Mon psy et son laissé aller...Blasé de mon cas ?
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- Devillers
- Messages : 27
- Enregistré le : jeudi 05 septembre 2019 10:45
Mon psy et son laissé aller...Blasé de mon cas ?
Désolée pour le pavé mais jai vraiment besoin de conseils :
Voilà maintenant 1 an et demi, 2 ans que je vois un psychiatre pour ma dépression, à but médicamenteuse et non de séance thérapeutique.
Pendant la première année, je n'avais jamais eu autant de feeling avec un psychiatre. Il me connaît par cœur, il était très à l'écoute, disponible si ça n'allait pas, empathique, et répondait à toutes mes interrogations. Bref, sa manière de pratiquer m'avait donné envie de me battre. Ca me changeait de ma dernière expérience chez mon ancien psychiatre qui m'avait laissé un goût très amer pour cette spécialisation médicale!
Seulement voilà : depuis le mois d'avril, je trouve qu'il y a du laisser aller.
J'appelais lorsque ça allait vraiment mal, emprise d'idées noires, et là, je tombais sur ses secrétaires qui disaient qu'il n'était pas joignable mais qu'il rappellerait dans la journée pour finalement me rappeler 3 jours plus tard.
Depuis également le mois d'avril, je n'ai que de simples rdv par téléphone. Plus de contact en réel ce qui me perturbe un peu étant donné qu'on ne peut pas se rendre compte si une personne va mal ou bien sans la voir. Auparant, javais des rdv de posés toutes les 1 à 2 semaines sur l'hôpital.
Depuis, il m'envoie bêtement mes ordonnances et arret maladie par e mail.
Jai du lithuim et une fois il m'a laissé avec un dosage thérapeutique très minime pendant 3 semaines, en me prescrivant une prise de sang à faire tout les mois (en sachant que je fais les prises de sang toutes les semaines pour contrôler ma lithièmie et qu'à chaque fois on est censés augmenter les doses jusqu'à la dose thérapeutique afin de passer à une prise de sang tout les mois).
Et cet été jai été aux urgences psy pour crises sucidaires (la psychiatre des urgences l'ayant appeler pour le prévenir), et le lendemain et le surlendemain : pas de contact.
De plus en plus, face à son laisser aller, me donnant l'impression qu'il était blasé de mon cas -et qu'en gros, il ne veuille plus s'investir dans l'alliance thérapeutique-, je me suis laissée aller refusant de faire mes prises de sang, et dernièrement, je n'ai même plus l'envie de prendre mes cachets, alors jai tout stoppé net du jour au lendemanin, très en colère après les médecins et leurs pilules miracles !
Jai toujours besoin d'avoir un entourage soutenant, et il est clair qu'il en faisait parti car c'etait mon medecin. Il me disait régulièrement au téléphone que j'étais forte et qu'il fallait que je reste forte. Ca me motivait quelque part. Et cest ce que javais besoin d'entendre dans ces coups durs.
Depuis cet arrêt de traitement, à mon grand étonnement, je vais beaucoup mieux. Je ne suis plus un zombie accaparé par les médicaments, absente. Je rigole avec les autres comme je l'etais dans le passé, mes passions reviennent, je ne reste plus allongée dans un lit toute la journée. Soignée ? Est ce que finalement je suis plus forte que ces put*ins de médicaments ?
Sous conseils de pas mal d'amis qui me disaient de ne pas arrêter les médicaments du jour au lendemain sans le prévenir, je décide donc de passer un coup de téléphone aux secrétaires en leurs faisant passer le message, tout en leurs indiquant qu'il vaudrait mieux que le médecin m'appelle pour avoir tout de même son avis.
Pas de nouvelles depuis ce jour.
J'ai donc appelé le CMP d'où je dépendais pour demander à changer de médecin, en citant qu'il y avait du laisser aller dans le suivi médical.
Alors on me change carrément de CMP car ils se rendent compte que je ne dépend plus de chez eux et m'envoie ailleurs. Alors ok, pas de soucis sauf que pour avoir un autre rdv chez le psychiatre en CMP, les délais sont très long et jai arrêté tout mes cachets. (Je précise avoir fait en 2018 une bouffée délirante aigue, et jai très peur que ça recommence)
Voila voilà. Tout ça pour dire que j'ai terriblement du mal à trouver un bon psychiatre sur le long terme.
Jai besoin de quelqu'un a l'écoute de mes ressentis, qui me pousse vers le haut, et réponde à mes interrogations...
Et jen viens même me demander si jai fait quelque chose de mal avec ce médecin finalement. Est ce que je l'aurais trop saoulé avec ma depression ? Aurais je du ne pas compter autant sur lui ?
Voilà maintenant 1 an et demi, 2 ans que je vois un psychiatre pour ma dépression, à but médicamenteuse et non de séance thérapeutique.
Pendant la première année, je n'avais jamais eu autant de feeling avec un psychiatre. Il me connaît par cœur, il était très à l'écoute, disponible si ça n'allait pas, empathique, et répondait à toutes mes interrogations. Bref, sa manière de pratiquer m'avait donné envie de me battre. Ca me changeait de ma dernière expérience chez mon ancien psychiatre qui m'avait laissé un goût très amer pour cette spécialisation médicale!
Seulement voilà : depuis le mois d'avril, je trouve qu'il y a du laisser aller.
J'appelais lorsque ça allait vraiment mal, emprise d'idées noires, et là, je tombais sur ses secrétaires qui disaient qu'il n'était pas joignable mais qu'il rappellerait dans la journée pour finalement me rappeler 3 jours plus tard.
Depuis également le mois d'avril, je n'ai que de simples rdv par téléphone. Plus de contact en réel ce qui me perturbe un peu étant donné qu'on ne peut pas se rendre compte si une personne va mal ou bien sans la voir. Auparant, javais des rdv de posés toutes les 1 à 2 semaines sur l'hôpital.
Depuis, il m'envoie bêtement mes ordonnances et arret maladie par e mail.
Jai du lithuim et une fois il m'a laissé avec un dosage thérapeutique très minime pendant 3 semaines, en me prescrivant une prise de sang à faire tout les mois (en sachant que je fais les prises de sang toutes les semaines pour contrôler ma lithièmie et qu'à chaque fois on est censés augmenter les doses jusqu'à la dose thérapeutique afin de passer à une prise de sang tout les mois).
Et cet été jai été aux urgences psy pour crises sucidaires (la psychiatre des urgences l'ayant appeler pour le prévenir), et le lendemain et le surlendemain : pas de contact.
De plus en plus, face à son laisser aller, me donnant l'impression qu'il était blasé de mon cas -et qu'en gros, il ne veuille plus s'investir dans l'alliance thérapeutique-, je me suis laissée aller refusant de faire mes prises de sang, et dernièrement, je n'ai même plus l'envie de prendre mes cachets, alors jai tout stoppé net du jour au lendemanin, très en colère après les médecins et leurs pilules miracles !
Jai toujours besoin d'avoir un entourage soutenant, et il est clair qu'il en faisait parti car c'etait mon medecin. Il me disait régulièrement au téléphone que j'étais forte et qu'il fallait que je reste forte. Ca me motivait quelque part. Et cest ce que javais besoin d'entendre dans ces coups durs.
Depuis cet arrêt de traitement, à mon grand étonnement, je vais beaucoup mieux. Je ne suis plus un zombie accaparé par les médicaments, absente. Je rigole avec les autres comme je l'etais dans le passé, mes passions reviennent, je ne reste plus allongée dans un lit toute la journée. Soignée ? Est ce que finalement je suis plus forte que ces put*ins de médicaments ?
Sous conseils de pas mal d'amis qui me disaient de ne pas arrêter les médicaments du jour au lendemain sans le prévenir, je décide donc de passer un coup de téléphone aux secrétaires en leurs faisant passer le message, tout en leurs indiquant qu'il vaudrait mieux que le médecin m'appelle pour avoir tout de même son avis.
Pas de nouvelles depuis ce jour.
J'ai donc appelé le CMP d'où je dépendais pour demander à changer de médecin, en citant qu'il y avait du laisser aller dans le suivi médical.
Alors on me change carrément de CMP car ils se rendent compte que je ne dépend plus de chez eux et m'envoie ailleurs. Alors ok, pas de soucis sauf que pour avoir un autre rdv chez le psychiatre en CMP, les délais sont très long et jai arrêté tout mes cachets. (Je précise avoir fait en 2018 une bouffée délirante aigue, et jai très peur que ça recommence)
Voila voilà. Tout ça pour dire que j'ai terriblement du mal à trouver un bon psychiatre sur le long terme.
Jai besoin de quelqu'un a l'écoute de mes ressentis, qui me pousse vers le haut, et réponde à mes interrogations...
Et jen viens même me demander si jai fait quelque chose de mal avec ce médecin finalement. Est ce que je l'aurais trop saoulé avec ma depression ? Aurais je du ne pas compter autant sur lui ?
- Noysette
- Messages : 1048
- Enregistré le : mercredi 29 janvier 2020 10:15
Mon psy et son laissé aller...Blasé de mon cas ?
Bonjour
J'espérais que quelqu'un te répondrait (on aime bien avoir des réponses en général... Je suis confrontée souvent au silence radio et ça me touche aussi, alors voici au moins une réponse
)
Attention, je te donne mon avis, qui n'engage que moi, tu auras ainsi un autre point de vue
Je pense que les personnels médicaux et d'aide en général ont un métier difficile, car il se double (au pif, si ça se trouve c'est 99%...) du relationnel
Tous ces pros sont évalués par leurs clients/patients en fonction des résultats suite au travail réalisé, mais aussi en fonction de leur savoir-être
Certains de ces pros vont être considérés comme très chaleureux et pleins d'empathie, d'autres vont être jugés froids voire agressifs, d'autres enfin seront oubliés aussitôt car invisibles / insipides
Le même médecin sera apprécié ou critiqué par les habitants d'un village. Je connais ! Dans mon village la moitié va chez mon médecin, l'autre va sur la commune voisine
Je pars de loin je sais, désolée... J'y arrive
Je pense que tu peux garder l'excellent souvenir de quand ton psy a pris le temps et la peine de te soutenir, et considérer que maintenant il ne peut plus pour x raisons que tu ignores, et que donc ce que tu cherches il te faut le trouver ailleurs
Pour savoir quoi penser de quelqu'un souvent je me mets à sa place
Si j'étais psychiatre et que je rencontre des soucis dans ma vie privée je n'aurais pas envie d'entendre des idées noires toute la journée en cabinet
Le psychiatre est un médecin, il pour but que tu ailles mieux
Et toi tu es une adulte qui vas consulter
L'échange se fait entre deux adultes, qui se respectent l'un l'autre, le médecin ne dit pas à son patient qu'il sent mauvais ou qu'il est moche, et le patient ne dit pas au médecin qu'il est distant ou collant : il change si ça ne lui convient pas
Je sais que la dépression est la cause de notre déformation relationnelle : nous avons besoin d'amour d'affection d'amitié de marques d'attention d'écoute etc
Mais autour nos proches eux-mêmes baissent les bras, alors les autres dans les sphères plus éloignées, imagine
Bon courage dans ta maladie, mes meilleures pensées pour que ta situation s'améliore

J'espérais que quelqu'un te répondrait (on aime bien avoir des réponses en général... Je suis confrontée souvent au silence radio et ça me touche aussi, alors voici au moins une réponse

Attention, je te donne mon avis, qui n'engage que moi, tu auras ainsi un autre point de vue
Je pense que les personnels médicaux et d'aide en général ont un métier difficile, car il se double (au pif, si ça se trouve c'est 99%...) du relationnel
Tous ces pros sont évalués par leurs clients/patients en fonction des résultats suite au travail réalisé, mais aussi en fonction de leur savoir-être
Certains de ces pros vont être considérés comme très chaleureux et pleins d'empathie, d'autres vont être jugés froids voire agressifs, d'autres enfin seront oubliés aussitôt car invisibles / insipides
Le même médecin sera apprécié ou critiqué par les habitants d'un village. Je connais ! Dans mon village la moitié va chez mon médecin, l'autre va sur la commune voisine

Je pars de loin je sais, désolée... J'y arrive

Je pense que tu peux garder l'excellent souvenir de quand ton psy a pris le temps et la peine de te soutenir, et considérer que maintenant il ne peut plus pour x raisons que tu ignores, et que donc ce que tu cherches il te faut le trouver ailleurs
Pour savoir quoi penser de quelqu'un souvent je me mets à sa place
Si j'étais psychiatre et que je rencontre des soucis dans ma vie privée je n'aurais pas envie d'entendre des idées noires toute la journée en cabinet
Le psychiatre est un médecin, il pour but que tu ailles mieux
Et toi tu es une adulte qui vas consulter
L'échange se fait entre deux adultes, qui se respectent l'un l'autre, le médecin ne dit pas à son patient qu'il sent mauvais ou qu'il est moche, et le patient ne dit pas au médecin qu'il est distant ou collant : il change si ça ne lui convient pas
Je sais que la dépression est la cause de notre déformation relationnelle : nous avons besoin d'amour d'affection d'amitié de marques d'attention d'écoute etc
Mais autour nos proches eux-mêmes baissent les bras, alors les autres dans les sphères plus éloignées, imagine

Bon courage dans ta maladie, mes meilleures pensées pour que ta situation s'améliore

- Devillers
- Messages : 27
- Enregistré le : jeudi 05 septembre 2019 10:45
Mon psy et son laissé aller...Blasé de mon cas ?
Je suis daccord avec toi sur le fait que nous ayons tous nos limites à respecter. Moi-même, (jetais aide soignante) et parfois avec certains patients ça ne passaient pas quand je devais m'en occuper. Mais le lendemain je demandais à une autre aide soignante de s'en occuper car l'histoire ou le vécu faisait écho en moi et ce n'était pas bon pour mon "mental".
Mais étant professionnel de la santé, son rôle était aussi de m'expliquer ce changement soudain de comportement, et de me conseiller d'aller voir un autre confrère si cela était trop lourd pour lui a gérer. Je l'aurais entendu, au lieu de rester sur de la colère et de l'incompréhension.
Ca enlèverait tout malentendus.
Mais étant professionnel de la santé, son rôle était aussi de m'expliquer ce changement soudain de comportement, et de me conseiller d'aller voir un autre confrère si cela était trop lourd pour lui a gérer. Je l'aurais entendu, au lieu de rester sur de la colère et de l'incompréhension.
Ca enlèverait tout malentendus.
- Noysette
- Messages : 1048
- Enregistré le : mercredi 29 janvier 2020 10:15
Mon psy et son laissé aller...Blasé de mon cas ?
Bonjour,
En été tu fais une ou plusieurs TS
Puis tu stoppes ton traitement et tu lui téléphones
A mon avis quelque chose dans ton comportement en avril lui a fait prendre du recul, et depuis tu as agi par TS et arrêt de traitement comme un enfant face à un parent, pour le faire réagir ou culpabiliser.
A mon avis ce n'est pas un comportement d'adulte
A mon avis il n'a rien fait de mal, il remplit toujours son rôle de médecin, et a clairement refusé celui de ... que tu veux lui faire endosser
Je comprends ton besoin
Je comprends le vide que tu as trouvé au lieu du soutien
Mais je pense que quand on se trouve dans cette situation on a intérêt à chercher d'autres appuis et avancer
- d'adopter un comportement adulte (et quand il t'aurait sentie OK il t'aurait revue peut-être)
- ou pas adulte (TS et arrêt de traitement, colère... ayant entraîné que tu as demandé à changer de médecin, et que tu l'as définitivement perdu puisque tu dépends maintenant d'un autre CMP)
Pour moi tout cela est consécutif à ta dépression, que je connais bien, et tout le monde ici sur ce forum j'imagine
Maintenant que je sais que j'ai cette maladie j'essaie de démêler ce qui est pathologique de ce qui est ma nature, dans le but de ne pas tyranniser mon entourage, proche ou pas...
Si je vais mal je diffuse du négatif, et je souffre de la solitude : si je suis désagréable on me fuit !
La nature est bien faite : je vais mal mais il y a des indicateurs comme le fait de reprocher au monde entier d'être à l'origine de mon mal-être...
A moi de saisir la balle au bond, de voir ce coté sombre de moi, de ne pas le reprocher à moi-même ou qui que ce soit d'autre.
C'est difficile
C'est long
J'ai envie de crier à l'injustice : pourquoi j'ai cette maladie ? Pourquoi mes amis ma famille ne m'aiment plus ? Pourquoi pourquoi pourquoi
Je constate la véracité du "c'est quand ça va mal qu'on reconnaît ses amis"
Etc
Mais je suis contente quand j'arrive à un résultat même infime, comme revoir ma soeur (ma solitude diminue) malgré tous les reproches que je pourrais lui faire
Je ne fais que te donner mon avis, hein
Belle journée à Toi, courage...

Et cet été jai été aux urgences psy pour crises sucidaires (la psychiatre des urgences l'ayant appeler pour le prévenir), et le lendemain et le surlendemain : pas de contact.
De plus en plus, face à son laisser aller, me donnant l'impression qu'il était blasé de mon cas -et qu'en gros, il ne veuille plus s'investir dans l'alliance thérapeutique-, je me suis laissée aller refusant de faire mes prises de sang, et dernièrement, je n'ai même plus l'envie de prendre mes cachets, alors jai tout stoppé net du jour au lendemanin, très en colère après les médecins et leurs pilules miracles !
Ce psychiatre ne t'a pas vue depuis avrilJai besoin de quelqu'un a l'écoute de mes ressentis, qui me pousse vers le haut, et réponde à mes interrogations...
Et jen viens même me demander si jai fait quelque chose de mal avec ce médecin finalement. Est ce que je l'aurais trop saoulé avec ma depression ? Aurais je du ne pas compter autant sur lui ?
En été tu fais une ou plusieurs TS
Puis tu stoppes ton traitement et tu lui téléphones
A mon avis quelque chose dans ton comportement en avril lui a fait prendre du recul, et depuis tu as agi par TS et arrêt de traitement comme un enfant face à un parent, pour le faire réagir ou culpabiliser.
A mon avis ce n'est pas un comportement d'adulte
A mon avis il n'a rien fait de mal, il remplit toujours son rôle de médecin, et a clairement refusé celui de ... que tu veux lui faire endosser
Je comprends ton besoin
Je comprends le vide que tu as trouvé au lieu du soutien
Mais je pense que quand on se trouve dans cette situation on a intérêt à chercher d'autres appuis et avancer
A mon avis il t'a laissé le choix... étant professionnel de la santé, son rôle était aussi de m'expliquer ce changement soudain de comportement, et de me conseiller d'aller voir un autre confrère si cela était trop lourd pour lui a gérer. Je l'aurais entendu, au lieu de rester sur de la colère et de l'incompréhension.
Ca enlèverait tout malentendus.
- d'adopter un comportement adulte (et quand il t'aurait sentie OK il t'aurait revue peut-être)
- ou pas adulte (TS et arrêt de traitement, colère... ayant entraîné que tu as demandé à changer de médecin, et que tu l'as définitivement perdu puisque tu dépends maintenant d'un autre CMP)
Pour moi tout cela est consécutif à ta dépression, que je connais bien, et tout le monde ici sur ce forum j'imagine
Maintenant que je sais que j'ai cette maladie j'essaie de démêler ce qui est pathologique de ce qui est ma nature, dans le but de ne pas tyranniser mon entourage, proche ou pas...
Si je vais mal je diffuse du négatif, et je souffre de la solitude : si je suis désagréable on me fuit !
La nature est bien faite : je vais mal mais il y a des indicateurs comme le fait de reprocher au monde entier d'être à l'origine de mon mal-être...
A moi de saisir la balle au bond, de voir ce coté sombre de moi, de ne pas le reprocher à moi-même ou qui que ce soit d'autre.
C'est difficile
C'est long
J'ai envie de crier à l'injustice : pourquoi j'ai cette maladie ? Pourquoi mes amis ma famille ne m'aiment plus ? Pourquoi pourquoi pourquoi
Je constate la véracité du "c'est quand ça va mal qu'on reconnaît ses amis"
Etc
Mais je suis contente quand j'arrive à un résultat même infime, comme revoir ma soeur (ma solitude diminue) malgré tous les reproches que je pourrais lui faire
Je ne fais que te donner mon avis, hein

Belle journée à Toi, courage...



- Devillers
- Messages : 27
- Enregistré le : jeudi 05 septembre 2019 10:45
Mon psy et son laissé aller...Blasé de mon cas ?
Hum non laissez moi vous contredire :
Alors certes il y a eu détresse psychologique et arret de mes traitements mais en quoi cela aurait été un comportement d'enfant ?!
Je suis presque outrée de voir a quel point vous me jugez sans me connaitre. Ma situation n'avançait pas depuis plusieurs mois, et a part me proposer du lithium à tout prix, mon médecin n'envisageait pas dautre solution pour ma guérison.
Je me suis donc rendue aux urgences avec un GROS ras le bol et en espérant que l'on me trouve enfin une solution pour moi !
Aux urgences, on me parlait d'electro choc, de diverses thérapies pour aller mieux. On prenait ma détresse au sérieux et javais besoin de ça !
Pour l'arrêt des traitements, cetait surtout dû à un gros ras le bol aussi, de prendre 8 cachets par jours, à seulement 28 ans.
Mais en aucun cas je me suis comportée comme une enfant...
Alors certes il y a eu détresse psychologique et arret de mes traitements mais en quoi cela aurait été un comportement d'enfant ?!
Je suis presque outrée de voir a quel point vous me jugez sans me connaitre. Ma situation n'avançait pas depuis plusieurs mois, et a part me proposer du lithium à tout prix, mon médecin n'envisageait pas dautre solution pour ma guérison.
Je me suis donc rendue aux urgences avec un GROS ras le bol et en espérant que l'on me trouve enfin une solution pour moi !
Aux urgences, on me parlait d'electro choc, de diverses thérapies pour aller mieux. On prenait ma détresse au sérieux et javais besoin de ça !
Pour l'arrêt des traitements, cetait surtout dû à un gros ras le bol aussi, de prendre 8 cachets par jours, à seulement 28 ans.
Mais en aucun cas je me suis comportée comme une enfant...
- Noysette
- Messages : 1048
- Enregistré le : mercredi 29 janvier 2020 10:15
Mon psy et son laissé aller...Blasé de mon cas ?
Bonjour,
Oulala toutes mes excuses mon intention n'est absolument pas de vous insulter ou juger, et désolée de m'être si mal exprimée que vous ayez pu le croire
J'ai parlé d'enfant en me référant à la théorie de l'analyse transactionnelle : https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q ... Y0LL-h_63w
C'est une de mes amies qui m'en a parlé il y a quelques temps, et j'y ai trouvé des choses intéressantes.
Je me suis regardée moi-même et j'ai constaté que quand je suis en attente de reconnaissance je me mets en position d'enfant, ce que je fais trop souvent, par manque de confiance en moi, bref on n'est pas ici pour parler de moi !
Ce que je veux dire c'est que c'est me regardant moi-même à travers ce prisme de l'analyse transactionnelle que j'ai envisagé un autre positionnement qui aurait pu aboutir à des situations radicalement différentes. Je peux déterminer dans mes agissements ceux qui sont "équilibrés" (adulte) ou pas (position d'enfant, colérique ou pas, ou parent qui impose...), sans jugement.
Pour moi toute personne est en perpétuelle construction. Je me comporte en enfant encore dans pas mal de situations, et aussi en parent dans d'autres et je n'aime pas l'image de moi que ça me renvoie
Voilà j'espère que vous comprendrez mieux ce qui m'a amenée à vous parler d'enfant : c'est plus pour vous donner des pistes d'exploration pour l'avenir, que pour critiquer le passé. Car pour moi le passé de chacun lui appartient, et chacun fait de son mieux au moment T. Je considère que j'aurais tout à fait pu faire exactement comme vous dans les situations que vous relatez.
Si je l'ai fait c'est aussi pour vous donner une piste pour considérer les psychiatres d'un autre oeil, et du coup en trouver un ou une avec qui vous établirez un mode de relation qui vous convienne, pour que vous alliez de mieux en mieux
Belle journée à vous
Oulala toutes mes excuses mon intention n'est absolument pas de vous insulter ou juger, et désolée de m'être si mal exprimée que vous ayez pu le croire
J'ai parlé d'enfant en me référant à la théorie de l'analyse transactionnelle : https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q ... Y0LL-h_63w
C'est une de mes amies qui m'en a parlé il y a quelques temps, et j'y ai trouvé des choses intéressantes.
Je me suis regardée moi-même et j'ai constaté que quand je suis en attente de reconnaissance je me mets en position d'enfant, ce que je fais trop souvent, par manque de confiance en moi, bref on n'est pas ici pour parler de moi !
Ce que je veux dire c'est que c'est me regardant moi-même à travers ce prisme de l'analyse transactionnelle que j'ai envisagé un autre positionnement qui aurait pu aboutir à des situations radicalement différentes. Je peux déterminer dans mes agissements ceux qui sont "équilibrés" (adulte) ou pas (position d'enfant, colérique ou pas, ou parent qui impose...), sans jugement.
Pour moi toute personne est en perpétuelle construction. Je me comporte en enfant encore dans pas mal de situations, et aussi en parent dans d'autres et je n'aime pas l'image de moi que ça me renvoie
Voilà j'espère que vous comprendrez mieux ce qui m'a amenée à vous parler d'enfant : c'est plus pour vous donner des pistes d'exploration pour l'avenir, que pour critiquer le passé. Car pour moi le passé de chacun lui appartient, et chacun fait de son mieux au moment T. Je considère que j'aurais tout à fait pu faire exactement comme vous dans les situations que vous relatez.
Si je l'ai fait c'est aussi pour vous donner une piste pour considérer les psychiatres d'un autre oeil, et du coup en trouver un ou une avec qui vous établirez un mode de relation qui vous convienne, pour que vous alliez de mieux en mieux
Belle journée à vous
- Devillers
- Messages : 27
- Enregistré le : jeudi 05 septembre 2019 10:45
Mon psy et son laissé aller...Blasé de mon cas ?
Bon. Mon psychiatre m'a rappelé suite aux messages laissés par ses secrétaires.
J'en ai donc profité pour lui parler de mes ressentis, mes déceptions et de ce que j'attendais de lui afin d'éviter tout malentendus et qu'il comprenne un peu plus pourquoi je voulais avoir un autre médecin.
Jai pris beaucoup de pincettes, je lui ai dit que l'on avait une bonne alliance therapeutique malgré tout car javais une entière confiance en lui. Mais quand je me suis mise à lui parler de son métier difficile, et que je pouvais entendre que l'on ait tous nos limites, celui ci s'est complètement braqué net, il m'a répondu "daccord et bien, je vous souhaite le meilleur pour la suite"et m'a raccroché au nez.
J'en ai donc profité pour lui parler de mes ressentis, mes déceptions et de ce que j'attendais de lui afin d'éviter tout malentendus et qu'il comprenne un peu plus pourquoi je voulais avoir un autre médecin.
Jai pris beaucoup de pincettes, je lui ai dit que l'on avait une bonne alliance therapeutique malgré tout car javais une entière confiance en lui. Mais quand je me suis mise à lui parler de son métier difficile, et que je pouvais entendre que l'on ait tous nos limites, celui ci s'est complètement braqué net, il m'a répondu "daccord et bien, je vous souhaite le meilleur pour la suite"et m'a raccroché au nez.
- Antonio
- Gruyère
- Messages : 6445
- Enregistré le : mercredi 10 avril 2019 7:48
Mon psy et son laissé aller...Blasé de mon cas ?
Coucou ! 
S'il t'a raccroché au nez, c'est mieux de ne plus le contacter. Je pense qu'il s'est définitivement braqué.
Tu prenais du lithium, c'est pour un trouble bipolaire ? Si tu penses que tu as besoin d'une médication, tu peux consulter un autre psy, ou demander un nouveau diagnostic pour voir ce qui serait le mieux pour toi. Il faudrait éviter les crises de manie et les phases dépressives.
Ne te prends pas trop la tête, tu n'as rien fait de mal.
Prends soin de toi.


C'est l'essentiel. Ton psy te laisse tomber parce que tu ne veux pas suivre le traitement qu'il t'imposait, donc il a perdu une cliente.Devillers a écrit : ↑vendredi 02 octobre 2020 10:01Depuis cet arrêt de traitement, à mon grand étonnement, je vais beaucoup mieux. Je ne suis plus un zombie accaparé par les médicaments, absente. Je rigole avec les autres comme je l'etais dans le passé, mes passions reviennent, je ne reste plus allongée dans un lit toute la journée. Soignée ? Est ce que finalement je suis plus forte que ces put*ins de médicaments ?
S'il t'a raccroché au nez, c'est mieux de ne plus le contacter. Je pense qu'il s'est définitivement braqué.
Tu prenais du lithium, c'est pour un trouble bipolaire ? Si tu penses que tu as besoin d'une médication, tu peux consulter un autre psy, ou demander un nouveau diagnostic pour voir ce qui serait le mieux pour toi. Il faudrait éviter les crises de manie et les phases dépressives.
Ne te prends pas trop la tête, tu n'as rien fait de mal.
Prends soin de toi.

- Areanor
- Messages : 407
- Enregistré le : vendredi 08 mars 2019 1:06
Mon psy et son laissé aller...Blasé de mon cas ?
Tu n'es pas responsable .. C'est compliqué de trouver un psy.
Je te souhaite de continuer sur cette voie du mieux.
Je n'ai jamais eu les mots pour réussir à réconforter quelqu'un.. C''est compliqué d'y voir clair quand nous sommes pollués par des flots de pensées que nous ne contrôlons pas.
Je t'embrasse
Je te souhaite de continuer sur cette voie du mieux.
Je n'ai jamais eu les mots pour réussir à réconforter quelqu'un.. C''est compliqué d'y voir clair quand nous sommes pollués par des flots de pensées que nous ne contrôlons pas.
Je t'embrasse
- Noysette
- Messages : 1048
- Enregistré le : mercredi 29 janvier 2020 10:15
Mon psy et son laissé aller...Blasé de mon cas ?
Bonjour Miss
J'ai ma petite idée là-dessus
Je vous en fais part ou je me la garde ? Je ne voudrais pas vous heurter à nouveau

J'ai ma petite idée là-dessus

Je vous en fais part ou je me la garde ? Je ne voudrais pas vous heurter à nouveau

- Devillers
- Messages : 27
- Enregistré le : jeudi 05 septembre 2019 10:45
Mon psy et son laissé aller...Blasé de mon cas ?
Je veux bien ton avis sur la question Noysette
- Noysette
- Messages : 1048
- Enregistré le : mercredi 29 janvier 2020 10:15
Mon psy et son laissé aller...Blasé de mon cas ?
OK Doc !
Je reste sur la théorie de l'analyse transactionnelle, et dirais que cette fois tu t'es positionnée comme parent
Le fait de se dire que la personne en face rencontre des difficultés qui expliquent que sa communication en pâtit c'est OK si on le garde pour soi. Si on le dit à son interlocuteur on se pose en donneur de leçon genre tu vois c'est pas terrible ce que tu fais mais je te comprends. J'ai longtemps fonctionné ainsi avec mes fils, jusqu'au jour où ils m'ont fait comprendre que stop. Quand ils étaient petits ils apprenaient de tout et de tout le monde. Donc si je leur expliquais comment je voyais les choses ils connaissaient mon point de vue, qu'ils pouvaient mettre en balance avec celui de mon mari ou d'autres personnes, et se faire le leur. Ils ont grandi et ont leurs avis désormais.
Le psychiatre n'aurait pas raccroché j'en suis certaine si la conversation était restée centrée sur l'objet : la maladie.
En vous positionnant tous les deux de part et d'autre de la maladie vous pouvez donner chacun votre avis, discuter, le patient écoutant le médecin pour son savoir, et le médecin écoutant le patient pour ses symptômes, les deux interlocuteurs sont complémentaires dans le but de soigner la maladie
Hors théorie de l'analyse transactionnelle, un truc qui marche à tous les coups quand on ne veut pas braquer l'autre, c'est de dire JE
Le "tu" tue
Je suis contente de vous entendre
J'ai été déçue ces derniers mois
J'ai envie d'avancer
Bonne continuation
Je reste sur la théorie de l'analyse transactionnelle, et dirais que cette fois tu t'es positionnée comme parent
Le fait de se dire que la personne en face rencontre des difficultés qui expliquent que sa communication en pâtit c'est OK si on le garde pour soi. Si on le dit à son interlocuteur on se pose en donneur de leçon genre tu vois c'est pas terrible ce que tu fais mais je te comprends. J'ai longtemps fonctionné ainsi avec mes fils, jusqu'au jour où ils m'ont fait comprendre que stop. Quand ils étaient petits ils apprenaient de tout et de tout le monde. Donc si je leur expliquais comment je voyais les choses ils connaissaient mon point de vue, qu'ils pouvaient mettre en balance avec celui de mon mari ou d'autres personnes, et se faire le leur. Ils ont grandi et ont leurs avis désormais.
Le psychiatre n'aurait pas raccroché j'en suis certaine si la conversation était restée centrée sur l'objet : la maladie.
En vous positionnant tous les deux de part et d'autre de la maladie vous pouvez donner chacun votre avis, discuter, le patient écoutant le médecin pour son savoir, et le médecin écoutant le patient pour ses symptômes, les deux interlocuteurs sont complémentaires dans le but de soigner la maladie
Hors théorie de l'analyse transactionnelle, un truc qui marche à tous les coups quand on ne veut pas braquer l'autre, c'est de dire JE
Le "tu" tue
Je suis contente de vous entendre
J'ai été déçue ces derniers mois
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