Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
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- Archaos
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Hello Bili,
Je ne crois pas que tu trouveras une réponse autre qu'approximative à ta question.
Je pense qu'effectivement ça dépend des personnes, de la même façon que certains ne ressentent aucun effet à telle ou telle benzo.
Au début on fait des essais de dosages avec la molécule équivalente et on essaye de trouver la dose de confort et alors on peut envisager de descendre progressivement.
Peut-être que la dose qu'il te faudrait pour l'équilibre est au dessus de ce que tu prends, mais je pense que tu es au max, ou alors tu n'es pas assez réceptive au Valium. En dehors des effets secondaires tu te sentais mieux avec le Lysanxia ?
Le fait de donner des horaires strictes est par ailleurs une bonne idée dans le sevrage des benzos.
Je ne crois pas que tu trouveras une réponse autre qu'approximative à ta question.
Je pense qu'effectivement ça dépend des personnes, de la même façon que certains ne ressentent aucun effet à telle ou telle benzo.
Au début on fait des essais de dosages avec la molécule équivalente et on essaye de trouver la dose de confort et alors on peut envisager de descendre progressivement.
Peut-être que la dose qu'il te faudrait pour l'équilibre est au dessus de ce que tu prends, mais je pense que tu es au max, ou alors tu n'es pas assez réceptive au Valium. En dehors des effets secondaires tu te sentais mieux avec le Lysanxia ?
Le fait de donner des horaires strictes est par ailleurs une bonne idée dans le sevrage des benzos.
- Bilirubine
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Bonjour ArchaosArchaos a écrit : ↑dimanche 09 juin 2024 23:51Hello Bili,
Je ne crois pas que tu trouveras une réponse autre qu'approximative à ta question.
Je pense qu'effectivement ça dépend des personnes, de la même façon que certains ne ressentent aucun effet à telle ou telle benzo.
Au début on fait des essais de dosages avec la molécule équivalente et on essaye de trouver la dose de confort et alors on peut envisager de descendre progressivement.
Peut-être que la dose qu'il te faudrait pour l'équilibre est au dessus de ce que tu prends, mais je pense que tu es au max, ou alors tu n'es pas assez réceptive au Valium. En dehors des effets secondaires tu te sentais mieux avec le Lysanxia ?
Le fait de donner des horaires strictes est par ailleurs une bonne idée dans le sevrage des benzos.

Désolée de ma réponse tardive mais j'ai eu des problèmes informatiques.
En fait non le Lysanxia ne m'avait pas réussi sur un essai de deux mois environ. Je sais que 60mg de Valium c'est une dose importante, c'est peut être qu'il ne me convient pas mais de toute façon son action est déjà obligatoirement différente de celle du Temesta et je suis peut être encore en "manque" aussi après des années de consommation. Je n'ai commencé la substitution que le 19 Mars. Pour les horaires c'est vrai que cela me "stabilise" psychologiquement, merci ma généraliste.
Je dois revoir l'IDE du CMP (Centre Medico Psychologique) lundi prochain et suite à une réunion me concernant elle devrait m'orienter vers un médecin du centre. Mais qu'est-ce que c'est long les délais entre les R.V quand on est mal !!


Voilù, merci de m'avoir répondu.
Bili Rubine
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Bonjour à tous,
Je suis en sevrage de xanax, je n’ai pas trop d’effets secondaires mis à part des démangeaisons que je calme avec un antistaminique… surtout au niveau du cuir chevelu, mon pharmacien me parle de neurotransmetteurs….
Est ce que d’autres personnes ont connu ça?
Je suis en sevrage de xanax, je n’ai pas trop d’effets secondaires mis à part des démangeaisons que je calme avec un antistaminique… surtout au niveau du cuir chevelu, mon pharmacien me parle de neurotransmetteurs….
Est ce que d’autres personnes ont connu ça?
- Archaos
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Bonjour Lotimie,
Je n'ai pas connu cela lors de mes sevrages aux benzos.
Je verrais plus ces démangeaisons ça comme un signe d'augmentation de ton anxiété.
Je n'ai pas connu cela lors de mes sevrages aux benzos.
Je verrais plus ces démangeaisons ça comme un signe d'augmentation de ton anxiété.
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Bonjour
Peut-on être en manque avec de très faibles quantités ?
J’ai pris de l’alprazolam pour m’endormir depuis 1 mois et demi à raison de 4 ou 5 cachets de 0,25mg par semaine.
Je n’ai plus d’antidépresseurs depuis 10 jours mais j’étais aussi à une dose faible 2,5mg par jours d’escitalopram depuis 2 mois suite à une rechute. J’en avais pris pendant 2 an et demi à 10mg ( stress post traumatique) avec arrêt total en janvier de cette année. J’ai aussi réussi à gérer quasiment totalement mes crises d’angoisse que je trainais depuis 3 ans.
Depuis 4 jours je ne prends plus d’alprzolam et je me sens vraiment mal. Je dors mieux qu’avant car j’ai réussi à gérer une bonne partie de mes peurs de l’endormissement. Mais c’est un sommeil découpé et je me réveille à chaque fin de cycle. Je dors entre 5h et 7h d’un sommeil rempli de rêves.
Par contre je me sens en déréalisation totale. Je suis anxieux sans raison. J’ai des vertiges xxl sauf allongé et je suis épuisé.
Je n’arrive pas à savoir si je suis en état de sevrage ou pas. Je veux vraiment me débarrasser de ces trucs qui me retournent le cerveau. Mais ces 3 mois très durs me font me demander si ce n’est tout simplement pas un fond de dépression qui s’est installé. Bref je suis perdu.
Ma psychologue rentre de congé maladie depuis mi juin en septembre et j’ai réussi à avoir un rdv avec une psychiatre mais seulement en octobre. Bref je suis un peu seul et perdu face à ça. Mon médecin qui m’a prescrit tout ca est gentil et très efficace sur le physiologique mais pas au mieux niveau psychiatrie.
Est-ce que mes arrêts étaient trop abruptes?
Je ne sais trop quoi faire.
Peut-on être en manque avec de très faibles quantités ?
J’ai pris de l’alprazolam pour m’endormir depuis 1 mois et demi à raison de 4 ou 5 cachets de 0,25mg par semaine.
Je n’ai plus d’antidépresseurs depuis 10 jours mais j’étais aussi à une dose faible 2,5mg par jours d’escitalopram depuis 2 mois suite à une rechute. J’en avais pris pendant 2 an et demi à 10mg ( stress post traumatique) avec arrêt total en janvier de cette année. J’ai aussi réussi à gérer quasiment totalement mes crises d’angoisse que je trainais depuis 3 ans.
Depuis 4 jours je ne prends plus d’alprzolam et je me sens vraiment mal. Je dors mieux qu’avant car j’ai réussi à gérer une bonne partie de mes peurs de l’endormissement. Mais c’est un sommeil découpé et je me réveille à chaque fin de cycle. Je dors entre 5h et 7h d’un sommeil rempli de rêves.
Par contre je me sens en déréalisation totale. Je suis anxieux sans raison. J’ai des vertiges xxl sauf allongé et je suis épuisé.
Je n’arrive pas à savoir si je suis en état de sevrage ou pas. Je veux vraiment me débarrasser de ces trucs qui me retournent le cerveau. Mais ces 3 mois très durs me font me demander si ce n’est tout simplement pas un fond de dépression qui s’est installé. Bref je suis perdu.
Ma psychologue rentre de congé maladie depuis mi juin en septembre et j’ai réussi à avoir un rdv avec une psychiatre mais seulement en octobre. Bref je suis un peu seul et perdu face à ça. Mon médecin qui m’a prescrit tout ca est gentil et très efficace sur le physiologique mais pas au mieux niveau psychiatrie.
Est-ce que mes arrêts étaient trop abruptes?
Je ne sais trop quoi faire.
- Archaos
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- Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Bonjour @Bran
Tu prenais vraiment peu d'Alprazolam, je serais un peu étonné que tu ais de tels symptômes de sevrage avec.
Essayes de reprendre 2.5 mg de Seroplex pour voir si tes symptômes disparaissent.
Tu prenais vraiment peu d'Alprazolam, je serais un peu étonné que tu ais de tels symptômes de sevrage avec.
Essayes de reprendre 2.5 mg de Seroplex pour voir si tes symptômes disparaissent.
- Bilirubine
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- Enregistré le : vendredi 09 février 2018 21:37
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Du coup, je réécoute de la musik parce que j'en ai envie
, et plaisir ... tiens, serait-ce le fait d'avoir descendu la Mirtazapine à 7,5mg qui me débloque les neurones (ceux d'origine !!), et je suis d'ailleurs dans l'optique de m'en débarrasser, mais il faut au moins 15 jours, s'il le faut un mois etc....Mais j'enai c.... parce que cela faisait quand même 36jours et 30mg que je l'avais dans le corps !! Et encore maintenant.
J'ai eu un Rv avec un médecin coordinateur, et qui m'a dit entre autres, que la priorité est d'éliminer d'abord la Mirtazapine qui ne me convient pas. Je dois dire que même 15mg j'ai des douleurs aux jambes, mais, atténuées la nuit. C'est déjà ça , tiens je suis optimiste aujourd'hui

J'ai insisté sur le fait d'avoir un support pour après avec le Valium, il a acquiésé, mais tout la monde sait que les addictologues en disent le moins possible, il faut compléter avec un(e) psychiatre pour le reste....
J'aime bien avoir des précisions sur la molécule, ça m'aide, normal. Déjà du peu qu'il m'en a dit ce ne sera pas un A.D; mais moi je lui ai dit que j'ai besoin de me stabiliser d'abord et derrière parce que depuis début 2023, je suis toujours stressée entre 2 substitutions et que pour le Valium je veux descendre en prenant mon temps,à mon rythme, je crois même que je vais oublier que je dois trouver un taf qui me convienne. becoze de toute façon je ne suis pas en état d'avoir un entretien d'embauche pour gagner qq trimestres !!
II applique la fameuse méthode Ashton, baisser très progressivement en écoutant la demande du patient.
J'étudie d'ailleurs la question, elle n 'habite pas loin mais... ce sera dans 1 mois le 1er R.V, il y aura sûrement des séances auxquelles je n'aurai pas envie d'aller (au niveau de mon état psychique du moment), je n'ai rien à raconter, quoi que, si j'ai envie >====..tatatitatata

J'ai eu un Rv avec un médecin coordinateur, et qui m'a dit entre autres, que la priorité est d'éliminer d'abord la Mirtazapine qui ne me convient pas. Je dois dire que même 15mg j'ai des douleurs aux jambes, mais, atténuées la nuit. C'est déjà ça , tiens je suis optimiste aujourd'hui

J'ai insisté sur le fait d'avoir un support pour après avec le Valium, il a acquiésé, mais tout la monde sait que les addictologues en disent le moins possible, il faut compléter avec un(e) psychiatre pour le reste....
J'aime bien avoir des précisions sur la molécule, ça m'aide, normal. Déjà du peu qu'il m'en a dit ce ne sera pas un A.D; mais moi je lui ai dit que j'ai besoin de me stabiliser d'abord et derrière parce que depuis début 2023, je suis toujours stressée entre 2 substitutions et que pour le Valium je veux descendre en prenant mon temps,à mon rythme, je crois même que je vais oublier que je dois trouver un taf qui me convienne. becoze de toute façon je ne suis pas en état d'avoir un entretien d'embauche pour gagner qq trimestres !!
II applique la fameuse méthode Ashton, baisser très progressivement en écoutant la demande du patient.
J'étudie d'ailleurs la question, elle n 'habite pas loin mais... ce sera dans 1 mois le 1er R.V, il y aura sûrement des séances auxquelles je n'aurai pas envie d'aller (au niveau de mon état psychique du moment), je n'ai rien à raconter, quoi que, si j'ai envie >====..tatatitatata
- vibou
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- Enregistré le : samedi 11 mars 2023 16:45
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Cela ne concerne pas le sevrage des benzos mais voici un article du 08-10-24 du Vidal sur le sevrages des antidépresseurs :
https://www.vidal.fr/actualites/30986-a ... mment.html
https://www.vidal.fr/actualites/30986-a ... mment.html
- Bilirubine
- Messages : 375
- Enregistré le : vendredi 09 février 2018 21:37
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Ok, merci vibou 

-
- Messages : 1
- Enregistré le : dimanche 20 octobre 2024 15:29
Est ce des effets de Sevrage (Bromazepam)
Bonjour à tous,
Je me permets de vous écrire pour quelques conseils. Grosso modo : 35 ans, H, temperament plutôt anxieux.
J'ai fait une grosse depressions anxieuse en 2019 suite à des mauvaises analyses médicales (faux diagnostique) qui ont ensuite découlé sur quasiment un an d'anxiété généralisée + depression + hypocondrie.
J'ai rapidement été mis sous anxiolytiques pendant plus de 6 mois en 2019 (3 ou 4 xanax/j à l'époque + zopiclone). Puis la situation n'évoluant pas vraiment, j'ai accepté un traitement à la Duloxetine au bout de 9 mois de depression fin 2019, ce qui a vite permis de redresser la barre en quelques semaines.
Côté anxiolytiques, je n'ai jamais fait un vrai sevrage à proprement parlé. J'ai arreté a l'époque du jour au lendemain, puis repris un peu dans les phases anxieuses ou de mauvais sommeil. J'ai remarqué que je faisais une rechute de syndrome anxieux severe tous les 1 ans à peu près, qui qui m'a amené à reprendre soit des anxio ponctuellement soit à reprendre mon traitement duloxetine l'année dernière (je suis encore sous traitement). A ce jour j'ai juste la duloxetine et dans certaines phases, du Bromazepam (1/4 par jour max en phase anxieuse, sinon un quart de temps en temps . Mais au final, ce "temps en temps" peut vite devenir une ou plusieurs fois/ semaine en fonction des phases. Comme il y a 4 semaines ou je suis retombé un peu dans un cycle anxieux et que j'en ai repris pendant 2/3 semaines presque tous les jours. Difficile de connaitre ma vraie regularité au final.
J'ai arrété complètement depuis 2 semaines.
La raison de ce post : je me plains de ces "rechutes" et de "vagues anxieuses" qui vont et viennent depuis 5 ans, mais aussi d'une enorme asthenie (fatigue) chronique dès le matin, quasiment depuis ces 5 ans. C'est une fatigue très bizarre, sous forme de gros brouillard mental sans fièvre et sans somnolence, avec d'autres symtomes étranges qui fluctuent (paresthésies dans les bras toutes les nuits en ce moment, maux de cranes pas forts mais qui fatiguent enormémement, droles de sensations de tensions aux muslces du visage, etc). J'ai toujours décris cette fatigue comme "incomparable à celle d'une fatigue normale" (non agréable, je ne peux pas m'endormir, etc) et ai cherché plein de causes physiques sans succès.
Je me demandais : est-ce possible, avec mes antécédants, de subir une sorte de sevrage prolongé ? Des symptomes notamment fatigue qui ne disparaissent pas depuis 5 ans ca rje n'ai jamais fait un vrai sevrage très progressive et que je retouche aux anxio de temps en temps par phase (ce qui empecherait de finir le sevrage en quelque sorte) ?
PS : Je suis dans un cycle très "fatigue" sans raison apparente en ce moment alors que j'adore ma vie et j'ai de la volonté, 0 depression pour le coup. Je fais bcp de sport ce qui me sort un peu de cette fatigue mais souvent c'est TRES dur.
Merci de votre retour et témoignages
Je me permets de vous écrire pour quelques conseils. Grosso modo : 35 ans, H, temperament plutôt anxieux.
J'ai fait une grosse depressions anxieuse en 2019 suite à des mauvaises analyses médicales (faux diagnostique) qui ont ensuite découlé sur quasiment un an d'anxiété généralisée + depression + hypocondrie.
J'ai rapidement été mis sous anxiolytiques pendant plus de 6 mois en 2019 (3 ou 4 xanax/j à l'époque + zopiclone). Puis la situation n'évoluant pas vraiment, j'ai accepté un traitement à la Duloxetine au bout de 9 mois de depression fin 2019, ce qui a vite permis de redresser la barre en quelques semaines.
Côté anxiolytiques, je n'ai jamais fait un vrai sevrage à proprement parlé. J'ai arreté a l'époque du jour au lendemain, puis repris un peu dans les phases anxieuses ou de mauvais sommeil. J'ai remarqué que je faisais une rechute de syndrome anxieux severe tous les 1 ans à peu près, qui qui m'a amené à reprendre soit des anxio ponctuellement soit à reprendre mon traitement duloxetine l'année dernière (je suis encore sous traitement). A ce jour j'ai juste la duloxetine et dans certaines phases, du Bromazepam (1/4 par jour max en phase anxieuse, sinon un quart de temps en temps . Mais au final, ce "temps en temps" peut vite devenir une ou plusieurs fois/ semaine en fonction des phases. Comme il y a 4 semaines ou je suis retombé un peu dans un cycle anxieux et que j'en ai repris pendant 2/3 semaines presque tous les jours. Difficile de connaitre ma vraie regularité au final.
J'ai arrété complètement depuis 2 semaines.
La raison de ce post : je me plains de ces "rechutes" et de "vagues anxieuses" qui vont et viennent depuis 5 ans, mais aussi d'une enorme asthenie (fatigue) chronique dès le matin, quasiment depuis ces 5 ans. C'est une fatigue très bizarre, sous forme de gros brouillard mental sans fièvre et sans somnolence, avec d'autres symtomes étranges qui fluctuent (paresthésies dans les bras toutes les nuits en ce moment, maux de cranes pas forts mais qui fatiguent enormémement, droles de sensations de tensions aux muslces du visage, etc). J'ai toujours décris cette fatigue comme "incomparable à celle d'une fatigue normale" (non agréable, je ne peux pas m'endormir, etc) et ai cherché plein de causes physiques sans succès.
Je me demandais : est-ce possible, avec mes antécédants, de subir une sorte de sevrage prolongé ? Des symptomes notamment fatigue qui ne disparaissent pas depuis 5 ans ca rje n'ai jamais fait un vrai sevrage très progressive et que je retouche aux anxio de temps en temps par phase (ce qui empecherait de finir le sevrage en quelque sorte) ?
PS : Je suis dans un cycle très "fatigue" sans raison apparente en ce moment alors que j'adore ma vie et j'ai de la volonté, 0 depression pour le coup. Je fais bcp de sport ce qui me sort un peu de cette fatigue mais souvent c'est TRES dur.
Merci de votre retour et témoignages
- Mati
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- Enregistré le : dimanche 28 juillet 2024 15:26
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Bonjour,
Suite à une hospitalisation car ad pas marché *zoloft), ils ont voulu me sevrer de tout dont le lexomil que hé prenais depuis 12 ans, et à forte dose, 7 à 9 mg
Ils ont mis du temesta à la place mais pas bien
Depuis hier ils m ont muse soys quietapine pour gérer le problème de fond
Cependant depuis début sevrage lexomil, je ne sens plus mon corps, parasthesies, maux tête, brûlures jambes main, anxiété +++ dans brouillard ....ils m ont mis du temesta et pas molecule demu vie longue car j ai un problème de cytochrome p450 et ont voulu prendre molecule ne passant pas par foie.
Je vis un cauchemar, j étais en hypersomnie avec kexi et sertraline 50 et vertiges etc.. mais là dort peu et sensation ivresse.et mal partout, engourdissement des membres...ils me disent qu avec la quietapine ça va passer mais j ai peur car je ne retrouve pas min état normal, cela fait plus de trois semaines sans lexomil
Je ne les comprends pas on arrête pas d un coup même avec temesta et quietapine....j ai peur que cela dure longtemps je suis un legume.
Suite à une hospitalisation car ad pas marché *zoloft), ils ont voulu me sevrer de tout dont le lexomil que hé prenais depuis 12 ans, et à forte dose, 7 à 9 mg
Ils ont mis du temesta à la place mais pas bien
Depuis hier ils m ont muse soys quietapine pour gérer le problème de fond
Cependant depuis début sevrage lexomil, je ne sens plus mon corps, parasthesies, maux tête, brûlures jambes main, anxiété +++ dans brouillard ....ils m ont mis du temesta et pas molecule demu vie longue car j ai un problème de cytochrome p450 et ont voulu prendre molecule ne passant pas par foie.
Je vis un cauchemar, j étais en hypersomnie avec kexi et sertraline 50 et vertiges etc.. mais là dort peu et sensation ivresse.et mal partout, engourdissement des membres...ils me disent qu avec la quietapine ça va passer mais j ai peur car je ne retrouve pas min état normal, cela fait plus de trois semaines sans lexomil
Je ne les comprends pas on arrête pas d un coup même avec temesta et quietapine....j ai peur que cela dure longtemps je suis un legume.
- Bilirubine
- Messages : 375
- Enregistré le : vendredi 09 février 2018 21:37
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Bonjour,
Je reviens sur le topic des benzos vu que l'objectif actuel est de me sevrer du Valium.
Donc je n'ai pas supporté l'antidépresseur Mirtazapine, le sevrage n'était pas génial non plus. Le point positif c'est que c'était bien ce médicament qui me provoquait de fortes douleurs dans les jambes, donc ça s'est calmé, ouf !!
Et pour me soutenir dans la diminution du Valium, le médecin addictologue m'a prescrit très progressivement du LAMICAL (25mg puis 50mg), qui n'est pas un antidépresseur mais un médicament utilisé pour l'épilepsie ou les troubles bipolaires. Très progressivement aussi car il peut y avoir des effets secondaires à surveiller.
Voilù, ça va mettre du temps, je suis une nouvelle fois "entre deux eaux", position inconfortable surtout que comme je l'ai déjà dit le Valium n'est pas ma tasse de thé
Je reviens sur le topic des benzos vu que l'objectif actuel est de me sevrer du Valium.
Donc je n'ai pas supporté l'antidépresseur Mirtazapine, le sevrage n'était pas génial non plus. Le point positif c'est que c'était bien ce médicament qui me provoquait de fortes douleurs dans les jambes, donc ça s'est calmé, ouf !!
Et pour me soutenir dans la diminution du Valium, le médecin addictologue m'a prescrit très progressivement du LAMICAL (25mg puis 50mg), qui n'est pas un antidépresseur mais un médicament utilisé pour l'épilepsie ou les troubles bipolaires. Très progressivement aussi car il peut y avoir des effets secondaires à surveiller.
Voilù, ça va mettre du temps, je suis une nouvelle fois "entre deux eaux", position inconfortable surtout que comme je l'ai déjà dit le Valium n'est pas ma tasse de thé

- Antonio
- Gruyère
- Messages : 6464
- Enregistré le : mercredi 10 avril 2019 7:48
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Comme le disait feue la professeure Heather Ashton, rajouter des médicaments pour le sevrage de benzos n'est pas l'idéal.Bilirubine a écrit : ↑vendredi 25 octobre 2024 12:18Et pour me soutenir dans la diminution du Valium, le médecin addictologue m'a prescrit très progressivement du LAMICAL (25mg puis 50mg), qui n'est pas un antidépresseur mais un médicament utilisé pour l'épilepsie ou les troubles bipolaires. Très progressivement aussi car il peut y avoir des effets secondaires à surveiller.
Dans la pratique, il est rarement nécessaire d'ajouter des médicaments supplémentaires lors d'une diminution très lente de la consommation de benzodiazépines. Ce n'est que dans des situations particulières qu'un antidépresseur ou un bêta-bloquant peuvent être nécessaires.
Tu devrais passer au Valium en solution buvable : https://base-donnees-publique.medicamen ... &typedoc=N
1 flacon contient 20 ml, soit 600 gouttes.
1 ml contient 30 gouttes correspondant à 10 mg de Valium.
Par exemple, il faut seulement 3 gouttes pour obtenir 1 mg de Valium.
Cela te permet de faire un sevrage tellement doux que tu ne t'en rendras même pas compte ; et sans rajouter de médicaments.
Bon courage.

- Bilirubine
- Messages : 375
- Enregistré le : vendredi 09 février 2018 21:37
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Oui peut être, en fait comme je l'ai précisé avant on m'a prescrit le Valium pour me débarrasser du Témesta 1mg que j'absorbais depuis une trentaine d'années avec vin + clopes. J'ai pris à un moment, durant 4 mois environ début 2024, uniquement 60 mg de Valium en remplacement direct du Témesta.
Le Valium ne me convient pas trop psychiquement et je souhaite vraiment l'arrêter (je suis à 40mg/jour maintenant) et c'est moi qui ai demandé un autre médicament en soutien pour le sevrage.
Pour le moment je suis dans ce traitement, le Lamictal ne fait pas encore effet donc je n'en suis pas encore à envisager de l'arrêter.
Mais je dois dire que ce n'est pas la joie ces derniers temps, je suis en hypersensibilité permanente
Le médecin addictologue suit la méthode Ashton sinon, et je pense dans un premier temps essayer de descendre de 5mg la première semaine et diminuer ensuite avec des comprimés de 2mg (je crois qu'il y en a) ou par gouttes comme tu dis. En tout cas j'ai envie d'en finir vraiment avec le Valium. Je sais qu'il faut y aller doucement, je revois le toubib le 27 Novembre, normalement le Lamictal sera en effet plein à ce moment là.
Merci de ton intervention en tout cas.
Le Valium ne me convient pas trop psychiquement et je souhaite vraiment l'arrêter (je suis à 40mg/jour maintenant) et c'est moi qui ai demandé un autre médicament en soutien pour le sevrage.
Pour le moment je suis dans ce traitement, le Lamictal ne fait pas encore effet donc je n'en suis pas encore à envisager de l'arrêter.
Mais je dois dire que ce n'est pas la joie ces derniers temps, je suis en hypersensibilité permanente

Le médecin addictologue suit la méthode Ashton sinon, et je pense dans un premier temps essayer de descendre de 5mg la première semaine et diminuer ensuite avec des comprimés de 2mg (je crois qu'il y en a) ou par gouttes comme tu dis. En tout cas j'ai envie d'en finir vraiment avec le Valium. Je sais qu'il faut y aller doucement, je revois le toubib le 27 Novembre, normalement le Lamictal sera en effet plein à ce moment là.

- Antonio
- Gruyère
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- Enregistré le : mercredi 10 avril 2019 7:48
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Ce que tu traverses n'est vraiment pas simple, et c'est déjà une grande force de vouloir avancer dans cette démarche. Je trouve ça bien que tu sois suivi par un médecin addictologue, j'aurais aussi aimé en avoir un qui connaisse la méthode Ashton lors de mon sevrage.
Personnellement, on avait essayé de me gaver de neuroleptiques pour accélérer le sevrage, alors que la clef est la patience.
Ça me paraît sage d'attendre que le Lamictal fasse effet avant de forcer les choses. L'hypersensibilité, c’est dur à gérer au quotidien, mais ça montre à quel point ton système nerveux est en train de s'adapter.
Prends le temps qu'il faut pour descendre les doses, même si c'est frustrant, c'est important.
Et si le Valium ne te convient pas, il y a aussi le Lysanxia (prazépam) et le Tranxilium (clorazépate dipotassique) qui ont également une longue demi-vie pour faciliter le sevrage. Le Lysanxia est très bien parce qu'il existe au même titre que le Valium en solution buvable.
Personnellement, on avait essayé de me gaver de neuroleptiques pour accélérer le sevrage, alors que la clef est la patience.
Ça me paraît sage d'attendre que le Lamictal fasse effet avant de forcer les choses. L'hypersensibilité, c’est dur à gérer au quotidien, mais ça montre à quel point ton système nerveux est en train de s'adapter.
Prends le temps qu'il faut pour descendre les doses, même si c'est frustrant, c'est important.
Et si le Valium ne te convient pas, il y a aussi le Lysanxia (prazépam) et le Tranxilium (clorazépate dipotassique) qui ont également une longue demi-vie pour faciliter le sevrage. Le Lysanxia est très bien parce qu'il existe au même titre que le Valium en solution buvable.
- Bilirubine
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Fin 2023 j'ai essayé le Lysanxia d'abord mais je ne l'ai pas supporté.
Oui, il faut être patient, mais comme je l'ai dit, il y a tellement de molécules et d'attente pour qu'elles agissent que je ne vais pas tout essayer
Le médecin, dans le cadre de la méthode de "feue la professeure Heather Ashton", m'a dit que l'on suivrait le rythme que je désire, quand je me sens mieux ou pas, etc...
Le grand problème c'est que la benzo est une molécule qui s'accroche bien fort et longtemps ( j'avais d'abord essayé seule ), c'est pour ça que je ne lis pas à fond tout ce qui se dit sur les sevrages (les rebonds etc ...) parce que cela ne m'encourage pas du tout. Sauf pour le temps à prendre pour me sevrer, et les petites quantités de diminution à la fin... s'il y en a une !! ha, ha
Oui, il faut être patient, mais comme je l'ai dit, il y a tellement de molécules et d'attente pour qu'elles agissent que je ne vais pas tout essayer

Le médecin, dans le cadre de la méthode de "feue la professeure Heather Ashton", m'a dit que l'on suivrait le rythme que je désire, quand je me sens mieux ou pas, etc...
Le grand problème c'est que la benzo est une molécule qui s'accroche bien fort et longtemps ( j'avais d'abord essayé seule ), c'est pour ça que je ne lis pas à fond tout ce qui se dit sur les sevrages (les rebonds etc ...) parce que cela ne m'encourage pas du tout. Sauf pour le temps à prendre pour me sevrer, et les petites quantités de diminution à la fin... s'il y en a une !! ha, ha

- Antonio
- Gruyère
- Messages : 6464
- Enregistré le : mercredi 10 avril 2019 7:48
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Oui, je comprends, mais il n'y a pas beaucoup de molécules à action longue.
Après ce message, j'enverrai un pavé pour expliquer comment faire un sevrage de benzodiazépines.
Si un modérateur veut le déplacer ou l'épingler pour qu'il soit mis en valeur, ce serait peut-être mieux.
Je n'ai pas la science infuse, mais je suis passé par là, et j'ai réussi. C'était long et chiant, mais faisable.
Après ce message, j'enverrai un pavé pour expliquer comment faire un sevrage de benzodiazépines.
Si un modérateur veut le déplacer ou l'épingler pour qu'il soit mis en valeur, ce serait peut-être mieux.
Je n'ai pas la science infuse, mais je suis passé par là, et j'ai réussi. C'était long et chiant, mais faisable.

- Antonio
- Gruyère
- Messages : 6464
- Enregistré le : mercredi 10 avril 2019 7:48
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Voici mon expérience de sevrage aux benzodiazépines, expliquée de façon simple pour aider ceux qui veulent réussir cette étape. Ce n'est pas dans un hôpital ou une clinique que vous devez vous rendre, cela prendrait trop de temps, et eux, n'ont pas de temps à vous consacrer.
Le mieux à faire est d'imprimer mon message et de le montrer à votre médecin. Il pourra vous confirmer s'il est d'accord pour vous accompagner dans le sevrage. Une relation de confiance mutuelle avec votre médecin traitant est essentielle.
J'étais à 8 mg de Rivotril par jour (environ 8 mg de Xanax en termes d'effet anxiolytique, mais pas de durée d'action).
Les clefs d'un sevrage réussi sont rigueur et patience :
Le but est de passer à une benzodiazépine à demi-vie longue. La demi-vie correspond au temps qu'il faut pour que la quantité du médicament dans le corps diminue de moitié, ce n'est pas la durée de l'effet ressenti.
Exemple si vous prenez 1 mg de Xanax.
Effet ressenti : commence après 30 minutes et dure environ 5 heures.
Cependant, le Xanax circule encore dans votre sang après que l'effet ait disparu :
Exemple si vous prenez 10 mg de Valium.
Effet ressenti : commence entre 30 et 90 minutes et peut durer 8 à 12 heures (parfois bien plus).
Cependant, il circule beaucoup plus longtemps dans votre corps :
Le nordazépam est une substance formée lorsque le corps dégrade ces médicaments dans votre foie, mais qui conserve des effets anxiolytiques, prolongeant l'action du traitement.
En revanche, des benzos comme le Xanax, le Temesta ou l'Ativan n'ont pas de métabolite actif, ce qui les rend inadaptés pour un sevrage.
Conversion et diminution.
Pour réduire votre dose, passez d'abord au Valium (de préférence, sinon le Lysanxia ou le Tranxilium vont bien aussi).
Utilisez un calculateur pour avoir une estimation de la dose de Valium qu'il vous faudra : https://www.psychopharma.fr/equivalence
Par exemple, 4 mg de Xanax équivalent à environ 40 à 80 mg de Valium. Ajustez selon votre ressenti jusqu'à trouver une dose où vous vous sentez bien. Stabilisez-vous à cette dose pendant 2 semaines avant de commencer à diminuer.
Schéma de diminution.
Réduisez doucement pour éviter les symptômes de sevrage.
Exemple toutes les 2 semaines :
Le mieux est de prendre le Valium en une dose unique puisque l'effet couvrira toute la journée, vous pouvez le prendre le soir.
Quand vous approcherez de 20 ou 10 mg de Valium, et si vous avez quelques symptômes de sevrage ou que vous ne vous sentez pas à l'aise, trop anxieux, trop insomniaque, demandez à votre médecin la solution buvable de votre Valium, Lysanxia ou Tranxilium.
Solutions buvable (en gouttes).
Valium : 1 ml contient 30 gouttes, correspondant à 10 mg de Valium. Donc, 10 gouttes équivalent à environ 3,33 mg de Valium.
Lysanxia : 1 ml contient 30 gouttes, correspondant à 15 mg de Lysanxia. Donc, 10 gouttes équivalent à 5 mg de prazépam.
Pour le Tranxilium, il n'y a aucune information donnée sur la notice d'emballage. Cependant, les capsules suffisent largement.
Bon courage !
Le mieux à faire est d'imprimer mon message et de le montrer à votre médecin. Il pourra vous confirmer s'il est d'accord pour vous accompagner dans le sevrage. Une relation de confiance mutuelle avec votre médecin traitant est essentielle.
J'étais à 8 mg de Rivotril par jour (environ 8 mg de Xanax en termes d'effet anxiolytique, mais pas de durée d'action).
Les clefs d'un sevrage réussi sont rigueur et patience :
- n'essayez pas d'aller trop vite, sinon vous souffrirez et devrez faire marche arrière ;
- ne rajoutez pas de médicaments pour "faciliter" le sevrage.
Le but est de passer à une benzodiazépine à demi-vie longue. La demi-vie correspond au temps qu'il faut pour que la quantité du médicament dans le corps diminue de moitié, ce n'est pas la durée de l'effet ressenti.
Exemple si vous prenez 1 mg de Xanax.
Effet ressenti : commence après 30 minutes et dure environ 5 heures.
Cependant, le Xanax circule encore dans votre sang après que l'effet ait disparu :
- après 10 heures : 0.5 mg (moitié) ;
- après 20 heures : 0.25 mg. ;
- après 30 heures : 0.125 mg, et ainsi de suite.
Exemple si vous prenez 10 mg de Valium.
Effet ressenti : commence entre 30 et 90 minutes et peut durer 8 à 12 heures (parfois bien plus).
Cependant, il circule beaucoup plus longtemps dans votre corps :
- après 50 heures : 5 mg (moitié) ;
- après 100 heures : 2.5 mg. ;
- après 150 heures : 1.25 mg, etc.
Le nordazépam est une substance formée lorsque le corps dégrade ces médicaments dans votre foie, mais qui conserve des effets anxiolytiques, prolongeant l'action du traitement.
En revanche, des benzos comme le Xanax, le Temesta ou l'Ativan n'ont pas de métabolite actif, ce qui les rend inadaptés pour un sevrage.
Conversion et diminution.
Pour réduire votre dose, passez d'abord au Valium (de préférence, sinon le Lysanxia ou le Tranxilium vont bien aussi).
Utilisez un calculateur pour avoir une estimation de la dose de Valium qu'il vous faudra : https://www.psychopharma.fr/equivalence
Par exemple, 4 mg de Xanax équivalent à environ 40 à 80 mg de Valium. Ajustez selon votre ressenti jusqu'à trouver une dose où vous vous sentez bien. Stabilisez-vous à cette dose pendant 2 semaines avant de commencer à diminuer.
Schéma de diminution.
Réduisez doucement pour éviter les symptômes de sevrage.
Exemple toutes les 2 semaines :
- semaine 1 : 50 mg ;
- semaine 3 : 40 mg ;
- semaine 5 : 30 mg ;
- semaine 7 : 25 mg ;
- semaine 9 : 20 mg
- etc.
Le mieux est de prendre le Valium en une dose unique puisque l'effet couvrira toute la journée, vous pouvez le prendre le soir.
Quand vous approcherez de 20 ou 10 mg de Valium, et si vous avez quelques symptômes de sevrage ou que vous ne vous sentez pas à l'aise, trop anxieux, trop insomniaque, demandez à votre médecin la solution buvable de votre Valium, Lysanxia ou Tranxilium.
Solutions buvable (en gouttes).
Valium : 1 ml contient 30 gouttes, correspondant à 10 mg de Valium. Donc, 10 gouttes équivalent à environ 3,33 mg de Valium.
Lysanxia : 1 ml contient 30 gouttes, correspondant à 15 mg de Lysanxia. Donc, 10 gouttes équivalent à 5 mg de prazépam.
Pour le Tranxilium, il n'y a aucune information donnée sur la notice d'emballage. Cependant, les capsules suffisent largement.
Bon courage !
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- Enregistré le : mardi 07 mai 2024 15:50
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Hello @Antonio ,
Petite question, je vais devoir reprendre une benzo.
J'en ai déjà pris à plusieurs reprises (3 fois) sur des durées de 3 mois, avec des arrêts qui se sont fait par des passages à des neuro / AD / autres sinon cela aurait été difficile je pense.
Je prenais habituellement du bromazépam.
Là, j''ai envie de prendre du diazépam cette fois-ci. Pq : une seule prise par jour principalement pour être zen en continu.
Est-ce que c'est une bonne idée ? Je ne sais pas. En lisant sur wiki, c'est indiqué d'importants effets de somnolence résiduelle le lendemain matin. Je supporte bien le bromazépam qui ne me gène pas outre mesure le lendemain matin (la durée de vie est plus courte mais impacte quand même le lendemain matin si prise vers 21 heures par ex).
Autre question : si le diazépam est utile pour le sevrage, est-ce que du fait de la durée de vie plus longue, la sensation de manque vient plus lentement ?
Merci, j'espère ne pas t'embêter avec mes questions
Petite question, je vais devoir reprendre une benzo.
J'en ai déjà pris à plusieurs reprises (3 fois) sur des durées de 3 mois, avec des arrêts qui se sont fait par des passages à des neuro / AD / autres sinon cela aurait été difficile je pense.
Je prenais habituellement du bromazépam.
Là, j''ai envie de prendre du diazépam cette fois-ci. Pq : une seule prise par jour principalement pour être zen en continu.
Est-ce que c'est une bonne idée ? Je ne sais pas. En lisant sur wiki, c'est indiqué d'importants effets de somnolence résiduelle le lendemain matin. Je supporte bien le bromazépam qui ne me gène pas outre mesure le lendemain matin (la durée de vie est plus courte mais impacte quand même le lendemain matin si prise vers 21 heures par ex).
Autre question : si le diazépam est utile pour le sevrage, est-ce que du fait de la durée de vie plus longue, la sensation de manque vient plus lentement ?
Merci, j'espère ne pas t'embêter avec mes questions

- Antonio
- Gruyère
- Messages : 6464
- Enregistré le : mercredi 10 avril 2019 7:48
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Tu m'embêtes.

Le diazépam peut être une bonne idée si tu cherches un effet qui dure toute la journée en une seule prise. Par contre, il y a bien un risque de somnolence au début du traitement, mais si tu le commences à un faible dosage, ce ne sera pas du tout un problème.
Par exemple, tu peux le débuter avec 5 mg en début de soirée.
Ensuite, tu peux ajuster le dosage en fonction de ton ressenti, et de ce que le médecin te conseille.
Concernant la sensation de manque, c'est bien sa longue demi-vie qui fait que le sevrage est plus doux. Par exemple, avec le Xanax, le manque arrive brutalement parce que sa demi-vie est d'environ 10 heures, donc même pas une demi-journée ; et il n'a pas de métabolites actifs.
Celle du Valium est entre 20 et 100 heures, sans compter ses métabolites actifs qui la font monter jusqu'à 200 heures, donc si tu prends 1 comprimé lundi, il sera encore dans ton sang le lundi suivant. Personnellement, je trouve ça fou.

Cela dit, ça ne veut pas dire que ses effets sont ressentis pendant 200 heures, ce serait trop beau. Ses effets diminuent beaucoup plus rapidement en raison de la baisse de la concentration active et de la redistribution dans l'organisme, notamment dans les graisses.
C'est ce qui le rend idéal pour un sevrage.
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