Estea, merci de nous faire partager tes savoirs, j'irai me renseigner sur le Blackdoor spikes, car j'ai l'impression d'être en plein dedans.
Est-ce qu'il t'arrive parfois d'arriver à stopper ton angoisse par des petits rituels etc ? Arrives-tu à passer des moments calmes sans trop te poser de questions avec ton chéri ? Si oui, comment sont ces moments-là ?
Lélé, en effet on a des points communs. Pour ma part, ca a été en premier le Toc du couple puis ensuite le Toc homo. Je suis encore sous l'emprise de ce dernier même si j'essaie de m'en défaire. Il m'arrive quand même à l'heure actuelle de me poser des questions sur mon copain, mais ca ne génère pas autant d'angoisses qu'auparavant. Quand je suis avec lui, je me sens bien, j'ai envie de le coller contre moi et quand il est loin, j'ai envie d'être avec lui. Mais je vous rassure, quand j'étais sous le toc du couple, il m'était absolument impossible d'agir comme ça. Au contraire, je le repoussais et l'évitais complètement. Pourtant aujourd'hui je suis toujours avec, la preuve que le toc ne nous fait pas penser ni agir de la bonne façon.
Je me reconnais quand tu dis que tu as peur d'être attirée par des garçons qui ne sont pas du tout genre. Quand je me suis séparée de mon copain parce que je n'en pouvais plus, j'ai fréquenté avec des garçons qui n'étaient absolument pas ce que je recherchais. J'ai agis de la sorte parce que je me sentais désespérement vide. Mon corps était une coquille mais il n'y avait rien à l'intérieur. Quand j'étais avec les autres garcons, je pensais toujours à mon ex, et je n'arrivais pas à m'engager dans ses " relations " qui ne duraient jamais.
C'est quand j'ai réalisé qu'il me manquait, et que je parlais de lui à qui voulait l'entendre, que ce sentiment de vide a disparu. Je me suis remise avec lui et depuis je ne suis plus vide.
Etant donné qu'aujourd'hui c'est le toc homo qui me prend le choux, j'ai des périodes ou je vais très mal. Je me reconnait parfaitement quand tu dis que tu as l'impression d'être spectatrice de ta vie et d'avoir le cerveau retourné. J'ai l'impression quand je suis dans des états comme ca, de ne plus savoir qui je suis, d'être une étrangère. Cela t'arrive t'il également ?
En ce qui concerne les psychologues, au début je ne savais pas de quoi je souffrais et je ne suis pas allé voir de psychologue, je pensais que j'étais juste folle et que je devais accepter le fait que je n'aimais plus mon copain et que j'étais homosexuelle, donc je ne vous dis pas l'angoisse que cela générait. Puis j'ai décidé d'être aidé et de faire face à mes peurs. Mais pour y arriver, il faut se sentir en confiance. Tu n'as peut être pas aimé les 2 premiers psychologues. Etait-ce une question de compatibilité ou c'était leur approche ? Car chacun est différent, si tu n'en aimes pas un, change !

Prenez soin de vous !