Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
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- Ecila51
- Messages : 188
- Enregistré le : dimanche 30 décembre 2012 20:30
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Merci beaucoup pour vos réponses, si seulement nos tortures mentales s'arrêtaient se serait un soulagement sans nom.
Elo, la focalisation sur un détail physique provoque un profond malaise et donne l'impression de cacher quelque chose à l'autre et à soi aussi. J'ai connu cela et ça s'est estompé, après tu auras d'autres questionnements qui prendront le relais. Je te donne mon exemple depuis deux mois et demi. Les idées obsédantes sont revenues suite à une chute de libido. Les idées obsédantes se traduisent par des questions ou des affirmations qui créent un mal-être. Idée 1/Si ça se trouve, tu te forces régulièrement à coucher avec lui? Tu te forces à coucher avec lui.". Question 1 qui a pour conséquence l'idée 2 "Donc tu ne l'aime plus. Est-ce que tu l'aimes réellement?" 3/Après une libido retrouvée, autre idée "Tu aimes bien passer des bons moments avec lui mais de là à habiter au Havre avec lui... Le Havre c'est affreux, jamais tu ne pourras y vivre" focalisation sur cette ville normande à fond, peur d'y retourner. 4/" Tu n'aimes que ta vie en région parisienne avec lui dans la maison de ses parents parce que tu te raccroches au passé et tu ne vois pas l'avenir avec lui ailleurs". 5/ Les tocs reviennent aussi quand je suis dans la maison de ses parents "Tu vois, ce n'est pas un problème d'endroit, tu ne l'aimes plus, tu te raccroches au passé." 5/Je me sens mieux avec lui que toute seule et j'arrive à avoir des moments sans tocs "Tu te voiles surement la face" 6/Défauts physiques "ah il a des cheveux blancs, il n'est pas assez bronzé" 7/ Défauts psychologiques "ah il n'est pas assez aventurier, je risque de m'ennuyer avec lui". 8/(idée actuelle) "tu te forces à être gentille avec lui au téléphone" du coup, analyse de chacun de mes mots, ai-je le droit de dire tel ou tel mot, et si je ne le pensais pas vraiment etc.
A chaque idée, je vérifie et ma vérification me satisfait sur le moment mais d'autres craintes resurgissent... Bref, le schéma classique : idée obsédante, compulsion, soulagement temporaire, nouvelle angoisse etc. A la longue, je finis par ne plus croire en mon couple et à me dire que je répète mon histoire d'il y a six ans, quand je n'aimais plus un homme sans l'accepter même si je sais que les deux histoires n'ont strictement rien à voir. J'essaie de me changer les idées, de penser à autre chose mais j'ai toujours l'impression de fuir la réalité et d'être lâche. J'associe le lâcher prise à une fuite en avant.
Je suis allée chez le psy hier, il m'a dit que ce sont bien les tocs, mais je ne suis pas rassurée! Je dois l'exaspérer... Il m'a dit "Si vous ne l'aimez plus ce n'est pas grave, la vie continue" mais pour moi ce serait atroce et grave. Il me dit que lorsqu'on n'aime plus quelqu'un on s'en fiche et la question qui nous habite, sans angoisse, c'est "comment je vais me débarrasser de la personne?". En cas de désamour, recevoir un coup de téléphone de l'autre nous gave et on n'a rien à se dire. Voilà ce qu'il m'a dit. Du coup, je me dis "parfois ça t'angoisse de l’appeler ou de recevoir un appel, c'est peut-être que tu ne l'aimes plus?" ou bien "Tu ne l'aimes plus mais tu ne veux pas te l'avouer, tu te réfugies derrières les tocs, des projets artistiques et diverses occupations pour retarder la prise de conscience inévitable : tu ne l'aimes plus". A ce moment là, je me sens si angoissée que j'ai peine à me lever de mon lit, à manger ou faire la moindre activité. Je ne revois mon copain que dans deux semaines, c'est un calvaire en attendant car je ne peux rien vérifier ni m'apaiser.
Bon courage à tous et à toutes dans la lutte contre soi, le pire combat à mener car il est intérieur.
Elo, la focalisation sur un détail physique provoque un profond malaise et donne l'impression de cacher quelque chose à l'autre et à soi aussi. J'ai connu cela et ça s'est estompé, après tu auras d'autres questionnements qui prendront le relais. Je te donne mon exemple depuis deux mois et demi. Les idées obsédantes sont revenues suite à une chute de libido. Les idées obsédantes se traduisent par des questions ou des affirmations qui créent un mal-être. Idée 1/Si ça se trouve, tu te forces régulièrement à coucher avec lui? Tu te forces à coucher avec lui.". Question 1 qui a pour conséquence l'idée 2 "Donc tu ne l'aime plus. Est-ce que tu l'aimes réellement?" 3/Après une libido retrouvée, autre idée "Tu aimes bien passer des bons moments avec lui mais de là à habiter au Havre avec lui... Le Havre c'est affreux, jamais tu ne pourras y vivre" focalisation sur cette ville normande à fond, peur d'y retourner. 4/" Tu n'aimes que ta vie en région parisienne avec lui dans la maison de ses parents parce que tu te raccroches au passé et tu ne vois pas l'avenir avec lui ailleurs". 5/ Les tocs reviennent aussi quand je suis dans la maison de ses parents "Tu vois, ce n'est pas un problème d'endroit, tu ne l'aimes plus, tu te raccroches au passé." 5/Je me sens mieux avec lui que toute seule et j'arrive à avoir des moments sans tocs "Tu te voiles surement la face" 6/Défauts physiques "ah il a des cheveux blancs, il n'est pas assez bronzé" 7/ Défauts psychologiques "ah il n'est pas assez aventurier, je risque de m'ennuyer avec lui". 8/(idée actuelle) "tu te forces à être gentille avec lui au téléphone" du coup, analyse de chacun de mes mots, ai-je le droit de dire tel ou tel mot, et si je ne le pensais pas vraiment etc.
A chaque idée, je vérifie et ma vérification me satisfait sur le moment mais d'autres craintes resurgissent... Bref, le schéma classique : idée obsédante, compulsion, soulagement temporaire, nouvelle angoisse etc. A la longue, je finis par ne plus croire en mon couple et à me dire que je répète mon histoire d'il y a six ans, quand je n'aimais plus un homme sans l'accepter même si je sais que les deux histoires n'ont strictement rien à voir. J'essaie de me changer les idées, de penser à autre chose mais j'ai toujours l'impression de fuir la réalité et d'être lâche. J'associe le lâcher prise à une fuite en avant.
Je suis allée chez le psy hier, il m'a dit que ce sont bien les tocs, mais je ne suis pas rassurée! Je dois l'exaspérer... Il m'a dit "Si vous ne l'aimez plus ce n'est pas grave, la vie continue" mais pour moi ce serait atroce et grave. Il me dit que lorsqu'on n'aime plus quelqu'un on s'en fiche et la question qui nous habite, sans angoisse, c'est "comment je vais me débarrasser de la personne?". En cas de désamour, recevoir un coup de téléphone de l'autre nous gave et on n'a rien à se dire. Voilà ce qu'il m'a dit. Du coup, je me dis "parfois ça t'angoisse de l’appeler ou de recevoir un appel, c'est peut-être que tu ne l'aimes plus?" ou bien "Tu ne l'aimes plus mais tu ne veux pas te l'avouer, tu te réfugies derrières les tocs, des projets artistiques et diverses occupations pour retarder la prise de conscience inévitable : tu ne l'aimes plus". A ce moment là, je me sens si angoissée que j'ai peine à me lever de mon lit, à manger ou faire la moindre activité. Je ne revois mon copain que dans deux semaines, c'est un calvaire en attendant car je ne peux rien vérifier ni m'apaiser.
Bon courage à tous et à toutes dans la lutte contre soi, le pire combat à mener car il est intérieur.
- Cassandra1824
- Messages : 815
- Enregistré le : dimanche 10 août 2014 13:42
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
@Ecila tu vois ton psy depuis combien de temps ?
J'hallucine un peu de voir ce qu'il ta dit surtout qu'il te dit lui même que tu a un toc.
De là à dire que c'est du desamour et que ce n'est pas grave je trouve ça idiot. Tu a un toc réellement présent et le fait de cogiter par rapport a ses paroles le montre encore plus. En gros, quelqu'un va nous dire quelque chose et on va commencer a cogiter a ce dire " elle a peut-être raison , ça peut très bien être ça " tout nous déstabilise.
Le toc prend le dessus sur toi, laisse toi du temps puis dans un moment comme celui on a pas mal de phase notamment celle du " mon copain me prend la tête " lui répondre vite fait etc il y a des phases, des moments comme ça puis ça passe donc ne t'inquiète pas. Le toc est la pour te faire cogiter
J'hallucine un peu de voir ce qu'il ta dit surtout qu'il te dit lui même que tu a un toc.
De là à dire que c'est du desamour et que ce n'est pas grave je trouve ça idiot. Tu a un toc réellement présent et le fait de cogiter par rapport a ses paroles le montre encore plus. En gros, quelqu'un va nous dire quelque chose et on va commencer a cogiter a ce dire " elle a peut-être raison , ça peut très bien être ça " tout nous déstabilise.
Le toc prend le dessus sur toi, laisse toi du temps puis dans un moment comme celui on a pas mal de phase notamment celle du " mon copain me prend la tête " lui répondre vite fait etc il y a des phases, des moments comme ça puis ça passe donc ne t'inquiète pas. Le toc est la pour te faire cogiter
- Cassandra1824
- Messages : 815
- Enregistré le : dimanche 10 août 2014 13:42
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Hier je mourrai d'envie de lui dire je t'aime et en ce moment même j'ai l'idée de jouer avec lui comme on a joué avec
Moi alors que jusqu'à maintenant je pleurais pour lui et tout .
Moi alors que jusqu'à maintenant je pleurais pour lui et tout .
- Ecila51
- Messages : 188
- Enregistré le : dimanche 30 décembre 2012 20:30
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Merci Cassandra pour ta réponse.
Je vois mon psy depuis six ans.
La première fois que je l'ai vu c'était pour une dépression majeure. A l'époque, j'avais 22 ans et j'étais depuis quatre ans avec un homme de 11 ans de plus que moi. Je ne l'aimais plus mais je n'arrivais pas à l'accepter. Précisions importantes : l'homme en question ne m'a JAMAIS plu physiquement, âgée de 18 ans célibataire depuis un moment, je me suis laissée séduire par lui mais en rentrant chez moi, je me suis dit "oh malheur, qu'ai-je fais?" Je l'ai revu le temps de coucher avec lui pour voir (c'était ma première fois, j'ai honte mais j'avoue que je voulais passer le cap) et je l'ai plaqué peu de temps après tout en voulant rester amis. Évidement, on a recouché ensemble. Je l'ai de nouveau laisser tomber puis j'ai voulu le revoir si bien que nous sommes devenus plus ou moins des sexe-friends puis un couple libéré ensuite. Prise par mes études en classe préparatoire puis à l'université, j'investissais toute mon énergie dans le travail et je ne me préoccupait pas de mon couple dont j'appréciais les habitudes confortables. En parallèle, j'ai été attirée pendant trois ans par un étudiant de la fac avec qui je rêvais de passer une nuit (et plus avec du recul). J'en parlais à mon copain de l'époque, dans le cadre du couple libéré, cela le faisait fantasmer et moi, je ne culpabilisais pas comme étudiante en philosophie qui remet en question les schémas traditionnels, la notion de fidélité (je voulais faire ma thèse la dessus). J'ai flirté avec deux gars dans un pub à une soirée karaoké, je me suis livrée à un jeu de séduction sulfureux avec un internaute qui a failli aboutir à une rencontre sensuelle jusqu'à ce que je réalise que l'amant virtuel en question était fêlé. Bref, ce n'est pas la culpabilité qui m'a retenue mais ma prudence. Je précise que plusieurs années se sont écoulées avant que je n'ose présenter mon copain à mes amis car "sa laideur" (jugement subjectif) me faisait honte. Suite à mon aventure virtuelle, j'ai commencé à me sentir mal, à culpabiliser puis à déprimer. Au bout de quelques temps, le psychiatre m'a clairement dit "je ne crois pas à votre relation" puis ensuite que "je me noyais dans un verre d'eau". Il avait raison, Mon copain finissait par me dégoûter, coucher avec lui relevait du devoir conjugal puis du supplice, après les ébats forcés, le sentiment profond de souillure et de prostitution tacite. Au cours de cette dépression de 8 mois, j'ai perdu plus de dix kilos, je me mutilais et j'ai fait une sérieuse tentative de suicide. Finalement, j'ai trompé mon copain avec mon ex et mon homme mal-aimé m'a quitté. J'ai pleuré, le chagrin et la perte des habitudes motivaient moins le flot de mes larmes que le soulagement d'être libérée et débarrassée de mon rôle d'amante contrainte.
Là, je suis avec mon copain depuis quatre ans aussi, mais je l'ai toujours trouvé beau et mes amies le connaissent. J'ai eu régulièrement des crises de tocs plus ou moins longues et intenses qui se sont apaisées grâce au temps, à la compagnie de mon copain, aux conseils précieux du psychiatre, au médicaments et au travail. Aujourd'hui, je traverse la plus grande crise que je n'ai jamais connue, crise difficile à affronter car mon copain n'habite plus en région parisienne et ne revient qu'une semaine sur deux. Ajoutons à cela que je suis en vacances, désoeuvrée, et qu'à la rentrée je vais commencer de nouvelles études. Je quitte mon poste de prof de philo pour devenir infirmière. Bref, beaucoup de choses déstabilisantes.
Mon psy a voulu me tranquilliser je pense en me disant "si vous ne l'aimez plus, ce n'est pas grave" "quand on n'aime plus quelqu'un, tout ce qui compte c'est de se débarrasser de lui passé le temps de la culpabilité" "le désamour ne donne plus envie de répondre au téléphone et même répondre au téléphone ne créer pas d'angoisse mais simplement un ras le bol, une lassitude". Je me rassure en me disant que si vraiment je n'aimais plus mon copain, il me le dirait comme il l'a fait il y a six ans à l'époque de la dépression. A l'époque, je ne voulais pas l'admettre, mais il avait raison. Aujourd'hui, s'il me confiait pareille chose, je lui ferai confiance, même si ce serait atroce. En partant, il m'a bien confirmé que c'étaient des tocs et non du désamour et il a rit amicalement car je lui pose tout le temps la même question.
Il me conseille d'identifier directement les idées obsédantes, le problème, c'est qu'en ce moment, je ressens un mal être diffus, je ne suis pas forcément assaillie par des questions ou des affirmations angoissantes. Peut-être est-ce le toc qui prend une nouvelle forme? Ou du désamour? En tout cas, quand mon copain me téléphone, nous discutons à bâtons rompu et j'ai peur de raccrocher ensuite, car le contact téléphonique agit comme une compulsion apaisante. Evidemment, je me demande "est-ce que tu ne fais pas semblant d'être heureuse quand il t'appelle etc." mais là, je mets cela de côté, rétrospectivement j'y repense et j'angoisse. En fait, je ne veux pas reproduire ce qu'il s'est passé il y a six ans avec l'homme que je n'aimais plus et je crois que c'est cela qui explique en partie mon mal -être et mes tocs (je me reproche même d'écrire "toc" car je me dis que si ça se trouve, je me réfugie derrière cela).
J'ai même dit au psy "si ça se trouve, ce que nous faisons depuis le mois de juillet ne sert à rien, je n'ai pas de toc et je vous fait perdre du temps" il me répond "alors quittez votre copain, je rétorque "non, c'est impossible!".
Bref, une éternelle cogitation qui sème l'angoisse, l'ennui, le désespoir et quelque fois, des lueurs d'espoir, des instants d'apaisement.
Féeborah : j'ai eu exactement le même raisonnement que toi "J'ai peur qu'avec les AD, je me rende compte que je n'aime plus mon copain. Si les AD ne fonctionnent pas, alors je n'aime plus mon copain".
Bonne soirée à toutes les obsessionnelles!
J'ai pensé à un truc, on pourrait se mettre d'accord pour donner un petit nom aux tocs puis on écrirait "ah, X m'a encore embêté aujourd'hui". On pourrait le dessiner (pour ceux qui adore peindre et dessiner comme moi), écrire sur lui, le tourner en dérision "Plutôt que le couple, pourquoi ne s'attaque t-il pas à la couleur de mes sous-vêtements, au nombre d'acariens dont mes draps sont couverts".
Exemple : Le toc pourrait très bien nous faire douter du coloris approprié de notre culotte "Est-ce que le blanc est réellement un bon choix pour une culotte? Et s'il était plus seyant au string? Mais si je me dis que je blanc est correct, c'est que je me cache la vérité, je n'aime pas le blanc, ça grossit. Bon alors j'essaie une culotte blanche, je me regarde dans le miroir, ouf, je n'angoisse plus." Deux minutes plus tard : "Mais au fait, quand j'ai reluqué mon postérieur, ai-je vraiment pensé que le blanc convenait? Je me suis peut-être concentrée sur la coupe de la culotte et non sur sa couleur" "du coup, je vérifie encore et je me rends compte que ce n'est plus le blanc qui me gène mais la coupe". Nouvelle question "Pour ne pas être vulgaire, la culotte doit-elle être échancrée ou pas? Et le string? Oh, le string, peur panique, celui-là, il est indécent, horrible, le porter c'est insulter la décence, c'est adresser un blasphème à la pudeur, oh sacrilège! " Du coup, je ne porte pas de string, dans les magasins j'évite soigneusement le rayon lingerie, je ne prononce ni ne veut entendre le mot "string"." Malheur, une amie me confie que son string en dentelle n'a pas plu à sa mère qui le juge trop osé. Confirmation des idées obsédantes "le string c'est vulgaire, oh là là, en porter, jamais" "Et si quelqu'un m'en offrait un? Je ferais comment? D'ailleurs, si mon petit ami ou mon futur petit ami me demandait d'en porter un?" Angoisse terrible, stupeur et tremblements. Puis "bon je vais essayer le tanga, qui se situe entre le string et la culotte" puis questionnement "le tanga n'est-il pas en réalité un string soft, un string pour femmes pudiques?" "en fait, en portant un tanga, tu porteras en réalité un string mais tu n'oses pas te l'avouer" "allez, avoue-le, t'apprête à acheter un string, femme vulgaire, traînée!" Donc, on revient à la culotte, c'est très bien, je suis rassurée. "Et si la culotte me rentrait dans les fesses, cela ferait une sorte de string? Oh quelle horreur, je vais être vulgaire!". Solution : je reste assise le plus possible pour éviter ce malheureux plis entre mes fesses. Mieux : j'achète une gaine qui galble le ventre et couvre le haut des cuisses. Résultat : je me sens comprimée mais soulagée. Question nouvelle "Oh là là, cette gaine, et si j'étais une mamie, ce sont les mamies qui portent ce genre de contentions pour dompter un ventre flasque. Je vieillis sans doute avant l'âge? Catastrophe!". Je décide de ne plus porter de sous vêtements et un jour venteux, je me promène dans la rue libre comme l'air, comme l'air qui soulève ma courte jupe et dévoile à un passant moqueur mon intimité. Là je réalise que pendant des semaines, je me suis prise la tête pour rien, à tergiverser sur la forme, la couleur des sous-vêtements.
J'espère que, comme dans mon exemple farfelu, nous parviendront un jour à cerner le ridicule de nos cogitations en pensant moins au temps qu'elles nous ont fait perdre qu'à la sérénité naturelle dont elles nous ont privé
Je vois mon psy depuis six ans.
La première fois que je l'ai vu c'était pour une dépression majeure. A l'époque, j'avais 22 ans et j'étais depuis quatre ans avec un homme de 11 ans de plus que moi. Je ne l'aimais plus mais je n'arrivais pas à l'accepter. Précisions importantes : l'homme en question ne m'a JAMAIS plu physiquement, âgée de 18 ans célibataire depuis un moment, je me suis laissée séduire par lui mais en rentrant chez moi, je me suis dit "oh malheur, qu'ai-je fais?" Je l'ai revu le temps de coucher avec lui pour voir (c'était ma première fois, j'ai honte mais j'avoue que je voulais passer le cap) et je l'ai plaqué peu de temps après tout en voulant rester amis. Évidement, on a recouché ensemble. Je l'ai de nouveau laisser tomber puis j'ai voulu le revoir si bien que nous sommes devenus plus ou moins des sexe-friends puis un couple libéré ensuite. Prise par mes études en classe préparatoire puis à l'université, j'investissais toute mon énergie dans le travail et je ne me préoccupait pas de mon couple dont j'appréciais les habitudes confortables. En parallèle, j'ai été attirée pendant trois ans par un étudiant de la fac avec qui je rêvais de passer une nuit (et plus avec du recul). J'en parlais à mon copain de l'époque, dans le cadre du couple libéré, cela le faisait fantasmer et moi, je ne culpabilisais pas comme étudiante en philosophie qui remet en question les schémas traditionnels, la notion de fidélité (je voulais faire ma thèse la dessus). J'ai flirté avec deux gars dans un pub à une soirée karaoké, je me suis livrée à un jeu de séduction sulfureux avec un internaute qui a failli aboutir à une rencontre sensuelle jusqu'à ce que je réalise que l'amant virtuel en question était fêlé. Bref, ce n'est pas la culpabilité qui m'a retenue mais ma prudence. Je précise que plusieurs années se sont écoulées avant que je n'ose présenter mon copain à mes amis car "sa laideur" (jugement subjectif) me faisait honte. Suite à mon aventure virtuelle, j'ai commencé à me sentir mal, à culpabiliser puis à déprimer. Au bout de quelques temps, le psychiatre m'a clairement dit "je ne crois pas à votre relation" puis ensuite que "je me noyais dans un verre d'eau". Il avait raison, Mon copain finissait par me dégoûter, coucher avec lui relevait du devoir conjugal puis du supplice, après les ébats forcés, le sentiment profond de souillure et de prostitution tacite. Au cours de cette dépression de 8 mois, j'ai perdu plus de dix kilos, je me mutilais et j'ai fait une sérieuse tentative de suicide. Finalement, j'ai trompé mon copain avec mon ex et mon homme mal-aimé m'a quitté. J'ai pleuré, le chagrin et la perte des habitudes motivaient moins le flot de mes larmes que le soulagement d'être libérée et débarrassée de mon rôle d'amante contrainte.
Là, je suis avec mon copain depuis quatre ans aussi, mais je l'ai toujours trouvé beau et mes amies le connaissent. J'ai eu régulièrement des crises de tocs plus ou moins longues et intenses qui se sont apaisées grâce au temps, à la compagnie de mon copain, aux conseils précieux du psychiatre, au médicaments et au travail. Aujourd'hui, je traverse la plus grande crise que je n'ai jamais connue, crise difficile à affronter car mon copain n'habite plus en région parisienne et ne revient qu'une semaine sur deux. Ajoutons à cela que je suis en vacances, désoeuvrée, et qu'à la rentrée je vais commencer de nouvelles études. Je quitte mon poste de prof de philo pour devenir infirmière. Bref, beaucoup de choses déstabilisantes.
Mon psy a voulu me tranquilliser je pense en me disant "si vous ne l'aimez plus, ce n'est pas grave" "quand on n'aime plus quelqu'un, tout ce qui compte c'est de se débarrasser de lui passé le temps de la culpabilité" "le désamour ne donne plus envie de répondre au téléphone et même répondre au téléphone ne créer pas d'angoisse mais simplement un ras le bol, une lassitude". Je me rassure en me disant que si vraiment je n'aimais plus mon copain, il me le dirait comme il l'a fait il y a six ans à l'époque de la dépression. A l'époque, je ne voulais pas l'admettre, mais il avait raison. Aujourd'hui, s'il me confiait pareille chose, je lui ferai confiance, même si ce serait atroce. En partant, il m'a bien confirmé que c'étaient des tocs et non du désamour et il a rit amicalement car je lui pose tout le temps la même question.
Il me conseille d'identifier directement les idées obsédantes, le problème, c'est qu'en ce moment, je ressens un mal être diffus, je ne suis pas forcément assaillie par des questions ou des affirmations angoissantes. Peut-être est-ce le toc qui prend une nouvelle forme? Ou du désamour? En tout cas, quand mon copain me téléphone, nous discutons à bâtons rompu et j'ai peur de raccrocher ensuite, car le contact téléphonique agit comme une compulsion apaisante. Evidemment, je me demande "est-ce que tu ne fais pas semblant d'être heureuse quand il t'appelle etc." mais là, je mets cela de côté, rétrospectivement j'y repense et j'angoisse. En fait, je ne veux pas reproduire ce qu'il s'est passé il y a six ans avec l'homme que je n'aimais plus et je crois que c'est cela qui explique en partie mon mal -être et mes tocs (je me reproche même d'écrire "toc" car je me dis que si ça se trouve, je me réfugie derrière cela).
J'ai même dit au psy "si ça se trouve, ce que nous faisons depuis le mois de juillet ne sert à rien, je n'ai pas de toc et je vous fait perdre du temps" il me répond "alors quittez votre copain, je rétorque "non, c'est impossible!".
Bref, une éternelle cogitation qui sème l'angoisse, l'ennui, le désespoir et quelque fois, des lueurs d'espoir, des instants d'apaisement.
Féeborah : j'ai eu exactement le même raisonnement que toi "J'ai peur qu'avec les AD, je me rende compte que je n'aime plus mon copain. Si les AD ne fonctionnent pas, alors je n'aime plus mon copain".
Bonne soirée à toutes les obsessionnelles!
J'ai pensé à un truc, on pourrait se mettre d'accord pour donner un petit nom aux tocs puis on écrirait "ah, X m'a encore embêté aujourd'hui". On pourrait le dessiner (pour ceux qui adore peindre et dessiner comme moi), écrire sur lui, le tourner en dérision "Plutôt que le couple, pourquoi ne s'attaque t-il pas à la couleur de mes sous-vêtements, au nombre d'acariens dont mes draps sont couverts".
Exemple : Le toc pourrait très bien nous faire douter du coloris approprié de notre culotte "Est-ce que le blanc est réellement un bon choix pour une culotte? Et s'il était plus seyant au string? Mais si je me dis que je blanc est correct, c'est que je me cache la vérité, je n'aime pas le blanc, ça grossit. Bon alors j'essaie une culotte blanche, je me regarde dans le miroir, ouf, je n'angoisse plus." Deux minutes plus tard : "Mais au fait, quand j'ai reluqué mon postérieur, ai-je vraiment pensé que le blanc convenait? Je me suis peut-être concentrée sur la coupe de la culotte et non sur sa couleur" "du coup, je vérifie encore et je me rends compte que ce n'est plus le blanc qui me gène mais la coupe". Nouvelle question "Pour ne pas être vulgaire, la culotte doit-elle être échancrée ou pas? Et le string? Oh, le string, peur panique, celui-là, il est indécent, horrible, le porter c'est insulter la décence, c'est adresser un blasphème à la pudeur, oh sacrilège! " Du coup, je ne porte pas de string, dans les magasins j'évite soigneusement le rayon lingerie, je ne prononce ni ne veut entendre le mot "string"." Malheur, une amie me confie que son string en dentelle n'a pas plu à sa mère qui le juge trop osé. Confirmation des idées obsédantes "le string c'est vulgaire, oh là là, en porter, jamais" "Et si quelqu'un m'en offrait un? Je ferais comment? D'ailleurs, si mon petit ami ou mon futur petit ami me demandait d'en porter un?" Angoisse terrible, stupeur et tremblements. Puis "bon je vais essayer le tanga, qui se situe entre le string et la culotte" puis questionnement "le tanga n'est-il pas en réalité un string soft, un string pour femmes pudiques?" "en fait, en portant un tanga, tu porteras en réalité un string mais tu n'oses pas te l'avouer" "allez, avoue-le, t'apprête à acheter un string, femme vulgaire, traînée!" Donc, on revient à la culotte, c'est très bien, je suis rassurée. "Et si la culotte me rentrait dans les fesses, cela ferait une sorte de string? Oh quelle horreur, je vais être vulgaire!". Solution : je reste assise le plus possible pour éviter ce malheureux plis entre mes fesses. Mieux : j'achète une gaine qui galble le ventre et couvre le haut des cuisses. Résultat : je me sens comprimée mais soulagée. Question nouvelle "Oh là là, cette gaine, et si j'étais une mamie, ce sont les mamies qui portent ce genre de contentions pour dompter un ventre flasque. Je vieillis sans doute avant l'âge? Catastrophe!". Je décide de ne plus porter de sous vêtements et un jour venteux, je me promène dans la rue libre comme l'air, comme l'air qui soulève ma courte jupe et dévoile à un passant moqueur mon intimité. Là je réalise que pendant des semaines, je me suis prise la tête pour rien, à tergiverser sur la forme, la couleur des sous-vêtements.
J'espère que, comme dans mon exemple farfelu, nous parviendront un jour à cerner le ridicule de nos cogitations en pensant moins au temps qu'elles nous ont fait perdre qu'à la sérénité naturelle dont elles nous ont privé

- Cassandra1824
- Messages : 815
- Enregistré le : dimanche 10 août 2014 13:42
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Donc il te suit depuis longtemps déjà, je t'es répondu ça parce que pendant ma dépression et ou mon toc je me souviens que je ne supportais pas l'idée qu'on me dise de le quitter au point ou quand on me le disait je me braqué.
Et encore aujourd'hui lorsqu'on me dit que je tiens à lui, que je l'aime mais que je contredis c'est quand j'énerve qu'on me dit de le quitter .
Peut-être que le toc est venu de ton ancienne histoire ou justement c'est le toc qui te fait croire que tu refais le même schéma avec ton copain actuel alors que c'est faux.
Ce que tu dis sur ton ancienne relation ainsi que les paroles de ton psy me font un peu peur parce que j'ai connu mon copain sur Fb grâce à une amie que nous avons en commun, on s'est parler 1 mois puis nous avons décider de nous voir pour la première fois. Je me souviens qu'en voyant certaines de ses photos je ne le trouvais pas canon du coup j'appréhender de le voir j'avais peur qu'il ne me plaise pas mais une fois en vrai il avait ce truc qui plaisait et avec le temps j'ai appris a le connaître c'est quelqu'un en OR , j'ai une chance énorme de l'avoir mais je me dis que maintenant peut-être que tout comme toi qu'il me dégoûte , j'ose même plus le regarder dans les yeux c'est comme ci il était beau mais que y avait quelque chose qui me gêner.
Tu a raison, on pourrait donner un nom parce que je sais qu'on doute encore du toc puisqu'on ne connaît pas toutes les phases, parce qu'on ne sait pas pourquoi il est venu dans nos vies et les conséquences qu'il fait dans nos vies
Et encore aujourd'hui lorsqu'on me dit que je tiens à lui, que je l'aime mais que je contredis c'est quand j'énerve qu'on me dit de le quitter .
Peut-être que le toc est venu de ton ancienne histoire ou justement c'est le toc qui te fait croire que tu refais le même schéma avec ton copain actuel alors que c'est faux.
Ce que tu dis sur ton ancienne relation ainsi que les paroles de ton psy me font un peu peur parce que j'ai connu mon copain sur Fb grâce à une amie que nous avons en commun, on s'est parler 1 mois puis nous avons décider de nous voir pour la première fois. Je me souviens qu'en voyant certaines de ses photos je ne le trouvais pas canon du coup j'appréhender de le voir j'avais peur qu'il ne me plaise pas mais une fois en vrai il avait ce truc qui plaisait et avec le temps j'ai appris a le connaître c'est quelqu'un en OR , j'ai une chance énorme de l'avoir mais je me dis que maintenant peut-être que tout comme toi qu'il me dégoûte , j'ose même plus le regarder dans les yeux c'est comme ci il était beau mais que y avait quelque chose qui me gêner.
Tu a raison, on pourrait donner un nom parce que je sais qu'on doute encore du toc puisqu'on ne connaît pas toutes les phases, parce qu'on ne sait pas pourquoi il est venu dans nos vies et les conséquences qu'il fait dans nos vies
- Ecila51
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- Enregistré le : dimanche 30 décembre 2012 20:30
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Cassandra,
Ce que je peux te certifier, c'est que ta relation avec ton copain n'a rien à voir avec celle que j'ai entretenue avec l'homme que je n'aimais plus il y a six ans. Nombre d'éléments laissaient présager un sérieux désamour : regret de s'être laisser séduire le premier soir, physique que je trouvais repoussant au point de ne pas présenter cet homme à mes amis pendant plusieurs années, envie de le tromper à répétition, plusieurs ruptures puis reprise d'une relation floue "ami amant" on ne sait pas trop... Bref, rien à voir avec ce que tu vis avec ton copain j'imagine.
Sinon, faut qu'on se concerte pour le nom du toc. Ce soir, j'ai commencé à le dessiner, j'espère pouvoir le poster sur le site. Évidemment, je l'ai représenté tel qu'il m'apparaît, chacun pourrait exprimer la façon dont il le perçoit.
On peut aussi écrire des histoires de tocs absurdes comme celui de la culotte que tu as peut être lu (j'ai conscience que mes messages sont longs et que leur lecture peut être écourtée).
Bonne nuit à toi, je vais essayer de trouver le sommeil, il ne doit pas être bien loin.
Ce que je peux te certifier, c'est que ta relation avec ton copain n'a rien à voir avec celle que j'ai entretenue avec l'homme que je n'aimais plus il y a six ans. Nombre d'éléments laissaient présager un sérieux désamour : regret de s'être laisser séduire le premier soir, physique que je trouvais repoussant au point de ne pas présenter cet homme à mes amis pendant plusieurs années, envie de le tromper à répétition, plusieurs ruptures puis reprise d'une relation floue "ami amant" on ne sait pas trop... Bref, rien à voir avec ce que tu vis avec ton copain j'imagine.
Sinon, faut qu'on se concerte pour le nom du toc. Ce soir, j'ai commencé à le dessiner, j'espère pouvoir le poster sur le site. Évidemment, je l'ai représenté tel qu'il m'apparaît, chacun pourrait exprimer la façon dont il le perçoit.
On peut aussi écrire des histoires de tocs absurdes comme celui de la culotte que tu as peut être lu (j'ai conscience que mes messages sont longs et que leur lecture peut être écourtée).
Bonne nuit à toi, je vais essayer de trouver le sommeil, il ne doit pas être bien loin.

- Cassandra1824
- Messages : 815
- Enregistré le : dimanche 10 août 2014 13:42
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Certes mais peut-être que n'accepte pas de plus l'aimer ou que je sais que je ne l'aime plus mais je ne veux pas lui dire. J'ai le sentiment de rester seulement pour lui pour pas le rendre triste.
Moi non plus depuis quelques jours je trouve pas le sommeil
Moi non plus depuis quelques jours je trouve pas le sommeil
- féeborah
- Messages : 103
- Enregistré le : lundi 13 janvier 2014 20:50
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Merci Ecila pour ton récit sur le toc, c'était très intéressant et surtout très rigolo et sympa ton histoire de culotte
Je pense que tu peux sans autre te lancer dans l'écriture, je suis certaine que tu ferais une fortune! (sans ironie)
Néanmoins, même en prenant le toc à la dérision... arf c'est vraiment compliqué
Pour ma part, je me suis fait un stress car hier soir nous avons fait l'amour (sorry pour les details) et depuis que je reprends les AD, ben blocage et je n'arrive plus... alors que quand je ne prenais plus les medicaments c'était magnifique! Du coup, je mentalise tout, je n'arrive pas à lâcher prise et à un moment donné j'ai eu peur qu'il me dégoute
Je me sens trop mal de dire ça... c'est horrible car bien évidemment je rapporte ceci au fait que je ne l'aime peut-être vraiment plus etc...
En plus ce week-end c'est mon anniversaire et je me réjouis de le fêter mais je n'arrive pas à être heureuse car j'ai tout le temps peur de me rendre compte qu'en fait il n'y a plus rien entre nous... je suis tellement vide c'est horrible, je déteste ça... les pensées sont beaucoup moins obsédantes, l'angoisse moins présente, mais je ne sais pas si ces medicaments sont une bonne chose en fin de compte... En plus je pense qu'il y a quand même quelque chose de physique qui se passe car je perds du poids...
Courage les filles!!!
On pourra l'appeler comment ce toc? Un nom féminin ou masculin? Ecila je me réjouis de voir ton dessin

Néanmoins, même en prenant le toc à la dérision... arf c'est vraiment compliqué

Pour ma part, je me suis fait un stress car hier soir nous avons fait l'amour (sorry pour les details) et depuis que je reprends les AD, ben blocage et je n'arrive plus... alors que quand je ne prenais plus les medicaments c'était magnifique! Du coup, je mentalise tout, je n'arrive pas à lâcher prise et à un moment donné j'ai eu peur qu'il me dégoute

En plus ce week-end c'est mon anniversaire et je me réjouis de le fêter mais je n'arrive pas à être heureuse car j'ai tout le temps peur de me rendre compte qu'en fait il n'y a plus rien entre nous... je suis tellement vide c'est horrible, je déteste ça... les pensées sont beaucoup moins obsédantes, l'angoisse moins présente, mais je ne sais pas si ces medicaments sont une bonne chose en fin de compte... En plus je pense qu'il y a quand même quelque chose de physique qui se passe car je perds du poids...
Courage les filles!!!
On pourra l'appeler comment ce toc? Un nom féminin ou masculin? Ecila je me réjouis de voir ton dessin

- Cassandra1824
- Messages : 815
- Enregistré le : dimanche 10 août 2014 13:42
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
C'est sûrement le toc et les AD Féeborah.
Certains AD diminue la libido ne t'inquiète pas
Certains AD diminue la libido ne t'inquiète pas

- Ecila51
- Messages : 188
- Enregistré le : dimanche 30 décembre 2012 20:30
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Féeborah,
Contente que mon histoire t'aie diverti un peu.
Sinon, je comprends tout à fait ton problème de libido. Il est vrai que les AD entraînent des troubles de la libido et je trouve qu'ils modifient l'aspect des tocs. D'ailleurs, quand mon psy me demande si je vais mieux depuis que j'ai repris les traitements, je lui réponds que les tocs changent de forme et évoluent. Au départ, les tocs agressifs m'infligent une souffrance aiguë, chaque toc est comme un couteau dans le cœur puis, avec les AD, les idées obsédantes se font plus supportables voire acceptables alors, elles gagnent en crédibilité et en réalisme et l'angoisse aiguë devient une peur vague et lancinante, un mal-être quotidien voire un état dépressif.
Je crois que c'est notre jugement sur les AD qui ne sont pas appropriés. Notre raisonnement est le suivant : si les idées obsédantes ne m'angoissent plus, c'est que je n'aime plus mon copain mais c'est affreux, je ne veux pas ne plus l'aimer. Un autre raisonnement est possible : les AD réduisent l'intensité des idées obsédantes. Cela devient source d'angoisse car la force des tocs et la peur qu'ils entraînaient étaient interprétés comme des preuves indirectes d'amour. En fait, l'angoisse aiguë consécutive au toc sans AD n'était ni plus ni moins qu'une compulsion pour certifier notre amour "je me sens horriblement mal, je pleure mais finalement, tant mieux, cela me prouve que je tiens réellement à mon copain". Les AD nous ôtent cette compulsion malsaine et masochiste qui consiste à rechercher la souffrance intense en réponse à une idée de désamour pour prouver que cette idée est fausse car si elle était vraie, elle ne susciterait aucune crainte. Finalement, c'est assez absurde quand on y réfléchit, imaginons que tous les jours, il faudrait s'infliger des questionnements sur le désamour et nécessairement pleurer, se rouler par terre pour bien vérifier que ce questionnement est vide de sens. L'AD supprime cette compulsion ou l'atténue et le toc en retour, malin, se défend et proclame "si je suis moins angoissant c'est que je ne suis pas un toc mais la révélation de la réalité".
Je crois que la seule réponse possible pour clouer le bec au toc, c'est de répondre "Oui et alors?". Par exemple "ah tu lui mens et tu te mens, tu restes avec lui par peur de la solitude" Réponse : "Oui et alors?". Rationnellement j'adhère à cet état d'esprit mais je n'arrive pas forcément à l'appliquer.
Même problème pour le lâcher prise : "Tu essaies de penser à autre chose, en fait, tu te voiles la face petite lâche" Réponse "même si je me voilais la face, qu'est-ce que ça peut faire, on ne peut pas se mentir éternellement, les choses se feront naturellement si elles doivent avoir lieu, aucune pression à se mettre". J'avoue que j'ai beaucoup de mal sur ce point, je culpabilise de penser à autre chose ou de me divertir.
Même problème pour l'envie de positiver. "Tu aimes encore des choses chez lui, ceci est bien, cela aussi, et puis ça tient etc." Commentaire du toc "Tu essaie de positiver pour ne pas voir la réalité en face, tu te berces d'illusion, mais crois-moi fille naïve, ça ne durera pas longtemps, tu te racontes des histoires pour te rassurer comme une enfant craintive qui a peur du noir". Réponse possible... Je ne sais pas!
Peut-être que vous pourriez m'aider à la trouver.
Ces problèmes s'aggravent quand on ne voit pas son copain, c'est mon cas, je le vois toutes les deux semaines, c'est très difficile surtout en période d'inactivité.
Là, j'ai le frère de mon ex (premier amour retrouvé, relation passionnelle) qui me propose de se voir pour l'aider à faire une comédie musicale. Il travaille sur ce projet depuis un moment, je le conseillais sur Facebook simplement. Là, "j'ai peur que cette rencontre remue des choses dans ma tête" "si ça se trouve, je risque de retomber amoureuse de mon ex si je vois son frère" "Peut-être que j'ai envie d'aider cette connaissance pour inconsciemment me rapprocher de mon ex?" "Et si aller voir ce frère c'était trahir mon copain, le tromper presque?" "Ai-je le droit de le faire, ça ne se fait pas par rapport à mon copain? Mais si tu penses cela, c'est que tu as quelque chose à te reprocher, tu as envie de rencontrer d'autres gars, de t'évader etc." "Avoue-le tu veux aller voir ailleurs..." Je précise que ce gars ne m'a jamais attiré, c'est simplement une personne comme moi qui multiplie les projets artistiques. Voilà. Qu'en pensez-vous? Puis-je revoir cette personne sans m'inquiéter?"
Contente que mon histoire t'aie diverti un peu.
Sinon, je comprends tout à fait ton problème de libido. Il est vrai que les AD entraînent des troubles de la libido et je trouve qu'ils modifient l'aspect des tocs. D'ailleurs, quand mon psy me demande si je vais mieux depuis que j'ai repris les traitements, je lui réponds que les tocs changent de forme et évoluent. Au départ, les tocs agressifs m'infligent une souffrance aiguë, chaque toc est comme un couteau dans le cœur puis, avec les AD, les idées obsédantes se font plus supportables voire acceptables alors, elles gagnent en crédibilité et en réalisme et l'angoisse aiguë devient une peur vague et lancinante, un mal-être quotidien voire un état dépressif.
Je crois que c'est notre jugement sur les AD qui ne sont pas appropriés. Notre raisonnement est le suivant : si les idées obsédantes ne m'angoissent plus, c'est que je n'aime plus mon copain mais c'est affreux, je ne veux pas ne plus l'aimer. Un autre raisonnement est possible : les AD réduisent l'intensité des idées obsédantes. Cela devient source d'angoisse car la force des tocs et la peur qu'ils entraînaient étaient interprétés comme des preuves indirectes d'amour. En fait, l'angoisse aiguë consécutive au toc sans AD n'était ni plus ni moins qu'une compulsion pour certifier notre amour "je me sens horriblement mal, je pleure mais finalement, tant mieux, cela me prouve que je tiens réellement à mon copain". Les AD nous ôtent cette compulsion malsaine et masochiste qui consiste à rechercher la souffrance intense en réponse à une idée de désamour pour prouver que cette idée est fausse car si elle était vraie, elle ne susciterait aucune crainte. Finalement, c'est assez absurde quand on y réfléchit, imaginons que tous les jours, il faudrait s'infliger des questionnements sur le désamour et nécessairement pleurer, se rouler par terre pour bien vérifier que ce questionnement est vide de sens. L'AD supprime cette compulsion ou l'atténue et le toc en retour, malin, se défend et proclame "si je suis moins angoissant c'est que je ne suis pas un toc mais la révélation de la réalité".
Je crois que la seule réponse possible pour clouer le bec au toc, c'est de répondre "Oui et alors?". Par exemple "ah tu lui mens et tu te mens, tu restes avec lui par peur de la solitude" Réponse : "Oui et alors?". Rationnellement j'adhère à cet état d'esprit mais je n'arrive pas forcément à l'appliquer.
Même problème pour le lâcher prise : "Tu essaies de penser à autre chose, en fait, tu te voiles la face petite lâche" Réponse "même si je me voilais la face, qu'est-ce que ça peut faire, on ne peut pas se mentir éternellement, les choses se feront naturellement si elles doivent avoir lieu, aucune pression à se mettre". J'avoue que j'ai beaucoup de mal sur ce point, je culpabilise de penser à autre chose ou de me divertir.
Même problème pour l'envie de positiver. "Tu aimes encore des choses chez lui, ceci est bien, cela aussi, et puis ça tient etc." Commentaire du toc "Tu essaie de positiver pour ne pas voir la réalité en face, tu te berces d'illusion, mais crois-moi fille naïve, ça ne durera pas longtemps, tu te racontes des histoires pour te rassurer comme une enfant craintive qui a peur du noir". Réponse possible... Je ne sais pas!

Ces problèmes s'aggravent quand on ne voit pas son copain, c'est mon cas, je le vois toutes les deux semaines, c'est très difficile surtout en période d'inactivité.
Là, j'ai le frère de mon ex (premier amour retrouvé, relation passionnelle) qui me propose de se voir pour l'aider à faire une comédie musicale. Il travaille sur ce projet depuis un moment, je le conseillais sur Facebook simplement. Là, "j'ai peur que cette rencontre remue des choses dans ma tête" "si ça se trouve, je risque de retomber amoureuse de mon ex si je vois son frère" "Peut-être que j'ai envie d'aider cette connaissance pour inconsciemment me rapprocher de mon ex?" "Et si aller voir ce frère c'était trahir mon copain, le tromper presque?" "Ai-je le droit de le faire, ça ne se fait pas par rapport à mon copain? Mais si tu penses cela, c'est que tu as quelque chose à te reprocher, tu as envie de rencontrer d'autres gars, de t'évader etc." "Avoue-le tu veux aller voir ailleurs..." Je précise que ce gars ne m'a jamais attiré, c'est simplement une personne comme moi qui multiplie les projets artistiques. Voilà. Qu'en pensez-vous? Puis-je revoir cette personne sans m'inquiéter?"
- Cassandra1824
- Messages : 815
- Enregistré le : dimanche 10 août 2014 13:42
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
- C'est lui qui a besoin de moi
- Je ne regretterais pas
- on en a envie de faire attention a lui
- d'être la pour lui
- avant tout ça on était tellement bien
- mourrait envie de lui dire Je t'aime
Pensée du 20 Août
Je sais que je ne l'aime pas mais je reste pour lui voir si ça s'arrange ou non
Je Pleure a l'idée de ne plus aimer mon copain je me dis que j'accepterais pas parce qu'on était heureux, on s'est bien trouvé,
Comme j'ai raison au code alors j'aurais raison que de le quitter sans avoir de regret puis j'aurais plus a me poser toutes ces questions. Que avant j'étais bien avec lui mais que c'était avant mais que j'oublierai jamais a quel point il me rendait heureuse et juste de dire ça j'ai les larmes aux yeux c'est le seul qui m'a réellement rendu heureuse je vous assure . Par moment je me dis que je suis tellement tombée sur des abrutis que je me rattache a lui parce que c'est le seul qui me comblé .
Je le trouve beau mais c'est comme ci quelque chose me gêner quand je le regarde. C'est bizarre non ?
J’arrive pas a me dire que c'est pas grave si je l'aime plus, j'y arrive pas .
Encore ce midi en écoutant la musique quand je les rencontré m'a fait pleurer et de me dire que je l'aime peut-être plus ma fait encore plus pleuré. Comme je dis il est peut-être beau mais il me plait peut-être plus fin je veux peut-être plus être avec lui donc si je pleure c'est peut-être a cause de la dépression ou du toc mais que ça montre pas que je tiens a lui alors qu'on ne pleure pas pour quelqu'un qu'on aime pas , on quitte puis voilà.
Ce message est un peu en bazars mais c'est toutes les pensées que j'ai eu aujourd'hui
- Je ne regretterais pas
- on en a envie de faire attention a lui
- d'être la pour lui
- avant tout ça on était tellement bien
- mourrait envie de lui dire Je t'aime
Pensée du 20 Août
Je sais que je ne l'aime pas mais je reste pour lui voir si ça s'arrange ou non
Je Pleure a l'idée de ne plus aimer mon copain je me dis que j'accepterais pas parce qu'on était heureux, on s'est bien trouvé,
Comme j'ai raison au code alors j'aurais raison que de le quitter sans avoir de regret puis j'aurais plus a me poser toutes ces questions. Que avant j'étais bien avec lui mais que c'était avant mais que j'oublierai jamais a quel point il me rendait heureuse et juste de dire ça j'ai les larmes aux yeux c'est le seul qui m'a réellement rendu heureuse je vous assure . Par moment je me dis que je suis tellement tombée sur des abrutis que je me rattache a lui parce que c'est le seul qui me comblé .
Je le trouve beau mais c'est comme ci quelque chose me gêner quand je le regarde. C'est bizarre non ?
J’arrive pas a me dire que c'est pas grave si je l'aime plus, j'y arrive pas .
Encore ce midi en écoutant la musique quand je les rencontré m'a fait pleurer et de me dire que je l'aime peut-être plus ma fait encore plus pleuré. Comme je dis il est peut-être beau mais il me plait peut-être plus fin je veux peut-être plus être avec lui donc si je pleure c'est peut-être a cause de la dépression ou du toc mais que ça montre pas que je tiens a lui alors qu'on ne pleure pas pour quelqu'un qu'on aime pas , on quitte puis voilà.
Ce message est un peu en bazars mais c'est toutes les pensées que j'ai eu aujourd'hui
- Ecila51
- Messages : 188
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Cassandra,
Ton message n'est pas du tout étrange, bien au contraire, il est caractéristique d'une personne en grande souffrance atteinte de tocs. Tu vois souvent ton copain? Tu vois un psy ou pas?
Ton message n'est pas du tout étrange, bien au contraire, il est caractéristique d'une personne en grande souffrance atteinte de tocs. Tu vois souvent ton copain? Tu vois un psy ou pas?
- Cassandra1824
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Je vois mon copain 2 fois par semaine , le week end car la semaine il travail.
Oui j'ai décidé de voir une psychanalyste depuis fin juin mais ça fait 1 mois que je ne la vois pas et comme ça n'allait pas mieux j'ai pris rendez vous avec elle pour mercredi prochain. La dernière fois que je les eu au téléphone elle m'a demandé comment ça allait en lui expliquant bah que c'était la même chose pour mon copain elle me disait que j'avais fais une très très grosse dépression.
Oui j'ai décidé de voir une psychanalyste depuis fin juin mais ça fait 1 mois que je ne la vois pas et comme ça n'allait pas mieux j'ai pris rendez vous avec elle pour mercredi prochain. La dernière fois que je les eu au téléphone elle m'a demandé comment ça allait en lui expliquant bah que c'était la même chose pour mon copain elle me disait que j'avais fais une très très grosse dépression.
- féeborah
- Messages : 103
- Enregistré le : lundi 13 janvier 2014 20:50
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Merci pour vos messages les filles ça me fait du bien...
Ecila ne t'en fais pas, c'est "normal" pour nous d'avoir de tels questionnements quand tu parles du frère de ton ex. En aucun cas tu n'as quelque chose à te reprocher ou ne devrais avoir peur d'aller le voir. Néanmoins, si tu sais que c'est quelque chose qui va soulever des questionnements chez toi (je parle bien de questionnements irrationnels de toques
) peut-être que ce serait mieux que tu n'y ailles pas. Ce n'est pas une fuite, c'est juste que vu qu'on est fragile parfois il faut savoir s'écouter et se laisser le temps de se sentir plus fort pour affronter une situation qui nous fait peur. En tout cas moi, je pense que je ne me sentirais pas d'y aller car je sais que c'est le genre de truc qui me fait paniquer (meme s'il n'y a pas lieu hein? Tu ne toques pas là-dessus, je parle uniquement de notre raisonnement et encore une fois d'un raisonnement purement irrationnel), alors me connaissant je préfère éviter la situation et me concentrer sur les pensées déjà assez parasitantes... je ne sais pas si tu veux ce que je veux dire? Mais cela ne regarde que moi. En ce qui te concerne, tu ne risques rien, tu ne fais rien de mal, il n'y a pas de problème et saches que si tu toques et bien c'est "normal" pour des gens comme nous 
Cassandra, je suis comme toi, je me rappelle de la manière dont j'étais heureuse, le seul homme qui me comble sur tous les points et aujourd'hui, j'ai tellement l'impression que tout ça est loin et s'efface de plus en plus... en fait c'est comme si je vivais dans le déni de cette pensée pour que cela ne me fasse pas mal au Coeur. Au début j'en pleurais de penser à ça, maintenant je ne veux plus y penser et ai réussi à me créer une espèce de carapace (ou alors c'est que je ne me rappelle pas cette pensée car je l'aime plus??? MERCI MON TOC de m'avoir fait écrire ça!) comme ça je ne souffre plus "en surface". Je pense que cela va te faire du bien de pouvoir tout déverser chez ta psy... Par ailleurs, quand tu parles de "je le trouve beau, mais il y a un truc qui gene" je vois ce que tu veux dire, en fait moi c'est comme si je n'avais plus d'émotion, je ne sais pas comment expliquer... j'ai besoin de preuves de mon amour pour lui et ça fait un moment que je n'en ai pas vraiment eues...
On est tous dans le même bâteau avec nos questionnements plus ou moins tordus et individuels... Moi c'est comme si à la surface je ne ressens rien et qu'à l'intérieur c'est un champ de mine...
Ecila ne t'en fais pas, c'est "normal" pour nous d'avoir de tels questionnements quand tu parles du frère de ton ex. En aucun cas tu n'as quelque chose à te reprocher ou ne devrais avoir peur d'aller le voir. Néanmoins, si tu sais que c'est quelque chose qui va soulever des questionnements chez toi (je parle bien de questionnements irrationnels de toques


Cassandra, je suis comme toi, je me rappelle de la manière dont j'étais heureuse, le seul homme qui me comble sur tous les points et aujourd'hui, j'ai tellement l'impression que tout ça est loin et s'efface de plus en plus... en fait c'est comme si je vivais dans le déni de cette pensée pour que cela ne me fasse pas mal au Coeur. Au début j'en pleurais de penser à ça, maintenant je ne veux plus y penser et ai réussi à me créer une espèce de carapace (ou alors c'est que je ne me rappelle pas cette pensée car je l'aime plus??? MERCI MON TOC de m'avoir fait écrire ça!) comme ça je ne souffre plus "en surface". Je pense que cela va te faire du bien de pouvoir tout déverser chez ta psy... Par ailleurs, quand tu parles de "je le trouve beau, mais il y a un truc qui gene" je vois ce que tu veux dire, en fait moi c'est comme si je n'avais plus d'émotion, je ne sais pas comment expliquer... j'ai besoin de preuves de mon amour pour lui et ça fait un moment que je n'en ai pas vraiment eues...

On est tous dans le même bâteau avec nos questionnements plus ou moins tordus et individuels... Moi c'est comme si à la surface je ne ressens rien et qu'à l'intérieur c'est un champ de mine...
- Cassandra1824
- Messages : 815
- Enregistré le : dimanche 10 août 2014 13:42
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Je suis exactement comme toi Féeborah
- Ecila51
- Messages : 188
- Enregistré le : dimanche 30 décembre 2012 20:30
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
D'accord, si la psychanalyse t'aide à aller mieux, continue la thérapie. Je te conseille aussi de consulter un psychiatre surtout si tu as des symptômes dépressifs. Le psychiatre pourra t'expliquer le mécanisme des tocs et son débouché naturel, la dépression. Vous pourrez discuter de stratégies pour contrer ces cogitations infernales, il te donnera des conseils concrets, ce qu'un psychanalyste ne fait pas car la psychanalyse consiste à laisser le patient parler librement pour que celui-ci, par associations d'idées, finisse par réaliser l'origine de son mal-être.
La conviction de la psychanalyse est la suivante : si on découvre ce qui nous fait réellement mal alors on ne souffre plus. Autre postulat de la psychanalyse : l'esprit serait composé d'une partie consciente et d'une autre inconsciente, la cause réelle de notre mal-être se cache dans l'inconscient. L'inconscient se constitue de tous les désirs, pensées, sentiments, affects, souvenirs refoulés par la conscience dans l'inconscient car trop difficiles à accepter. En gros, un processus de censure se fait à notre insu dans notre tête, tout élément traumatisant ou trop choquant est chassé dans l'inconscient et cela, pour continuer à vivre normalement sans souffrir. La névrose (dont le trouble obsessionnel fait partie pour Freud) advient quand un élément rejeté dans l’inconscient essaye de resurgir par tous les moyens dans le champ de la conscience. Pour déjouer la censure de l'esprit, l'élément inconscient inadmissible (par exemple, ma mère qui m'a abandonné quand j'avais 5 ans) se déguise, prend une autre forme, par exemple "Et si je restais avec mon copain juste parce que j'ai peur de lui faire du mal?" "Est-ce que je l'aime vraiment?" etc. Grâce à la parole (la plus libérée possible) face à un thérapeute, l'origine du trouble est censé apparaître : J'ai été abandonné par ma mère, cet abandon m'a déchiré, du coup, j'ai peur d'abandonner mon copain ou l'inverse. Voilà en résumé (très schématique) le processus de la psychanalyse. Cette thérapie de type analytique peut durer des années et même ne jamais parvenir à isoler la cause du mal-être. Le seul critère qui doit importer à mon sens c'est la notion de soulagement. Si cette thérapie t'apaise, poursuis-là. Si en revanche, elle accentue les questionnements, les doutes (ce fut le cas pour moi avec une psychologue classique qui applique plus ou moins la méthode freudienne) passe à autre chose.
Il y a aussi une autre possibilité : la thérapie comportementale et cognitive. Là, le thérapeute ne chercher pas l'origine, la cause du toc. Il t'aide à élaborer des stratégies pour mieux vivre avec les tocs, les apprivoiser voire les supprimer. Des exercices concrets sont élaborés à cette fin. Apparemment, ce type de thérapie couplée à la prise d'AD et un suivi par un psychiatre reste le traitement le plus efficace contre les tocs. J'ai toujours voulu entamer une TCC (thérapie comportementale et cognitive) mais malheureusement, les tarifs sont onéreux et au CMP, personne ne propose ce type de traitement pour le moment. Donc, je vais peut être chercher des livres ou des sites sur ce type de thérapie et m'aider moi-même. La difficulté qui est en même temps la condition de possibilité de toute guérison, c'est de se convaincre que nous souffrons de tocs.
--edit--
Merci Féeborah pour ta réponse, je me sens évidemment bien fragile pour affronter une rencontre avec le frère de mon ex, après, je m'étais engagée à l'aider. Peut-être qu'il pourrait m'envoyer son texte par l'ordi et moi je lui écrirais mes suggestions, je compléterais certaines choses etc. Cela me semble être un bon compromis, reste à trouver une excuse pour ne pas se rencontrer, là, je n'en ai pas à l'esprit, je n'ai pas envie de lui parler de mes tocs, c'est personnel et après tout, il n'est qu'une connaissance sympathique et non un ami.
Féeborah, tu vois beaucoup ton copain? Te sens-tu mieux lorsque tu es seule ou quand tu es avec lui?
Pourquoi l'idée de ne plus aimer l'autre nous plonge t-elle dans un si profond désespoir? Pourquoi ne plus aimer c'est pire que mourir? Pourquoi quand nous ne pensons plus cela en se disant qu'après tout ne plus aimer ce n'est pas grave, repousse une angoisse plus forte que les précédentes?
Aussi : Comment distinguer le mensonge qu'on se fait à soi-même des efforts que l'on fait pour préserver notre couple? Comment distinguer l'envie de positiver du déni lâche, de la fuite en avant? La fuite et le lâcher prise, quel critère les distingue?
La conviction de la psychanalyse est la suivante : si on découvre ce qui nous fait réellement mal alors on ne souffre plus. Autre postulat de la psychanalyse : l'esprit serait composé d'une partie consciente et d'une autre inconsciente, la cause réelle de notre mal-être se cache dans l'inconscient. L'inconscient se constitue de tous les désirs, pensées, sentiments, affects, souvenirs refoulés par la conscience dans l'inconscient car trop difficiles à accepter. En gros, un processus de censure se fait à notre insu dans notre tête, tout élément traumatisant ou trop choquant est chassé dans l'inconscient et cela, pour continuer à vivre normalement sans souffrir. La névrose (dont le trouble obsessionnel fait partie pour Freud) advient quand un élément rejeté dans l’inconscient essaye de resurgir par tous les moyens dans le champ de la conscience. Pour déjouer la censure de l'esprit, l'élément inconscient inadmissible (par exemple, ma mère qui m'a abandonné quand j'avais 5 ans) se déguise, prend une autre forme, par exemple "Et si je restais avec mon copain juste parce que j'ai peur de lui faire du mal?" "Est-ce que je l'aime vraiment?" etc. Grâce à la parole (la plus libérée possible) face à un thérapeute, l'origine du trouble est censé apparaître : J'ai été abandonné par ma mère, cet abandon m'a déchiré, du coup, j'ai peur d'abandonner mon copain ou l'inverse. Voilà en résumé (très schématique) le processus de la psychanalyse. Cette thérapie de type analytique peut durer des années et même ne jamais parvenir à isoler la cause du mal-être. Le seul critère qui doit importer à mon sens c'est la notion de soulagement. Si cette thérapie t'apaise, poursuis-là. Si en revanche, elle accentue les questionnements, les doutes (ce fut le cas pour moi avec une psychologue classique qui applique plus ou moins la méthode freudienne) passe à autre chose.
Il y a aussi une autre possibilité : la thérapie comportementale et cognitive. Là, le thérapeute ne chercher pas l'origine, la cause du toc. Il t'aide à élaborer des stratégies pour mieux vivre avec les tocs, les apprivoiser voire les supprimer. Des exercices concrets sont élaborés à cette fin. Apparemment, ce type de thérapie couplée à la prise d'AD et un suivi par un psychiatre reste le traitement le plus efficace contre les tocs. J'ai toujours voulu entamer une TCC (thérapie comportementale et cognitive) mais malheureusement, les tarifs sont onéreux et au CMP, personne ne propose ce type de traitement pour le moment. Donc, je vais peut être chercher des livres ou des sites sur ce type de thérapie et m'aider moi-même. La difficulté qui est en même temps la condition de possibilité de toute guérison, c'est de se convaincre que nous souffrons de tocs.
--edit--
Merci Féeborah pour ta réponse, je me sens évidemment bien fragile pour affronter une rencontre avec le frère de mon ex, après, je m'étais engagée à l'aider. Peut-être qu'il pourrait m'envoyer son texte par l'ordi et moi je lui écrirais mes suggestions, je compléterais certaines choses etc. Cela me semble être un bon compromis, reste à trouver une excuse pour ne pas se rencontrer, là, je n'en ai pas à l'esprit, je n'ai pas envie de lui parler de mes tocs, c'est personnel et après tout, il n'est qu'une connaissance sympathique et non un ami.
Féeborah, tu vois beaucoup ton copain? Te sens-tu mieux lorsque tu es seule ou quand tu es avec lui?
Pourquoi l'idée de ne plus aimer l'autre nous plonge t-elle dans un si profond désespoir? Pourquoi ne plus aimer c'est pire que mourir? Pourquoi quand nous ne pensons plus cela en se disant qu'après tout ne plus aimer ce n'est pas grave, repousse une angoisse plus forte que les précédentes?
Aussi : Comment distinguer le mensonge qu'on se fait à soi-même des efforts que l'on fait pour préserver notre couple? Comment distinguer l'envie de positiver du déni lâche, de la fuite en avant? La fuite et le lâcher prise, quel critère les distingue?
- Cassandra1824
- Messages : 815
- Enregistré le : dimanche 10 août 2014 13:42
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Je ne sais pas si ça m'aide vraiment fin quand elle dit des choses ça me rassure sachant que c'est une professionnelle mais la dernière fois que je lui parlais elle ma dit " peut-être que c'est juste un ami " et c'est ça qui m'aide pas parce qu'on ce pose déjà des questions toutes la journées et tout les jours ça change alors le fait de me dire peut-être bah ça m'a pas aidé du tout.
Je vois un psychiatre c'est lui qui me prescrit mes AD, j'ai fais une dépression depuis Décembre dernier en me posant la question "qu'est ce qui montre que je tiens a lui " et depuis ça j'avais commencer a pleurer tous les jours disant que je voulais pas le perdre que c'était l'homme de ma vie, c'était ma moitié etc j'ai arrêté de manger et en 1 mois j'ai perdu 7 kilos il y a encore un mois lorsque j'imaginer rester avec lui pour jouer avec ou que c'était un simple ami je me suis mise a pleurer dans ses bras juste d'y repenser les larmes sont présente à l'instant ou je t'écris ça.
En ce qui concerne ce que tu m'explique, je ne sais pas ce qui me fait souffrir pour m'avoir mît en dépression et pleurer comme ça pour mon copain, peut-être c'est le fait de rester avec lui qui me fait souffrir mais ça me paraît bizarre parce que j'étais heureuse avec lui mais la c'est comme ci y avait plus rien. Que je devais le quitter pour être plus seraine a chaque fois je me dis " dire que je vais devoir le quitter " en me disant ça avant hier j'en pleurais.
Je vois un psychiatre c'est lui qui me prescrit mes AD, j'ai fais une dépression depuis Décembre dernier en me posant la question "qu'est ce qui montre que je tiens a lui " et depuis ça j'avais commencer a pleurer tous les jours disant que je voulais pas le perdre que c'était l'homme de ma vie, c'était ma moitié etc j'ai arrêté de manger et en 1 mois j'ai perdu 7 kilos il y a encore un mois lorsque j'imaginer rester avec lui pour jouer avec ou que c'était un simple ami je me suis mise a pleurer dans ses bras juste d'y repenser les larmes sont présente à l'instant ou je t'écris ça.
En ce qui concerne ce que tu m'explique, je ne sais pas ce qui me fait souffrir pour m'avoir mît en dépression et pleurer comme ça pour mon copain, peut-être c'est le fait de rester avec lui qui me fait souffrir mais ça me paraît bizarre parce que j'étais heureuse avec lui mais la c'est comme ci y avait plus rien. Que je devais le quitter pour être plus seraine a chaque fois je me dis " dire que je vais devoir le quitter " en me disant ça avant hier j'en pleurais.
- Ecila51
- Messages : 188
- Enregistré le : dimanche 30 décembre 2012 20:30
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Cassandra,
J'espère que ton psy ne se contente pas de te donner des AD mais qu'il dialogue avec toi, te suis de près et de conseille certaines choses. Tu ne peux pas rester dans une telle détresse. Je vois que la psychanalyse cause le même effet sur toi que sur moi : susciter des questionnements angoissants. Mon psychiatre m'a confirmé cela, il m'a confié que la psychanalyse s'avère rarement efficace sur les tocs car elle active le processus de questionnements et d'inquiétudes. Les principes mêmes de la psychanalyse sont de nature à entretenir les tocs : l'idée que nous refoulons, que nous nous cachons les choses douloureuses car elles sont inacceptables et qu'il faut avoir du courage pour les faire remonter à la surface de la conscience... Je me souviens d'un passage de Freud, je ne sais plus dans quel livre (j'ai eu l'occasion de le lire quasiment en oeuvre intégrale pendant mes études) qui expliquait que la psychanalyse était douloureuse car elle nous confrontait à nous mêmes, à ce que nous n'osons pas nous avouer, nous êtres humains angoissés aimant s'endormir sur de fausses certitudes confortables. Tu vois bien les dégâts que ce type de principes peut causer sur un toqueur! Il faut prendre beaucoup de précautions avec la psychanalyse pour diverses raisons notamment : ce n'est pas une science mais une discipline, quiconque a déjà suivi une psychanalyse peut devenir psychanalyste (pas de diplômes, d'études spécifiques), le rôle de l'argent dans la psychanalyse freudienne (Freud affirmait que le patient devait nécessairement payer une somme conséquente d'argent pour oser se lâcher complètement, le patient se dira "Bon puisque j'ai déboursé un paquet de billets, autant que j'en profite pour tout dire, car si je me censure, je devrais encore raquer la fois suivante, pour ce prix là, faut vraiment se livrer à fond"), le fait que Freud consommait régulièrement de la cocaïne et bien évidement, un grand nombre d'affirmations totalement dogmatiques (non justifiées) des pétitions de principe (on propose un énoncé en le considérant comme vrai et irréfutable sans le prouver)... Exemple de propos dogmatiques : le fameux complexe d'Oedipe, l'enfant désire le parent de sexe opposé, la découverte du feu par l'homme serait due à une capacité de l'homme à renoncer à sa pulsion d'uriner sur le feu pour l'éteindre, la peur des moustiques chez les femmes révéleraient une peur de la pénétration... et j'en passe! Donc, la seule chose à prendre en compte : l'efficacité d'une thérapie sur ton mal-être, si cette psychanalyste t'angoisse plus qu'elle ne t'aide, n'hésite pas à changer de thérapeute ou de type de thérapie. Le principal : TON BIEN ETRE
.
J'espère que ton psy ne se contente pas de te donner des AD mais qu'il dialogue avec toi, te suis de près et de conseille certaines choses. Tu ne peux pas rester dans une telle détresse. Je vois que la psychanalyse cause le même effet sur toi que sur moi : susciter des questionnements angoissants. Mon psychiatre m'a confirmé cela, il m'a confié que la psychanalyse s'avère rarement efficace sur les tocs car elle active le processus de questionnements et d'inquiétudes. Les principes mêmes de la psychanalyse sont de nature à entretenir les tocs : l'idée que nous refoulons, que nous nous cachons les choses douloureuses car elles sont inacceptables et qu'il faut avoir du courage pour les faire remonter à la surface de la conscience... Je me souviens d'un passage de Freud, je ne sais plus dans quel livre (j'ai eu l'occasion de le lire quasiment en oeuvre intégrale pendant mes études) qui expliquait que la psychanalyse était douloureuse car elle nous confrontait à nous mêmes, à ce que nous n'osons pas nous avouer, nous êtres humains angoissés aimant s'endormir sur de fausses certitudes confortables. Tu vois bien les dégâts que ce type de principes peut causer sur un toqueur! Il faut prendre beaucoup de précautions avec la psychanalyse pour diverses raisons notamment : ce n'est pas une science mais une discipline, quiconque a déjà suivi une psychanalyse peut devenir psychanalyste (pas de diplômes, d'études spécifiques), le rôle de l'argent dans la psychanalyse freudienne (Freud affirmait que le patient devait nécessairement payer une somme conséquente d'argent pour oser se lâcher complètement, le patient se dira "Bon puisque j'ai déboursé un paquet de billets, autant que j'en profite pour tout dire, car si je me censure, je devrais encore raquer la fois suivante, pour ce prix là, faut vraiment se livrer à fond"), le fait que Freud consommait régulièrement de la cocaïne et bien évidement, un grand nombre d'affirmations totalement dogmatiques (non justifiées) des pétitions de principe (on propose un énoncé en le considérant comme vrai et irréfutable sans le prouver)... Exemple de propos dogmatiques : le fameux complexe d'Oedipe, l'enfant désire le parent de sexe opposé, la découverte du feu par l'homme serait due à une capacité de l'homme à renoncer à sa pulsion d'uriner sur le feu pour l'éteindre, la peur des moustiques chez les femmes révéleraient une peur de la pénétration... et j'en passe! Donc, la seule chose à prendre en compte : l'efficacité d'une thérapie sur ton mal-être, si cette psychanalyste t'angoisse plus qu'elle ne t'aide, n'hésite pas à changer de thérapeute ou de type de thérapie. Le principal : TON BIEN ETRE
.
- Cassandra1824
- Messages : 815
- Enregistré le : dimanche 10 août 2014 13:42
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Ecila,
Lors de ma dépression je savais que quelque chose n'allait pas pendant 3 mois j'ai cherché dans mon coin sur internet, les symptômes et je regardais ce qui coller j'en suis arriver a la dépression voir même un problème au niveau de l'hypnose (une glande du cerveau) car a l'âge de 13 ans on ma trouvé un hirsutisme très bien (problème d'hormones) suite a ça j'ai du prendre un traitement pendant 2 ans sauf que vous vous doutez bien qu'il "guérit " mais que derrière il y a des conséquences qui sont qu'à l'âge de 13 ans j'ai du faire un choix c'était de vivre ma jeunesse en le prenant mais me dire que j'aurais peut-être jamais d'enfants ou que j'aurais des difficultés pour en avoir alors mon hypothèse sur l'hypophyse tenait car ce traitement pouvait déclencher une dépression ou bien effacer les émotions . Pour essayer de sauver mon
Couple j'ai étais jusqu'à contacter mon médecin qui me suit pour ce problème et qui m'a fait rentrer 3 jours a l'hôpital pour des test car si t'es hormones sont trop élevées ça peu déclencher une dépression ou d'autres choses. Nous avons vu que j'avais rien mais on sait toujours demander si ma dépression ne venait pas de mon
Traitement qui m'avait pourri la santé .
Pour répondre au sujet de mon psychiatre, j'ai effectué mes démarches seules, j'ai pris contact avec lui j'y suis aller et la première séance je les adorer car il m'a dit que mon mal être venait de la dépression et non pas de mon copain que mon copain n'avait RIEN a voir avec ça que les sentiments etc était du a la dépression sauf que la deuxième fois que j'y suis aller je le "détester" je lui poser des questions que c'était la dépression qui parlait et non une réalité il me dit qu'il ne sait pas alors juste d'entendre ça au fond de moi la sauce monté puis je lui parle pendant 5 minutes de mon
Copain et il en avait déjà marre il m'a stopper tu vois le truc ?
Puis j'y suis allée une deuxième fois, il m'a changé mon traitement et c'est la qu'il m'a dit que c'était un toc
Lors de ma dépression je savais que quelque chose n'allait pas pendant 3 mois j'ai cherché dans mon coin sur internet, les symptômes et je regardais ce qui coller j'en suis arriver a la dépression voir même un problème au niveau de l'hypnose (une glande du cerveau) car a l'âge de 13 ans on ma trouvé un hirsutisme très bien (problème d'hormones) suite a ça j'ai du prendre un traitement pendant 2 ans sauf que vous vous doutez bien qu'il "guérit " mais que derrière il y a des conséquences qui sont qu'à l'âge de 13 ans j'ai du faire un choix c'était de vivre ma jeunesse en le prenant mais me dire que j'aurais peut-être jamais d'enfants ou que j'aurais des difficultés pour en avoir alors mon hypothèse sur l'hypophyse tenait car ce traitement pouvait déclencher une dépression ou bien effacer les émotions . Pour essayer de sauver mon
Couple j'ai étais jusqu'à contacter mon médecin qui me suit pour ce problème et qui m'a fait rentrer 3 jours a l'hôpital pour des test car si t'es hormones sont trop élevées ça peu déclencher une dépression ou d'autres choses. Nous avons vu que j'avais rien mais on sait toujours demander si ma dépression ne venait pas de mon
Traitement qui m'avait pourri la santé .
Pour répondre au sujet de mon psychiatre, j'ai effectué mes démarches seules, j'ai pris contact avec lui j'y suis aller et la première séance je les adorer car il m'a dit que mon mal être venait de la dépression et non pas de mon copain que mon copain n'avait RIEN a voir avec ça que les sentiments etc était du a la dépression sauf que la deuxième fois que j'y suis aller je le "détester" je lui poser des questions que c'était la dépression qui parlait et non une réalité il me dit qu'il ne sait pas alors juste d'entendre ça au fond de moi la sauce monté puis je lui parle pendant 5 minutes de mon
Copain et il en avait déjà marre il m'a stopper tu vois le truc ?
Puis j'y suis allée une deuxième fois, il m'a changé mon traitement et c'est la qu'il m'a dit que c'était un toc
- Carapuce
- Messages : 137
- Enregistré le : samedi 31 mai 2014 11:18
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Bonjour à toutes et à tous,
Cela fait maintenant un petit moment que je n'ai pas publié ici mais je vous lisais tous les jours.
Ces deux dernières semaines ça allait mieux, à partir du moment ou on est rentré en France en fait. C'était pas non plus le bonheur ultime comme avant, mais je me sentais bien avec lui, on passait de réels bons moments ou je n'étais pas envahie par mes pensées. Mais voilà que depuis deux jours c'est reparti, pourquoi ça je n'en sais rien mais les faits sont là. J'ai recommencé à avoir de mauvaises pensées à longueur de journée et surtout ce vide total de sentiments.
Elo hier a parlé du fait qu'elle se demandait si ce n'était juste pas la passion qui s'en était définitivement aller pour laisser place à quelque chose qui ne ressemble pas vraiment à de l'amour et c'est exactement ce sur quoi je tocque.
Je voulais vous demander comment vous vous comportez avec votre copain dans les périodes ou le toc est beaucoup présent ? Est ce qu'il le remarque ?
Moi je suis glaciale, distante, je le repousse même parfois et je n'ai pas du tout envie d'avoir de l'affection de sa part et ça m'énerve souvent quand il me fait des bisous ou qu'il me câline. Je suis un glaçon, insensible et désagréable. Et puis aucune libido, et parfois je me "force" limite à faire l'amour parce que ça m'angoisse de savoir qu'on ne le fait pas pendant longtemps, j'ai l'impression que ça concrétise les choses, un désamour. Mais pendant l'acte je n'en profite absolument pas, et j'ai aussi cette peur qu'il vienne à me dégoûter ou que le fait de faire l'amour avec lui me dégoute qui me bloque et c'est exactement ce qu'il m'est arrivé hier.
Et puis je me dis en ce moment que tout ce j'éprouve pour lui maintenant se résume à de l'affection et de la tendresse, avec aussi une part d'habitude et de bons souvenirs auxquels je reste attachée.
C'est terrible, et toujours aussi incompréhensible.
Je me sens comme bloquée de l'intérieur et je ne me réjouis plus de rien, même plus du fait qu'on emménage ensemble dans un super appartement qu'on a trouvé la semaine dernière.
Voilà comment les choses se passent actuellement de mon côté
j'aimerais en savoir plus sur vos comportement à vous en période de doute ...
Et sinon, ma psy aussi m'avait sorti cette phrase "ce n'est pas grave si vous ne l'aimez plus, la vie continue et vous pouvez vivre dans lui", ce qui m'aura valu une bonne crise d'angoisse juste après. Je ne sais pas si ils sortent cette phrase de manière stratégique et réfléchie afin de ne faire réaliser quelque chose ou s'ils sont juste parfois à côté de la plaque total.
Ecila, ton idée de dessin du Toc est géniale, j'ai hâte que tu nous fasses part de ça ! Et pour le nom je commence a y réfléchir de mon côté
Cela fait maintenant un petit moment que je n'ai pas publié ici mais je vous lisais tous les jours.
Ces deux dernières semaines ça allait mieux, à partir du moment ou on est rentré en France en fait. C'était pas non plus le bonheur ultime comme avant, mais je me sentais bien avec lui, on passait de réels bons moments ou je n'étais pas envahie par mes pensées. Mais voilà que depuis deux jours c'est reparti, pourquoi ça je n'en sais rien mais les faits sont là. J'ai recommencé à avoir de mauvaises pensées à longueur de journée et surtout ce vide total de sentiments.
Elo hier a parlé du fait qu'elle se demandait si ce n'était juste pas la passion qui s'en était définitivement aller pour laisser place à quelque chose qui ne ressemble pas vraiment à de l'amour et c'est exactement ce sur quoi je tocque.
Je voulais vous demander comment vous vous comportez avec votre copain dans les périodes ou le toc est beaucoup présent ? Est ce qu'il le remarque ?
Moi je suis glaciale, distante, je le repousse même parfois et je n'ai pas du tout envie d'avoir de l'affection de sa part et ça m'énerve souvent quand il me fait des bisous ou qu'il me câline. Je suis un glaçon, insensible et désagréable. Et puis aucune libido, et parfois je me "force" limite à faire l'amour parce que ça m'angoisse de savoir qu'on ne le fait pas pendant longtemps, j'ai l'impression que ça concrétise les choses, un désamour. Mais pendant l'acte je n'en profite absolument pas, et j'ai aussi cette peur qu'il vienne à me dégoûter ou que le fait de faire l'amour avec lui me dégoute qui me bloque et c'est exactement ce qu'il m'est arrivé hier.
Et puis je me dis en ce moment que tout ce j'éprouve pour lui maintenant se résume à de l'affection et de la tendresse, avec aussi une part d'habitude et de bons souvenirs auxquels je reste attachée.
C'est terrible, et toujours aussi incompréhensible.
Je me sens comme bloquée de l'intérieur et je ne me réjouis plus de rien, même plus du fait qu'on emménage ensemble dans un super appartement qu'on a trouvé la semaine dernière.
Voilà comment les choses se passent actuellement de mon côté

Et sinon, ma psy aussi m'avait sorti cette phrase "ce n'est pas grave si vous ne l'aimez plus, la vie continue et vous pouvez vivre dans lui", ce qui m'aura valu une bonne crise d'angoisse juste après. Je ne sais pas si ils sortent cette phrase de manière stratégique et réfléchie afin de ne faire réaliser quelque chose ou s'ils sont juste parfois à côté de la plaque total.
Ecila, ton idée de dessin du Toc est géniale, j'ai hâte que tu nous fasses part de ça ! Et pour le nom je commence a y réfléchir de mon côté

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