Ma poésie contre la mélancolie, la solitude et les angoisses

[Tetsuya]

J'hésite à me donner cet espace ici mais en même temps....
C'est un peu mon jardin secret,
la poésie est comme un exutoire qui me permet de lâcher bride sur le vécu et ma mélancolie,
ma solitude de tout les jours, et l'angoisse de mon lendemain !

Bienvenue donc dans mon espace à cœur ouvert, merci de votre bienveillance

• Poèmes
  De la musique encore et toujours !
  Que ton vers soit la chose envolée
  Qu’on sent qui fuit d’une âme en allée
  Vers d’autres cieux à d’autres amours. "Paul Verlaine"

• Allons voir si la rose…
  
  Allons voir si la rose, ce matin est éclose
  Allons voir au-delà, de ce ciel morose
  Pour que la vie nous offre, là-haut comme ici-bas
  Une vision moins pauvre, une vision plus rose
  
  Allons voir si demain, j’empreinte ton chemin
  Allons voir si jamais, tu me donne la main
  Pour que par compassion, tu m’aime comme ça
  On sera bons amants, on sera bons copains
  
  Allons voir si vraiment, l’humain est un géant
  Allons voir si seulement, il sait être moins grand
  Pour que son cœur s’ouvre, aux très petites choses
  Et qu’il respecte enfin, ce qui est différent
  
  Allons voir si au moins, je suis capable, j’OSE !
  Allons voir si je sais, prend’la vie comme elle vient
  Allons voir, allons voir, j’attends le lendemain
  Allons voir, enfin fière, mes p’tits pas de Géant !

[Tetsuya]

Un page se tourne

Une page se tourne, le souvenir s’efface

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,

Et pour mon cœur meurtri, le repos ne vient pas.

Les blessures assassines, me pétrissent et m’assaillent,

J’ai l’âme en miette et les entrailles béantes.

La lueur du jour annonce l’aube nouvelle,

Et moi, l’a morcelée, je ramasse mes feuilles

Pour en faire des ailes,

Vaillance sur mes lèvres, ce souvenir s’efface,

Une page se tourne, l’aube pointe déjà…




Sublime absence, tu creuse ma faim

Perfide présence, tu précèdes ma fin,

Cruauté du manque qui te laisse affamée, assoiffée,

Insatiable, qui comble avec déraison les trous et les fissures

Pour mieux accroître ce sentiment,

Le manque appelle le manque, et comme une route sans fin,

Te laisse l’empreinte de l’extrême solitude et de la mélancolie…



OH LUNE

La nuit s'est installée depuis longtemps déjà,

J'y ai trouvé refuge, la paix du solitaire,

Contre le bruit du monde, immonde brouhaha,

J'ai trouvé la parade, qui m'offre le mystère

La lune pâle et tranquille depuis longtemps déjà,

M'interpelle et m'appelle, ma sœur et ma paire,

Mon amie, ma lueur, qui vient par son aura,

M'apporter doux silence, fait taire la colère

Tempétueuse rage depuis longtemps déjà,

Fulmine tel un volcan qu'un rien ravivera,

A l'ombre de ta vue, l'accalmie est repère,

Oh toi lune de miel caresse cette enfant

Qui trouve en toi la mère…

[Romy]

La poésie pour embellir la vie... Je suis admirative, j'aime la poésie (Verlaine, Appollinaire, Baudelaire), elle touche mon âme...
Tetsuya, merci de partager un peu de ton jardin secret, c'est beau

[Tetsuya]

Avec plaisir ma chère Romy
Jusque là personne ne m'a lue...Car je gardais mes poèmes pour moi...Donc, c'est étrange mais.. je me sent bien de les partagés avec vous !
J'ai plus trop peur que l'on juge et critique ce que j'écris... Du moment que ça me fait du bien, c'est tout ce qui compte ! Et puis si vous aimez ce que j'écris, c'est encore mieux, sinon c'est pas grave

[Tetsuya]

Douleur qui me transperce,

Il faut que cela cesse

Vision d’une mort certaine,

Qui abreuve ma peine.

Héritage maudit, que l’on me laisse,

Pour apaiser ma peur, il faut que je m’exerce.

La plante des pieds en terre, pour une vie plus saine,

Arbre retiens en moi, ces dons qui me malmènent.

Mes mains sont faites pour arrêter la haine,

Et mon cœur, pour aimer quand même.

J’ai le désir ardent, qui m’empoigne et me presse,

D ’ accomplir la beauté, du geste qui s’adresse,

A tous les malheureux,qui réclament sans cesse,

Un peu de compassion, d’âme et de tendresse,

Que de mon corps jaillisse, le verbe qui se sème,

Pour troquer cette haine avec des JE T’AIME!

[Tetsuya]

Douceur d’un soir où les mots sont absents
Des lèvres du Poète qui s’essaye un instant
A distancer le verbe par un puit de silence
Etouffant les passions, et les pleurs latent
D’une âme tourmentée par l’éternelle absence.

Ses mains déchirent le temps révolu de l’enfant
Qui connaissait le rire et les jeux insouciants
Engouffrant ses sanglots dans un feu de démence,
Voici dans la douleur, l’histoire de l’accouchement
Du Poète rasséréné par l’oubli et le non sens.

• Qui est sage, qui est fou

Qui est sage dans ce monde ?
Celui qui se goinfre de pensées immondes,
Qui laisse pourrir dans l’estomac les pires insanités,
Qui s’avilit et qui accuse le monde, auteur de ses sévices,
S’inscrivant dans la ronde, de ceux qui n’ont pas su guérir
De leur blessure d’enfant.

Qui est fou dans ce monde ?
Celui qui se nourrit de lumière et d’amour,
Qui laisse mûrir en lui l’histoire de sa vie,
Qui se bonifie et pardonne aux vieux enfants blessés,
S’inscrivant dans la ronde, de ceux qui croient au mystère, à la joie sublime
Du regard d’un enfant.

[Romy]

Cest fort, émouvant, je dirais même que ça prend aux tripes...

[Tetsuya]

Merci Romy !!

Homme à la mer,

A chaviré par-dessus bord,

Bord de l’amer,

Obscurcit tes yeux silencieux,

Cieux à l’envers,

A l’endroit des abîmes brumeux,

Meut comme la vie,

Glisse sur les morsures de vipère,

Père de mon vide,

Pleins de l’abus et du vice,

Vis que je serre,

Pour mieux protéger mon être,

Etre sans avoir,

Et museler ce corps… encore tiède !

[Guillaume]

De beaux poèmes ! Bravo, c’est puissant.

[poussière]

Douleur qui me transperce,
....

Pour troquer cette haine avec des JE T’AIME!

Superbe



Ainsi que l'intitulé "qui est sage ? qui est fou ?"

Les autres sont bien écrits mais ils me parlent moins.

En tout cas, félicitation et je t'encourage à les partager car il mérité d'être lu.

[Tetsuya]

Mon dieu que c'est vieux..
J'en ai écris depuis....

En voilà quelques uns puisque j'ai des amateurs *_*
Merci les copains !


Avec mon corps, avec mon sang

Avec mes mains, avec mes pieds
Avec mes cris, avec mon temps
Avec mon cœur, avec mon nez



Je briserai ces chaines, épris de liberté
De celles qui me lie dans le monde d’antan
Je prendrai mon chemin, même s’il faut lutter
D’une route isolé, j’inviterai les lents
Les pauvres, les idiots, ceux qui savent aimer
Et nous profiterons, magiciens du présent
De semer en marchant
Le germe de l’amour
Pour les moissons futures

[Tetsuya]

Il parait que la Terre est un noyau vivant,
Qui parle et qui respire, tout comme ses enfants,
Son âme est inaudible, pour l’Humain dérivant,
Qui sans souci du crime, récolte châtiment.

Il parait que l’Oiseau est un message d’espoir,
Qui vit de simple chose du matin jusqu’au soir,
Sans calcul, sans haine, il se fait beau à voir,
Qui vibre de musique, sublime son savoir.

Il parait que l’Humain est signe d’un désastre,
Qu’il cause chaque jour, horripilant spectacle,
Si seulement il écoute, en son cœur l’oracle,
Qui dispense la lumière, autant que tous les astres.

Alors peut-être un jour, ce jour nouveau naîtra,
Oiseau, Terre et Humain, harmonieux et serein,
Sans regarder espèce, genre, race ou couleur,
Le choix d’une paix durable, des Terriens paraîtra !

[Tetsuya]

Nous sommes Terre, nous sommes Vivant,
Sommes-nous Sincère, sommes-nous Présent ?



Nous sommes Argile, nous sommes Cosmos,
Sommes-nous Fragile, sommes-nous Colosse ?



Nous sommes Mortelle, nous sommes Passager,
Sommes-nous Réel, sommes-nous Usager ?



Nous sommes Pratique, nous somme Futile,
Sommes-nous Logique, sommes-nous Utile ?



Nous sommes Guerre, nous sommes Dérivant,
Sommes-nous Grabataire, sommes-nous Survivant ?

[Tetsuya]

Je cherche dans le vent
Le souffle qui m’habite

Je cherche dans un regard
La chaleur de mon âme

Je cherche dans les mains
La source désaltérante

Je cherche dans un refrain
Les souvenirs heureux

Je cherche tout le jour
Le sourire vivant

Je cherche tout le temps
Un signe réconfortant

[Tetsuya]

Noyé dans le silence, mon cri veut en sortir
En conjure la chance, pour provoquer sa fuite
Il demande clémence, réclame enfin la trêve
C'est que dans la démence, il n'a pas eu de mots
Et les maux qui s'élancent, manque à le faire mourir
Mon cri voudrait sa danse, et chambouler le tout
Revivre dans la transe, faire tomber l'édifice
Condamné à l'errance, il cherche en vain l'écho
L'écho de l'espérance, qui s'échappe toujours
Et dans sa déchéance, il se résigne à rire
Le rire est son essence, ce qui le fait tenir
Jusqu'à ce que l'échéance, lui permette de dire
Dire avec insistance, ce qui fait tant souffrir
Et dans la délivrance, reprendre enfin…. son souffle !

[Tetsuya]

SOUS LA TUTELLE DE L'AMOUR

GALVANISEE PAR SA PUISSANCE INDICIBLE,

DANS SON FORT INTERIEUR IMPENETRABLE,

LA PETITE FILLE A PU S'EPANOUIR

DANS LE BONHEUR SIMPLE D'EXISTER

[Tetsuya]

Ermite des temps modernes,
poëte de l'instant présent,
fugitif du système,
humain, simple et lent !

Panoplie de l'inadapté, secoué par la beauté du Mystère, toi qui veut faire cadeau de tes paysages,
On ne t'a jamais écouté, on t'a même mis plus bas que terre, toi qui voulait seulement délivré le message,
De la Sagesse d'aimer, malgré des conditions de misère, aimer ton frère, qui n'est que de passage,
Aimer celui qui ne sait pas s'aimer, semer la vie, l'accueillir comme une mère, et cueillir le jour, à tout âge !

[Tetsuya]

Les gens, des regrets pleins les yeux
Les gens, ces autres qui m'émeut
....
Je me dis, je me dis,
je n'ai pas besoin d'eux
Je me dis, je me dis
Sans cesse cet aveu
...
Les gens, si étranges
et pourtant si semblables
Les gens, qui pourtant
préfèrent croire des fables
....
Je me dis, je me dis
Je voudrais un "à deux"
Je me dis, je me dis
C'est un roman pour eux.....

....Je me dis, je me dis
qu'il faut avant tout,
pour survivre aux adieux
Se fermer aux moqueries
Et choisir après tout,
ce qui nous rend heureux....

[poussière]

Bravo !

[Romy]

C’est magnifique... cela m’émeut au point de faire monter les larmes