Enseignants dépressifs

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ranita
Messages : 11
Enregistré le : lundi 02 juin 2014 0:34

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Message par ranita »

Merci Ella06. Pour ta question, je ne sais pas.
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Anotherlife
Messages : 12
Enregistré le : samedi 21 décembre 2013 21:32

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Message par Anotherlife »

Bonjour chères/chers collègues,

J'enseigne le Français en collège. C'est ma deuxième année.

L'année dernière fut très difficile.
Non pas à cause des élèves mais à cause des collègues de boulot. J'ai eu une tutrice infernale.
J'étais déjà dépressive en commençant mon année (je raconte ça dans mon salon) mais elle a enfoncé le couteau dans la plaie.
J'ai eu envie d'arrêter mais j'ai continué grâce au soutien de mon médecin traitant, de ma psy et de quelques bonnes amies.
Ma tutrice a essayé de me bousiller mon inspection. Je pleurais tous les jours.
J'en ai parlé à mon institut de formation qui m'a vraiment aidée.
Bref... Dur de commencer sa carrière ainsi.

Mais cette année ça va mieux. J'ai changé d'établissement.

Voilà...
Si certains débutent comme moi, n'hésitez pas à m'envoyer un petit message.
:chance1:
Il est inutile de geindre
Si l’on acquiert comme il convient
Le sentiment de n’être rien
Mais j’ai mis longtemps pour l’atteindre

Aragon, "Les mots qui ne sont pas d’amour", Le Roman inachevé

Mon salon
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Aphora
Messages : 421
Enregistré le : mardi 23 décembre 2014 20:57

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Message par Aphora »

Je travaillais dans un collège hors-contrat, ultra spécialisé, même si j'ai travaillé ailleurs. Un burn-out m'a fait tout plaquer d'un coup. Le problème, c'est que ce n'était pas mon premier. J'ai tendance à recommencer chaque année, dès qu'on arrive vers décembre, moment de ma dépression saisonnière, je suppose. Je vois mon psychiatre le 23, je vais lui en parler même si j'appréhende.
Avant je culpabilisais, mais devant la répétition du phénomène depuis maintenant plusieurs années, je viens de prendre conscience qu'il me fallait prendre du temps pour comprendre mon rythme, l'accepter et voir ce que je peux faire avec. Les vacances scolaires à cette période ne m'empêchent ni de m'effondrer avant ou après. Le problème, c'est que je ne suis plus jeune. Mon psychiatre m'a proposé de faire reconnaître mon handicap pour le protéger.
Mais ce n'est pas le métier le problème, chez moi. Il aurait existé pour n'importe quel métier..
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woriedmom
Messages : 4
Enregistré le : samedi 14 février 2015 17:04

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Message par woriedmom »

Professeur de français en collège, je suis en burn-out depuis fin septembre. Plutôt depuis fin mai dernier d'ailleurs : premier burn-out, qui s'est soldé par un arrêt d'un mois. J'ai repris pour la correction du brevet et les réunions de préparation de la rentrée suivante, bien décidée à me reposer ensuite pendant 6 semaines, avant de préparer sérieusement la rentrée et de repartir à l'assaut de la montagne, telle Sisyphe, pour une nouvelle année d'un labeur passionnant, mais épuisant.
Chose décidée, et menée à bien. Le 15 août, je me remettais à mes préparations, et le jour de la prérentrée, j'avais une progression et des cours prêts pour mes trois niveaux, jusqu'aux vacances de la Toussaint. J'avais aussi retravaillé sur les référentiels de compétences, et l'évaluation de mes 3e, niveau que je n'avais plus depuis plusieurs années, et qui exige une notation chiffrée du fait du DNB. L'enseignement et l'évaluation par compétences sont un de mes dadas professionnels, pour lequel je suis personne ressource dans mon établissement. J'appartiens également à un groupe d'innovation pédagogique académique. Et bien sûr, comme je suis un "professeur dévoué et à l'écoute", je suis professeur principale de la classe de 6e qui accueille les élèves de l'ULIS TSL (les dys affectés par la MDPH) et où on affecte ceux "qui pourraient bénéficier de leurs aménagements". Bref : mon métier, c'est ma passion, et je ne compte pas mes heures. L'institution en profite largement.
J'ai aussi deux enfants (précoces, dont un avec une suspicion de syndrome d'Asperger) et des parents dont la santé décline sérieusement depuis un an. Plus un conjoint avec qui la vie n'est pas toujours rose (probable Asperger aussi, donc côté communication, ce n'est pas toujours simple). Il aura fallu un mois pour que je replonge, encore plus violemment, dans le burn-out. Depuis fin septembre, je n'ai pas réussi à retourner au collège. Je me sens bizarrement incapable de préparer un cours, et ce qui me semble pire encore est d'affronter la salle des profs, alors même que mes collègues, au moins au début, m'ont montré beaucoup de sympathie (mais loin des yeux, loin du coeur ...). Je ne supporte plus les contacts administratifs : l'an prochain, vous reprenez à quelle quotité horaire ? Vous comprenez, on prépare la rentrée, on a besoin de savoir. Et 12 heures, ce serait mieux que 9 ... (j'ai eu le malheur de parler d'une éventuelle reprise à mi-temps thérapeutique). Et vous voudrez bien nous renvoyer rapidement votre avis de notation signé. Je sais qu'ils sont pris dans leur travail, mais ça me renvoie en permanence à mon impossibilité de faire le mien.
Les médecins n'arrivent pas à se mettre d'accord : burn-out ou dépression ? Pour moi, ça me semble simple : le BO m'a plongé dans la dépression. Mais la dépression est une maladie reconnue, pas le BO. Alors pour l'institution, ce sera dépression. C'est mieux, ça rejette la faute sur moi. D'ailleurs, je suis bien un peu responsable : si je suis perfectionniste, si j'en fais plus qu'on ne m'en demande, ce n'est pas la faute de l'EN. D'ailleurs, elle se satisfait plutôt bien des fainéants (ils sont minoritaires, mais nous savons tous qu'ils existent, comme partout ailleurs ;) ) Mais quand l'institution lance des injonctions contradictoires, elle participe au processus de BO. Innovez / Ne faites pas de vagues. Différenciez / Bouclez le programme. Evaluez les compétences / Notez.

J'ai de plus en plus envie de claquer la porte, et de bosser seule, sans chefs, sans inspecteurs aux désirs et conseils changeants selon l'humeur et la saison ... MAis en attendant, je suis tellement épuisée que j'ai dû me résoudre à demander un congé longue maladie.

Certains ont-ils essayé de se lancer seuls dans le coaching d'enfants et d'ados. Car s'il y en a qui me manquent, c'est bien les élèves ! Et plus encore les séances en tête à tête ...
Elisabeth75
Messages : 30
Enregistré le : vendredi 22 mai 2015 19:06

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Message par Elisabeth75 »

Bonjour woriedmom,

mon parcours ressemble au tien, si tu veux échanger ?
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lu2016
Messages : 28
Enregistré le : mardi 05 janvier 2016 20:57

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Message par lu2016 »

Bonjour à tous,
je souhaitais me renseigner sur le mi-temps thérapeutique. Je suis en arrêt depuis janvier et j'ai demandé un congé longue maladie. Je pense être fixée en avril. En attendant, j'essaye de me projeter même si c est dur, car les voeux arrivent à grand pas.... si je souhaite demander un mi temps thérapeutique hypothétiquement pour septembre comment cela pourrait-il se passer? Quelles démarches? Quelles suites en lien avec les voeux du mouvement ?
Je suis T1 professeur des écoles.
merci d'avance
Lu
Kraut
Messages : 11
Enregistré le : mardi 22 mars 2016 17:12

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Message par Kraut »

Bonjour Lu,
je pense que mi-temps thérapeutique et mouvement sont indépendants : tu fais tes voeux normalement.
pour le demande de mi-temps, voir avec ton médecin et le service médical du rectorat,
j'ai obtenu en 2001 un mi-temps à l'issue d'un congé longue durée pour une reprise progressive très bénéfique
malheusement 15 ans après la situation de santé se dégrade à nouveau
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benben
Messages : 43
Enregistré le : vendredi 22 avril 2016 12:16

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Message par benben »

Bonjour à vous chers peut-être-futurs collègues.
Je me pose des questions sur lesquelles je voudrais avoir votre avis.

En fait je suis actuellement en train de passer le concours d'instit. Il s'agit d'une reconversion, plus par défaut que par vocation. J'étais auparavant journaliste, métier que j'ai abandonné pour diverses raisons. J'ai cherché à me reconvertir sans avoir vraiment d'idée de ce que je pourrais faire qui me conviendrait. Et puis finalement, aimant bien le contact des enfants et étant un peu touche à tout, je me suis dirigé vers une carrière d'instit.

Le problème, c'est que je me suis aperçu depuis que je suis dépressif depuis plusieurs années, et qu'en ce moment c'est pire que tout : fatigue permanente, manque de concentration, de mémoire, pas d'énergie, etc, vous connaissez la chanson.

Du coup je me demande sérieusement si ça vaut la peine de passer les oraux en juin pour aller (si je les réussit, ce qui serait un miracle vu mon état) - se casser les dents sur une année comme stagiaire durant laquelle apparemment on a un boulot monstre entre le master2 et les deux jours de classe.

Plus globalement, je me rends compte de plus en plus clairement que ce boulot demande une énergie folle, beaucoup d'investissement physique et émotionnel, et surtout une grande constance, autant de qualités que malheureusement je n'ai pas. Peut-être que sans ma dépression je les aurais et pourrais apprécier ce boulot mais là je sens que je cours au désastre....

Qu'en pensez-vous? Des conseils? Est-ce que je me fait des idées?

Merci d'avance de vos réponses

Benben
Kraut
Messages : 11
Enregistré le : mardi 22 mars 2016 17:12

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Message par Kraut »

Bonjour Benben,

je ne pense pas que le métier de professeur des écoles soit plus propice qu'un autre à la dépression.
Les élèves peuvent aussi être un bon remède (même si'ils sont souvent usants, on a parfois tendance à se démultiplier pour eux)
Le système est pesant mais le métier offre aussi encore une marge de liberté.

Fais au mieux pour le concours, tu auras l'an prochain pour décider si tu es fait pour (même si ça ne sera pas facile)

Bon courage
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benben
Messages : 43
Enregistré le : vendredi 22 avril 2016 12:16

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Message par benben »

Merci pour conseil Kraut. Oui, au point où j'en suis je vais essayer de passer les oraux. Advienne que pourra...
Agnès22046513

Professeurs en dépression?

Message par Agnès22046513 »

Bonjour à tous ceux qui sont sur le site,
Je m'appelle Agnès,suis âgée de 51 ans...plus toute jeune...suis professeur d'anglais en lycée depuis 26 années...et viens de flancher...la trouille
d'affronter les élèves...jusqu'à ne plus supporter de voir le lycée et les élèves qui s'interpellent dans tous les sens.
Je vous explique mon parcours,en espérant ne pas vous lasser.
J'étais,je crois,un prof apprécié des élèves,parce que fournissant un travail rigoureux et m'impliquant à fonds,cela pendant les 16 premières années.
Et puis,cette dernière décennie,j'ai de plus en plus peiné à faire ce métier,les élèves étant de moins en moins attentifs et de plus en plus critiques.
J'ai très mal terminé l'année précédente,en pleurant en cours à plusieurs reprises,face à des élèves qui me disaient que c'était inintéressant.
Début octobre de cette année,je me retrouve dans ma salle à 8h du matin pour corriger des copies en attendant la première classe à 9h et là,
une forte envie me prend de fuir...je révise mes cours l'après-midi comme une acharnée pour une classe que je redoute de par leurs remarques
désobligeantes,ne me sens pas à la hauteur pour animer les prochains cours et le lendemain vais chez le médecin qui m'arrête pour un mois renouvelable.
Ayant peu d'amour propre,je pense que le moment est venu pour moi de changer de métier.
Comme je l'ai lu sur le site,difficile d'être devant un public et de faire semblant d'être dynamique quand on y croit plus.
Après avoir vu le médecin du rectorat,je fais une demande de CLM=Congé longue maladie pour dépression,ai honte de ne plus bosser,mais éprouve le besoin de me protéger du monde extérieur....pas très glop tout çà!
Y -en a-t-il parmi vous qui vivent ou ont vécu le même parcours que ma pomme?
Si oui,avez -vous réussi à vous reconvertir?Et pendant le temps que vous avez passé sans travailler,combien de temps avez-vous été payé?
Pas mal de peurs dans ma tête!
J'ai pris rendez-vous avec un conseiller carrière du rectorat mais ne le fais pas trop d'illusions.
Voilà,j'arrête là ma complainte.
Merci à vous.
Agnès
.
Kraut
Messages : 11
Enregistré le : mardi 22 mars 2016 17:12

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Message par Kraut »

Bonjour Agnes,
mon parcours n'est pas identique au tien mais une partie est commune. Je souffre de troubles bipolaires (diagnostiqués en 1998). à l'époque j'ai été arrêté pendant environ 4 ans (CLM-CLD). Il est vrai que dans ces moments d'inactivité, on se sent mal, inutile à la société. En 2001, j'ai obtenu ma mutation, j'étais auparavant en région parisienne de puis 1992 et j'ai rejoins la Bretagne en 2001. Miracle, la reprise via un mi temps thérapeutique est bonne (les conditions de travail dans ma nouvelle académie sont bonnes). Je travaille alors non stop (TZR puis poste fixe) jusqu'en 2013. Bien noté, la maladie passe au second plan, je suis stable, j'ai une bonne hygiène de vie. Pourtant en 2010, les conditions de travail changent et les combats ne suffisent plus. En 2013, je me sens usé, la dépression revient (je n'arrive plus à préparer des cours satisfaisants à mes yeux, je me sens devenu étranger aux nouveaux programmes). Je décide donc de demander un poste adapté que j'obtiens. C'est ma troisième année cette année et je n'ai toujours pas trouvé une reconversion compatible (ici les postes sont de nature administrative, secrétaire en gestion ou de la scolarité). Je ne supporte pas l'autorité (hypersensible) et le management est souvent défaillant. J'ai 47 ans et je ne sais pas très bien ce que va être mon avenir... Un poste administratif, une réussite à un concours dans un autre ministère, la reprise des fonctions enseignantes ou la mise en invalidité? Il me reste seulement 8 mois de congé longue durée. Aujourd’hui, je suis sur un poste nettement plus épanouissement mais sans avenir pour la reconversion (pas de poste à prendre)
Agnès22046513

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Message par Agnès22046513 »

Merci à vous,Kraut,d'avoir pris la peine de me répondre.
Je vois que vous avez mené vos combats vous aussi.
Hyper-sensible je suis aussi,et tout comme vous,blocage pour même préparer ou réviser des cours.
J'ai envoyé la demande de clm préconisée par le médecin du rectorat mais me demande si on l'obtient facilement.
Je n'ai pas de maladie physique mis à part un nerf sciatique qui me titille de temps à autre!
Si j'ai bien compris,vous avez obtenu un poste adapté?
Mon souhait serait de faire des corrections pour le cned,ou autre établissement d'enseignement à distance.
Connaissez vous les postes administratifs que l'on peut obtenir quand plus capable d'enseigner?
Bon,je vous souhaite à vous aussi,des ondes zen!
Peut-être à bientôt le plaisir de vous lire.
Agnès :bye: :bye: :bye: :bye:
Kraut
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Enregistré le : mardi 22 mars 2016 17:12

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Message par Kraut »

Bonsoir Agnes,
les temps changent et les postes au CNED deviennent extrêmement rares et sont réservés aux Postes Adaptés de Longue Durée (PALD). Dans mon académie, les Postes Adaptés de Courte Durée (3 ans) chez moi sont très majoritairement des postes d'administratifs (gestion et secrétariat), quasiment plus de poste de documentaliste et quelques postes d'aide de labo. En gros pour obtenir un PACD, il faut postuler pour un poste administratif. C'est un univers radicalement différent de l'enseignement même si les postes sont encore en établissement (ton statut change et la souffrance des administratifs est grande).
Pour ton CLM, tu ne dois pas avoir trop d'inquiétude. Tu passeras pourtant devant un médecin expert parfois provocateur (minimisant ta dépression) mais la plupart du temps, le CLM est accordé. Après, tu pourras être maintenue jusque 5 ans en congé. Il est aussi possible (je te le souhaite) que tu retrouves l'envie d'enseigner après 1 à 2 ans de congé.
Rester enseigner en utilisant des congés est préférable au poste adapté (rarement la joie). Je sais que rester à la maison en congé est aussi difficile à vivre (sentiment d'inutilité, déchéance sociale).
Courage, n'hésite pas à poster des messages en cas de questionnement, j'essaierai de répondre au mieux.
Agnès22046513

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Message par Agnès22046513 »

Bonsoir Kraut,
Merci pour ton mail.
Désolée d'avoir pris tant de temps pour répondre,mais je ne retrouvais pas les messages me concernant sur le forum...je tâtonne encore niveau utilisation.
C'est çà qui m'angoisse un peu...le face à face avec un médecin psychiatre expert!
Retrouver le goût de l'enseignement,j'espère,mais le climat dans lequel je vis n'est pas propice à la sérénité et à la confiance en soi.
Ce qui m'inquiète aussi,c'est être payée.
Je ne peux pas être payée longtemps sans bosser...alors que j'étais une bosseuse... et bien que je me protège dans ma bulle de "je ne fais rien",j'ai conscience qu'il va falloir me remettre au travail d'une façon ou d'une autre.
C'est comme si je devenais une autre personne...J'étais active et perfectionniste et je deviens paresseuse et fuyante.
Quel a été ton parcours à toi?
Merci pour ta gentillesse.
Agnès :bye:
Kraut
Messages : 11
Enregistré le : mardi 22 mars 2016 17:12

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Message par Kraut »

Ma première convocation chez un médecin a été catastrophique. Le médecin expert a déclaré, vous n'êtes pas malade monsieur X. Et moi en retour, certes par rapport aux patients que j'ai rencontré dans le parc de votre hôpital, je n'ai pas grand chose de comparable : tout le problème de la maladie invisible. A l'issue de la visite, j'étais persuadé devoir reprendre le travail (alors que j'en étais totalement incapable : des classes de 4ème et troisième techno dans un collège de banlieue parisienne à raison de 8h hebdo chaque et pour lesquelles je n'avais pas de matériel et encore moins d'idées pour meubler un tel volume horaire). J'ai alors demandé ma démission : refus de l'administration. Au final, mon CLM a été accordé. A la rentrée suivante j'ai trouvé un détachement dans une association mais mes problèmes de santé se sont aggravés, le trouble bipolaire diagnostiqué. J'ai alors passé près de 6 mois à la Verrière, la clinique psy des enseignants. Pas de réel progrès, je reste alors près de 3 années en Congé Longue Durée. Et puis j'obtiens ma mutation en Bretagne et décide de demander à reprendre. Le retour est gagnant, l'ambiance dans l'académie est meilleure, je réussi à m'imposer pendant 10 années sans aucun arrêt de travail. Vers 2011, changement de programmes, je me perds à nouveau, sorte de burn-out en plus de la bipolarité stabilisée : je suis usé. Je décide de demander un poste adapté pour me reconvertir vers un poste d'administratif. Depuis 3 années j'enchaine les échecs et souffrances, le nouveau métier est très difficile surtout l'environnement humain (je ne supporte pas l'autoritarisme). Beaucoup de questions pour l'an prochain jusqu'à celle de la demande d'invalidité (qui m'attire), le retour devant élèves (risqué), le maintien en administratif (pas une vie) et un concours d'agent des finances publiques (mais il faudra repartir en région parisienne). Pas simple mais ma plus grande envie est de quitter l'EN.
Voilà un résumé du parcours. Bon courage à toi. Profite de tes droits à congé pour faire un break et souffler.
Agnès22046513

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Message par Agnès22046513 »

Bonjour Kraut,
Ce qui serait bien pour toi,c'est que tu sois proche de la retraite.Ainsi tu aurais droit à une pension d'ici peu.
Pour ma part,j'espère que ce congé me sera accordé....jusqu'à peut-être reprise en mi-temps thérapeutique.
Merci à toi pour ton honnêteté et peut-être à bientôt.
Agnès :bye:
Kraut
Messages : 11
Enregistré le : mardi 22 mars 2016 17:12

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Message par Kraut »

Bon courage à toi Agnes,
fais au mieux mais pense à toi en premier.
Tu as droit à des congés, prends une pause si il le faut : ce n'est jamais définitif.
La santé la meilleure.
Kraut
Agnès22046513

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Message par Agnès22046513 »

Merci Kraut.
Après avoir lancé des offres de traduction sur plein de sites traductions entre particuliers internet,j'ai obtenu ma première traduction que je viens
de terminer...et j'espère en avoir d'autres à venir!
Peut-être à bientôt.
Je visite le site tous les jours.
Bonne journée.
Agnès :bye:
Agnès22046513

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Message par Agnès22046513 »

Archaos a écrit :
Bonjour Agnès,

Un sujet existait déjà, j'ai regroupé ton message ;) (Les recherches sur le forum )
Bonjour Archaos,
Je t'envoie ce message parce que l'un des membres du site,sgsg,ne va pas bien et parle de commettre l'irréparable.
Je viens de lui écrire.
Peux-tu aussi lui envoyer un mot s'il te plait?
Merci à toi...et belles fêtes de fin d'année également.
Agnès :mercipoli:
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