Un pamphlet contre la mort écrit quelques semaines avant ma TS
- Agr[e]²d
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- Enregistré le : mardi 18 décembre 2007 0:17
Un pamphlet contre la mort écrit quelques semaines avant ma TS
C'est un poème que j'avais écrit, il symbolisait pour moi l'inutilité de ce geste, il paraît noir au premier abord mais la morale que j'ai essayé d'y mettre est pleine d'espoir.
Un jour cette grande faucheuse pathétique vint me voir
Me disant d’un ton ironique que mon âme voilée
Qui serait en son royaume du désespoir
La bienvenue pour y être soulagée
Candide je me dis que ma vie est morne
Triste et sans espoir, et qu’il serait aisé
De rejoindre ce faste de la vie en berne
Là par le rire de la faucheuse je fus glacé
Serait-elle une farceuse, dramaturge cornélienne
Qui s’assoie devant le théâtre de la vie ?
Puis je sens poindre une question qui me peine
Cette pièce de l’existence qui me fait envie
Les sonores appels du bâton sur les planches
Le grand rideau rouge se lève, et me précipite
Dans ce monde imaginaire, qui me rapproche
De cette fin lyrique aux accents si tragiques
Surprise, le spectacle ne s’ouvre que sur le néant
J’observe, rien ne paraît, j’écoute encore rien, rien
La faucheuse, rieuse en me trahissant
M’entraine vers le fond du monde qui fut mien
Ce que j'ai voulu y dire c'est que la vie est précieuse, il parle aussi d'une de mes angoisses, je la symbolise ici avec le théâtre (copyright Charles Baudelaire, mais j'aime bien cete métaphore), qui serait de s'assoir devant ce rideau pour le dernier actes et quand resonnent les coups et que s'ouvre le rideau rien ne se trouve derrière.
En gros tout ça pour dire on ne sait pas ce qu'il y a derrière alors on profite à fond de ce qu'on à maintenant, j'ai foi en cette comptine et je voulais vous la communiquer.
bisous à tous.
Un jour cette grande faucheuse pathétique vint me voir
Me disant d’un ton ironique que mon âme voilée
Qui serait en son royaume du désespoir
La bienvenue pour y être soulagée
Candide je me dis que ma vie est morne
Triste et sans espoir, et qu’il serait aisé
De rejoindre ce faste de la vie en berne
Là par le rire de la faucheuse je fus glacé
Serait-elle une farceuse, dramaturge cornélienne
Qui s’assoie devant le théâtre de la vie ?
Puis je sens poindre une question qui me peine
Cette pièce de l’existence qui me fait envie
Les sonores appels du bâton sur les planches
Le grand rideau rouge se lève, et me précipite
Dans ce monde imaginaire, qui me rapproche
De cette fin lyrique aux accents si tragiques
Surprise, le spectacle ne s’ouvre que sur le néant
J’observe, rien ne paraît, j’écoute encore rien, rien
La faucheuse, rieuse en me trahissant
M’entraine vers le fond du monde qui fut mien
Ce que j'ai voulu y dire c'est que la vie est précieuse, il parle aussi d'une de mes angoisses, je la symbolise ici avec le théâtre (copyright Charles Baudelaire, mais j'aime bien cete métaphore), qui serait de s'assoir devant ce rideau pour le dernier actes et quand resonnent les coups et que s'ouvre le rideau rien ne se trouve derrière.
En gros tout ça pour dire on ne sait pas ce qu'il y a derrière alors on profite à fond de ce qu'on à maintenant, j'ai foi en cette comptine et je voulais vous la communiquer.
bisous à tous.
- Procrastina
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