassines ! Pas juste une goutte d'eau, et depuis 3 ans !! Mais je comprends l'expression. C'est l'image qui s'est imposée dans mon esprit à la lecture de ton post qui me fait rire. Lorsque je devais récupérer l'eau dans mon logement par bassines, je riais moins. Et lorsque les proprios me faisaient des ennuis avec la police municipale car ils mentaient à mon sujet, je riais encore moins, et ce risque-là, par contre, n'est pas éloigné.

Là, avec la toiture réparée, j'apprécie à nouveau la pluie qui vient rafraichir, laver, hydrater, etc... Même les oiseaux étaient heureux ce matin dans les arbres.

Il suffit que je me tienne à l'écart de certains humains malsains. Abonnée absente. J'ai un Avocat pour mon dossier avec la Protection Juridique de mon assurance habitation, alors qu'ils aillent vers lui, et me foutent la paix. Oui, je sais c'est pas gagné car avant que je puisse les diriger vers mon Avocat, il va falloir que je les affronte. Donc ça ne résout pas les problèmes, et c'est pour ça que je me prépare tout doucement à déménager, tout en poursuivant ma psychothérapie. Ce matin, j'ai jeté plein de vidéos qui encombraient puisque les lecteurs sont maintenant pour les DVD. Dans la semaine, je m'attaque aux vêtements que je ne porte plus. Certains pourront être donnés, d'autres iront à la poubelle (chez nous personne ne les prend pour en faire du papier). Ensuite ça sera plus difficile car je fais pas mal de choses avec mes mains, et le matériau et le matériel prennent de la place.

Je dois mettre toutes mes pensées sur la méditation-relaxation, sur le tri et jeter-donner, sur ma psychothérapie, chercher un logement plus petit à cause du loyer et dans un lieu plaisant à mes yeux et où personne n'est au courant de ma santé. Faudra que je cible aussi sur la proximité de thérapeutes d'une autre médecine, celle qui s'occupe de la personne, pas de sa maladie qui n'est qu'une expression d'un déséquilibre énergétique si j'en crois les soins que j'ai eu il y a une trentaine d'années. Pour l’anecdote, je devais ABSOLUMENT prendre un médicament qui abrutissait tellement que j'allais perdre mon emploi. Ma psychothérapeute de l'époque m'a dirigée vite fait dès que j'ai "hurlé" mon désespoir sur un médecin qui pratiquait autrement (un maître en la matière). J'ai arrêté les médicaments sans problème et j'ai conservé mon travail. Mes symptômes ? Disparus. Mon équilibre et toute ma force ? Revenus. L'Ordre des Médecins n'appréciait pas qu'il soigne réellement (que ses soins sur quelques séances maintiennent les bons effets pour plusieurs années), et lui faisait des difficultés. Il a quitté le pays et est parti en Amérique du Sud. Tant mieux pour eux, tant pis pour nous. Ca me donne envie de vomir.

Me préparer pour déménager doit devenir une idée fixe sinon je risque de perdre courage à nouveau, et tant mieux si mon loyer n'est pas augmenté en fin de travaux et que ça me permette de rester ici. Et en attendant je veux profiter de ce logement qui devient petit à petit un vrai logement. Pour l'instant l'électricien coupe l'électricité la journée et le soir j'ai juste cette pièce d'éclairée. Mais le reste va venir. Et je veux profiter de la jolie vue qu'on a de mon balcon.

:box: :marteau6: :Zen0:
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Simone
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Mes problèmes de logements me provoquent des idées suicidaires, comment les résoudre ?

Message par Simone »

J'ai téléphoné à mon Avocat pour lui dire que je lui envoyais par courriel, un document word qui lui expliquait le pourquoi du comment. Et qu'il serait bien s'il pouvait faire un courrier bien tourné pour que le Tribunal de l'insalubrité accepte malgré tout que je reste dans mon logement pendant les travaux d'autant plus que le principal est en train de se terminer. Le reste, non pas que ce ne soit pas important, mais c'est secondaire au niveau de la sécurité. Je pleurais au téléphone, mais je crois qu'il a compris ce que je lui disais car il m'a dit qu'il lirait mon document word et qu'il allait faire un courrier pour que l'insalubrité soit remise en indécence. J'espère qu'il sera entendu.

Voici le copie-colle de ce passage. Et plus loin je lui donne les détails que vous aurez bientôt sur ma galerie, lorsque j'arriverai à l'âge où ça s'est passé.

En temps normal, cette mesure de relogement pendant les travaux serait tout à fait normale. Mais les temps ne sont pas normaux pour moi. Cela représente une réactivation de chocs psycho-traumatiques de mon enfance, et lorsque c’est réactivé ce n’est plus moi qui réagis, c’est l’enfant terrorisé. Et une toute petite partie de moi adulte se met en colère pour essayer de faire reculer ces individus dangereux pour l’enfant et l’adulte que je suis. Et cela me mène dans une situation où la seule issue est le suicide. Pendant cette période où les services sociaux ont cru bien faire, ils m’ont mise à leur insu dans cette positon où je ne pouvais que aller vers le suicide pour échapper à ce qu’il m’était impossible de concevoir comme avenir pour moi et qui m’était imposé.

Les Assistantes Sociales et sans doute l'agent de police municipale, viendront lundi pour contrôler l'avancée des travaux. Sans doute pour signaler où ça en est et leurs conclusions à mon sujet, au Tribunal. En fait ce n'est pas le Tribunal, c'est le COnseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST).

Le moral est remonté, je n'ai plus ces idées suicidaires, mais le matin j'ai des constrictions très fortes je pense au niveau du plexus solaire, pas du coeur. Mais je crains quand même vu que c'est très fort depuis plusieurs années chaque fois que j'angoisse trop, qu'une artère se casse tellement ça doit être tendu là-dedans. Il ne reste pour l'instant que l'angoisse avec laquelle je vis depuis mon enfance. Je continue à prendre la phytothérapie, j'espère que ça va fonctionner et calmer le jeu de façon solide.

Lundi, je ne sais pas si je resterai pour les écouter. Ca va me faire du mal. Moins je les verrai, mieux je me porterai. De toute façon les travaux sont en train, même si le proprio s'arrête et ne va pas plus loin parce que si le Tribunal s'éloigne de lui, il va reprendre ses mauvaises habitudes. Mais la toiture est refaite, l'électricien ne partira pas tant que son travail ne sera pas terminé, donc ça devrait aller. Mon Avocat va entrer dans la danse pour me seconder, donc la visite de lundi, je peux partir ailleurs pendant qu'ils la feront. Je n'aime pas mentir, mais cas de force majeure, je dirai que "j'aurais tellement aimé être présente, mais qu'ils m'excusent, je dois m'absenter, on se reverra peut-être à mon retour". Ils ne vont pas me croire, c'est certain :rire2:

Je suis inquiète mais je m'accroche à l'espoir que mon Avocat va faire une belle lettre. Et ça donnera un coup de pouce à l'Avocat de la partie adverse car ils iront dans le même sens même si c'est pas pour les mêmes raisons.

Je vous tiens au courant pour la suite.

:ham1:
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Simone
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Mes problèmes de logements me provoquent des idées suicidaires, comment les résoudre ?

Message par Simone »

Voici la suite.

Le lundi, je suis restée, j'ai préféré être là finalement. Et j'ai bien fait car il était très utile d'entendre ce qui s'est dit. Entre autres choses, que même si des travaux étaient faits, dans la mesure où le logement avait été constaté insalubre, il sera déclaré insalubre. Et que je pouvais demander à rester dans les lieux puisque j'y tenais, et que je devais faire une lettre dans ce sens. Le fait que le logement resterait insalubre et que je puisse demander à rester et que ça puisse être accepté, m'a rassuré car ils seront obligés de faire les travaux. Les portes et les fenêtres qui laissent passer l'air, c'est un peu gênant en hiver, même si je suis capable de faire avec.

Mon Avocat m'a dit lorsque je lui ai demandé s'il avait fait le courrier, qu'il n'allait pas le faire puisque je ne demandais plus à ce que le logement passe en indécence. J'ai donc rapidement travaillé à faire cette lettre. Et tant pis pour ce que j'allais révéler à tout le Conseil et à l'Avocat de la partie adverse. J'ai essayé de rester vague tout en étant précise.

Ce matin, j'ai dû aller voir l'assistante sociale pour éclaircir ce qui a mon sens est une n ième tentative d'embrouiller mon dossier de la part de la partie adverse. J'ai donc eu la version de l'A.S. à ce sujet que je dois répercuter à mon Avocat pour qu'il comprenne qu'on essaie de le retourner contre moi. Ils ont réussi à embrouiller mon assurance habitation, et maintenant ils essaient d'embrouiller mon Avocat.

L'A.S. en a profité pour me dire que ma demande avait été acceptée. Le logement restera en insalubrité, mais puisqu'il n'y a pas de danger imminent, et que je demande à rester dans les lieux, d'autant que la toiture et l’électricité ont été refaites, je resterai dans les lieux.

Je n'ai pas encore la décision du Conseil, mais je me réjouis. La lutte se poursuit car la partie adverse est vicieuse à souhait, mais à la limite peu importe. La semaine prochaine je dois voir l'ADIL pour savoir quelque chose, mais quoi qu'il en soit, à partir de maintenant, il ne devrait plus y avoir d'alerte vitale pour moi.

Je vais répercuter le résumé de ce post sur mon salon pour rassurer tout le monde, car hier soir j'étais très mal, avec l'angoisse de cette décision du Conseil que je n'osais pas demander et je craignais qu'ils ne m'entendent pas.

Merci aux Admins pour cet espace de parole qui m'a été très précieuse.
:ham1: :rouge:
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shirayuki
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Mes problèmes de logements me provoquent des idées suicidaires, comment les résoudre ?

Message par shirayuki »

:bye: :Zen0:
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Simone
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Mes problèmes de logements me provoquent des idées suicidaires, comment les résoudre ?

Message par Simone »

shirayuki a écrit :
:bye: :Zen0:
:rotfl: oui, comme tu dis, :Zen0: j'en ai bien besoin.

Mais tu sais, ces proprios n'ont aucun scrupule. Ils encaissent des loyers et ne font même pas face à leurs devoirs.

Si je m'étais laissée faire, je vivrais encore avec des bassines dans la maison pour recueillir l'eau de pluie, et toute l'année j'aurais comme depuis ces 3 années, les murs qui suinteraient le glacé. Même l'été. Je te dis pas les douleurs que ça m'a procuré. Maintenant que la toiture est réparée, on sent vraiment la différence, même si les murs ne sont pas encore secs à l'intérieur.

:rouge: Shirayuki (je passerai dans ton salon plus tard, car comme souvent, je cours. J'ai travaillé sur mon blog ce matin, et du coup, je n'ai pas pu être parmi vous)
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Simone
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Mes problèmes de logements me provoquent des idées suicidaires, comment les résoudre ?

Message par Simone »

Me voilà de retour pour compléter.

J'ai reçu l'avis officiel de l'insalubrité. C'est le Préfet qui a entériné l'avis de l'ARS relayé par le CODERST si j'ai bien compris ce que m'a expliqué l'ADIL.
Comme les travaux principaux (toiture et électricité) sont faits, je n'ai pas l'obligation de déménager même temporairement. Cela aussi m'a été confirmé à la lecture de l'arrêté par l'ADIL. Les proprios ont 4 mois pour faire les travaux, mais ils peuvent aussi faire appel de la décision. Comme ils n'ont pas donné signe de vie pour la suite des travaux, je pense qu'ils vont tenter de faire appel. L'ADIL m'a dit qu'il y avait très peu de chance que le Préfet revienne sur sa décision car il se fierait à l'ARS qui a dit qu'il fallait qu'ils fassent toute la longue liste avant que l'insalubrité tombe.

J'ai réussi à prendre sur moi pour scanner les 9 pages de ce courrier pour le faire parvenir à mon Avocat (celui que j'ai choisi pour la Protection Juridique de mon assurance maison). Les angoisses étaient très fortes. Même si j'avais encore gagné cette manche, l'envoi de ce courrier à mon Avocat était le signe que j'entamais encore une autre manche dont je ne maîtrise rien, comme pour les autres. Et je me demande ce que les proprios vont encore trouver comme vacherie à faire pour me bloquer ou bloquer le dossier.

Et aujourd'hui j'avais rendez-vous avec un psychiatre du CMP de ma ville. Contente car il a su m'apprivoiser. Et j'ai bien eu l'impression que je vais pouvoir me battre contre les proprios en étant soutenue. Pourvu que les médicaments qu'il m'a prescrits fassent que je sois OK lorsque l'expert judiciaire viendra avec les proprios pour contrôler tout ce qu'il y a à voir et mesurer les manques de jouissances pour les dommages et intérêts. Normalement les médicaments ne sont pas ma tasse de thé, mais là je n'ai pas le choix car je ne peux pas rejoindre mes thérapeutes à la grande ville pour le moment.

Il me faut absolument pouvoir passer le cap de ces ennuis et tant pis si je dois prendre des médicaments pour cela. Le principal c'est que je sois maître de mes émotions lorsque je serai en présence de ces manipulateurs-menteurs de proprios, et surtout que les capacités intellectuelles et ma vivacité de réaction ne soient pas altérées. Donc je veille à ce que je vais ressentir au fil des jours de ce traitement.

Avec ma psychologue on travaille très bien aussi. On va gagner, il ne peut pas en être autrement. Mais serons-nous plus forts que les relations bien placées de ces proprios ? Jusqu'à maintenant ils n'ont réussi que à freiner le processus. Pas à l'arrêter. Mystère pour la suite.

Je vous tiens au courant, mais déjà je me sens plus sereine.

Bisous à vous toutes et tous qui me suivez dans mes difficultés sur ce forum.

:rouge: :ham1: :Zen0:
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Archaos
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Mes problèmes de logements me provoquent des idées suicidaires, comment les résoudre ?

Message par Archaos »

Bravo pour ta combativité :box: tu finiras par gagner :wink2:
Accueillez de temps en temps les nouveaux membres qui prennent la peine de se présenter dans le topic unique de présentation.
Une question ? La réponse se trouve probablement ici : Charte , FAQ, Guide du forum.
Pour un forum agréable à lire, ne faites pas de citations inutiles !
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Simone
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Mes problèmes de logements me provoquent des idées suicidaires, comment les résoudre ?

Message par Simone »

Merci, Archaos :bisouss:

Oui, il n'y a pas de raison que je ne gagne pas. J'ai toutes les bonnes cartes en main. Il n'y a que les relations de ces proprios pour gêner la Justice. Mais jusqu'à maintenant ils n'ont rien fait d'efficace. Juste retourner la police municipale et mon assurance. Mais pourront-ils retourner la Justice en mentant alors qu'ils louent des logements insalubres et des logements indécents ? En plus, maintenant j'ai l'arrêté du Préfet ! Ce serait un peu gros pour relativement peu de choses. Je compte sur l'honnêteté de mon Avocat, il est Bâtonnier de mon département, et bien qu'il connaisse personnellement les proprios, il a pris mon dossier en main en disant qu'ils pouvaient payer. Donc j'espère. Je ne sais plus si je l'ai dit, j'ai rendez-vous avec mon Avocat pour juste avant la fin du mois.

En attendant je me fais du bien et je prends mes médicaments pour rester sereine chaque fois qu'il le faudra.

Bon je n'y pense plus sinon je vais encore aller sur de l'angoisse. Qu'est-ce que ça peut turbiner là-haut sous le crâne ! Donc je laisse passer les pensées comme si c'étaient des nuages, et je pense à la nuit qui est là. Avec des gouttes d'huiles essentielles très odorantes sur mon oreiller. Hummmmmmm

:ham1: :Zen0:
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Simone
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Mes problèmes de logements me provoquent des idées suicidaires, comment les résoudre ?

Message par Simone »

Bonjour les amies-is, il s'en est passé du temps ... et des années.
Je relis ce parcours du combattant et je suis étonnée par ma combativité d'alors. Elle n'a pas changé d'ailleurs :smile:
Concernant le tribunal, j'ai gagné à la fureur des proprios. Et avec les sous, j'avais acheté un camping-car et tout quitté pour partir libre et ne plus penser à des proprios quels qu'ils soient.
Un cancer commençait son travail de sape. Il a travaillé plusieurs années sans que je le sache. Mais m'affaiblissant. J'ai été opérée en urgence lorsque je n'ai plus tenu sur mes jambes, tout va bien maintenant. Mais j'ai dû réintégrer un logement. Heureusement rien à voir avec tout ce que j'ai habité jusqu'ici. Il est en règle, avec ascenseur, et des fenêtres, je vois les toits et de la verdure. En centre ville d 'une petite ville, proche de tout ce qui est indispensable pour ma santé encore fragile.
Maintenant je suis à la retraite, minimum mais plus que ce que j'avais avant, et un petit héritage. La grande vie quoi ! :rire2:
Je n'ai plus le camping-car mais une voiture et je peux aller dans la campagne pour me ressourcer avec mes chiens qui en ont besoin aussi.
Je ne sais plus quand j'avais commencé l'EMDR, si c'est avant ou après 2011, mais c'est terminé depuis longtemps avec cette thérapeute que j'ai laissé dans l'autre ville, et je continue toute seule si nécessaire. Le travail du rêve nettoie tout ensuite. Mes réactions sont toutes différentes depuis qu'on avait terminé les séances officielles. Grâce à cette méthode, c'est le jour et la nuit. La dépression ? Je pense qu'elle est encore présente, mais bien moins tenace.
Voilà, j'écris ici pour vous faire un petit bilan, et je ne reviendrai pas. Je vous souhaite à toutes-tous une très bonne continuation et merci pour votre soutien en son temps. BISOUS :sun:
Jérôme
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Mes problèmes de logements me provoquent des idées suicidaires, comment les résoudre ?

Message par Jérôme »

Bonjour,

effectivement, le terme d'"angoisse immobilière" fait jour. Si nos ancêtres pouvaient craindre de ne pouvoir faire bouillir la marmite, c'est maintenant le logement qui nous pousse à bout. Surtout en région tendue.

Voici mon histoire:

Voilà. Il y a une vingtaine d'années, en couple, je choisis de rentrer dans la fonction publique parisienne. Paris était déjà chère, mais il y avait pour moi des possibilités uniques de progression professionnelles après un parcours chaotique et pour elle une possibilité de bien commencer sa carrière. L'idée était de rester une dizaine d'années et de partir.

Mon concours réussi, je pose une demande de logement social et j'ouvre un PEL. Le logement était déjà une préoccupation.

J'ai su et pu bénéficier alors de tous les avantages que l'Etat-Providence et la mairie de Paris présentaient encore. Ma carrière montait. Et à un foyer pour jeunes fonctionnaires a succédé le graal d'un logement social.

Ce ne fut pas simple. Trois ans d'attente, des critères maximisés (jeune fonctionnaire venant de province, couple, horaires matinaux, sortant d'un foyer), plus d'une centaine de clics sur l"a page intranet dédiée. Du fait d'avoir 27 et 28 ans, nous étions encore pour quelques mois un jeune couple. Oui, c'est hallucinant et cette loi date de Maurice Thorez, mais " Un jeune ménage est un couple dont la somme des âges révolus des deux conjoints est au plus égale à 55 ans.". Alors que l'on fait maintenant les enfants à trente ans passés.

De cette jeunesse ménagère, nous héritons alors d'un trois-pièces énorme avec balcon. Une seconde chambre pour l'enfant qu'un jeune couple ne manquera pas d'avoir.

Mais ça ne se passa pas comme ça et madame pris sa liberté en plein déménagement. J'ai quand même demandé à avoir un logement plus petit (et encore moins cher). Aucun retour. Sans trop d'autres solutions pour acheter (peu de fonds propres) ou pour louer (pas de cautions), j'ai gardé l'appart trop grand. Et ai sous-loué.

Cette sous-location illégale n'aurait dû durer que deux ans, avant que d'avoir un pécule une promotion interne me permettant d'acheter en banlieue.

Deux ans plus tard, la réussite est là. C'est à ce moment précis, libéré du stress des concours, que j'aurais dû acheter. La réussite sentimentale aussi est bientôt là. Après une nécessaire phase d'apprivoisement, nous envisageons un bébé, et le logement trop petit retrouve sa fonction de nid. Les années passent. Madame était précaire, pas de possibilité d'acheter à deux. De nouveau échec sentimental, retour à la case coloc illégal.

Les prix montent plus vite que mon salaire, et ma capacité d'achat banlieusarde en célibataire s'éloigne. A propos d'éloignement, pas question d'investir en deuxième couronne: je tiens à une vie sociale et ne compte pas finir vieux garçon.

Dix ans dans cette appartement mal taillé.

Je rencontre le grand amour (une fois de plus). En province. Paris n'est pas une hypothèse pour nous.

Madame est follement amoureuse, me présente ses parents, parle enfants, me convainc de quitter l'enfer parisien. Ce qui veut dire pour moi changer de travail et quitter mon confortable logement. Je demande un engagement fort pour répondre au mien: PACS ou mariage.

Tous nos week-ends ensemble sont lumineux et pleins de promesses. Mais j'observe, comme sur d'autres précédentes relations, le mèl du mardi soir qui vient compléter / déformer / contredire les promesses du week-ends. Changement de plan, possibilités de travail, opportunités de maisons.

Madame en arrive à m'envoyer un poste où elle serait ma cheffe, ou un poste très sous-qualifié à cent kilomètres de notre futur nid, comme "l'important c'est qu'on soit ensemble et ça pourra toujours évoluer". Mouis...

Le marché de l'emploi rural n'est pas le même. Le PACS ne se fait pas. Mais Madame achète quand même les alliances, par surprise aussi romantique que stressante.

Je trouve l'opportunité. Un travail bien payé et intéressant à vingt kilomètres du bureau de Madame, et sans juxtaposition avec le sien. Au prix d'un sacrifice de carrière (je suis devenu un chef de service de cent personnes) pour soutenir celle de ma compagne (elle aura bien à subir une pause professionnelle pour ses grossesses), je quitte la capitale.

Je pose ma démission, et donc mon préavis de départ, sans l'engagement que j'envisageais. Toute mon organisation de travail est au courant de ceci, ma centaine de collaborateurs me félicitent, mon poste est publié pour un remplacement.

Trois jours plus tard, Madame, sur conseil de sa mère, m'envoie un mèl de rupture. Elle ne m'a jamais aimé, elle n'a répondu à ma demande de mariage que pour éviter de casser l'ambiance et ne voyait en mois qu'un pauvre hère à sauver et qu'un réservoir de spermatozoïdes.

Je rétropédale autant que possible. Mais Madame revient: "Suis-moi je te fuis/Fuis-moi je te suis". Finalement elle m'aime et ne désire que notre union. On se revoit. Promesses. Elle me fait la surprise de la visite d'une maison conjugale. Je me laisse embobiner.

Bis repetita, elle me quitte en catimini quelques jours après mon déménagement. Bon, j'ai des tords (de la fatigue, de l'angoisse immobilière et professionnelle surtout). A l'amour qu'elle n'aurait à nouveau jamais eu pour moi mais qui n'était qu'une illusion que la société patriarcale lui a astreint pour une normalité de couple s'ajoute les accusations de violences. Non physique, non verbale, mais symbolique. Nous nous étions en effet disputés sur un itinéraire routier. Et comme la violence est une continuum, elle ne peut s'engager dans ce sacrifice conjugale avec un homme qu'elle n'a jamais aimé et qui a totalement la capacité physique de commettre un jour un homicide. Sic...

Bien entendu, trois jours plus tard, elle "passe à autre chose" (sic) pour faire passer ce sale épisode de sa vie. Et elle m'avoue qu'elle n'avait en fait jamais eu l'intention de déménager, de partir en vacances et de vivre avec moi. Preuves à l'appui...

Je ne peux rester dans ce village. Je rentre (dans ma profession, difficile de passer d'une province à l'autre avec un CV instable) et arrive début 2020 sur un métier complémentent nouveau. J'achète en banlieue, un cagibi avec travaux. Faute de mieux. Le confinement arrive, tous les délais administratifs sont bloqués, je télétravaille depuis des canapés d'amis qui n'ont pas non plus de grands logements et chez qui je compte laisser parfois de l'intimité. Je dors même dans ma voiture. Du coup, je perds mon travail.

Le logement dont je récupère enfin les clefs est une catastrophe, un syndic à l'usage exclusif de boomers qui ont acheté quatre fois ma surface pour une bouchée de pain au siècle précédent. Il encaisse l'argent des travaux sans rien exécuter. Le Préfet effectue des travaux d'exécution d'office.

Un autre voisin perce les planchers, mauvais bricolage, arrêté de péril.

La réglementation sur les performances énergétiques arrive, DPE classe G.

Bref, en deux ans, je suis passé de cadre dynamique dans un trop grand logement à une certaine misère. La grande démission.

En dix ans plus tôt, j'avais fait le chemin inverse. Pas très loin, la roche tarpéienne depuis le Capitole.

Du coup, ma carrière française n'ayant pas digéré ces turpitudes, je me reconstruis à l'étranger.

Morale de cette histoire, les promesses n'engagent que ceux qui y croient. La relation conjugale suppose tout un tas de précautions.Le contrat de mariage en est une, et la violence n'est pas que le fait du plus imposant physiquement dans un couple. Sur le plan du logement, j'assume ma folie en refaisant un document éclairant au conditionnel ma recherche de logement telle qu'elle aurait dû être il y a quinze ans. Au conditionnel donc. Et j'ai tergiversé pour ne pas acheter en banlieue et en célibataire. Je suis maintenant vidé, détruit, sans cesse en train de penser à cette indécision pourtant étayée.

Si nos aïeux paysans avaient une peur bleue des calamités naturelles, des maladies de leurs vaches ou de la tempête sur leurs récoltes, c'est le logement qui a pris ce rôle de générateur d'angoisse. Surtout en zone tendue.

Effectivement, la donne immobilière changera avec les crises. Mais je conseille à chacun et à tout âge de bâtir sa trajectoire de propriétaire. En égoïste.
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