Fatigue chronique ( malaise post-effort )?

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Oups
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Fatigue chronique ( malaise post-effort )?

Message par Oups »

Bonjour à tous,

Durant plus de 10 ans, j'ai cru être dépressive chronique, j'ai été traitée par anti-dépresseur en monothérapie et mon état n'a fait que s'aggraver. En 2013, j'ai été diagnostiquée pour un trouble bipolaire et les anti-dépresseurs ont été progressivement arrêtés pour être remplacés par du lithium (+ aménagements au niveau de mon travail, reconnaissance travailleur handicapé et TCC). Les effets au niveau de mon humeur ont été très rapidement excellents.

Aujourd'hui, je reste très sensible (comme avant l'apparition des troubles en fait) mais par contre mon niveau d'énergie est bas ce qui est très handicapant. Comme je me retrouvais dans les témoignages des personnes victimes de fatigue chronique, j'ai fait de nombreuses recherches sur le net et j'ai trouvé un syndrome dont je n'avais jusqu'alors jamais entendu parlé : le malaise post-effort (post exertional malaise en anglais - PEM).

Il existe de nombreuses manières d'être fatigué et à diverses intensités. Ce "malaise post-effort" en est une manifestation particulière. Le Dr Peter Rowe est un spécialiste américain de ce syndrome et le décrit avec des exemples de ce genre : vous assistez à un match entre amis et vous êtes obligez de vous reposer chez vous les deux jours suivants pour récupérer.

L'état de malaise est déclenché lorsque votre dépense d'énergie dépasse les limites imposée par la maladie. Cette limite peut être très basse. Et toute dépense compte, pas uniquement les dépenses physiques : tout stress compte, mais aussi le fait de réfléchir, lutter contre un virus, le froid, la chaleur, le bruit, ressentir des émotions, etc...

Le malaise en lui même est souvent décrit comme un état de faiblesse qui s'apparente à celui ressenti lors d'un état grippal. Ce n'est pas que de la fatigue, c'est bien plus, il s'accompagne le plus souvent d'autres symptômes comme des douleurs musculaires, articulaires, migraines etc... L'état de malaise post-effort entraîne aussi une exacerbation de certains ou de tous les symptômes présents auparavant.

Pour certaines personnes, cet état peut durer plusieurs semaines. Souvent, il se déclenche le lendemain de l'effort, mais parfois immédiatement après ou plusieurs jours après, c'est très variable d'une personne à l'autre et cela peut même évoluer concernant la même personne : par exemple, vous faites vos courses et vous déclenchez ce malaise juste en rentrant (durant 24 heures) puis vous tenez tout un week-end à la plage (2 jours) avant de vous écrouler pour 1 semaine entière.

Les personnes faiblement atteintes pourront par exemple travailler à plein temps mais passeront leurs soirées, week-end et congés à récupérer. Les personnes moyennement atteintes ne le pourront plus mais peut-être avec des aménagements, etc... Et une atteinte sévère peut conduire à rester alité ou devoir se déplacer en chaise roulante. En outre, une personne trop sévèrement atteinte n'est plus jamais en forme, elle se retrouve en "malaise post-effort" chronique, ce qui complique le diagnostique : il y a récupération, lente et brève, mais récupération malgré tout dans ce syndrome, et dans sa forme la plus grave elle n'apparaît plus jamais.

Les experts ne sont pas d'accord entre eux sur la spécificité de cette pathologie. J'ai lu que pour certains, il y a - par exemple - 20% des dépressifs chroniques qui sont atteints de ce malaise post-effort alors que pour d'autres cet état ne se retrouve que dans le syndrome de fatigue chronique (EM/SFC). La fatigue liée à la dépression ou à des symptômes résiduels une fois la/les dépression(s) guérie(s) se manifesteraient de manière totalement différente.

Je poste car je me reconnais parfaitement dans cette définition et il s'agit bien pour moi d'une intolérance à l'effort. Je vais être bien durant quelques heures mais je vais très vite fatiguer et il va me falloir 1 jour ou 2 de repos chez moi à ne quasi rien faire pour récupérer.

J'aurais voulu savoir si d'autres personnes se reconnaissent dans cette description. Merci d'avance de m'avoir lu et aussi pour ceux ou celles qui me répondront.

Véronique.
Agnès22046513

Fatigue chronique ?

Message par Agnès22046513 »

Bonjour Véronique,
Je sais que les émotions et la tension nerveuse fatiguent énormément...j'en sais quelque chose...mais est-ce que votre médecin a pensé à la thiroïde?
je connais des personnes qui fatiguent très vite à cause d'une thiroïde hypo-active.
Bon,mais je ne suis pas spécialement de bon conseil.
je vous souhaite d'aller mieux...peut-être aussi en faisant du yoga ou du qi-gong pour l'effort physique et la concentration mentale....Là non plus,
je ne suis pas une pro!
Courage à vous.
Agnès :bye:
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Oups
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Fatigue chronique ?

Message par Oups »

Bonjour Agnès (et aux autres aussi),

Merci beaucoup de m'avoir répondu.

Concernant la thyroïde, je prends effectivement un médicament, le Levothyrox, j'ai déclaré une hypothyroïdie peu après avoir commencé le lithium en 2013. Mes analyses varient parfois beaucoup et je peux passer d'hypothyroïdie à hyperthyroïdie ou bien être dans la zone "normale". Dans tous les cas, je constate l'intolérance à l'effort, d'autres symptômes sont par contre plus caractéristiques chez moi d'un état (par exemple je suis rarement irritable au naturel alors que je le deviens lorsque l'hyperthyroïdie est très importante).

Et je suis aussi hypersensible, mais ce qui m'intrigue, c'est que je l'étais tout autant, voire bien plus à l'adolescence, et j'avais pourtant bien plus d'énergie (mais je fatiguais déjà bien plus vite que la plupart des gens c'est vrai).

J'ai lu quelque uns de vos post. Vous avez fait un burn-out, je crois avoir compris. J'espère que vous remontez peu à peu la pente.

Je pense aussi que les émotions et la tension nerveuse peuvent conduire à l'épuisement général de l'organisme. Je crois juste que parfois les causes sont physiques, parfois psychologiques et parfois les deux (et je me vois bien un mixte des deux me concernant).

En fait ma démarche de recherche sur ces points-là résulte de plusieurs erreurs de diagnostics au niveau de mon histoire familiale. Et ces erreurs ont en commun le fait d'avoir considéré des symptômes comme psychiques (ce sont des médecins qui en sont à l'origine) alors que ce n'était pas le cas. Les conséquences ont été très problématiques et je ne voudrais pas à nouveau tenter de me soigner en me trompant de diagnostic. Je ne connais aucun exemple d'erreur inverse, un diagnostic de maladie physique qui était en fait purement psychologique et qui aurait pu entraîner de la souffrance, un handicap ou une perte de chance pour le patient.

Le premier diagnostic a touché un de mes cousins : enfant, il se plaignait de très fortes migraines, le médecin a déclaré qu'il ne voulait certainement pas aller à l'école. Ce n'est que bien longtemps après, trop longtemps, qu'il a été opéré d'une tumeur (non cancéreuse) qui avait bien grandit dans son cerveau. Il est resté handicapé à vie.
Quelques années plus tard, à 7 ans, j'ai eu de très grosses douleurs au ventre. Idem, d'après le médecin, je simulais pour ne pas aller à l'école. Lorsque je sortais de l'école pliée en deux et en pleurant de douleur, ma mère me criait d'arrêter de faire mon intéressante. C'est l'instituteur qui a fini par lui interdire de me remettre à l'école tant que la cause de mes douleurs n'avaient pas été trouvées. En fait, c'était l'appendicite ! Aujourd'hui encore, je me méfie des médecins car j'ai peur qu'ils me soupçonnent de simuler et ne me soignent pas correctement à cause de cette histoire ancienne !
D'ailleurs, lorsque l'on me donnait des anti-dépresseurs et que j'étais épuisée, j'avais, dans les 4 jours qui suivaient, une réaction très intense : je devenais très agitée, je ressentais une très grande tension et une grande irritabilité et surtout la souffrance qui m'envahissait était absolument atroce. Et rebelote à chaque augmentation de la posologie. Lorsque j'en ai parlé à mon psychiatre, il m'a dit que c'était totalement psychologique comme réaction, qu'il m'avait donné le meilleur traitement possible, mais que je bloquais les effets bénéfiques de la molécule et je les transformais en effets néfastes par le pouvoir de mon inconscient. C'était un problème à voir avec ma psychologue, lui n'avait rien à changer au traitement. Ce n'est que des années après que j'ai appris que je faisais partie des personnes qui ne devaient pas recevoir d'anti-dépresseurs en monothérapie parce qu'ils provoquaient cet état (appelé état mixte dépressif) ou pouvaient aussi (ce que j'ai connu d'ailleurs) induire des hypomanies (là j'étais très heureuse mais j'ai pris pleins de risques et mon comportement laissait à désirer, j'ai eu de la chance de ne pas en subir aujourd'hui de lourdes séquelles).

Avec tout cela, je fais une sorte de crispation sur les diagnostics médicaux 1) dans leur ensemble et 2) à fortiori lorsque le médecin annonce que la raison est d'ordre psy...

Je sais que ce n'est pas parce que je bloque dessus que c'est forcément faux, c'est juste que je ne peux pas m'empêcher de faire des recherches sur le sujet jusqu'à temps que je trouve quelque chose.

Et là je suis particulièrement motivée parce que cette intolérance à l'effort m'handicape de manière très importante. Avant, j'aimais faire du sport (j'ai aussi fait du yoga d'ailleurs, j'aimais bien). Le sport m'apportait énormément, autant du point de vue physique que psychique. Il me rendait plus forte mentalement aussi, je le voyais vraiment comme une protection pour garder la forme et contre les troubles de l'humeur.
Je n'arrive plus à en faire car dès que j'essaye, mon état se dégrade et se dégrade même considérablement. J'ai même essayé la marche mais j'ai dû arrêter car jour après jour je m'épuisais de plus en plus et j'avais tellement la tête dans le brouillard à cause de ça que j'ai failli passer sous un bus. Le plus bizarre c'est que si je ne fais pas trop d'efforts, si je peux me reposer dès que je sens que je me mets à forcer (ce qui arrive très vite), je vais très bien.

Et au-delà du handicap, j'ai souvent peur que cette "intolérance à l'effort" soit vue de l'extérieur comme une volonté de fainéanter et non comme une grande faiblesse physique devant laquelle je me sens démunie malgré mes efforts pour la combattre.

C'est à cause de tout cela que je ressens le besoin de faire des recherches et d'en discuter avec d'autres personnes. Je veux comprendre et je veux guérir.

J'aurais voulu faire plus bref, je me rends compte que j'en écris à chaque fois trop et que c'est donc plus difficile à lire, d'autant plus d'ailleurs pour ceux qui sont épuisés et/ou en dépression. C'est un de mes gros défauts, de trop en faire, ou de trop m'étendre sur un sujet. Je tâcherais de raccourcir mes interventions les prochaines fois (j'espère y arriver).

Merci à ceux qui ont eu le courage de me lire,

Véronique.
Agnès22046513

Fatigue chronique ?

Message par Agnès22046513 »

Bonjour Véronique,
Là,médecins et famille en faute....je comprends votre peur d'être mal jugée,alors que vous souffrez réellement.
je pense aussi que vous essayez de nier la douleur comme si elle n'était pas légitime,puisque famille et médecins vous ont répété que vous vous
écoutiez en gros...ce qui ajoute à la douleur...cercle vicieux.
Je pense que seule une prise de sang pourrait déterminer la ou les causes de votre problème...mais ce qui est sûr,c'est qu'une hypothyroidie alternant
avec une hyper doit grandement contribuer à votre fatigue...donc ne culpabilisez pas et allez à votre rythme dans l'effort.
Maintenant,je vous raconte un peu mon cas.
j'étais prof en lycée depuis 26 ans...méticuleuse à l'excès....et complètement dépendante de l'opinion d'autrui...pas bon quand des élèves devant soi
qui vous jaugent constamment!
cependant,les 20 premières années,je bossais avec énergie et les élèves appréciaient mon investissement...et ils me donnaient de l'énergie aussi!
Puis,j'ai eu des relations conflictuelles avec ma famille...intransigeance affective malgré de l'amour...des reproches...mon père qui a quitté ce monde
...grosse culpabilité en moi sur laquelle je travaille...puis un mari qui s'est désintéressé de moi car il n'a plus encaissé mon caractère volcanique...
tout en oubliant peut-être mes qualités?
Au final,je me retrouve un peu seule moralement et me concentre sur mon fils qui est un super garçon et je m'investis dans mon rôle de maman.
j'espère bien sûr être capable de reprendre mon métier à la prochaine rentrée...ou me reconvertir dans un métier qui ne nécessite pas d'être deva,t
un public vu mon hyper-sensibilité!
Voilà...je n'ai pas fait court non plus dans mon récit!
merci aussi à vous de m'avoir lu et bon courage et peut-être à bientôt.
Agnès :bye:
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Oups
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Fatigue chronique ?

Message par Oups »

Bonjour Agnès,

Je revois mon médecin (psychiatre) mardi, je compte lui reparler de ma fatigue. J'ai aussi pris 10 kilos en 3 mois et j'espère donc que les 15 minutes du rendez-vous ne vont pas dévier là-dessus. Il considère le poids de très près, pour lui c'est un indicateur fiable de l'état mental lorsqu'une personne a, comme moi, des crises d'hyperphagie boulimique : si je suis mince, je vais bien, si je grossis, alerte, mal-être en vue !

Je suis moi aussi très dépendante de l'opinion d'autrui et c'est effectivement très épuisant et fragilisant.

Les jeunes sont aussi parfois particulièrement durs, et à des moments où justement vous auriez eu besoin d'être soutenue.
Dans ma vie j'ai bien sûr croisé des personnes adorables lorsque j'étais dans une situation personnelle de grande fragilité, mais j'ai aussi des expériences où des individus qui ne me causaient pas de tort lorsque tout allait bien, se mettaient à me nuire lorsque j'ai rencontré des problèmes.
J'ai eu une responsable hiérarchique comme ça. Tant que j'ai bien et beaucoup travaillé, tout c'est bien passé pour moi, puis j'ai été hospitalisée à la suite d'une relation avec un homme violent et j'en suis ressortie totalement détruite. C'est à ce moment là que ma chef s'est acharnée sur moi, alors qu'avant elle m'appréciait bien pourtant !

J'ai l'impression que vous avez beaucoup de choses difficiles à vivre qui se sont cumulées, c'est déstabilisant et très dur à encaisser. Je vis une relation compliquée avec ma mère et je vois que certains échanges ont pu me perturber énormément. J'imagine aussi que le décès de votre père doit être très difficile à vivre. J'ai la chance de ne pas avoir connu de deuils de personnes très proches, je ne peux qu'imaginer ce que vous ressentez.

Je voulais juste écrire une dernière phrase, la longueur de votre texte me convient parfaitement et comme vous écrivez de manière parfaitement claire, même fatiguée, je vous lis sans problème. J'aurais aimé aborder d'autres questions, mais mon texte à moi se rallongerait alors à nouveau beaucoup, je garde de l'encre pour plus tard :siffle:

Prenez soin de vous et à bientôt,

Véronique.
Agnès22046513

Fatigue chronique ?

Message par Agnès22046513 »

Bonjour Véronique,
N'hésitez pas à me poser toutes les questions qui vous viennent à l'esprit.
Je crois que parler de ses problèmes et écouter ceux des autres permet d'alléger son fardeau...et l'empathie que je ressens chez vous fait du bien,je vous assure!
A bientôt.
Agnès :mercipoli:
Détachement

Fatigue chronique ?

Message par Détachement »

:bye: Oups,

Tu peux aussi souffrir d'un syndrôme de fatigue chronique, c'est une maladie enfin reconnue.

Et rebelote à chaque augmentation de la posologie. Lorsque j'en ai parlé à mon psychiatre, il m'a dit que c'était totalement psychologique comme réaction, qu'il m'avait donné le meilleur traitement possible, mais que je bloquais les effets bénéfiques de la molécule et je les transformais en effets néfastes par le pouvoir de mon inconscient.
Je te présente mes excuses, mais je vais émettre un jugement ...
Normalement, on te donne justement des médicaments pour empêcher tout cela.
Je suis assez sceptique de son avis médical ...

Courage.
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Oups
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Fatigue chronique ?

Message par Oups »

Bonjour Agnès et Détachement (et tous les autres aussi bien sûr),
Détachement a écrit :
Tu peux aussi souffrir d'un syndrôme de fatigue chronique, c'est une maladie enfin reconnue.
Détachement, c'est effectivement possible que je souffre aussi d'un syndrome de fatigue chronique (en plus alors du trouble bipolaire). J'ai vu sur un lien internet du magazine Science & Avenir datant de 2015 qu'il avait 6 consultations en France seulement de spécialisées dans cette pathologie et je vais tenter de prendre rendez-vous avec celle d'Ile de France au CHU Henri-Mondor.
C'est d'ailleurs là-bas (la fondation fondamentale, que j'ai appris qu'il fallait remplacer chez moi les antidépresseurs par d'autres classes de médicaments.
Détachement a écrit :
Je te présente mes excuses, mais je vais émettre un jugement ...
Normalement, on te donne justement des médicaments pour empêcher tout cela.
Je suis assez sceptique de son avis médical ...
Aussi bien la personne qui m'a reçue au CHU que le psychiatre (choisi grâce à ce rendez-vous) ont eux aussi émis le même jugement que toi :up:
Agnès22046513 a écrit :
Bonjour Véronique,
Au final,je me retrouve un peu seule moralement et me concentre sur mon fils qui est un super garçon et je m'investis dans mon rôle de maman.
j'espère bien sûr être capable de reprendre mon métier à la prochaine rentrée...ou me reconvertir dans un métier qui ne nécessite pas d'être deva,t
un public vu mon hyper-sensibilité!
Agnès,je me disais aussi que je vous comprends lorsque vous écrivez que vous investissez dans votre rôle de maman. J'ai deux enfants adolescents et j'aime aussi beaucoup passer du temps avec. En ce qui me concerne, je ne pouvais pas m'en occuper autant que je l'aurais voulu lorsqu'ils étaient plus jeunes et moins autonomes parce que je fatiguais trop vite mais j'aurais bien aimé être plus auprès d'eux.

Je me demandais si vous aviez toujours été hypersensible ou bien si les évènements que vous aviez dû traverser avaient accru un terrain déjà sensible, mais pas à ce point ?

Je trouve votre idée de trouver un poste qui ne soit pas devant un public vraiment bonne. J'ai du mal à sortir chercher du pain et pourtant je prends plaisir à travailler parce que je fais un boulot technique. A vrai dire, je ne savais pas que l'éducation nationale proposait ce type de poste. Vous auriez la possibilité de travailler dans un bureau le temps de vous rétablir et reprendre l'enseignement si vous le désiriez ou lorsque vous changez de "branche" c'est définitif, ça veut dire postuler dans un nouvel emploi ?

Je vous souhaite bon courage à vous tous,

Véronique
Agnès22046513

Fatigue chronique ?

Message par Agnès22046513 »

Bonjour Véronique,
Excusez moi de ne pas avoir avoir répondu plus tôt à votre message.
Je n'avais regardé mes notifications mais uniquement les réponses dans les forums membres.
Oui,j'ai toujours été hyper-sensible de façon quasi maladive.
Un terrain favorisant? Oui,aussi.
Relations conflictuelles avec ma mère qui était verbalement agressive,même si elle a été une bonne mère.
Et je me suis pris les reproches claquants...en pleine goule...et j'ai,hélas cultivé la rancoeur intérieure tout en restant dans le non-dit!
j'ai aussi hérité de la personnalité volcanique de ma mère et me laisse facilement emporter par des paroles fortes,notamment avec mon mari...
qui m'ignore maintenant!
Mais une chose est sûre,oui,je m'investis à fond dans mon rôle de maman et encourage toujours mon garçon à me dire ses colères...même avec
colère!!...De sorte qu'il ne cultive pas le ressentiment et la négativité comme je l'ai fait par le passé.
Et je travaille sur moi-même pour attirer les ondes positives en moi,ne serait-ce qu'en me rendant utile auprès des personnes que je côtoie.
J'espère qu'il sera progressivement plus facile pour vous de sortir et de gérer votre fatigue.
Essayez l'acupuncture...qui m'aide beaucoup pour les coups de pompe,le stress,et aussi les douleurs musculo-squelettiques...aussi dûes au stress!!
Bonne journée à vous et à bientôt.
Agnès :bye: :bye:
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Oups
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Fatigue chronique ?

Message par Oups »

Bonjour Agnès,

Ne vous inquiétez pas pour le temps de réponse au message. Il m'arrive souvent de laisser passer quelques temps avant de pouvoir répondre, en général en raison de ma fatigue en ce qui me concerne. Je comprends donc parfaitement et ça ne me posera jamais de problème.

J'ai eu comme vous des relations conflictuelles avec ma mère, son agressivité envers moi se manifestait par du dénigrement. Par contre, du point de vue matériel et logistique, elle était pour moi d'un grand secours, elle a par exemple passé des heures à m'aider à faire mes devoirs lorsque j'étais enfant, j'étais impeccablement habillée, la maison très bien tenue, elle accordait beaucoup d'importance à mon éducation, etc...
Aujourd'hui encore, j'ai intériorisé ce dénigrement de ma personne, je vais me considérer fautive ou "mauvaise" de manière automatique dès qu'une situation est ambiguë. J'aurais beau me raisonner de manière intellectuelle, je ressens des émotions comme si j'étais encore cette petite fille critiquée par sa mère !

Je suis aussi comme vous, comme tous les hypersensibles je pense, face à la rancoeur intérieure. Elle peut sortir tout de suite, exprimée de manière plus ou moins bien adaptée, ou nous ronger de l'intérieur. Je pense que lorsque l'on est hypersensible, nous sommes forcément heurtés par le monde extérieur et donc sujets à la frustration, certainement plus qu'une personne peu réactive.
Moi aussi j'encourage grandement mes enfants à manifester leur mécontentement quitte à rentrer en conflit. Je ne veux pas qu'ils fassent comme moi. J'encaissais sans rien dire et puis, brusquement, je ne supportais plus le contact des personnes concernées.
Mon inconscient les assimilait peu à peu avec le ressenti de frustration que je percevais en leur présence. Je me suis dit que j'étais une personne toxique puisque les autres ne voyaient pas venir ce revirement de ma part, je trouve beaucoup plus sain d'exploser de colère.

Concernant ma fatigabilité, j'ai vu mon psychiatre mardi. Il m'a prescrit un nouvel antidépresseur en plus du lithium : le Brintellix. Je dois faire donc un dernier test médicamenteux durant 3 semaines pour voir s'il fait effet et sinon il est d'accord pour que je prenne rendez-vous avec un spécialiste de la fatigue chronique, le docteur Jérôme Authier, au CHU de Créteil. Je suis vraiment super contente, j'ai vraiment envie d'avancer vers une piste non encore explorée (concernant les troubles psy, ça fait près de 15 ans que je teste de très nombreux médicaments et thérapies, sans succès sur la partie faiblesse...).

J'ai failli tester l'acupuncture il y a 2 ans, j'en ai entendu beaucoup de bien et une amie m'a donné une bonne adresse près de chez moi. J'avais oublié que je l'avais car à l'époque je me souviens avoir testé à la place l'ostéopathie. Merci pour le conseil, je vais rechercher les coordonnées dans mes papiers.

Véronique.
Agnès22046513

Fatigue chronique ?

Message par Agnès22046513 »

Bonjour Véronique,
Là,je me reconnais pleinement en vous.
Moi aussi,j'ai intériorisé ce même dénigrement de ma personne et me suis sentie fautive en mode automatique et de base toxique pour mon entourage et n'ai progressivement plus encaissé...la passivité de mon mari,l'agressivité et la possessivité de ma famille..et de manière générale
tout ce que je perçois comme injustice!
Tout comme vous,j'encaissais les reproches et l'agressivité sans broncher jusqu'à l'explosion de colère en mode différé.
Et j'encourage mon garçon à ne jamais rester dans le non-dit et la rancoeur...Une franche colère est bien plus saine.
Et,je suis entrain de prendre conscience qu'il est nécessaire pour moi de me voir de l'intérieur en comprenant et en acceptant mon hyper-sensibilté
au lieu de me voir de l'extérieur à travers le regard des autres...Autrement dit,ne plus me mettre en position d'être jugé en permanence et ne plus être en dépendance émotionnelle...D'autant plus vital dans mon métier d'enseignante!
Il y a du pain sur la planche!
Mes parents : Mon père était...une mère poule pour moi pendant l'enfance.je l'adorai.
Ma mère était dans l'agressivité verbale bien qu'elle m'aimait aussi...mais avait ses propres valises à porter,qu'elle montrait à mon père et moi-même.
la vie familiale était centrée autour de ses humeurs...et mon père la surprotégeait.
Lorsque je suis entrée en conflit ouvert avec ma mère,dont je n'acceptais plus la jalousie affective,à l'âge adulte,mon père s'est retourné contre moi
pour la protéger...et j'ai eu mal...et j'ai rompu avec ma famille...et mon père est décédé quelques mois plus tard,sans que j'ai pu me réconcilier
avec lui.
Donc,j'ai aussi des valises bien lourdes à porter!
Je prends le minimum de médicaments : un demi déroxat et un quart de lexomyl, . Je fais de l'acupuncture et je suis des cours de relaxation/sophrologie/pleine conscience....je pense que çà m'aide.
Voilà pour ma pomme!
Vous avez raison d'aller consulter un spécialiste de la fatigue...Il pourra peut-être ouvrir d'autres portes de guérison ..et,OUI,faites de l'acupuncture.
Pour moi,c'est une médecine préventive bien plus efficace et douce que les médicaments allopathiques.
j'arrête là mon journal.
Si vous désirez continuer à converser par mail,ce sera avec grand plaisir.
Bien amicalement.
Agnès :bye: :mercipoli:
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Oups
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Fatigue chronique ?

Message par Oups »

Bonjour Agnès,

J'essaie aussi de prendre de la distance par rapport au jugement d'autrui. Je trouve très difficile de rester bienveillante envers moi-même tout en essayant de voir si je peux profiter d'une critique pour améliorer quelque chose dans ma vie au passage. C'est ce que j'aimerais faire et si je ne fais que me culpabiliser et m'auto flageller, alors je me rends bien compte que je me fais juste du mal, je n'en tire rien de bon !
Et en même temps je suis si sensible et je suis vite débordée par mes émotions. J'ai vraiment l'impression de lutter entre deux parts de moi, une rationnelle qui analyse et cherche des solutions constructives et une autre émotionnelle, que je ressens bien trop souvent comme hors de mon contrôle!

Je me rends compte que vous avez dû vivre une situation familiale vraiment très douloureuse et très déstabilisante. Personnellement, je pense que vous avez eu raison de vous protéger face à votre mère, j'ai fait la même chose il y a quelques années et les circonstances de la vie ont fait que malgré des premiers mois difficiles et conflictuels, la situation c'est maintenant apaisée. J'ai douté, j'ai eu peur, mais je ne regrette finalement pas du tout.
J'ai donc le cœur bien serré de constater que la vie ne vous a pas donné le temps pour renouer le dialogue avec votre père.

Je suis quelqu'un de très anxieux de nature et j'ai souvent peur de faire des erreurs, de blesser par inadvertance ou... de ne pas respecter la charte dans un forum. C'est d'ailleurs pour cela que je lis beaucoup mais que je poste peu...
Les MP sont désactivés et la charte précise que nous ne devons pas communiquer de coordonnées comme des mails. Je suis très disciplinée et mon but et de suivre cette chartre du mieux que je puisse faire.
Ne pouvant converser par mail, j'échangerais avec grand plaisir avec vous sur ce forum, j'apprécie beaucoup votre sensibilité et votre bienveillance.

Je n'ai pas ouvert de "salon" parce que j'ai peur de ne pas être assez en forme pour poster de manière régulière. Avez-vous pensé en ouvrir un ?

Véronique.
Agnès22046513

Fatigue chronique ?

Message par Agnès22046513 »

Bonjour Véronique,
J'en ai un mais réponds aux messages de mes correspondants en regardant mes notifications.
Au final...je fais comme vous!
Tout comme vous,je lutte entre deux parts de moi-même,celle rationnelle en constante auto-analyse qui essaie de faire la part des choses dans les
événements qui m'ont conduit à être sur la défensive constamment,à m'auto-flageller tout comme vous et à culpabiliser..et bien sûr celle émotionnelle
...que j'ai essayé de cadenacer en gonflant les plumes!!
Hyper-sensible...donc hyper-susceptible...et hyper-excessive...tout çà sous le règne des émotions en vagues déferlentes!
J'arrive à comprendre que mes coups de colère n'ont pas été le résultats d'une méchanceté de ma part mais de d'une réaction viscérale émotionnelle
à ce que je n'encaisse plus.
Et je travaille maintenant à évacuer la culpabilité qui,vous l'avez très bien expliqué,nous bloque dans le négatif ,pour me libérer vers le positif.
J'apprends à modérer mes émotions par des gestes que corporels que m'enseigne une prof de yoga/relaxation.
Au final,j'espère que je serai capable de remonter en selle et de reprendre mon boulot,mais dans un état d'esprit plus détaché et pragmatique,
pour ne plus être affectée par...les jugements négatifs!
bon,j'espère que vous passez un bon dimanche.
Pour ma part,je vais aller avec mon garçon au cinéma cet après-midi!
bises à vous et à bientôt.
Agnès :bye: :mercipoli:
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Fatigue chronique ?

Message par Oups »

Bonjour Agnès,

Je vois effectivement que vous aviez déjà créé un salon. Je me rends compte que j'avais été le lire, mais sans me rendre compte qu'il s'agissait du votre !

Lorsque vous m'aviez répondu sur ce fil, j'ai été consulter vos anciens posts à partir de votre profil pour éviter de vous poser des questions maintes fois posées, je le fais toujours... Et comme j'ai lu en diagonale, j'ai cru que le topic "professeurs en dépression" faisait partie d'une discussion générale.

C'est dû je pense à un préjugé de ma part, dans ma tête le métier de professeur ou d'instituteur est très dur et la problématique concerne donc potentiellement beaucoup de monde dans cette catégorie professionnelle.
J'ai des amies qui travaillent dans l'enseignement, elles vont bien mais s'investissent énormément, comme vous l'avez fait. C'est beaucoup d'effort et beaucoup d'heures de travail (même si c'est aussi un plaisir). Si cet engagement et ces efforts ne sont pas ou plus reconnus, comme vous l'avez vécu avec certains élèves critiques et insatisfaits, je pense que ça doit être terriblement frustrant et désespérant !

Je passerai dans votre salon. Puis-je vous tutoyer ? En français ce n'est pas très pratique ce choix entre vouvoiement ou tutoiement, je ne sais jamais comment procéder, en ce qui me concerne je n'ai vraiment pas de préférence, ce qui m'importe c'est que mon interlocuteur/trice se sente à l'aise.

Mon week-end a été reposant, c'est ce que j'aime :Zen0: J'espère que vous avez passé un bon dimanche et que le film vous a plu à tous les deux. Mon fils a été voir "La grande muraille" avec son père, mais ils n'ont pas trop apprécié.

Je vous souhaite une bonne soirée,

Véronique.
Agnès22046513

Fatigue chronique ?

Message par Agnès22046513 »

Bonjour Véronique,
Nous sommes allés voir une comédie - "Il a tes yeux" - l'histoire d'un couple noir qui adopte un enfant blanc...mal vu par les noirs de leur famille...
et les blancs de leur entourage...un film qui aborde avec humour et légèreté le racisme et les préjugés avec pour principal message...que l'amour n'a
pas de couleur!
Nous pouvons nous tutoyer...je le fais avec d'autres membres...pas de problèmes!
Bonne soirée et à bientôt.
Agnès :bye: :mercipoli:
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Oups
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Fatigue chronique ?

Message par Oups »

Merci Agnès,

J'ai lu de bonnes critiques concernant ce film. Bises et à bientôt,

Véronique.
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Bluesky
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Fatigue chronique ?

Message par Bluesky »

Détachement a écrit :
:bye: Oups,

Tu peux aussi souffrir d'un syndrôme de fatigue chronique, c'est une maladie enfin reconnue.
:bye: détach,

Je viens te saluer ici car j'ai constaté que tu as fermé ton salon, es-ce que tu vas bien
Voilà je me demandais comment ce syndrôme es-t-il reconnue car moi j'ai cette fatigue depuis que je suis jeune
et les médecins que j'ai vue jusqu'à maintenant me cherche tel ou tel chose, peux être tous dépends ce que
l'on a car j'en ai parlé à mon psy et me dit que c'est très vaste
J'en ai parlé à mon médecin et me dis aussi que c'est vaste et qu'il faut savoir la raison exacte, moi je suis
fatiguée depuis plusieurs années alors ils ne cherchent pas plus loin
Parles-tu de quelque chose de précis, d'une fatigue précise ça m'aiderait beaucoup d'en parler à mon médecin!
Détachement

Fatigue chronique ?

Message par Détachement »

:bye: à toutes,

Bluesky,

Tu sais, mon médecin n'en croit pas un traitre mot non plus.

Je ne sais plus le nom scientifique. Je crois que c'est un truc du genre "encéphalomyélite myalgique". C'est une collègue de ma soeur qui s'est faite diagnostiquer et suivre.

Pour ma part, je ne pense pas en être atteinte, enfin, disons que c'est vraiment difficile de dire.
J'ai régulièrement 7 de tension et je n'en peux plus, mais ça vient peut-être de mon manque de sommeil, de mes infections ou de mes anémies. En fait, je pense plus que mon problème, c'est un profond mal être que j'ai agravé à coups d'antibios.

J'ai trouvé ça https://www.orpha.net/data/patho/Pub/fr ... Pub790.pdf , ça peut peut-être éclaircir les esprits ?

Enfin, perso je trouve ça très vague.

Il te faut absolument te trouver une solution Bluesky, au moins pour faire des nuits correctes.
Si tu me dis que c'est depuis toute petite que tu as ce soucis, j'oserai te demander si cela ne vient pas d'une partie de notre passé que nous partageons en commun ...

Véronique,

Tu peux très bien venir papoter de temps en temps ici. C'est un forum de soutien et d'écoute. Si tu ne te sens pas de tenir un salon, tu as tout à fait le droit d'écrire ce que tu veux, quand tu le peux, tu n'as aucun compte à rendre.


À tout le monde, je vous souhaite beaucoup de mieux. Quand le corps ne suit plus, c'est encore plus difficile, je le conçois.
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Bluesky
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Fatigue chronique ?

Message par Bluesky »

Tu ne parles pas de fibromyalgie par hasard car ça c'est reconnue depuis quelque anée
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Oups
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Fatigue chronique ?

Message par Oups »

Détachement a écrit :
Véronique,
Tu peux très bien venir papoter de temps en temps ici. C'est un forum de soutien et d'écoute. Si tu ne te sens pas de tenir un salon, tu as tout à fait le droit d'écrire ce que tu veux, quand tu le peux, tu n'as aucun compte à rendre.
Merci Détachement pour ta proposition de venir papoter. C'est vrai que ça me ferait beaucoup de bien je pense.

Je me suis créé une sorte de phobie sociale dans la vie à cause de ma trop grande fatigabilité. J'étais trop différente des autres personnes et il m'est arrivé de blesser des gens parce que je n'arrivais pas à répondre à leurs attentes de sorties ou en terme de fréquence d'échanges. Ces personnes l'ont pris comme un rejet d'elles-mêmes alors que c'était juste moi qui était épuisée, au bout du rouleau. Peu à peu, je me suis renfermée sur moi-même en ayant peur que ça se reproduise.

Mais plus je vous lis tous et plus je me dis qu'il y a beaucoup de compréhension ici et les échanges sont bienveillants.

Bises,

Véro
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