Devenir chercheur dépressif ?

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Eben07
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Enregistré le : mercredi 27 décembre 2023 21:38

Devenir chercheur dépressif ?

Message par Eben07 »

Bonsoir,

Je suis étudiant depuis assez longtemps du fait que je sois passé par différentes formations (universitaires) que j'ai toutes validées en passant avec mention. En effet, on m'avait souvent refusé en licence général et j'ai donc suivi des formations équivalentes pour accéder au niveau master puis en thèse.

A force de persévérance, je suis parvenu à intégrer un master, mais ma première année de master a été un cauchemar dès le premier jour où j'ai mis les pieds dans ma nouvelle ville d'accueil. J'ai eu des problèmes financiers, de logement, de collocation (qui s'est mal déroulée), inter-relationnel avec mes camarades de promotion où l'esprit de camaraderie et d'entraides n'existaient pas, de même dans l'association que j'avais intégré. Cerise sur le gâteau, je me suis fait harcelé moralement par ma tutrice de stage qui semble toujours en poste malgré son passif (je n'étais pas sa première victime) et le fait que ses supérieurs étaient au courant de mon cas.... L'isolement n'aidant pas, je n'avais aucun moyen de prendre du recul et de digérer tous ces événements qui se succédaient sans repis.



Résultats des courses, je suis sous anti-dépresseur depuis la fin de ce cursus. Depuis, je me suis réorienté vers un autre master et tout ce que je n'avais pas eu durant ma première expérience, je les ai retrouvé là. Malheuresement, je suis toujours en état dépressif, ce qui m'empêche effectivement d'être au maximum de mes capacités, avec la fatigue et mes autres engagements ne m'aidant pas.

Dans cette nouvelle université, j'ai la possibilité d'intégrer de nombreuses formations de préparation à la vie de thèse voire des programme de thèse dès la première année de master. Cependant, même si je suis assez polyvalent et que mes profs jugent mes ambitions pro assez matures opour un master, je souffre quand même de notes moyennes et mon cas ne s'améliorera pas cette année non plus, car cette fois, je dois gérer avec les symptomes de la dépression.


Pensez-vous que malgré tout, j'aurais des chances d'accéder à une thèse si je reste tout de même en dépression ? Serait-ce une bonne idée de leur communiquer cette information dans le cas échéant ? A vrai dire, ces chercheurs ont l'air d'avoir un fort égo ne laissant pas de places à tout élément qui pourrait constituer une faiblesse et selon moi, iels se focalisent trop sur les notes arguant qu'elles seraient les seuls indicateurs permettant de juger de l'adéquation d'un étudiant dans un labo de recherche (en dépit j'imagine de son expérience dans le domaine j'imagine).
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lodiz
Captain Kirk
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Enregistré le : vendredi 19 septembre 2008 9:55
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Devenir chercheur dépressif ?

Message par lodiz »

J'ai du mal à comprendre: tu es dépressif et tu parviens à assumer tes études ou tu es un dépressif sous-traitement qui grâce à ce traitement a moins les symptômes de ta dépression et donc qui arrive à faire ce qu'on te demande à un niveau très acceptable (on peut réussir des études avec 60% one st pas obligé de faire en permanence du 100% ce serait inhuain).. En dépression profonde non traitée je pense que ce serait difficlle de faire ce que tu fais déjà et a fait, je supposee donc que ton état dépressif avec une médication est une réussite quand même. Tu es donc tout à fait capable d'être un bon chercheur, peut-être pas le meilleur du monde (même si je te le souhaite bien sûr) car il n'y en a qu'un mais un bon chercheur qui trouve cela me semble très possible si tu suis bien ton traitement.

Un dépressif traité convenablement quand çà marche ce n'est plus vraiment un dépressif, il agit, travaille, vit,...

perso je suis sous médicament depuis mes 28 ans et une TS, cela ne 'ma pas empêché de relancer ma carrière, conserver mon maraige et être plutît heureux la pluspart du temps mais chaque jour depuis 25 ans je prends mes médicaments. je ne suis plus vraiment dépressif, mes médicaments me protège des phases de dépression aigüe.

Bien à toi,
Eben07
Messages : 2
Enregistré le : mercredi 27 décembre 2023 21:38

Devenir chercheur dépressif ?

Message par Eben07 »

Merci encore une fois pour ton soutien Iodiz. Tu m'avais déjà aidé par le passé et j'avais un autre pseudo (je l'avais oublié pour le coup et je m'en suis remémoré juste après la création de ce compte). A l'époque, j'étais du côté des aidants, désormais je suis dépressif à mon tour.

Fais-tu face souvent à des périodes de grandes fatigues ? C'est ce qui m'handicapent le plus, car il y a des jours où je somnole beaucoup, ce qui me fait culpabiliser et empirer ma situation ?

Si oui, aurais-tu des conseils pour lutter contre cette fatigue ? Pour ma part, ce qui semble marcher pour moi, ce sont des relations sociales de qualités qui me reboostent et me donnent de l'énergie. Cependant, j'ai ce type de relation sociale que le week-end (job étudiant), comble pour un étudiant qui est bien entouré à la fac. Comme quoi, on peut être populaire et se sentir seul, ou ne pas réussir à construire des relations qui dépassent le cadre universitaire...
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Capricape
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Enregistré le : mardi 15 décembre 2020 18:44
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Devenir chercheur dépressif ?

Message par Capricape »

Salut salut !

Étant moi-même étudiante et visant le métier d'enseignant-chercheur tout en ayant des phases dépressives... je pense que oui tu peux devenir chopper une thèse. Il n'y a pas que les notes à un moment t qui comptent pour en obtenir il me semble que savoir manier ses connaissances et bien se faire voir par les enseignants chercheurs dans le domaine est déjà une bonne manière de gagner des points. Après il faut savoir que tout le monde ne passe pas par un parcours parfait sans embûches... Je suis presque sûre que je connais des enseignants chercheurs assez jeunes (disons qui le sont depuis max 5ans) qui sont dépressifs donc qui ont pu avoir le poste en étant dans un tel état.
Pour lutter contre la fatigue morale ou physique ? Si c'est les deux, je te conseillerais une activité qui te permet de respirer tout en apprenant quelque chose qui te rend fier. Perso je me suis mise à certains sports, ça me fait un peu du bien, ça rééquilibre un peu la vie... C'est très peu 2h par semaine mais ça change radicalement mob équilibre psy. Après si t'es fatigué, peut-être que ne pas culpabiliser de somnoler est une bonne solution ? De mon côté je sais qu'en Hiver, j'ai beau dire ce que je veux j'hiberne + ou - à chaque fois... Ça fait qu'on a moins de temps pour bosser car on utilise ce temps pour marmoner dans le lit sans rien faire. Mais bon...

Et non, pour redire y'a pas que les notes qui comptent... Y'a certains caractères qui attirent les gens, à la limite essaie d'être magnétique si tu sais comment faire, ça marche généralement assez bien. Jouer dans 'e jeu des enseignants, appuyer leurs points de vue, fayoter un peu...
Es-tu suivi par un psy ?
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