Je suis réellement brisé par les cours en prépa

[Azufel]

Bonsoir à tous !

Tout d'abord je vous remercie pour vôtre accueil chaleureux à l'Entrée du forum. J'ai fais une petite visite, Archaos je te félicite pour ce superbe forum, ainsi que tous ceux qui lui donne vie !

Alors je voudrais aborder le sujet de la prépa.
Pour ceux qui ne connaissent pas les écoles préparatoires : c'est une cinquième année au Lycée (bac+1, bac+2). Les prépas sont des classes prestigieuses qui recrutent après bac, sur dossiers généralement.
L'objectif : préparation aux concours ! Les concours CCP, Les Mines, l'Ecole Centrale, l'Ecole Polytechnique, ect. Veuillez m'excuser, ô prépas littéraires si j'ai oublié de mentionner Hypocagne.
Ainsi que la majorité de mes camarades de terminale S, je m'orientais vers une prépa PCSI (j'ai été recalé en MPSI, qui aborde des notions beaucoup plus théoriques). Je voudrais être ingénieur, et m'intéresse à toutes les sciences qui concernent les énergies renouvelables et l'environnement.

J'ai donc crié victoire lorsque j'ai appris que j'étais accepté au Lycée Blaise Pascal d'Orsay. J'étais tellement heureux que j'en ai oublié le fait que les problèmes qui concernaient mes études ne venaient que de commencer !

Je suis donc rentré en Sup avec toute la motivation dont je pouvais faire preuve !
Mais je me suis vite souvenu qui je suis ...
Moi le petit élève de terminal, tellement timide, qui présente tant de difficultés à s'intégrer dans une classe ou toute collectivité. Moi avec tous mes problèmes. Ce dont j'avais le plus peur avant d'entrer en prépa, c'était de ne pas être suffisamment fort d'esprit. Puisqu'on m'avait prévenu : "ce qui fais la différence en prépa, c'est la motivation de chacun". C'était tellement simple, il suffisait de se répéter 'The will is the master of our destiny' !

Mais le travail est devenu écrasant, les colles insupportables, les profs inhumains. Et comme toujours, je n'ai pas réussi à m'intégrer à la classe : bande d'hypocrites tout droit sortis de la Vallé de Chevreuse, des friqués qui ne savent répéter que 'Je SUIS en Pépa !'. Ah... et j'ai oublié de précisé qu'ils sont intelligent, plus intelligent que moi évidement. Alors certains penseront que je suis simplement jaloux. Ce n'est pas le sentiment que je ressens.

Alors voila de quoi j'avais peur avant de passé en Sup : je suis passé maître dans l'art de la culpabilité. Et je ne peux m'empêcher d'ajouter 'c'est justifié'. Alors quand j'ai reçu mes premiers 5/20 ... enfin non, là-bas on n'est pas noté sur 20, les notes ne veulent rien dire ... disons, lorsque qu'il est apparut dans leur esprit que je n'étais pas un PCSI mais un 43ème, il me fut impossible de trouver ma place là-bas.
A noël, je pensais que j'allais progresser. Après les vacances, je pensais que peux être je passerais en Spé en étant 35ème. Mais aujourd'hui, je pense que je n'ai rien à faire là, et je lutte pour ne pas abandonner !

Lorsque je dis ça à mes amis (heu j'en ai deux), l'un me dit 'mais laisse tombé, viens avec moi on fait le tour de France en stop et après on fait un BTS ensemble !' . L'autre, en prépa, me répond 'Ah .. pourquoi tu veux arrêter ?'. Merci de vôtre soutient moral les amis...

Alors si je vous disais que la seule chose qui me pousse à continuer c'est la fierté, pas la prétention ... Simplement, j'aurais trop honte si tous réussissaient et que moi j'abandonnais.
La motivation la plus facile à assumer c'est l'obligation. Alors je m'oblige à rester, jusqu'à la fin de l'année, pour faire une fac ensuite.
Je me dis que ce n'est pas une année de perdue, que tout ce que j'ai enduré ne peut que m'aider dans la vie, ne peut que me rendre plus fort. Après avoir dis ça, tout va bien, il n'y a plus de problème, pourquoi se poser plus de questions ?

Mais, si je viens ici pour parler, ce n'est pas pour vous demander dans quelle direction je dois aller pour poursuivre mes études mais dans quelle direction je dois aller pour me sentir mieux. Je suis réellement brisé ! Je ne sais plus qui je suis, ni ce que je dois faire. Parce que chaque jour, on m'impose ce que je dois être, on m'ordonne de faire ce que je ne peux pas faire..

Et l'ironie, c'est qu'il y a une personne à qui je tiens beaucoup qui ne cesse de répéter 'lorsqu'un mec voudra de moi, il me prendra telle que je suis'...

Je ne sais pas qui je suis, je suis là c'est tout.. J'ai l'impression d'être consentement en échec. Je fais mal à tout ceux à qui je dis mon mal. Parce que personne ne sais ce que c'est que de perdre son identité alors que l'on est encore conscient de ses désirs, de ses projets, bien qu'incapable de les réaliser.

Encore un mot pour m'excuser de la longueur du message ...


Merci à tous ceux qui essaieront de me comprendre

[bennou]

Devenir ingénieur est réalisable, pour cela plusieurs voies sont ouvertes. Bien sur les prépas c'est la voie "royale". Pour ma part j'avais arrêté au bac (baccalauréat technique électronique) puis je suis allé travailler. J'ai pris des cours du soir pour obtenir mon bac +2 et ensuite j'ai intégré une école d'ingénieur réservée à ceux qui ont un bac +2 et au moins 5 années d'expérience professionnelle. La formation s'est faire sur deux ans à temps plein (5 semaines de congés par an, c'est tou). Et j'ai obtenu mon diplome d'ingénieur. Rien n'est perdu.

[Azufel]

Oui ... ya tellement de chemins possibles ... et c'est seulement lorsque l'on est en haut qu'on les distingue.

Mais la prépa c'était plus qu'un chemin pour moi... C'est aussi un défi, je voulais me prouver que rien n'est impossible.

C'est impossible à prouver !

[bennou]

Je ne suis pas passé par la prépa, mais à entendre certaines connaissances qui sont passé par là, le but n'est pas d'avoir des as en maths etc. c'est de "casser" et de faire partir les "plus faibles", car ils considèrent que ceux qui ne peuvent rester n'auront pas assez de force de caractère pour devenir ingénieur (ce qui est, bien évidemment, faux).

C'est à toi de voir si tu as assez de force pour continuer dans cette voie, en sachant que les notes ne veulent pas dire grand chose dans cette voie.

[lilith]

g fait prépa ....

mpsi mais en province .... puis psi parce que le prof de physique pouvait pas m'encadrer .....

bref ... je ne peux que t'encourager à rester curieux de l'extérieur et très attentif à la suite ........ je parle pas nécessairement du choix de l'école !

outre le défi de "l'avoir fait" moi je me rend compte plus tard que g t peut etre pas fait pour etre ingté ! d'ailleurs je ne le suis plus je bosse dnas les ressources humaines ....

donc reste curieux de tout ce qui se passer par la suite et tu vas toruver une voix ...

ceci dit la prépa c fait pour forger les gens à la dur : a developper la capicité et la rapidité de travail avec une énorme pression ! c tout à fait normal de doutter, de craquer !

les premier smois il ne se passait pas une semaine sans que j'en chiale ! pourtant j'avais des bons potes !!!

alors courage !!

g peu de temps là j'essairai de revenir vers toi rapidement .....

sache que tout le monde en chie la dedans !!!! meme si tu ne le vois pas les autres aussi rament comme des dingues et nombreux sont ceux qui abandonnent !!!!!!!

bravo pour ta volonté d'aller au bout !!

[Azufel]

Merci Lilith pour ta réponse !

C'est vrai que je ne sais pas si je suis fais pour être ingé.
En tout cas, si je peux passer en spé, ce serait pour une psi. Dans mon lycée, cette classe est vraiment à part. Ya une bien meilleur ambiance. Ca m'aidera surement.

Ce qui m'a le plus surpris, même en étant largement prévenu, c'est la psychologie de la classe. Je ne sais pas comment c'est en province mais sur Paris, les gens prennent tellement la grosse tête ! Tout tourne autour de ce foutu classement, compétition oblige. Il en résulte nécessairement une forme de discrimination et ça, ça attaque vraiment le moral !

Si tu veux bien me conseiller, en me parlant de ta psi par exemple, j'en serai ravi !

Qu'entend tu par curiosité ? Si tu veux parler de ce qu'il y a d'autre que les maths, pour un scientifique, alors oui je comprend. Les maths ne sont qu'un outil et un mode de raisonnement. J'espère être assez ouvert pour savoir ça

[christelle]

oui je connais un peu ce milieu. on perd beaucoup de soi en passant par ces classes là, moi je ne suis pas en prépas mais je prépare un concours, l'ambiance est là meme. Tout le monde se jauge, se compare, sans le dire, mais ça s'insinue par des regardes, un mot...
Du genre à tu n'as pas vu ça, ou fait ça, ou lu ça...
On regarde du coin de l'oeil ta note etc. Ou tu en est pour les révisions.
Je crois qu'il faut malheureusement se créer sa bulle, et donner du sens à ce qu'on fait. Sinon on est mangé par l'autre. Le vrai travail c'est pourquoi je fais ça ? une fois que tu as répondu à ça. Je pense que ça va un peu mieux déjà.

[Azufel]

Oui, c'est le côté officieux de la chose. Et tu l'as parfaitement décrit !

En revanche, pour la simple question de 'qu'est-ce que je fou là ?', la réponse n'est pas évidente, malheureusement, et est propre à chacun de nous.
J'ai un ami en fac qui est dans un cas similaire au mien sur ce plan. On se réconforte mutuellement quand ce ne va pas mais impossible de se sortir de cette M.... de déprim

[Azufel]

Après ca c'est sûr, vous saurez que je suis fou. Mais bon, c'est moins grave que de ne pas le savoir.

Imagine-toi dans une arène, avec tous les spectateurs qui te poussent à te battre. Tu sais que si tu ne veux plus te battre, le combat s’arrêtera et tu ne sera pas obligé de mourir. Pourtant à chaque coup que tu portes, la douleur que tes blessures t’infligent sont plus fortes, mais les gens te demande de te battre. Tu ne sais pas pourquoi tu le fais, ni contre quoi, mais on te dis : « c’est Ton combat, alors poursuis-le ». Pourtant la douleur est bien réelle et tu sais qu’il te suffit d’abandonner pour qu’elle s’arrête. Mais tu ne sais pas ce que cet abandon va provoquer chez les spectateurs. Ils te haïront sûrement pour ta couardise, et tout le monde saura que tu est trop faible pour combattre. Pourtant, tu leurs dis : « essayez, vous, de vous battre. Prenez ma place et vous verrez ! ». Mais ils ne cessent de répondre que c’est Ton combat. Ainsi, tu te bas plus pour eux, que pour toi parce que tu ignores pour quelles raisons tu le fais. Ils pensent la connaître, évidement. Et ceux qui ont un jour abandonné, et qui sont non plus méprisés mais simplement oubliés, te disent combien d’autres chemins il y a pour contourner cette victoire là et poursuivre un autre combat.

Alors je voudrais savoir pour quelles raisons nous nous battons sans relâche. C’est certainement dans la nature de l’Homme, un individu qui aime sont existence se bats indéniablement pour la protéger. Mais la protéger de quoi ?

Je dis que le seul ennemis qui soit, c’est la société. Elle nous pousse à nous entre-tuer afin d’assurer la sélection naturelle parmi les Hommes qui n’ont plus aucun prédateur, de constituer une société plus rigide et ainsi renforcer son contrôle sur l’individu. Et si la société n’existait pas, l’Homme serait contraint de mourir parce que c’est la société qui fais de l’Homme le prédateur des prédateurs.

[lilith]

alors question abiance ... c une question de groupe de personnes ....

j'avais une anbiance merveilleuse en sup mpsi !!!!! j'ai jamais un d'amis pareil !!! un gros ramassi de paumé à al base alors on s'est bien trouvé tous ! moralité on a fait une super équipe toute la classe ensemble !! les profs n'avaient jamais vu une telle fiesta dans les cours, des rigolades pareilles et des résultats aussi bons : on bossait ensemble ... donc fircément ca aide ... quand le meilleur prend son aprem pour faire des explication aux 10 plus nuls ....

par contre les groupes ne se sont pas du tout lisé en psi ... ca a été terrible .... une ambiane froide et de méchanceté ..... même si le classement ne rentrait pas vraiment en ligne de compte (ou pire....)

bref c pas parce que le groupe de l'année au dessus est top que l'ambiance restera la même ....; malheureusement ... mais oui si le relationnel est bon ca t'aidera beaucoup c clair !!!


quand je disais reste ouvert ... c parce que là tu as la tete dans le guidon, tu ne peux même pas prendre le recul pour voir que tu est engagé sur des rails, multiples voies certes .... mais reste toujours tellement de choses à coté ....

la tu pense sup > spé et pis en spé tu penseras : quelle école ou suite de formation choisir ? quel filière ? diplome ? l'image ou la localisation ? .....

mais si tu ne te sens pas pour être ingé intérroge toi peut etre plus profondément et cherche peut etre cet été à faire un test d'orientation élargi .....



regade je bosse dans le recrutement, j'envisage de reprendre des études plus tard en psycho ! et je réalise que j'ai toujours aimé la psycho et que c'était un vague projet au lycée que d'étudier les déviance ....... sauf que comme g t bonne en maths, g fait sup .... et pas psycho ou philo où pourtant j'avais de très bons réusltats aussi !....

g une amie qui ets partie en musicologie ...... après avoir rigolé en disant qu'elle ferai l'école du cirque elle a vraiment tourné vers les arts du spectacle !!!!!!! avec un DEA en mathématiques !


c vrai que c dur quand on n'aime pas la compétition de tenir la prépa dnas cette ambiance de concours permanent ....

mais garde en mémoire que tes collègue de classes ne sont aps des références au niveau nationnal .... et qu'au final c surtout contre toi que tu te bats : ta compréhension, tes capacités de travail, ta volonté, tes dons ............



maintenant tu veux le grand secret de ma vie ...... pouruqoi moi j'ai tenu la sup et la spé .......... ??????........
parce que je me sentais incapable d'assumer l'echec !
je me sentais incapable de me retrouver face à ceux qui avaient choisi la fac par exemple et de devoir reconnaitre que je m'étais planté, que j'étais trop nulle pour ca....
je ne me sentais pas capable d'assumer ca.....
c bizard hein ??????

je regrette ??? je sais pas ......
surement pas ... c pas donner à tout le monde de cotoyer certaines personnes avec un tel niveau d'intelligence (certains prosf et élèves étaient particulièrement doués...) et pis en meme temps quand t'as ramassé ces années là .... tout le reste te parait plus gérable .....

quand j'ai une grande masse de boulot il me suffit de repenser au fait que je pouvais remplir d'encre deux copies doubles de formules de maths en une heure de cours ..... et rien que ca ! ben j'en ai mal au poignet !!!

ceci dit .... et je vais finir ma tartine par la .... tu es sur al plus haute marche ..... donc tant que tu n'es pas "sur" du chemin que tu veux prendre ...... essaie d'y rester .. c'est toujours plus facile de "descendre" d'un cran que de remonter.....

j'entend par la qu'une niveau de maths spé et une admissition à n'importe quelle école te validera un niveau bac +2 dnas n'importe quel domaine, meme scien polituqe si tu veux ou droit ou autre, ou medecine ..... bref ce que tu fait, c'ets dur, t'en chies mais rien ! absoluement rien n'est perdu !
par une larmes de souffrance ni une goutte de sueur n'est perdu pour celui que tu deviendra !

ps : t'es pas fou, t'es juste trop lucide, c'est ca qui est douloureux .....

[Azufel]

Alors j'espère que je serais aussi fort que toi.

C'est étrange, quand je te lis je remarque le nombre de points en commun que nous avons, même si les choses comme ça ne se disent pas

J'ai un goût prononcé pour la philo, pour la musique.. J'ai toujours eu envi de me pencher sur la psychologie, d'autant plus depuis la prépa.
Et la seule chose qui me pousse à continuer, c'est exactement parce que je ne peux pas envisager l'échec. Je ne suis pas fière par nature mais j'ai déjà trop honte de moi pour assumer un nouvel échec. Depuis que j'ai su que j'aurais trop de difficultés pour passer en Spé, je me répétais sans cesse "je n'ai pas échoué, je viens juste de débarquer". Maintenant je sais que le réel échec c'est d'abandonner, parce que ta vraie force - et c'est ce sur quoi tu sera le plus souvent jugé - c'est ta volonté.

Merci pour ton témoignage, tu m'as redonner la force

[E.]

ma soeur jumelle et moi ont a fait une prépa assez chaude, (la prépa était la 2e dans les classes prépa HEC.)

ma soeur dit qu'elle a découvert l'échec et que ça l'a détruite (notamment confiance en soi, envie d'apprendre et de découvrir émoussée...)

moi j'étais au même niv qu'elle dans le classement c'est à dire plutot vers le bas, et bien je m'en foutais aujourd'hui c'est passé et je n'y pense plus.
j'étais pas hyper bien intégré par rapport à l'année précédente en terminal et puis j'étais plus du tout dans les meilleurs. je me suis vite considéré comme un type moins bien que les autres ( bien sûr c'était faux )...

en prépa je trouve que quand on est timide et qu'on vient d'un autre milieu c'est dur de s'intégrer et par conséquent d'avoir une bonne image de soi

[Azufel]

Je suis désolé, malgré ce que j'ai dis, j'ai fini par abandonner... Ca n'allait vraiment pas ...

[Archaos]

tu as abandonné la prépa ??

[Azufel]

C'est un peu compliqué en ce moment.
J'ai pris ma décision, je quitte l'établissement. Mais
il faut voir toutes les conséquences à savoir que en abandonnant, je n'ai plus les mêmes possibilités qu'en étant simplement recalé. Je me ferme 70% des portes des écoles d'ingé, qui ne tolèrent pas l'échec.

Enfin bref... ca va vraiment très mal en ce moment.
Ce matin je suis allé voir mes profs et le proviseur. Vraiment des 'bip' ! Je m'étendrais pas sur le sujet.

Sinon, je ne sais pas s'il faut que je vois ca d'un point de vue philosophique, avec la seule philosophie qu'il me reste parce que je suis brisé. On me regarde surpris :"Ah bon tu arrêtes la prépa ? Mais qu'est ce que tu vas faire ??"
Franchement ! Si l'on demandait à un rapatrié ce qu'il voulait faire maintenant qu'il ne combat plus, il n'aurait surement pas compris la question : il ne demande qu'a vivre !

Pourquoi vouloir des années à la vie alors qu'il faut de la vie aux années ?
Je me fou du temps que prendront mes études du moment qu'elles sont vivables.

[Archaos]

Pourquoi ne pas tenter d'intégrer un IUT, ils permettent aussi d'accéder par la suite à des écoles d'ingénieurs (IUT du plateau d'orsay )

[Azufel]

Oui c'est une solution possible. Peut-être même l'IPHIPS d'Orsay. Mais je préfère m'orienter vers un cursus universitaire LMD.

L'objectif aurait été d'intégrer la fac cette année. Mais on est déjà au S2, les partiels sont passés et je n'ai aucun moyen de valider un quelconque S1. Je suis donc contraint d'arrêter mon parcours pendant 6mois. Il est vrai que ce n'est guère profitable. Mais je suis réellement brisé et j'ai besoin de me reconstruire. J'ignore combien de temps cela prendra. Mais je compte profiter de ce temps pour faire un séjour linguistique et me trouver un job afin de m'inclure à nouveau dans la société (oui c'est à ce point). Je veux reprendre mes lectures, les randos, le piano. Je veux revoir mes potes du lycée, bien qu'ils soient tous en prépa, les filles, bref redevenir un mec normal ! Woua je sais pas comment je fais pour réussir à penser à des choses comme celles là mais ca faisait un bout de temps