Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

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Lélé14
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

Message par Lélé14 »

Prends un temps pour toi. Fais quelque chose qui te fait plaisir. Peut-être essaye de voir un(e) ami(e), quelque chose comme ça, pour dire de t'occuper l'esprit. Ne te laisse pas aller, ça risque d'être pire...
Pour le psy, je le vois pour la première fois vendredi. Et mon copain sait que je vais mal, mais j'ai peur de trop lui en parler et du coup le quitter...
Moi aussi j'aimerais qu'on aille bien. J'ai beaucoup pleuré dimanche et lundi. Et depuis hier je suis juste angoissée, j'ai mal au ventre et je tremble. J'ai l'impression de ne plus avoir la force d'être triste... J'ai juste une tension en moi. Et c'est insupportable. Mais il faut qu'on se dise que si le TOC est là c'est pour quelque chose. Essayons de le prendre comme une 'chance', une force, qui veut nous montrer comment aller mieux, qui veut nous montrer qu'on a des choses à soigner.
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Incognita13
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

Message par Incognita13 »

Ouais mais la depuis le message de coeur coulant j'ai l'impression que c'est plus une chance et que c'est juste quelque chose qu'on a qui nous voile la face pr pas qu'on comprenne qu'on ne l'aime pas
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Mel09
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

Message par Mel09 »

Ca pourrait faire du bien, c'est vrai !!
Je suis tellement fatiguée de tout ça, ça fait trop longtemps que cela dure .... Ca nous fait trop de mal
Oui, ne tkt pas, ces pensées font aussi parties du toc ...Je les ai aussi eu ..

D'accord Lélé14, tu nous tiendras au courant ?

J'ai la même impression qu'Incognita13
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Lélé14
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

Message par Lélé14 »

Incognita, j'ai pas trop ce genre de pensées en ce moment. Moi c'est surtout comme si j'avais l'obligation de le quitter. Mais tes pensées, on les a toutes eues t'en fais pas...
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Mel09
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

Message par Mel09 »

Il faut vraiment qu'on trouve un moyen de se détendre ... Et dites-moi, est-ce que parfois vous avez envie de revenir chez vos parents, être juste une petite fille tout simplement ?
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Lélé14
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Message par Lélé14 »

Non pas tellement. Mais toi je pense que tu as vraiment peur de grandir... Ça t'empêche sûrement d'avancer. Tu en parles avec ton psy ?
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Mel09
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Message par Mel09 »

J'en ai parlé, mais aucun de ceux que je consulte ne m'ont vraiment donné des conseils. On m'a dit de noter ce que je ressentais pendant mes crises d'angoisses, noter mes rêves etc ...
J'ai essayé toute seule de me mettre des défis et de me détacher de mes parents, de faire des choix d'adulte. Parfois, ça me vient naturellement. Par exemple, la fin de l'année scolaire approche pour moi, et donc pour l'été, j'avais soit le choix de retourner chez mes parents, soit rester chez mon copain. J'ai choisi de rester chez mon copain pour l'été pour plusieurs raisons :
- Je n'imagine pas mon été sans lui
- J'ai peur de la distance
- J'ai envie d'être avec lui
Pourtant, le toc me dit " tu vois, tu choisis de rester avec lui parce que ton amour n'est pas assez fort pour survivre à la distance " etc ...
C'et épuisant vraiment ...
Je pense que cette après-midi, je vais vraiment pouvoir vider mon sac, et lui demander des conseils, des choses à faire pour avancer ... Parler ne me suffit plus, j'ai besoin d'avoir des solutions pour combattre ce truc qui me pourrit la vie
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coeurcoulant
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

Message par coeurcoulant »

Je vais tacher de répondre à vos questions et de vous rassurer.

Donc j'ai vécu par deux fois ce toc, une première fois avec mon ex conjoint et une deuxième fois avec mon compagnon actuel.

Avant eux j'ai eu des relations et souvent, après la période dite "lune de miel", je quittais la personne sans aucun problème.
Ce qui n'a pas été le cas avec mon ex conjoint ni avec mon actuel.
Pourquoi? Tout simplement car j'entrais dans la période de transition entre la période fusionnelle et la période ou l'amour véritable s'installe. L'angoisse que vous ressentez est celle proche de l'angoisse de la mort. C'est à dire qu'il vous faut vous délester des croyances et blessures de votre passé, que vous avez assimilé inconsciemment: schémas familiaux, croyance sur ce qu'est l'amour (= réalité/ fils et livres d'amour), rejet scolaire... (cela est propre à chacun) pour renaître tel que vous êtes avec conscience.

Si avec mon ex conjoint ça n'a pas marché ce n'est pas exactement à cause de mes doutes mais plutôt car je n'avais d'une part pas fait ce travail d'introspection et de guérison et que d'autre part, je venais d'avoir un enfant et qu'il n'a pas du tout assuré et assumé... mes sentiments au lieu de s'installer se sont étiolés et son attitude après la naissance de ma fille m'a inconsciemment montrée qu'on n'avait pas du tout les mêmes valeurs et la même conception de la vie de famille.

Avec mon conjoint actuel j'ai eu les mêmes doutes que vous et même l'impression par moment que je ne l'aimais plus et qu'il fallait le quitter... et pourtant à l'heure d'aujourd'hui je sais que je l'aime, que c'est moins fusionnel mais plus profond et c'est encore mieux...

Mais si je l'aurai quitté le même schéma se serait produit avec un autre et ainsi de suite...
Un jour ou l'autre, vous devez trouver le courage d'ouvrir ce sac de peines qu'est votre passé, plonger la main dedans, enlever ces mémoires douloureuses qui vous y retiennent et faire la paix avec elles.

Ce travail d'introspection par le biais de la méditation s'est fait très vite (environ 1 mois et demi) car plus les doutes et les crises sont violentes et plus on peut aller chercher au fond de soi ce qui nous les provoque.

L'analyse de mes rêves a été également bénéfique, j'ai pu y puiser également beaucoup de réponses.

Plonger dans votre angoisse, plonger dans votre doute et plus vous allez avoir des déclics (qui pour ma part étaient presque mystique) plus vous allez vous en éloigner pour la laisser derrière vous a tout jamais
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Lélé14
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Message par Lélé14 »

Tu as deux psy ? Un psychiatre et un psychologue ? Ils sont spécialisés dans les thérapies comportementales et cognitives ? Celle que je vais voir vendredi est spécialisé là dedans. Elle m'a demandé directement par mail quelles étaient mes peurs du coup je lui ai expliqué que j'avais peur de ne plus aimer mon copain et d'être homosexuelle. Elle m'a dit qu'elle allait pouvoir m'accompagner donc je me dis que c'est un bon point si déjà elle a été confrontée à ça. J'espère qu'elle me donnera des choses à appliquer pour améliorer mon quotidien. Si tu vas voir un psy de ce type, il est censé pouvoir te donner des astuces pour mieux gérer je pense, parce que parler ne suffit pas, il faut réapprendre notre cerveau à se comporter normalement si je puis dire.
Quant à ta peur de grandir, je ne sais pas trop... Je pense que ton caractère colle bien à celui d'une personne anxieuse... Après, on peur vivre avec l'anxiété, tant que ça reste modérer. Si vraiment tu sens que ça t'empêche d'avancer dans la vie cette mélancolie et la peur de grandir, alors il va falloir t'y attarder un peu plus avec tes psys je pense.

Merci coeurcoulant pour ces éclaircissements. Je pense que tout le monde avait cru que tu avais quitté ton premier conjoint à cause de tes pensées obsédantes. Effectivement, nous sommes dans la phase de fin de l'amour fusionnel, et oui je pense qu'il y a un apprentissage, une vision de ce qu'est l'amour que nous devons changer. Et tu as raisons, il est clair que ça cachées problèmes plus profonds. En tout cas, ton parcours est intéressant.
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Mel09
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Message par Mel09 »

Merci coeurcoulant pour ce nouveau message. En effet, je comprends un peu mieux maintenant, que ce n'est pas parce que tu as quitté ton premier conjoint que c'est la solution à ce problème.
Tu parles beaucoup de méditations. J'ai consulté une kinésiologue et j'ai fait sophrologie mais à cause de mon emploi du temps solaire, je ne peux pas en faire assidument. Comment arrives-tu à faire de la méditation ? Est-ce que tu en fais dans un contexte particulier (MJC, avec un prof à domicile ou avec des vidéos youtube ? )
Car même si la psychanalyse m'a permis d'analyser là ou était mon problème et de l'admettre, cela ne me donne pas des solutions.
Aurais-tu des conseils à propos de la méditation ?

Lélé14, alors en fait, je vois un psy spécialisé dans la psychanalyse ( d'où l'écriture des rêves et tout ça ) et il ne fait que m'écouter, pas de conseils en fait. Et récemment, j'ai consulté un infirmier psy dans un CMP spécialisé pour les étudiants. C'était juste un premier rendez-vous avant le rdv psychiatrique. Donc aucun de mes " psy " n'est spécialisé en TCC.
En effet, je suis une personnetrès anxieuse. J'ai toujours eu peur de grandir, petite je disais à ma mère que je mourrais jeune car je ne m'imaginais pas adulte. Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi. Je me souviens aussi, que depuis très longtemps, je me suis toujours sentie différente, et j'étais rejetée par mes camarades de classe. Il n'y a qu'à la maison où j'étais acceptée, et protégée.
Je pense que tu as raison, qu'il faut que je passe du temps sur cette peur de grandir, et la mélancolie qui va avec ..
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Incognita13
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Message par Incognita13 »

Je suis pareil que toi mel, j'ai toujours ete hyper fusionnel avec ma mere et je pense qu'enfaite le fait qu'elle m'ecoute plus depuis qu'elle est avec son conjoint etc qu'on le soit plus j'ai l'impression d'être rejetter c'est la seule chose que j'arrive a me dire pour l'instant. Apres c'est vrai qu'en juin j'ai eu mon bts et j'ai peur de travailler pcq en gros ca me ferait changer de vie et j'ai peur de la routine c'est bizarre de dire ça. (Donc ici peur de grandir et de quitter maman). Mais je comprends pas pourquoi ca se répercute sur mon copain bon sang?
Je pense que c'est mon ex meme si je pensais ne pas l'aimer je pense qu'il ma detruite d'une part pcq on etait tout le temps ensemble et quil ma laisser du jour au lendemain en me disant qu'il m'aime plus du coup j'ai peur de me lasser et que ca marche pas. Egalement avec lui je regardais ailleurs et j'osais parler a d'autre gars etc avec le nouveau j'en ai pas envie mais du coup des que je regarde un gars jme dis "t'en a envie" fin c'est bidon quoi et j'ai l'impression du coup de pas assez l'aimer, et tout commence a se mélanger puis j'angoisse. J'arrive meme pas a me dire pourquoi j'suis avec lui, juste que je suis bien, qu'il est attentionné, calin etc tout ce que j'aime chez un gars quoi. Apres on se parlait tres souvent depuis qu'on s'est mis ensemble jusqu'au 31 mars ou il a perdu son tel et ou mes angoisses se sont vrmt declarer forte donc bon je pense surtout que je melange tout.

Mel j'ai aussi rdv avec une infirmiere mercredi avant le psychiatre. Ca t'a pas aider? J'veux vrmt trouver mon probleme j'veux pas juste qu'on m'ecoute, j'ai ma mere, mon frere et vous pour ça meme si eux ils me comprennent pas trop...
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Mel09
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

Message par Mel09 »

On se ressemble plus qu'on ne le pense ... Moi aussi, j'ai fini ma licence cette année mais j'ai choisi de continuer en Master. C'est sur que s'engager réellement dans la vie active avec un travail, ça fait peur, parce qu'on prend des responsabilités. On est plus dans une vie enfantine, comme j'aime bien le dire, avec pour seule responsabilité d'avoir des bonnes notes à l'école ( ce qui est encore le cas pour moi).

Tu as réussi à en discuter avec ta mère, le fait que tu te sentais délaissée au profit de son nouveau conjoint ?

En ce qui concerne ta relation précédente, il me semble totalement possible que cela est laissé des marques. Tu n'étais peut-être pas épanouie mais ce garçon avait une certaine importance pour toi, et tu as du te sentir rejetée ...
Ma dernière relation était différente. Je sortais avec un garçon dont j'étais folle amoureuse. Mais mon père ne voulait pas que je sorte avec lui, alors j'ai du faire un choix : Ma famille ou mon copain ( ex aujourd'hui ^^). J'ai choisi ma famille, car je savais que ma famille serait toujours là pour moi, et je ne voulais pas créer encore plus de disputes. Après, je suis re-sortie en cachette avec ce garçon, mais j'ai vite compris qu'il m'en voulait de ne pas l'avoir choisi lui, face à mes parents, et que la seule chose qu'il voulait, c'était coucher avec moi parce que j'étais vierge et que pour lui, c'était super important d'avoir la virginité d'une fille. Il m'a fallu du temps pour me détacher de ses filets, c'était une personne très nocive et manipulatrice. Je m'en rends compte aujourd'hui.

Le premier rdv permet souvent de faire connaissance et d'expliquer ce qui ne va pas. Ca fait du bien dans le sens où on sait que maintenant, on est plus tout seul, on va s'en sortir. Mais en ce qui me concerne, on ne m'a jamais vraiment donné de conseils en fait
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Incognita13
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Message par Incognita13 »

Ouf je comprends ton passé du coup, je pense qu'on a toutes eu des relations difficiles du coup. Moi je pense aussi que ça vient de mon ex mais c'est super chiant pcq avec lui je veux que ça marche vraiment mais j'ai l'impression que j'arriverai pas a l'aimer comme j'en ai envie, alors qu'avec mon ex ca ma jamais gener de dire que j'laimais pas tant que ça. je sais pas comment expliquer enfaite c'est que le debut pourtant et j'aime pas avoir cette sentation de rejet j'me sent hyper differente de lui alors qu'on a le meme milieu et tout c'est affolant tout ça.

Oh pu.... j'apprehende tellement ce rendez-vous qu'on me dise que enfaite j'arrive pas a me faire a cette relation et que faut pas forcer truc du style, alors que j'en ai envie au fond c'est tellement bizarre cette sentation :(
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coeurcoulant
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

Message par coeurcoulant »

La méditation il y a deux mois en arrière je ne savais pas ce que c'était.

J'ai commencé par en faire sur youtube en étant guidée avec un casque sur les oreilles mais juste pour me détendre à la base.

Puis quand j'avais de grosses crises, j'allais m'installer confortablement dans mon lit, je fermais les yeux et me concentrais sur ma respiration et mon corps et laissée mes pensées défilées comme des nuages mais cela n'avait qu'un effet apaisant.

Faites cette exercice et petit à petit parlez vous, posez vous des questions constructives sur vos doutes présents en demandant à votre inconscient de vous amener au(x) souvenir(s) qui a fait naitre ces doutes. Votre inconscient vous répondra, car c'est lui qui a provoqué ce conflit. Il faut juste être prêt à l'écouter car ca peut aller très vite. Il ne vous veut pas de mal bien au contraire, il est là pour révéler votre vrai nature.

Je n'ai suivi aucun cours, je n'ai été voir personne, je me suis juste décidée à écouter ce que cette partie de moi voulait dire.
Cela fait environ deux semaines que j'ai eu mon dernier déclic et depuis je n'ai eu ni angoisse, ni doute et je sais que ça n'arrivera plus. Je me sens différente, j'ai grandi en me détachant de mes entraves passées.

Si j'ai pu le faire, vous pouvez également y arriver, faites vous confiance et écoutez votre corps.
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coeurcoulant
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

Message par coeurcoulant »

Blessures psychologiques : comment les guérir ?


Les blessures psychologiques se mettent en place durant notre enfance, entre notre conception et nos dix ans, à travers des expériences anodines ou douloureuses. Nous sommes tous blessés à des niveaux différents ; un même événement peut être vécu avec une charge émotionnelle différente selon la nature et le caractère de l'enfant. Nos parents ou d'autres figures parentales (grand-parents, oncles ou tantes, frères ou sœurs aînés, maîtres, professeurs, entraîneurs …) nous ont blessés sans le vouloir lorsqu'eux-mêmes ont été blessés enfants, ils répètent une chaîne de souffrance que nous pouvons décider de rompre.

Ces blessures psychologiques conditionnent notre personnalité à travers ce que certains psychologues appellent le faux-self (construction de la personnalité basée sur des mécanismes de défense qui nous coupent de notre nature profonde). Si vous avez vécu étant enfant des événements émotionnellement marquants, sachez que ces blessures psychologiques conditionnent votre vie dans la mesure où elles orientent vos choix, votre comportement et votre schéma affectif.

Les blessures psychologiques sont logées dans l'inconscient et nous poussent à vivre des situations qui nous mettent en souffrance dans notre vie d'adulte afin que nous nous libérions de cette charge émotionnelle. La guérison commence par l'identification de nos blessures psychologiques en fonction de leur origine chronologique, de la fausse croyance que nous avons développée en faux-self, de l'émotion associée ainsi que de l'aspect positif compensatoire.

Blessures psychologiques

Origine

Fausses croyances

Faux-self

Emotions

Positif

1° Rejet

Entre la conception et la naissance

Je n'ai pas droit à la vie

Fuite

Peur

Créativité

2° Abandon

Entre la naissance et 3 ans

J'ai besoin des autres pour exister

Dépendance affective

Détresse

Engagement

3° Humiliation

Vers 8 mois

Je ne suis pas digne

Masochisme

Honte

Empathie

4° Trahison

Vers 3 ans

Je ne peux pas faire confiance aux autres

Contrôle

Colère

Bienveillance

5° Injustice

Entre 4 et 6 ans

Je doit être parfait pour être aimé

Rigidité

Indifférence

Perfectionnisme

1° La blessure psychologique du rejet

Le sentiment de rejet se crée entre la conception et la naissance. Il se développe chez les enfants qui n'ont pas été désirés par leur parents (retour de couche, grossesse non voulue, avortement impossible, viol etc …). L'enfant ne se sentant pas désiré, il va développer la fausse croyance «je n'ai pas droit à la vie». Ces personnes ne se sentent pas invitées à la fête de la vie et ne s'autorisent pas à profiter pleinement de leur existence, ils se sentent étrangers dans la vie.

Leur besoin d'être différent afin d'être rejeté par la norme les conduit à des comportements excentriques soit dans leur apparence physique soit dans leurs relations sociales. Le faux-self qui se met en place dans le caractère est la fuite. On les appelle les fuyants car ce sont des personnes qui ne font pas face aux problèmes mais les contournent. Le sentiment de rejet entraîne beaucoup de peurs dont celle de l'engagement dans les relations affectives. Le sujet peut aussi fuir les responsabilités d'adulte (travail, logement, stabilité matérielle) dans des drogues plus ou moins douces, l'alcool, le sexe, ou les jeux vidéos.

L'aspect positif des victimes de la blessure psychologique de rejet se manifeste dans la richesse de leur monde intérieur, leur créativité est abondante ainsi que leur capacité à vivre la solitude de manière sereine.

2° La blessure psychologique de l'abandon

Le sentiment d'abandon se crée entre la naissance et les trois ans de l'enfant. Ils se développent chez les enfants qui ressentent ou considèrent qu'ils n'ont pas eu tout l'amour et les soins nécessaires à leur développement psycho-affectif.

Le sentiment d'abandon se crée facilement dans la mesure où chaque enfant ne ressent pas l'amour de la même manière ; même si les parents donnent la même quantité d'amour à leurs enfants, l'un d'eux peut se sentir moins aimé sans raison objective ou suite à un changement effectif (la naissance d'un autre enfant, la séparation de l'enfant et la mère dans les premières 24 heures, une hospitalisation précoce, le placement chez les grand-parents, l'abandon réel d'un des parents …). Le faux-self qui se met en place dans le caractère est la dépendance affective ;«j'ai besoin des autres pour vivre et exister». Une fois adultes, ces personnes ne vont bien que si leurs relations vont bien, elles n'aiment pas être seules et célibataires. Leur vie affective conditionne leur moral. Leur énergie vitale dépend de la qualité de leurs relations. L'abandonnique a besoin d'être constamment validé par le regard des autres.

L'aspect positif des victimes de la blessure psychologique d'abandon se manifeste dans leur manière d'être ; ce sont des personnes chaleureuses, tactiles, aimantes, sensuelles, très engagées dans les relations affectives.

3° La blessure psychologique de l'humiliation

Le sentiment d'humiliation se met en place vers huit mois, lorsque l'enfant prend conscience qu'il est autonome par rapport à sa mère et qu'il commence à marcher, à apprendre la propreté. Le sentiment d'humiliation peut être induit par une mère qui exige une propreté précoce alors que l'enfant ne voyait pas de honte à se salir.

La blessure psychologique se crée dès lors que le corps de l'enfant n'est plus respecté (maltraitance physique, morale, sexuelle) entraînant chez l'enfant la fausse croyance «je ne suis pas digne». Le faux-self qui se met en place dans le caractère est le masochisme ; dès l'école maternelle, ces enfants subissent les moqueries de leurs camarades et deviennent le souffre douleur des autres. Une fois adultes, ces personnes font passer les besoins de l'autre avant les leurs, elles ne se respectent pas et se cachent souvent derrière un surpoids, elles se sacrifient pour le bien-être des autres.

L'aspect positif des victimes de la blessure psychologique d'humiliation se manifeste dans leur capacité à être très serviables, empathiques, loyales en amitié, à réellement se soucier des problèmes des autres.

4° La blessure psychologique de trahison

Le sentiment de trahison se crée au moment de la mise en place du complexe d'Oedipe, c'est à dire vers les trois ans de l'enfant. Il se développe chez les enfants qui subissent tout acte de maltraitance physique ou morale (abus sexuel, violence, chantage, contrôle, manipulation, mensonges…).

Le sentiment de trahison peut se créer au moment de la séparation des parents lorsque le père ou la mère s'engage à prendre l'enfant un week-end sur deux et finit par ne pas tenir sa promesse sans aucune raison valable. L'enfant submergé par la déception va refouler les émotions de colère et frustration au profit de la tristesse. Le faux-self qui se met en place dans le caractère est le contrôle selon la fausse croyance «je ne peux pas faire confiance aux autres».

L'aspect positif des victimes de la blessure psychologique de trahison se manifeste dans la force du mental ; ces personnes deviennent très entreprenantes, très indépendantes et masquent derrière leur contrôle une sincère bienveillance vis à vis des autres.

5° La blessure psychologique d'injustice

Le sentiment d'injustice se met en place entre la quatrième et la sixième année de l'enfant. Il se développe chez ceux qui considèrent ou ressentent que l'on ne les a pas laissé être eux-mêmes en les privant de leur spontanéité, de leur part d'insouciance, du plaisir de jouer.

Le sentiment d'injustice se crée facilement lorsque les parents responsabilisent trop tôt l'enfant (l'aîné qui doit surveiller le petit frère) ou sont trop exigeants (tu dois être sage, ne pas faire de bruit, avoir de bonnes notes, faire beaucoup d'activités extra-scolaires, être le meilleur dans le classement etc …). Le faux-self qui se met en place dans le caractère est la rigidité selon la fausse croyance «je dois être parfait pour être accepté et aimé».

L'aspect positif des victimes de la blessure psychologique d'injustice se manifeste dans leur rigueur ; ce sont des sujets méticuleux, précis, perfectionnistes, rigoureux (ils deviennent souvent militaires, comptables, scientifiques). Leur quête étant la justice, ils ne lâchent rien, sont déterminés, procéduriers ou défenseurs de grandes causes.

Comment guérir vos blessures psychologiques ?

Suite à la lecture de ces descriptions, il est possible que vous vous identifiez à aucune de ces blessures psychologiques, à l'ensemble des blessures ou à une partie. En fait nous sommes souvent le mélange de plusieurs blessures même si notre blessure principale nous confronte régulièrement à des situations similaires (mécanisme de répétition). Par exemple, une personne ayant développé le sentiment d'abandon va obligatoirement attirer des personnes susceptibles de l'abandonner à nouveau afin de libérer la charge émotionnelle de détresse qui la manipule dans la croyance qu'elle a besoin des autres pour exister. De même, une personne dans le contrôle (fausse croyance : « je ne peux pas faire confiance aux autres) va attirer dans sa vie sentimentale ou professionnelle des partenaires susceptibles de la trahir.

Sachez que toutes les blessures psychologiques sont réversibles. Pour guérir vous devez savoir nommer la blessure qui vous fait souffrir et vous manipule au quotidien depuis votre inconscient. La première étape consiste à repérer l'événement qui dans votre histoire a crée telle ou telle blessure. Ensuite le travail se fait sur la libération de la charge émotionnelle associée à l'événement et souvent refoulée au moment des faits. Puis nous verrons comment isoler les manques de votre enfant intérieur afin de lâcher le faux-self qui s'est construit à partir de vos blessures psychologiques.

Histoire et refoulement

En séance de thérapie, la plupart des gens affirment ne pas avoir de souvenirs avant l'âge de six ans, précisément la période de l'enfance où se créent les cinq blessures psychologiques détaillées au début de l'article. Ce n'est pas par hasard, en effet notre psychisme possède un système de protection dont la fonction est de nous faire oublier les événements douloureux ou la charge émotionnelle elle-même.

Prenons un exemple concret pour expliquer ce mécanisme, le refoulement : imaginez un père de famille qui décide de quitter sa femme et son enfant de trois ans du jour au lendemain. Le petit assiste à la scène au moment du départ ; il voit donc son père partir avec une valise et sa mère effondrée en pleurs. C'est tellement douloureux d'être confronté à l'abandon réel du père et à la souffrance de la mère que le psychisme met en place une stratégie de défense qui peut prendre trois formes :

– le refoulement massif : l'enfant va oublier la scène et l'affect (une fois adulte il n'aura aucun souvenir du départ, ni de son sentiment d'abandon).

– le refoulement de l'affect : l'enfant va oublier l'affect mais pas la scène (une fois adulte il se souviendra d'avoir vu son père partir mais n'aura pas conscience de son sentiment d'abandon).

– le refoulement partiel : l'enfant va oublier la scène du départ mais pas l'affect (une fois adulte il portera le sentiment d'abandon sans savoir d'où il vient).

A travers cet exemple, vous comprenez que plus le refoulement est réussi (massif / affect) plus la personne est déconnectée de son histoire et de ses blessures psychologiques. Il s'agit d'individus qui ne souffrent pas, ressentent peu d'émotions, et doutent constamment de leurs sentiments ; leur apparente indifférence, leur manque d'empathie font souffrir plus leur entourage qu'eux-mêmes. Dans le cas du refoulement partiel la souffrance du sentiment d'abandon attirera à nouveau des situations d'abandon afin d'amener la personne à guérir sa blessure au niveau émotionnel.

Émotions et catharsis

Pour comprendre la guérison émotionnelle, vous devez connaître le cycle d'une émotion. L'émotion est une réaction naturelle à un événement caractérisé ; la peur est là pour nous protéger du danger, la colère pour nous affirmer et nous défendre, la tristesse pour faire le deuil d'une personne ou d'une situation alors que la joie est notre état naturel pour vivre.

Nous allons reprendre l'exemple du départ du père pour comprendre la vie d'une émotion ; le petit garçon a certainement ressenti de la détresse au moment du départ du père mais la souffrance de sa mère ne l'a pas autorisé à l'exprimer. Afin d'éviter de vivre pleinement son émotion le psychisme du petit garçon lui a permis de refouler massivement ou partiellement sa détresse comme nous l'avons vu précédemment. Une fois refoulée, l'émotion reste active dans l'inconscient en attirant à elle, telle un aimant, toute la charge émotionnelle du même acabit (à chaque fois que le petit garçon ressentira une émotion de détresse il la refoulera automatiquement sans la ressentir).

Toute émotion refoulée est source de souffrance puisqu'elle nous manipule à notre insu, la colère par exemple va s'exprimer en nous rendant grognon, de mauvaise humeur, négatif, râleur, voire violent sans raison objective. De même, une tristesse refoulée peut nous rendre insensible à la souffrance des autres afin de nous protéger de notre propre souffrance inconsciente. Si le refoulement dure trop longtemps l'émotion va s'exprimer dans le corps en créant des « maux » à la place des « mots » ; c'est pourquoi nous somatisons alors que notre état naturel est la santé.

Adulte, la guérison passe par la connexion à ses émotions refoulées au lieu de les contourner dans la fuite (dépendances, jeux, alcool, shopping, sport, sexe, travail) ou carrément ne plus rien ressentir du tout (mécanisme de l'isolation émotionnelle). L'exercice consiste à laisser remonter une émotion liée à son histoire et à la vivre pleinement sans aucune résistance, sans jugement, juste l'accueillir et reconnaître sa nature. Si par exemple vous sentez monter de la tristesse, l'accueillir signifie d'accepter de pleurer sans retenue car parfois le fait de lâcher prise totalement permet une libération émotionnelle salvatrice, telle une catharsis.

Si vous n'avez aucun souvenir lié à l'origine de votre blessure psychologique (refoulement massif / affect), l'analyse des rêves en thérapie individuelle permet de retrouver les événements vécus par le sujet et les affects refoulés depuis longtemps. Dans le cas du refoulement partiel, il suffit de reconnecter l'affect à la représentation pour libérer la charge émotionnelle (dans notre exemple, le sujet pourrait rêver de la scène du départ de son père en ressentant dans le rêve la détresse du sentiment d'abandon). Sachez que lorsque nous rêvons d'une émotion refoulée en la rattachant à la scène originaire, nous guérissons la blessure psychologique définitivement.

Besoins psychologiques

Pour conclure, vous saurez que vous avez guéri votre blessure principale lorsque vous découvrirez quels sont les besoins psychologiques qui n'ont jamais été nourris et qui vous guident vers les personnes et situations susceptibles de vous en faire prendre conscience. En effet l'émotion liée à la blessure psychologique indique en fait un besoin non comblé depuis l'enfance mais souvent ignoré par le sujet lui-même :

Blessure psychologique

Emotion

Besoin psychologique

Sentiment de rejet

Peur

Besoin d'appartenance

Sentiment d'abandon

Détresse

Besoin d'amour

Sentiment d'humiliation

Honte

Besoin de respect

Sentiment de trahison

Colère

Besoin de confiance

Sentiment d'injustice

Indifférence

Besoin de reconnaissance

En thérapie individuelle, nombreuses sont les personnes qui découvrent un manque complètement ignoré jusque là à cause de l'isolation émotionnelle mise en place par leur faux-self. Sachant que le manque est le moteur du désir (nous avons envie de ce qui nous manque), il devient enfin possible de faire les choix qui nous correspondent.

Guérir ses blessures psychologiques revient alors à identifier ses manques afin de combler ses besoins psychologiques en toute conscience.
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Incognita13
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

Message par Incognita13 »

Lélé ce que tu as je l'ai eu au tout debut moi quand je comprenais pas ce que j'avais, avant meme de connaitre le toc. J'ai pris la voiture en pleure je l'ai fais descendre et je voulais le quitter mais quand je l'ai vu arriver je me suis dis "mais je fais quoi la?" Du coup je lui ai explique que je ressentais Plus mes emotions et que je saavais pas ce que j'avais. Je me sentais un peu mieux mais bon... on en est tjr au meme point quoi...

Mais justement coeur coulant si on s'en sort pas c'est qu'on arrive pas a trouver d'ou viens le probleme. J'arrive à émettre des points mais je sais pas s'il vient de là le probleme puis mes doutes refont surface et puis tout ça c'est enervant
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coeurcoulant
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

Message par coeurcoulant »

Je sais que cela parait dur mais vous allez y arriver.

Dans un premier temps, essayez de visualiser dans votre passé les souvenirs marquants qui vous ont blessés, traumatisés. Quand vous allez faire cet exercice vous allez remarquez que beaucoup de ceux-ci viennent d'une seule et même blessure, voir deux. (=schéma répétitif)

Pour moi c'était la blessure du rejet et celle de l'injustice.

Quand vous allez arriver à la/les cerner, interrogez vos doutes en faisant le parralèle dans votre tête avec la blessure en question et demandez à votre inconscient de vous ramener au souvenir qui bloque. Celui ci va faire le travail, concentrez vous sur les émotions qui vous traverse. Plus vous allez vous rapprocher de votre but, plus votre coeur va palpiter, vous faire comprendre que vous touchez un point sensible. Alors persévérez jusqu'a trouver la pensée, l'image, le souvenir qui va faire remonter l'émotion bloquée. Celle-ci va alors littéralement sortir de votre coeur pour remonter vers votre tête et vous allez comprendre instantanément ce qu'il fallait que vous compreniez.
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Incognita13
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

Message par Incognita13 »

Moi je pense que je sais deja c'est mon ex, qui m'a lacher au bout de 8 mois du jour au lendemain donc rejet et abandon et ma mere le fait qu'elle refasse sa vie et qu'on soit plus aussi complice qu'avant et qu'un jour j'devrais partir. Mais bon point ça s'arrete sur ces pensées ca sort pas et ça me débloque pas

Les seuls moment ou mon coeur palpite puis viens la crise d'angoisse c'est quand j'me dis qu'enfaite j'me voile la face et que je l'aime pas donc bon ^^

Les filles, je peux plus endurer tout ça, j'arrivr meme plus a dormir 1h sans me reveillé en crose d'angoisse. Je pense que je suis juste mal avec lui, que j'me force a rester avec parce que j'ai tellement envie que ça marche et que je me voile la face c'est tout. Je vais aller le voir, si d'ici dimanche rien ne s'arrange, j'arrete tout. Je peux pas vivre avec ça.
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coeurcoulant
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

Message par coeurcoulant »

Incognita13,

Ne prends pas de décision sur le coup de l'émotion.

Saches que ce que tu vis est en lien avec ton passé et non ton copain... et qu'avec un autre cela sera la-même. Ton présent et tes doutes ne sont qu'un miroir/un écho. Penses à cette image et interroges toi dessus...

J'ai eu également une relation passée qui m'a fait énormément souffrir et j'ai quitté cette personne car j'étais dingue de lui mais je sentais que ce n'étais pas réciproque. Pourtant ma blessure n'avait aucun lien avec cette histoire car j'avais pris le temps d'accueillir ma douleur, ma tristesse et de faire le deuil de ladite relation.

Les blessures que tu dois guérir se sont somatisées suite à une émotion refoulée et non vécue. Tant que tu ne l'auras pas guérie celle-ci reviendra systématiquement par le biais d'autres expériences.

Par contre concernant ta relation avec ta mère, je ressens que tu te rapproches en effet de la blessure de l'abandon (= abandon de ton ex), as tu d'autres souvenirs qui pourraient te revenir?
Essaies de visualiser le souvenir de ton ex te quittant ou de ta mère qui s'en va tout en essayant de ressentir l'émotion qui se rapproche de cet acte (=tristesse).

Courage
ChloeEh

Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

Message par ChloeEh »

Salut tout le monde! Je surf sur différents forums depuis des mois et je n'ai jamais osé écrire et partager mon histoire publiquement. Je suis atteinte de toc de couple depuis moins d'un an et comme vous, j'ai vécu un calvaire, des moments​ ou j'ai vraiment cru devenir folle, des moments où ma tête allait exploser. J'ai fait une rencontre avec une fille atteinte de toc du couple qui m'a fait beaucoup de bien, je pense que la première des choses à faire c'est de ne pas se sentir seule et de se confier car garder toutes ces idées obsessionnelles dans un premier temps n'est pas bon du tout. J'arrive maintenant à guérir lentement grâce à des petites choses qui pourront vous faire du bien aussi. Il ne faut pas oublier que c'est un toc et bien que cela soit difficile à discerner, ce n'est pas nous. Je vois vos commentaires désespérées comme je l'étais au début et j'aimerai tellement me sentir utile et vous partager mon expérience et vous donner des conseils.
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