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Spily
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Message par Spily »

Bonsoir :smile: ,

Dans l'esprit à la fois du "journal intime" et de l'échange public, je voudrais partager ici, de manière régulière, les réflexions et bienfaits que la philosophie produit sur moi. Peut-être cela peut-il procurer un certain bien-être pour d'autres...En tout cas pour moi, cela me permettrait d'évaluer mes "progrès".

Des progrès en "philosophie" ? Voilà déjà une première difficulté...qu'est ce qu'on désigne précisément en parlant de "philosophie" ? Des œuvres aux discours complètement énigmatiques et creux ? Des gourous qui suscitent des polémiques stériles ?

On peut constater, de manière pragmatique, qu'il y a autant de "philosophies" qu'il y a d'êtres humains et pour ma part, l'activité philosophique se déploie dans la mise en rapport entre les textes philosophiques eux-mêmes et la réalité quotidienne, aussi douloureuse soit-elle.

Cette mise en rapport prend surtout la forme de méditation continuelle d'idées lumineuses ou de brèves maximes tirées de ces mêmes textes qui font office d'une forme de "psychothérapie" pour moi puisqu'ils guident mon comportement, apaisent mes souffrances ou interrogent mon rapport au monde et à moi-même.

Mes "bréviaires" fondamentaux qui organisent ma vie sont, dans un ordre d'importance décroissante :

-Lettre à Ménécée et Maximes Capitales d’Épicure
- Les livres 1 à 3 de l'Ethique à Nicomaque d'Aristote
- Dans l'Ethique de Spinoza, le scolie de la proposition 18 de la partie 4 ainsi que l'Appendice de cette même partie et le scolie de la proposition 10 de la partie 5.
-Manuel d’Épictète

Ce sont des textes qui, personnellement, modèrent ma souffrance ou certaines "angoisses" et proposent des "plans de vie" ou des visions de l'existence que je trouve satisfaisantes.

Mon message étant déjà assez long, j'expliciterai une autre fois les textes cités plus haut mais je termine néanmoins en exposant mes 4 "dogmes" fondamentaux, issus du "tetrapharmakos" épicurien, qui, grâce à leur méditation quotidienne donnent sens à mon existence et la rend plus douce :sun: . Etant donné qu'ils fonctionnent en symbiose, un long commentaire en est possible mais je m'en limite à une explicitation sommaire :

1) Dieu n'est pas à craindre : Il jouit d'une suprême béatitude délivrée de tout souci que l'on peut acquérir en philosophant, en pensant que---------
---------2) La mort n'est rien par rapport pour nous : Elle est l'absence complète de sensation et donc une forme d'illusion intellectuelle que l'on réifie à tort, de sorte qu'il n'existe pour nous que la vie ici-bas qui, du fait justement de son caractère éphémère est toujours supportable et rend donc------------3) Le bonheur, facile à obtenir : En ce qu'il consiste principalement dans la sérénité de l'esprit qui rend, par le raisonnement-------------------------------------4) Toute douleur, facile à supporter : Car, si elle est vraiment insupportable, elle nous tue d'elle-même par définition, et dans le cas où nous restons en vie en sa présence, alors elle est légère en elle-même et c'est notre fausse opinion qui la rend insupportable.

On peut donc être sans inquiétude en toute circonstance et donc atteindre le but de notre existence qui est justement de vivre le mieux possible dans la tranquillité :Zen0: .
" N'espère ni ne redoute rien : Tu auras désarmé le courroux déchaîné " Boèce, La Consolation de Philosophie
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Ictavia
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Message par Ictavia »

Je ne saurais vraiment dire si je suis fan de philo ou pas. Tout dépend du sens que l'on donne à ce mot. Pour moi un livre de philo est surtout une curiosité. J'aime bien découvrir de quelle manière une certaine vision du monde est apparu via un auteur, voir qu'elle influence cela a eu par la suite.
Je n'ai jamais lu un livre en me disant que j'y cherchais MA philosophie. Trop souvent, j'ai l'impression que les auteurs considèrent les choses sous la forme d'un système qui me semble fermé aux éléments du réel n'allant pas dans le sens de ce qu'il veut développer. Ça ou qu'il lui manquait de données pour pouvoir nuancer d'avantage.

Ton topic me rappelle un peu celui-ci. Peut-être y trouveras-tu des éléments susceptibles d'attiser ton intérêt viewtopic.php?t=33131
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Spily
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Message par Spily »

Ton topic me rappelle un peu celui-ci. Peut-être y trouveras-tu des éléments susceptibles d'attiser ton intérêt viewtopic.php?t=33131
C'est effectivement très intéressant merci :wink2: !
Je n'ai jamais lu un livre en me disant que j'y cherchais MA philosophie. Trop souvent, j'ai l'impression que les auteurs considèrent les choses sous la forme d'un système qui me semble fermé aux éléments du réel n'allant pas dans le sens de ce qu'il veut développer.
Moi quand je lis un livre de philo, j'ai l'impression justement d'entendre les conseils d'un Maître expérimenté qui veut me transmettre son expérience du réel, aussi étriquée soit-elle, et qui modifie ainsi du même coup ma propre réalité... C'est une sorte de conversation intime avec un ami qui me murmure au creux de l'oreille ses réponses face à mes souffrances, peurs, bonheurs ou questions :newblush: .

A ce propos, je viens d'acheter la Consolation de Philosophie de Boèce . Une oeuvre vraiment poignante et personnelle puisqu'elle est un dialogue entre l'auteur, condamné à mort et torturé en prison, et la Philosophie incarnée par une femme. Ce qui est vraiment sublime c'est cette alternance entre poésie et prose qui permet de délivrer à la fois au cœur, à la sensibilité et à la raison, les remèdes que cette Dame Philosophie veut appliquer à un Boèce auquel on peut facilement s'identifier du fait de sa vulnérabilité.
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poussière
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Message par poussière »

Je connais peu la philosophie mais de ce que j'en ai aperçu, j'y trouve trop de sophisme et de blabla intellectualisant. J'ai lu la moitié d'un livre de Spinoza dont je partageais certains avis mais malgré qu'il soit intéressant, je le trouvais assez difficile d’accès. Discours volontaire de la servitude et la moitié du prince de Machiavel. Pour finir par un auteur contemporain (bien moins connu que les précédents), dont j'avais trouvé les interventions sur france culture très pertinente, il s'appel Emmanuel Coccia. Ce qui m'a séduit dans son intervention, c'est un point de vue complètement décalé et très poétique sur la nature, donc j'ai acheté son livre qui dans les premiers chapitres m'a lassé mais je me suis accroché et en progressant dans la lecture j'ai retrouvé quelques chapitres qui m'ont plu mais je l'ai perdu peu de temps après donc ... Je ne saurais donner un avis tranché.

En tout cas, je ne suis pas fan de philo même si parfois cela peut être intéressant, je préfère de loin m’instruire via des traditions spirituelles comme le bouddhisme ou d'autres traditions asiatiques ainsi que certains penseur soufis, par exemple. Il y en a d'autres .
« Regretter ses propres expériences, c'est arrêter son propre développement. Nier ses propres expériences, c'est mettre un mensonge sur les lèvres de sa propre vie. Ce n'est rien de moins qu'un reniement de l'âme.
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Sheol
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Message par Sheol »

Spily a écrit : lundi 10 juin 2019 16:52
qu'est ce qu'on désigne précisément en parlant de "philosophie" ? Des œuvres aux discours complètement énigmatiques et creux ? Des gourous qui suscitent des polémiques stériles ?
Étymologiquement, la philo-sophie c'est l'amour (philia) de la sagesse (sophia). C'est d'abords un état d'esprit.
Il ne doit pas y avoir de gourous. Il est souvent stimulant de se confronter à la pensée des philosophes connus/reconnus, mais en fait chacun doit se forger sa propre philosophie, dans une démarche personnelle de recherche de la vérité.
Ca rejoint la quête de sens. Ce monde dans lequel nous vivons n'a pas de sens, il est hasardeux, absurde et tragique. C'est donc à nous de lui apporter un peu de sens, un sens que nous créons de toutes pièces. Démarche "immanente" (pas de divinité, ou même de gourou, au dessus de nous pour décider pour nous). Une telle responsabilité (et une telle liberté) peut effrayer, mais c'est le seul chemin (AMHA)...

En ce qui me concerne, mes (p)références personnelles en philosophie, ce sont principalement : Schopenhauer, Épicure (et Lucrèce), Empédocle, Clément Rosset, Deleuze, Montaigne, Krishnamurti, ... et Watzlawick, qui n'est pas vraiment un philosophe, mais que je considère comme tel.
Et à petites doses : Kant, Nietzsche, Cioran, Schiffter, Héraclite, Alain, et le bouddhisme

J'ai du mal avec : Platon, Foucault, Sartre, Onfray, Comte-Sponville, Spinoza, Heidegger, etc... parce que je ne m'y retrouve pas, ou je ne suis pas d'accord, parce que ça enfonce des portes ouvertes, ou, comme tu dis, ça quand ça parait énigmatique ou creux ... Et en général ceux qui mêlent Dieu et la philosophie.

Et puis il y a tous ceux que je n'ai jamais lus bien sur : Wittgenstein, Derrida, Levi-Strauss, Hegel, Hannah Arendt ...
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Détachement

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Message par Détachement »

Sheol a écrit : jeudi 13 juin 2019 9:54
Et puis il y a tous ceux que je n'ai jamais lus bien sur : Wittgenstein
Je m'étais beaucoup amusée à lire le Tractatus logico-philosophicus de Ludwig Wittgenstein.
Et j'aurais bien aimé l'étudier à l'école (j'y crois pas ! J'ai parlé d'un livre :vue0: !).
Pour ma part, j'apprécie beaucoup les écrits de cet auteur sur le langage - parce qu'il a beaucoup abordé la structure du langage et c'est une chose qui suscite mon intérêt -.

Après, je ne suis pas une fan de philosophie, je me suis juste permise de rebondir sur une partie des propos de Sheol.
Je pense que chacun trouve son propre sens de ce qu'il peut lui être philothérapeuthique ou non, dans la philosophie.
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Spily
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Message par Spily »

poussière a écrit : jeudi 13 juin 2019 8:54
En tout cas, je ne suis pas fan de philo même si parfois cela peut être intéressant, je préfère de loin m’instruire via des traditions spirituelles comme le bouddhisme ou d'autres traditions asiatiques
A la base, la philosophie n'est pas une discipline académique jargonnant un blabla difficile d'accès, elle est aussi en elle-même une tradition spirituelle, du moins dans le cadre de l'Antiquité gréco-romaine. Il y a un certain temps, j'ai essayé de m'ouvrir au bouddhisme zen ou à des formes plus religieuses de bouddhisme (Theravada entre autres), mais l'écart culturel est tellement important que je n'y comprends pas grand chose...

Votre message reflète légèrement mon état d'esprit concernant la Consolation de Philosophie de Boèce que je viens de terminer : Beaucoup de vérités spirituelles lumineuses tout au long de l'oeuvre pour au final finir sur des positions métaphysiques un peu fumeuses qui dégoûtent un peu de la philo :rire2: .
Sheol a écrit : jeudi 13 juin 2019 9:54
Il ne doit pas y avoir de gourous. Il est souvent stimulant de se confronter à la pensée des philosophes connus/reconnus, mais en fait chacun doit se forger sa propre philosophie, dans une démarche personnelle de recherche de la vérité.
Pour ma part, je vois mes philosophes préférés comme des gourous personnels et j'entretiens une forme de polythéisme philosophique :rire2: . Des retours réguliers vers Platon ou Sextus Empiricus permettent de se "désendoctriner" pour retrouver cette démarche individuelle qui me fait défaut... J'apprécie avoir des "Maîtres" intérieurs auxquels se référer.

D'ailleurs, mes références philosophiques principales sont : Aristote, Épicure et Lucrèce, Sénèque, Épictète, Marc Aurèle, Sextus Empiricus, Spinoza et Kant.

A "petite dose" : Platon, qui est assez diffus et très énervant par moment... voire comique :blink: .
Sheol a écrit : jeudi 13 juin 2019 9:54
J'ai du mal avec : Platon, Foucault, Sartre, Onfray, Comte-Sponville, Spinoza, Heidegger, etc... parce que je ne m'y retrouve pas, ou je ne suis pas d'accord, parce que ça enfonce des portes ouvertes, ou, comme tu dis, ça quand ça parait énigmatique ou creux ...Et en général ceux qui mêlent Dieu et la philosophie.
A l'exception de Spinoza et Kant, j'ai du mal avec n'importe quel auteur qui dépasse le IVe siècle :rire2: . Sans doute parce que j'ai une vision assez (trop ?) pratique de la philosophie qui correspond plus ou moins au souci de bien vivre cher aux Anciens. Ces derniers m'ont d'ailleurs permis d'avoir une forme de spiritualité déiste dans laquelle le Divin est appréhendé directement et rationnellement. A mon sens, seuls les philosophes parlent de Dieu correctement et grâce à eux ma vie intérieure est assez riche :sun: . Le Phédon de Platon, la seule oeuvre platonicienne que j'apprécie énormément, a été décisif pour moi et m'a reconnecté, de façon pure, à l'idée du Divin qui est vraiment satisfaisante.




La lecture de Boèce qui présente une vision platonicienne de l'existence m'a donné envie de redécouvrir Platon lui-même. Je n'ai jamais accroché à cet auteur en raison du caractère aporétique de ses dialogues. J'ai lu le Ménon il y a quelques jours. Le Lachès et l'Euthyphron hier, et je n'ai jamais été autant frustré intellectuellement à la suite d'une lecture.

J'ai choisi précisément ces dialogues parce qu'ils portent sur des questions touchant à l'excellence, ou à la "vertu", qu'un homme doit atteindre dans son existence pour s'accomplir en tant qu'être humain. Malgré leur brièveté, ces œuvres sont déroutantes et c'est là à mon sens toute la force de Platon et peut-être sa supériorité face à tout autre philosophe. Au lieu de nous délivrer dogmatiquement LA notion "platonicienne" de la vertu, du courage ou de la piété, Platon force son lecteur à un retour sur lui-même. Il développe évidemment des positions philosophiques particulières que l'on peut adopter ou non, mais il souligne tout de suite à travers Socrate leur manque de consistance et l'impérieuse nécessité de continuer la recherche...que le lecteur devra accomplir de lui-même.

Lire Platon me permet ainsi de prendre du recul face à des questions que je me pose et me rappelle l'expérience que j'ai eue lorsque j'ai découvert le sceptique Sextus Empiricus : Un dessaisissement psychique salvateur qui permet de "souffler". L'Euthyphron, notamment, est un petit trésor de dialectique qui illustre de manière courte et compréhensible comment une idée peut se retourner contre elle-même ou dans un autre sens. La fin est aussi extrêmement drôle :rire2: .

Mon prochain projet est d'attaquer le Protagoras où la notion socratique de la vertu est, paraît-il, plus développée.
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poussière
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Message par poussière »

Spily a écrit : dimanche 16 juin 2019 15:07
A la base, la philosophie n'est pas une discipline académique jargonnant un blabla difficile d'accès, elle est aussi en elle-même une tradition spirituelle, du moins dans le cadre de l'Antiquité gréco-romaine. Il y a un certain temps, j'ai essayé de m'ouvrir au bouddhisme zen ou à des formes plus religieuses de bouddhisme (Theravada entre autres), mais l'écart culturel est tellement important que je n'y comprends pas grand chose...

Votre message reflète légèrement mon état d'esprit concernant la Consolation de Philosophie de Boèce que je viens de terminer : Beaucoup de vérités spirituelles lumineuses tout au long de l'oeuvre pour au final finir sur des positions métaphysiques un peu fumeuses qui dégoûtent un peu de la philo :rire2: .
Salut, si ça te dérange pas de me tutoyer, je préfère, car le vouvoiement mets une distance et sous entend un espèce de système hiérarchique que je n'aime pas.
Y'a quelque temps, j'ai trouvé une série de livre traitant de spiritualité. Cette collection s'appelle les grands initiés et dedans il y a un livre sur le bouddhisme écrit par un occidental, il m'a aider à approcher cette vision du monde assez clairement (enfin je crois :rire1: ), je te le conseil vivement. Il s'intitule Le Bouddha d'Hermann Oldenberg.

Quelles étaient ces positions métaphysiques fumeuses dont tu parles ?
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Kokwac
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Message par Kokwac »

Pour les amateurs, voici les sujets du Bac 2019 :) Ca ne me rappelle pas de bons souvenirs, j'avais pris 6 :rire1:

Bac L

- Sujet 1 : Est-il possible d’échapper au temps ?
- Sujet 2 : À quoi bon expliquer une œuvre d’art ?
- Sujet 3 : Commentaire HEGEL, Principes de la philosophie du droit

Bac S

- Sujet 1 : La pluralité des cultures fait-elle obstacle à l’unité du genre humain ?
- Sujet 2 : Reconnaître ses devoirs, est-ce renoncer à sa liberté ?
- Sujet 3 : Commentaire : FREUD, L’Avenir d’une illusion (1927)

Bac ES

- Sujet 1 : La morale est-elle la meilleure des politiques ?
- Sujet 2 : Le travail divise-t-il les hommes ?
- Sujet 3 Commentaire : LEIBNIZ, Remarques sur la partie générale des Principes de Descartes (1692)
⚠️ Souffre de kokwaquisme aiguë 🦆🦆🦆

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Le concept de lugubricité kokwaquienne™ est une marque déposée par Kokwac.

Le kokwaquisme n'est pas une maladie référencée dans le DSM-5.


Mon ttt : 200mg de Lamictal / 20 mg de Paroxétine / 400 mg de Quétiapine / 18mg de Nalméfène + 3x25mg de Tercian en si besoin.
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Kokwac
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Message par Kokwac »

...et le corrigé du Bac L ;)

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photo sharing
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Spily
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Message par Spily »

poussière a écrit : dimanche 16 juin 2019 15:31
Il s'intitule Le Bouddha d'Hermann Oldenberg.
Merci beaucoup pour la référence, je vais essayer de m'y plonger :wink2: !
poussière a écrit : dimanche 16 juin 2019 15:31
Quelles étaient ces positions métaphysiques fumeuses dont tu parles ?
En gros, Boèce essaye de concilier deux positions philosophiques antagonistes :

1) Le monde est gouverné par un "dieu" (je mets des guillemets parce que le dieu platonicien dont parle Boèce n'a rien à voir avec les dieux monothéistes), par une Providence Divine, de sorte que tout ce qui arrive est le fait de cette volonté divine qui veut tout faire concourir au Bien. Nous sommes dans le "royaume" de Dieu qui, dans sa bonté, ne peut admettre l'existence du Mal dans le Cosmos tout entier régi par ce Démiurge bienveillant. Ainsi même ce que nous appelons "mal", "désordre" , "vice" qui arrive dans le Monde, participe en réalité au Bien souhaité par la Divinité : Le vice moral est autorisé par Dieu pour nous permettre de prendre conscience de nos erreurs pour mieux s'amender; les revers de Fortune provoquent le détachement du superflu et un retour à l'essentiel; la souffrance en général teste notre aptitude à être vertueux et montre notre noblesse dans l'adversité.... Bref, tout arrive par la volonté divine qui ne cherche rien d'autre que l'accomplissement du Bien.

2) Cela étant dit, si tout arrive par nécessité divine et donc, si même les comportements humains sont dictés par la volonté de Dieu...quelle liberté possède l'homme ? N'est-il qu'une simple marionnette, un esclave condamné à suivre les ordres d'un tyran divin ? Quelle valeur peut-on alors attribuer au vice et à la vertu, si tout arrive par la volonté de Dieu ? Peut-on vraiment dire à notre niveau subjectif qu'il n'existe aucun mal ? Comment Dieu, dans sa bonté et sa perfection, admette que je souffre aussi péniblement si c'est pour me faire parvenir au Bien ?

Il faut se rappeler que Boèce est emprisonné et se fait torturer au moment où il écrit son oeuvre. C'est le côté le plus intéressant de cette dernière : On voit le côté personnel qu'elle a et quelles questions légitimes ont assailli son auteur qui essaye de se consoler avec son héritage philosophique platonicien.

La solution "fumeuse" proposée par Boèce est que Dieu, de toute éternité, a déjà tout prévu dans son intelligence parfaite, aussi bien l'ordre que le désordre apparent, aussi bien le mal moral que le bien, et qu'il revient à l'homme, dans un libre arbitre complet, de choisir la vertu plutôt que le vice. Par exemple, si j'ai le choix entre fromage et dessert :rire2: , Dieu a prévu que je choisisse aussi bien le fromage que le dessert mais je reste libre de choisir l'un plutôt que l'autre et peu importe mon choix, tout a déjà été organisé selon le Plan Divin qui a autant envisagé la possibilité que je choisisse le fromage que celle où je prends le dessert. :god: .

C'est ainsi que Boèce invite, à la fin de son oeuvre, à toujours voir le Bien se réaliser dans toute chose et nous exhorte à épouser l'ordre divin du Monde pour vivre dans la vertu et particulièrement dans la Justice.

J'aime beaucoup cette vision optimiste des choses et du monde, qui fait un peu penser au stoïcisme, mais je suis un peu plus réservé sur la "théologie" qu'il développe...
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poussière
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Message par poussière »

Spily a écrit : lundi 24 juin 2019 16:35

En gros, Boèce essaye de concilier deux positions philosophiques antagonistes :

1) Le monde est gouverné par un "dieu" (je mets des guillemets parce que le dieu platonicien dont parle Boèce n'a rien à voir avec les dieux monothéistes), par une Providence Divine, de sorte que tout ce qui arrive est le fait de cette volonté divine qui veut tout faire concourir au Bien. Nous sommes dans le "royaume" de Dieu qui, dans sa bonté, ne peut admettre l'existence du Mal dans le Cosmos tout entier régi par ce Démiurge bienveillant. Ainsi même ce que nous appelons "mal", "désordre" , "vice" qui arrive dans le Monde, participe en réalité au Bien souhaité par la Divinité : Le vice moral est autorisé par Dieu pour nous permettre de prendre conscience de nos erreurs pour mieux s'amender; les revers de Fortune provoquent le détachement du superflu et un retour à l'essentiel; la souffrance en général teste notre aptitude à être vertueux et montre notre noblesse dans l'adversité.... Bref, tout arrive par la volonté divine qui ne cherche rien d'autre que l'accomplissement du Bien.

2) Cela étant dit, si tout arrive par nécessité divine et donc, si même les comportements humains sont dictés par la volonté de Dieu...quelle liberté possède l'homme ? N'est-il qu'une simple marionnette, un esclave condamné à suivre les ordres d'un tyran divin ? Quelle valeur peut-on alors attribuer au vice et à la vertu, si tout arrive par la volonté de Dieu ? Peut-on vraiment dire à notre niveau subjectif qu'il n'existe aucun mal ? Comment Dieu, dans sa bonté et sa perfection, admette que je souffre aussi péniblement si c'est pour me faire parvenir au Bien ?

Il faut se rappeler que Boèce est emprisonné et se fait torturer au moment où il écrit son oeuvre. C'est le côté le plus intéressant de cette dernière : On voit le côté personnel qu'elle a et quelles questions légitimes ont assailli son auteur qui essaye de se consoler avec son héritage philosophique platonicien.

La solution "fumeuse" proposée par Boèce est que Dieu, de toute éternité, a déjà tout prévu dans son intelligence parfaite, aussi bien l'ordre que le désordre apparent, aussi bien le mal moral que le bien, et qu'il revient à l'homme, dans un libre arbitre complet, de choisir la vertu plutôt que le vice. Par exemple, si j'ai le choix entre fromage et dessert :rire2: , Dieu a prévu que je choisisse aussi bien le fromage que le dessert mais je reste libre de choisir l'un plutôt que l'autre et peu importe mon choix, tout a déjà été organisé selon le Plan Divin qui a autant envisagé la possibilité que je choisisse le fromage que celle où je prends le dessert. :god: .

C'est ainsi que Boèce invite, à la fin de son oeuvre, à toujours voir le Bien se réaliser dans toute chose et nous exhorte à épouser l'ordre divin du Monde pour vivre dans la vertu et particulièrement dans la Justice.

J'aime beaucoup cette vision optimiste des choses et du monde, qui fait un peu penser au stoïcisme, mais je suis un peu plus réservé sur la "théologie" qu'il développe...
Je suis à peu prés d'accord avec lui, alors. :smile:
Il y a le psychologue C.G Jung qui à une conception de la psychologie très métaphysique et spirituel, je le trouve très intéressant et il m'a aidé à mieux comprendre certaines choses comme les masques où les personnages derrière lesquelles l'humain se cache, ainsi que les notions d'inconscient collectifs et d'égrégore. D'ailleurs aujourd'hui j'ai pris un de ses livre "L'âme et la vie".
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Riton
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Message par Riton »

Qu'est ce qui peut pousser à surmonter des choses plutôt que faire des choses sans surmonter quoi que ce soit?

En faut-il peu pour être heureux?
De ces états qui vous réchauffent un instant les yeux pour ne vous laisser qu'un peu de sel sur les joues
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Message par LAYAON »

Riton a écrit : mercredi 26 juin 2019 3:23
Qu'est ce qui peut pousser à surmonter des choses plutôt que faire des choses sans surmonter quoi que ce soit?

En faut-il peu pour être heureux?
Dans le livre de la jungle, il est dit "il en faut peu pour être heureux" :rire2:
Sinon :



C'est un point de vue intéressant. Cela ne démontre rien comme il sous-entend mais ça peut faire réfléchir.
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Riton
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Message par Riton »

Merci pour la vidéo Layaon le point de vue y est intéressant. J'y vois du sophisme, ça m'occupe. Le bonheur ne vaut rien, ce n'est pas une échelle de valeur, c'est une graduation avec un grade. Un grade ça vaut rien c'est un grade. Valoir ça se pèse, se mesure, avec une incertitude et un intervalle de confiance et pour les marchands ça se marchande. On n'additionne pas des carottes avec des autobus. Voiture. image voiture.
Concernant les voitures quelle est la priorité pour le climat? Concernant les voitures la priorité est à droite. Donc c'est pas faux mais c'est une mauvaise réponse, simple question de modèle.

Mon collègue nous disais ce midi: "Le meilleur c'est de déclencher la peur chez ses enfants." Pas la souffrance, le déni ou le rejet mais la peur. L'homme altérant l'humain de ses fonctions naturelles, du coup...

Sommes-nous des artefacts? le sens du progrès est-il artificiel ou inéluctable, ou plus effrayant encore, les deux à la fois?
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Spily
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Message par Spily »

poussière a écrit : mardi 25 juin 2019 0:38
Il y a le psychologue C.G Jung qui à une conception de la psychologie très métaphysique et spirituel, je le trouve très intéressant et il m'a aidé à mieux comprendre certaines choses comme les masques où les personnages derrière lesquelles l'humain se cache, ainsi que les notions d'inconscient collectifs et d'égrégore. D'ailleurs aujourd'hui j'ai pris un de ses livre "L'âme et la vie".
Je ne le connaissais pas. Merci beaucoup pour la référence ! Il a l'air vraiment intéressant effectivement, je vais me procurer ce livre. :smile:
Riton a écrit : mercredi 26 juin 2019 3:23
En faut-il peu pour être heureux?
Je ne comprends pas la première question désolé :newblush: donc je prends celle-là :rire2: ! Elle est passionnante en plus, c'est un peu LA question fondamentale je pense.

Tout le problème vient de la définition du bonheur que l'on accepte. C'est quoi "être heureux" ? Un sentiment de satisfaction ? Un état de contentement ? Une forme d'exaltation ?

De plus, ce qui est "peu" pour une personne peut être excessive pour une autre et vice versa. Dire qu'il en "faut peu" pour être heureux sous-entend que le bonheur est subordonné à des éléments qui nous sont extérieurs et cela implique également que le bonheur est mesurable, qu'il existe des degrés, bref qu'il est relatif. On peut donc être plus ou moins heureux...

Mon opinion personnelle : Nous sommes seuls responsables du fait d'être heureux ou malheureux. Il ne peut y avoir de "il faut ceci ou cela", ou de " un peu ceci" et de "plus cela". Le bonheur est un choix et il ne nécessite pas d'éléments extérieurs : Il est absolu si je le veux comme tel. Je suis heureux si je décide de l'être. Et pour ma part, je le définis comme une sérénité invincible, un état de repos inaltérable qui procure à la fois une sécurité et un sentiment d'exaltation. Il est une joie procurée par la jouissance de la vie elle-même, quelle qu'elle soit, et qu'on voit et dirige par le prisme de telle ou telle pensée.
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Message par Riton »

Spily a écrit : lundi 01 juillet 2019 0:50
Mon opinion personnelle : Nous sommes seuls responsables du fait d'être heureux ou malheureux. Il ne peut y avoir de "il faut ceci ou cela", ou de " un peu ceci" et de "plus cela". Le bonheur est un choix et il ne nécessite pas d'éléments extérieurs : Il est absolu si je le veux comme tel. Je suis heureux si je décide de l'être. Et pour ma part, je le définis comme une sérénité invincible, un état de repos inaltérable qui procure à la fois une sécurité et un sentiment d'exaltation. Il est une joie procurée par la jouissance de la vie elle-même, quelle qu'elle soit, et qu'on voit et dirige par le prisme de telle ou telle pensée.
Merci Spily pour ta réponse, je ne l'avais pas. Merci aussi pour son caractère personnel. J'y ai été attentif. J'en retire un sentiment qu'il est plus aisé de s’accommoder de réponses que de s'accommoder de questions. c'est cru? déso si c'est cru.

Tout mon soutien. Courage à tous. :fleur: et merci à tous pour votre aide.
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Message par Spily »

Riton a écrit : lundi 01 juillet 2019 2:50
Merci Spily pour ta réponse, je ne l'avais pas. Merci aussi pour son caractère personnel. J'y ai été attentif. J'en retire un sentiment qu'il est plus aisé de s’accommoder de réponses que de s'accommoder de questions. c'est cru? déso si c'est cru.
Non c'est pas cru du tout, au contraire :rire1: !

Avec ma lecture progressive de Platon et des sceptiques (voir l'EXCELLENTE étude "les sceptiques grecs" de Victor Brochard), je me dis même en ce moment que s’accommoder des questions comme tu dis et ne pas avoir de réponses définitives est le comble de l'épanouissement.

Avouer son ignorance est une sorte de libération intérieure qui rend "heureux" sans trop que l'on sache pourquoi... Sextus Empiricus parle bien de cela quand il dit dans ses Esquisses pyrrhoniennes quelque chose comme "la tranquillité suit "FORTUITEMENT" la suspension du jugement.
En somme, nous sommes heureux par pur "hasard" à la suite de notre impossibilité d'avoir une quelconque opinion...si bien que tout notre malheur consiste dans le fait d'être prisonnier d'un jugement qui nous fait penser ceci ou cela...

En ce sens, lire certains dialogues de Platon ou appliquer les stratégies mentales des sceptiques (oui, parce qu'ils ont carrément inventé des techniques pour parvenir à cet état d'indifférence absolue :rire2: ) a un effet très apaisant, salvateur, voire purificateur sur le plan psychique :rire2: .... en tout cas pour moi :timide:

Par exemple, je me retrouve beaucoup dans l'intervention de Ménon en 80a :

Ménon : "Socrate, Socrate, avant même d'être en relation avec toi, (a) j'avais bien entendu dire que tu ne fais rien d'autre que douter toi-même et qu'amener les autres à douter et, à présent, telle est l'impression que tu me donnes : me voilà ensorcelé par toi, j'ai bu ton philtre magique, je suis, c'est bien simple, la proie de tes enchantements, si bien que je suis maintenant tout embarrassé de doutes ! A mon sens, supposé que l'on doive ici faire à la raillerie quelque place, tu es, de tout point, tant par ton extérieur qu'à d'autres égards, on ne peut plus semblable à cette large torpille marine qui, comme on sait, vous plonge dans la torpeur aussitôt qu'on s'en approche et qu'on y touche."

Eh bien, cette "torpeur" c'est justement le bonheur.....à mon sens.....mais je peux me tromper......mais peut-être pas......ZUT ! Je n'arrive pas à décider, j'arrête de penser et me voilà heureux :rire2:

Bref, finalement, à ta question "en faut-il peu pour être heureux" je réponds : JE NE SAIS PAS :rotfl: !
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Message par Nougatine »

Bonjour à tous, nouvelle venue sur le forum en ce jour et veille de la nouvelle lune!

La philosophie me passionne, particulièrement le fait de s'interesser à des sujets divers reliés à la vie que nous menons en général, les développer, s'interroger sur certains aspects, améliorer notre bien-être, la bienveillance que nous pouvons apporter autour de nous, et que tout a chacun mérite de recevoir dans sa propre vie.
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Des fans de philo ici ?

Message par Nougatine »

Pour être heureux, je dirais qu'il faut réussir à accorder nos pensées avec nos ressentis émotionnels, pour que nos actes soient positifs pour autrui et nous même.
Difficile mais pas impossible si on prend le recul nécessaire face aux échecs passés ou actuellement vécus, apprendre du passé, de nos erreurs, les surpasser et les transcender en un certain optimisme.

J'ai l'impression de mal m'exprimer en fait :newblush:
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