Je souffre de dépression et d'anxiété généralisé et je reprends un emploi
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- Messages : 2
- Enregistré le : dimanche 01 septembre 2024 5:45
Je souffre de dépression et d'anxiété généralisé et je reprends un emploi
Bonjour à tous,
Je suis nouveau sur le forum.
Je cherche des solutions à mon problème.
Je suis un homme de 31 ans.
Je souffre de dépression et d'anxiété généralisé. Je ne prends pas de traitement car j'arrive à gérer, même si des fois j'en suis pas loin.
J'ai été diagnostiqué récemment, mais autant que je me souvienne j'ai toujours eu les symptômes qui m'ont amené à ce diagnostic.
Je vis beaucoup dans le passé, j'ai énormément de regret, parfois pour des détails, et j'ai énormément de craintes concernant l'avenir, en plus d'être quelqu'un de pessimiste. Je profite très peu de la vie.
Un petit exemple pour illustrer : On me propose une sortie, genre parc d'attraction, zoo, un peu lointain, je vais chercher plein d'excuses pour pas avoir à y aller, ou pour repousser la sortie. J'ai une routine assez bien réglé qui m'aide à gérer mes angoisses, et je n'aime pas ce qui y déroge.
Au final, j'accepte la proposition, et je passe un bon voir très bon moment, même si je suis quelque peu stressé. Mais en rentrant de la sortie je suis envahie par la nostalgie et la mélancolie, car je suis persuadé que je ne passerai plus d'aussi bon moment. Et surtout je reviens chez moi, là où je vis ma vie d'angoissé.
J'en viens au sujet qui m'a poussé à écrire sur ce forum.
Je commence un nouvel emploi à temps plein la semaine prochaine. Je n'ai jamais travaillé à temps plein, car je n'aime pas les contraintes de temps, j'ai besoin de pouvoir me lever, marcher, me reposer quand j'en ai besoin. Aussi, je suis quelqu'un qui prend beaucoup sur moi, si on me demande des choses ou autres qui dépassent mes capacités j'accepte quand même, jusqu'à ce que j'explose. Et quand ça arrive, je deviens assez méchant. Et justement, l'employeur a souligné qu'il aimait bien qu'on fasse des heures sup, donc je sens venir les regards et les commentaires si je pars "plus tôt". En plus du fait que, comme je disais plus haut, ça me fait sortir de ma routine, et autres désagréments qui viennent se rajouter à mes angoisses.
Le soucis étant que j'ai absolument besoin de travailler pour des raisons financières. J'ai des enfants, je paye une école privé pour l'un d'entre eux, car il a des besoins particuliers, et mon épouse a une petite rentrée d'argent.
Je souhaiterais des conseils, ou des témoignages de personnes ayant surmonter cela, pour m'aider à vivre cette expérience le mieux possible.
Merci d'avance pour votre temps.
Je suis nouveau sur le forum.
Je cherche des solutions à mon problème.
Je suis un homme de 31 ans.
Je souffre de dépression et d'anxiété généralisé. Je ne prends pas de traitement car j'arrive à gérer, même si des fois j'en suis pas loin.
J'ai été diagnostiqué récemment, mais autant que je me souvienne j'ai toujours eu les symptômes qui m'ont amené à ce diagnostic.
Je vis beaucoup dans le passé, j'ai énormément de regret, parfois pour des détails, et j'ai énormément de craintes concernant l'avenir, en plus d'être quelqu'un de pessimiste. Je profite très peu de la vie.
Un petit exemple pour illustrer : On me propose une sortie, genre parc d'attraction, zoo, un peu lointain, je vais chercher plein d'excuses pour pas avoir à y aller, ou pour repousser la sortie. J'ai une routine assez bien réglé qui m'aide à gérer mes angoisses, et je n'aime pas ce qui y déroge.
Au final, j'accepte la proposition, et je passe un bon voir très bon moment, même si je suis quelque peu stressé. Mais en rentrant de la sortie je suis envahie par la nostalgie et la mélancolie, car je suis persuadé que je ne passerai plus d'aussi bon moment. Et surtout je reviens chez moi, là où je vis ma vie d'angoissé.
J'en viens au sujet qui m'a poussé à écrire sur ce forum.
Je commence un nouvel emploi à temps plein la semaine prochaine. Je n'ai jamais travaillé à temps plein, car je n'aime pas les contraintes de temps, j'ai besoin de pouvoir me lever, marcher, me reposer quand j'en ai besoin. Aussi, je suis quelqu'un qui prend beaucoup sur moi, si on me demande des choses ou autres qui dépassent mes capacités j'accepte quand même, jusqu'à ce que j'explose. Et quand ça arrive, je deviens assez méchant. Et justement, l'employeur a souligné qu'il aimait bien qu'on fasse des heures sup, donc je sens venir les regards et les commentaires si je pars "plus tôt". En plus du fait que, comme je disais plus haut, ça me fait sortir de ma routine, et autres désagréments qui viennent se rajouter à mes angoisses.
Le soucis étant que j'ai absolument besoin de travailler pour des raisons financières. J'ai des enfants, je paye une école privé pour l'un d'entre eux, car il a des besoins particuliers, et mon épouse a une petite rentrée d'argent.
Je souhaiterais des conseils, ou des témoignages de personnes ayant surmonter cela, pour m'aider à vivre cette expérience le mieux possible.
Merci d'avance pour votre temps.
- Amalya
- Modératrice
- Messages : 3701
- Enregistré le : dimanche 05 août 2012 13:19
Je souffre de dépression et d'anxiété généralisé et je reprends un emploi
Bonsoir,
Difficile de te donner une réponse chaque personne est unique.
Mais il y a sur ce forum des personnes souffrant de TAG (dont moi et même si ce soucis va mieux c'est loin d'être le seul)
Moi je n'aurais pas pu m'en sortir sans médicaments et j'en prends toujours.
Comme tu as eu un diagnostic je suppose que tu as vu un psy.
Qu'est ce qu'il t'a dit par rapport à une reprise d'emploi ?
Est ce qu'il t'a conseillé un traitement ?
@Nouche toi qui a un TAG + travail peut être as tu des conseils à donner ?
Difficile de te donner une réponse chaque personne est unique.
Mais il y a sur ce forum des personnes souffrant de TAG (dont moi et même si ce soucis va mieux c'est loin d'être le seul)
Moi je n'aurais pas pu m'en sortir sans médicaments et j'en prends toujours.
Comme tu as eu un diagnostic je suppose que tu as vu un psy.
Qu'est ce qu'il t'a dit par rapport à une reprise d'emploi ?
Est ce qu'il t'a conseillé un traitement ?
@Nouche toi qui a un TAG + travail peut être as tu des conseils à donner ?
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- Messages : 2
- Enregistré le : dimanche 01 septembre 2024 5:45
Je souffre de dépression et d'anxiété généralisé et je reprends un emploi
On m'a prescrit de la paroxetine, et du xanax pour les crises aiguës. Mais je ne prends rien, j'arrive à gérer grâce à ma foi, mais quand je suis dépassé ça peut finir en crise d'angoisse. Ils savent que je ne prenne pas le traitement, je ne leur ai pas caché.
Le Psychologue et le psychiatre qui me suivent m'ont conseillé de continuer à travailler mais je ne les ai pas consulté depuis longtemps, et à l'époque je travaillais à mi temps.
J'ai pas le choix. Je dois travailler pour ma famille. Ils me supportent déjà comme je suis, je casse souvent l'ambiance, je leur force à serrer la ceinture depuis trop longtemps maintenant.
Le Psychologue et le psychiatre qui me suivent m'ont conseillé de continuer à travailler mais je ne les ai pas consulté depuis longtemps, et à l'époque je travaillais à mi temps.
J'ai pas le choix. Je dois travailler pour ma famille. Ils me supportent déjà comme je suis, je casse souvent l'ambiance, je leur force à serrer la ceinture depuis trop longtemps maintenant.
- Nouche
- Messages : 3547
- Enregistré le : vendredi 08 janvier 2010 12:04
Je souffre de dépression et d'anxiété généralisé et je reprends un emploi
Bienvenue @Kal67
Comme l'a dit @Amalya j'ai un TAG et je travaille à 100%
Ton premier message a fait écho en moi: anxieuse de naissance, 3 dépressions à mon actif (la 1ère non diagnostiquée et non traitée, j'ai bien dégusté) refus de traitement pendant des années (je prenais de l'homéopathie essentiellement pour gérer mes crises d'angoisse)
En revanche, j'ai accepté de faire un travail sur moi dès l'entrée dans la vie active.
Je m'en sortais assez bien sans traitement jusqu'à ma 2nde dépression suite à un poste difficile: arrêt de 3 mois et mise sous AD qui m'a fait du bien. (PROZAC) Changement de poste.
J'ai été sevrée sans souci mais mon TAG a flambé.
Là encore, je gérais à coup d'homéo ou de Lexomil de temps en temps jusqu'à la crise Covid. 1er diagnostic de TAG et mon psychiatre m'a represcrit du Prozac à petite dose (5mg en sol buvable) il dit que je le garderai probablement à vie car je souffre peut-être d'un léger déséquilibre chimique dans le cerveau.
Mes conseils:
- ne pas refuser les traitements.
Honnêtement, le Prozac a changé ma vie.
J'ai longtemps cru que je pouvais lutter seule mais la vérité, c'est que c'est épuisant physiquement et psychologiquement.
Tu finis tjrs par le payer: le corps n'est pas fait pour supporter tout ça sans broncher pendant des années.
Il n'y a pas de honte à prendre des médicaments: quand tu as une maladie physique, tu le fais sans souci alors dis-toi que là c'est pareil.
Ce qui m'a aidée à accepter l'AD, c'est que j'ai fini par me dire que j'étais comme un diabétique ou un hypertendu: ils prennent des médicaments à vie.
- les médicaments sont des béquilles. Faire une thérapie en parallèle est fortement conseillée.
- si ton travail engendre des symptômes: tu peux prendre rdv avec la médecine du travail (c'est grâce à eux que j'ai eu un changement de poste et une reprise à mi-temps au départ)
Tu as des droits, utilise-les.
- le yoga et la méditation m'ont fait bcp de bien aussi.
- avoir une bonne routine après le travail pour décompresser.
- venir sur le forum pour évacuer si besoin.
Si tu as des questions, n'hésite pas à me les poser, si je peux aider, je le ferai avec plaisir!
Bonne reprise et bon courage à toi
Comme l'a dit @Amalya j'ai un TAG et je travaille à 100%
Ton premier message a fait écho en moi: anxieuse de naissance, 3 dépressions à mon actif (la 1ère non diagnostiquée et non traitée, j'ai bien dégusté) refus de traitement pendant des années (je prenais de l'homéopathie essentiellement pour gérer mes crises d'angoisse)
En revanche, j'ai accepté de faire un travail sur moi dès l'entrée dans la vie active.
Je m'en sortais assez bien sans traitement jusqu'à ma 2nde dépression suite à un poste difficile: arrêt de 3 mois et mise sous AD qui m'a fait du bien. (PROZAC) Changement de poste.
J'ai été sevrée sans souci mais mon TAG a flambé.
Là encore, je gérais à coup d'homéo ou de Lexomil de temps en temps jusqu'à la crise Covid. 1er diagnostic de TAG et mon psychiatre m'a represcrit du Prozac à petite dose (5mg en sol buvable) il dit que je le garderai probablement à vie car je souffre peut-être d'un léger déséquilibre chimique dans le cerveau.
Mes conseils:
- ne pas refuser les traitements.
Honnêtement, le Prozac a changé ma vie.
J'ai longtemps cru que je pouvais lutter seule mais la vérité, c'est que c'est épuisant physiquement et psychologiquement.
Tu finis tjrs par le payer: le corps n'est pas fait pour supporter tout ça sans broncher pendant des années.
Il n'y a pas de honte à prendre des médicaments: quand tu as une maladie physique, tu le fais sans souci alors dis-toi que là c'est pareil.
Ce qui m'a aidée à accepter l'AD, c'est que j'ai fini par me dire que j'étais comme un diabétique ou un hypertendu: ils prennent des médicaments à vie.
- les médicaments sont des béquilles. Faire une thérapie en parallèle est fortement conseillée.
- si ton travail engendre des symptômes: tu peux prendre rdv avec la médecine du travail (c'est grâce à eux que j'ai eu un changement de poste et une reprise à mi-temps au départ)
Tu as des droits, utilise-les.
- le yoga et la méditation m'ont fait bcp de bien aussi.
- avoir une bonne routine après le travail pour décompresser.
- venir sur le forum pour évacuer si besoin.
Si tu as des questions, n'hésite pas à me les poser, si je peux aider, je le ferai avec plaisir!
Bonne reprise et bon courage à toi
- lodiz
- Captain Kirk
- Messages : 8733
- Enregistré le : vendredi 19 septembre 2008 9:55
Je souffre de dépression et d'anxiété généralisé et je reprends un emploi
Bienvenue, venir ici c'est parfois un début de solution
Lodiz dépressif en 1998 (28 ans) avec TS au boulot (oui le boulot me bouffait, ouf je l'ai ratée), sous AD depuis 1998 donc sans discontinuer mais je retravaille depuis mai 1999.
mes conseils:
- les médocs quand çà marche cà aide, le traitement ne fait pas le malade c'est la maladie
- les causes quand on les connait c'est bien de les éviter (j'ai d'abord demandé une mutation mon problème étant quand même beaucoup ma hiérarchie du job d'avant, puis j'ai trouvé un job ou personne ne savait que j'avais fait une dépression et une TS au boulot). On en signe pas de contrat à vie avec un employeur, on peut changer quand on va mieux.
- comme tu le dis, vivre d'alloc c'est la mouise, un boulto nons eulemnt çà occuppe mais en plus ça rapporte quand même beaucoup plus (un qui te plait).
- ton employeur veut des heures sup, Ok pourquoi pas à oaprtir du moment ou c'est payé (etd e préfrence légalment masi bon meêm en black c'est compréhensible), si il parle d'heure sup à 'loeil... cherche un autre boulot sans trop le faire savoir dans ton boulot actuel, des gars patrons malhonnêtes ne méritent pas des employés fidèles...
Je suis mieux avec un job et sous médoc que si j'étais resté à tourner en rond chez moi pendnat 25 ans (même si souvent en plus de mes AD je prend sdes anxyolitiques au besoin (mais çà m'a pas encore tué 25 ans e médocs divers)... Mais on fait ce qu'on peut, pas toujorus ce qu'on veut, aucun job ne mérite qu'ons efoute en l'air même bien payé.
ZEN,
Lodiz dépressif en 1998 (28 ans) avec TS au boulot (oui le boulot me bouffait, ouf je l'ai ratée), sous AD depuis 1998 donc sans discontinuer mais je retravaille depuis mai 1999.
mes conseils:
- les médocs quand çà marche cà aide, le traitement ne fait pas le malade c'est la maladie
- les causes quand on les connait c'est bien de les éviter (j'ai d'abord demandé une mutation mon problème étant quand même beaucoup ma hiérarchie du job d'avant, puis j'ai trouvé un job ou personne ne savait que j'avais fait une dépression et une TS au boulot). On en signe pas de contrat à vie avec un employeur, on peut changer quand on va mieux.
- comme tu le dis, vivre d'alloc c'est la mouise, un boulto nons eulemnt çà occuppe mais en plus ça rapporte quand même beaucoup plus (un qui te plait).
- ton employeur veut des heures sup, Ok pourquoi pas à oaprtir du moment ou c'est payé (etd e préfrence légalment masi bon meêm en black c'est compréhensible), si il parle d'heure sup à 'loeil... cherche un autre boulot sans trop le faire savoir dans ton boulot actuel, des gars patrons malhonnêtes ne méritent pas des employés fidèles...
Je suis mieux avec un job et sous médoc que si j'étais resté à tourner en rond chez moi pendnat 25 ans (même si souvent en plus de mes AD je prend sdes anxyolitiques au besoin (mais çà m'a pas encore tué 25 ans e médocs divers)... Mais on fait ce qu'on peut, pas toujorus ce qu'on veut, aucun job ne mérite qu'ons efoute en l'air même bien payé.
ZEN,
- Sasha
- Messages : 948
- Enregistré le : mardi 19 avril 2022 14:41
Je souffre de dépression et d'anxiété généralisé et je reprends un emploi
Salut Kal67,
Je me permets de participer parce que je travaille à temps plein en ayant troubles anxieux et dépression suicidaire (sans compter le reste…), même si je ne pense pas être forcément un exemple de référence.
Je ne prends pas de traitement et je n’ai pas de suivi en ce moment, mais je compte reprendre un suivi bientôt.
Dans mon cas, je me suis toujours tenux à une règle : si mon boulot me fait du mal, je change. Si c’est possible pour toi, ça peut te permettre de continuer à travailler sans finir en arrêt définitif.
Utiliser les arrêts maladie aussi est une bonne chose.
Quant à la question des horaires, c’est une autre de mes règles à laquelle je ne déroge pas : je ne travaille jamais plus que ce pour quoi je suis payae. Si mon contrat indique 35h, je fais 35h et pas une minute de plus. Si les collègues commencent à jaser à ce sujet, je leur explique que je ne travaille pas gratuitement. En général, ça les fait réfléchir au fait qu’elleux-mêmes se font berner.
Pour ce qui est des heures supplémentaires, c’est réglementé. Tu ne peux pas les refuser, mais elles doivent êtres payées ou compensées, y a des limites de durée, etc. Donc si ton employeur ne respecte pas les règles, pour moi c’est bye-bye ciao. S’il respecte les règles mais que ça te fait trop d’heures de travail, alors faut trouver une entreprise qui a d’autres pratiques ou un poste qui ne permet pas les heures supplémentaires.
Sinon, de manière générale, j’aime pas trop travailler. Pour tenir le coup, j’ai besoin d’un travail où je me sente suffisamment bien (comprenez des missions motivantes et des collègues sympa). Et surtout, une fois le travail fini, réserver du temps pour moi, pour mes passions, pour me détendre.
Dernière chose que je n’ai jamais eue la chance d’expérimenter : si tu peux avoir une RQTH, tu peux demander des aménagements pour pouvoir travailler avec ton TAG.
Dernière chose, mais ce n’est pas vraiment un conseil et je ne te le souhaite pas : au début de ma vie pro, j’étais très anti-travail, je rêvais de télétravail à 100%, de semaines de 20h, etc. J’en rêve toujours, j’y crois toujours et je continue à militer pour ça. C’est juste que après 6 expériences professionnelles catastrophiques, des phases anxieuses et dépressives de plus en plus fortes, la rupture avec mon partenaire, les tensions familiales et des soucis financiers, j’ai un peu accepté de travailler ne serait-ce que pour pouvoir survivre financièrement. Mes premiers emplois, je les ai quittés parce qu’ils n’étaient pas assez bien. Mes derniers emplois, je les ai quittés parce qu’ils étaient trop horribles. Je ne regrette pas du tout d’avoir quitté mes premiers emplois et je pense que j’ai eu raison. Simplement, en lien avec mon premier conseil, changer est une solution, mais ça a toujours un coût et c’est chaque fois plus difficile. Donc au fur et à mesure, je cherche moins la perfection et plus la stabilité, tout en gardant l’option de partir si quelque chose devient invivable. Après, ce qui « m’aide », c’est que depuis ma rupture, j’ai perdu mon filet de sécurité (si je ne travaille pas, y a personne pour compenser) et j’ai gagné énormément de temps (je m’occupe de moi seulx et j’ai pas à gérer une autre personne). Je ne te dis évidemment pas de larguer ta famille, ce que je veux dire c’est que c’est aussi un paramètre qui joue dans l’équilibre, et donc mon conseil c’est plutôt de voir avec elle comment elle peut t’aider à bien vivre ton nouveau travail. Discuter de la répartition des tâches ménagères, de l’organisation du quotidien, du temps que tu prends pour toi, etc. Parce qui si tu as la pression à la maison, ça va être difficile de relâcher la pression du travail.
Voilà pour ma courte expérience encore en cours, je te souhaite de trouver un point d’équilibre et de réussir à affirmer tes droits et tes besoins au travail comme chez toi. Courage à toi et bon dimanche !
Je me permets de participer parce que je travaille à temps plein en ayant troubles anxieux et dépression suicidaire (sans compter le reste…), même si je ne pense pas être forcément un exemple de référence.
Je ne prends pas de traitement et je n’ai pas de suivi en ce moment, mais je compte reprendre un suivi bientôt.
Dans mon cas, je me suis toujours tenux à une règle : si mon boulot me fait du mal, je change. Si c’est possible pour toi, ça peut te permettre de continuer à travailler sans finir en arrêt définitif.
Utiliser les arrêts maladie aussi est une bonne chose.
Quant à la question des horaires, c’est une autre de mes règles à laquelle je ne déroge pas : je ne travaille jamais plus que ce pour quoi je suis payae. Si mon contrat indique 35h, je fais 35h et pas une minute de plus. Si les collègues commencent à jaser à ce sujet, je leur explique que je ne travaille pas gratuitement. En général, ça les fait réfléchir au fait qu’elleux-mêmes se font berner.
Pour ce qui est des heures supplémentaires, c’est réglementé. Tu ne peux pas les refuser, mais elles doivent êtres payées ou compensées, y a des limites de durée, etc. Donc si ton employeur ne respecte pas les règles, pour moi c’est bye-bye ciao. S’il respecte les règles mais que ça te fait trop d’heures de travail, alors faut trouver une entreprise qui a d’autres pratiques ou un poste qui ne permet pas les heures supplémentaires.
Sinon, de manière générale, j’aime pas trop travailler. Pour tenir le coup, j’ai besoin d’un travail où je me sente suffisamment bien (comprenez des missions motivantes et des collègues sympa). Et surtout, une fois le travail fini, réserver du temps pour moi, pour mes passions, pour me détendre.
Dernière chose que je n’ai jamais eue la chance d’expérimenter : si tu peux avoir une RQTH, tu peux demander des aménagements pour pouvoir travailler avec ton TAG.
Dernière chose, mais ce n’est pas vraiment un conseil et je ne te le souhaite pas : au début de ma vie pro, j’étais très anti-travail, je rêvais de télétravail à 100%, de semaines de 20h, etc. J’en rêve toujours, j’y crois toujours et je continue à militer pour ça. C’est juste que après 6 expériences professionnelles catastrophiques, des phases anxieuses et dépressives de plus en plus fortes, la rupture avec mon partenaire, les tensions familiales et des soucis financiers, j’ai un peu accepté de travailler ne serait-ce que pour pouvoir survivre financièrement. Mes premiers emplois, je les ai quittés parce qu’ils n’étaient pas assez bien. Mes derniers emplois, je les ai quittés parce qu’ils étaient trop horribles. Je ne regrette pas du tout d’avoir quitté mes premiers emplois et je pense que j’ai eu raison. Simplement, en lien avec mon premier conseil, changer est une solution, mais ça a toujours un coût et c’est chaque fois plus difficile. Donc au fur et à mesure, je cherche moins la perfection et plus la stabilité, tout en gardant l’option de partir si quelque chose devient invivable. Après, ce qui « m’aide », c’est que depuis ma rupture, j’ai perdu mon filet de sécurité (si je ne travaille pas, y a personne pour compenser) et j’ai gagné énormément de temps (je m’occupe de moi seulx et j’ai pas à gérer une autre personne). Je ne te dis évidemment pas de larguer ta famille, ce que je veux dire c’est que c’est aussi un paramètre qui joue dans l’équilibre, et donc mon conseil c’est plutôt de voir avec elle comment elle peut t’aider à bien vivre ton nouveau travail. Discuter de la répartition des tâches ménagères, de l’organisation du quotidien, du temps que tu prends pour toi, etc. Parce qui si tu as la pression à la maison, ça va être difficile de relâcher la pression du travail.
Voilà pour ma courte expérience encore en cours, je te souhaite de trouver un point d’équilibre et de réussir à affirmer tes droits et tes besoins au travail comme chez toi. Courage à toi et bon dimanche !
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- Messages : 1
- Enregistré le : dimanche 15 septembre 2024 18:27
Je souffre de dépression et d'anxiété généralisé et je reprends un emploi
Bonjour,
Je débute sur le forum et la 1er fois que j écris sur un forum également. Vers 13 ans j'ai déjà fait de ma spasmophilie. J'ai 39 ans aujourd'hui et mise à part être quelqu'un d assez stressée et angoissé de nature depuis ma spasmophilie je n' ai jamais eu de souci. J écris car depuis Mai j ai commencé à souffrir de problèmes gastriques qui m ont conduit à de grosses crises d'angoisse et qui se sont empiré et vue du coup des tas de médecin. On me diagnostique colon irritable due à l anxiété. Je prends du Lysanxia quand j en peu plus mais là je suis arrivé à un stade où je dors mal, je mange mal, j ai perdu 7/8 kilos depuis Mai et principalement 4/5 kilos en août. Comme j étais de base pas très grosse c'est pas top et je flip en me demandant combien je vais en prendre une encore.
J angoisse des nuits, j angoisse devant mon assiette car avec le colon irritable on peu pas manger ce qu on veut sinon c est diahree, je ne trouve plus goût à manger et je tourne autour des mêmes choses. Bref, ma généraliste m a dit de la revoir si je perdais encore du poids pour me mettre sous antidépresseurs. Beaucoup d événements mon fait arriver à ces troubles anxieux, comme la dépression de mon conjoint, des décès, la charge mentale d une maman qui fait tout à la maison, , ça va pas avec le conjoint, etc.... J ai envie d essayer les antidépresseurs car je ne vois plus de solutions et peur de tomber en miette tellement je perds du poids mais j ai peur des effets secondaires que peuvent avoir mes antidépresseurs. Je veux tenir pour ma fille de 5 ans qui est toute ma vie mais honnêtement je suis tellement désespérée que ne me sentir plus de ce monde aurait été un soulagement.
Bref si vous avez des témoignages concernant les personnes souffrant d anxiété généralisé et du syndrome du colon irritable je suis preneuse. (J ai commencé à voir un psychologue).
Merci d'avance pour vos retours,
Belle journée à vous
Je débute sur le forum et la 1er fois que j écris sur un forum également. Vers 13 ans j'ai déjà fait de ma spasmophilie. J'ai 39 ans aujourd'hui et mise à part être quelqu'un d assez stressée et angoissé de nature depuis ma spasmophilie je n' ai jamais eu de souci. J écris car depuis Mai j ai commencé à souffrir de problèmes gastriques qui m ont conduit à de grosses crises d'angoisse et qui se sont empiré et vue du coup des tas de médecin. On me diagnostique colon irritable due à l anxiété. Je prends du Lysanxia quand j en peu plus mais là je suis arrivé à un stade où je dors mal, je mange mal, j ai perdu 7/8 kilos depuis Mai et principalement 4/5 kilos en août. Comme j étais de base pas très grosse c'est pas top et je flip en me demandant combien je vais en prendre une encore.
J angoisse des nuits, j angoisse devant mon assiette car avec le colon irritable on peu pas manger ce qu on veut sinon c est diahree, je ne trouve plus goût à manger et je tourne autour des mêmes choses. Bref, ma généraliste m a dit de la revoir si je perdais encore du poids pour me mettre sous antidépresseurs. Beaucoup d événements mon fait arriver à ces troubles anxieux, comme la dépression de mon conjoint, des décès, la charge mentale d une maman qui fait tout à la maison, , ça va pas avec le conjoint, etc.... J ai envie d essayer les antidépresseurs car je ne vois plus de solutions et peur de tomber en miette tellement je perds du poids mais j ai peur des effets secondaires que peuvent avoir mes antidépresseurs. Je veux tenir pour ma fille de 5 ans qui est toute ma vie mais honnêtement je suis tellement désespérée que ne me sentir plus de ce monde aurait été un soulagement.
Bref si vous avez des témoignages concernant les personnes souffrant d anxiété généralisé et du syndrome du colon irritable je suis preneuse. (J ai commencé à voir un psychologue).
Merci d'avance pour vos retours,
Belle journée à vous
- Miylo
- Messages : 2
- Enregistré le : mercredi 10 juillet 2024 15:42
Je souffre de dépression et d'anxiété généralisé et je reprends un emploi
Bonjour @Kal67,
Je me reconnais entièrement dans ton récit, j'ai le même ressenti pour tout et je souffre des mêmes troubles, je commence également un nouvel emploi lundi à temps plein. C'est très anxiogène de casser sa routine et de perdre ses marques, mais je me dit que cela est parfois nécessaire pour aller de l'avant, j'espère que tout s'est bien passé et que tu te sens bien dans cette nouvelle entreprise !
Bonne journée,
Mélanie
Je me reconnais entièrement dans ton récit, j'ai le même ressenti pour tout et je souffre des mêmes troubles, je commence également un nouvel emploi lundi à temps plein. C'est très anxiogène de casser sa routine et de perdre ses marques, mais je me dit que cela est parfois nécessaire pour aller de l'avant, j'espère que tout s'est bien passé et que tu te sens bien dans cette nouvelle entreprise !
Bonne journée,
Mélanie
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