Bonjour à tous!
Je rejoins la famille paroxetine
Bon ma petite histoire (attention au pavé), j'ai toujours été une personne positive qui voit la vie en rose.
Malheureusement j'ai un TDAH et j'ai essayé un traitement qui m'a complètement détraqué il y a 3 an. J'ai fait une décompensation anxieuse et aucun anxiolytiques ne pouvait la calmer, on a du me donner du tercian. En revanche j'ai perdu ma joie avec le tercian, je faisais que pleurer donc avec mon psychiatre on m'a mise sous AD.
J'ai essayé le seroplex au début qui m'a pas du tout convenu, j'étais tellement stressée que j'en dormais plus. Du coup on m'a mise sous Mirtazapine et tout est rentré dans l'ordre (je suis redevenu cette jeune femme surexcitée pour un rien

).
Et là il y a 2 mois j'ai fait une récidive après 2 an de rémission ( je ne dirais pas guérison car c'est un peu comme le cancer, on peut retomber dedans parfois). Bon moment compliqué forcément. Alors ça a commencé par des symptômes physiques, j'avais mal dans les bras et rien de trouver avec les examens. Ensuite j'étais très fatiguée et j'ai perdu l'appétit jusqu'à ce que je perde tout plaisir dans mes activités (on croyait que j'étais en deuil)
Ayant déjà traversé ça, j'ai gardé la tête froide et je suis allée voir mon médecin (qui est géniale) en lui expliquant et on m'a remise sous Mirtazapine et là, j'ai eu une réaction paradoxal car ça m'a donné de l'anxiété ( genre la ruminations d'une même pensée H24). Donc le psy m'a changé pour le Brintellix mais le problème c'est que j'ai du arrêter au bout de 3 jours. J'étais tellement stimulé que mon cerveau arrivait même plus à réfléchir et j'étais très angoissée aussi. J'avais peur de refaire une récidive alors j'ai pas soignée celle là ( mais quand on souffre c'est normal qu'on a pas envie de repasser par là).
Du coup rebelote je vais voir mon médecin (car après discussion avec mon psychiatre je n'ai plus confiance en lui, il est un peu je m'en foutiste) et du coup je passe sur la paroxetine (car les autres AD me provoquait un TAG

). Je commence à 10mg pendant une semaine avant de monter à 20mg et en parallèle j'ai de la mianserine, un autre AD sédatif à petit dosage juste pour dormir.
Déjà niveau anxiété ça a bien diminué, je ne me triture plus le cerveau comme pas possible, et j'ai même pu baisser ma conso d'anxiolytiques et arrêter mon Atarax pour dormir. J'espère que le passage à 20mg va bien se passer et que je n'ai plus du tout de ruminations.
En revanche vu que j'ai du faire plusieurs changements d'AD, le cerveau a eu du mal à se caler

donc pour l'instant j'ai les émotions en dents de scie. Déjà je ne suis plus vraiment malheureuse mais je ne suis pas heureuse non plus. J'arrive à rire sur certains trucs et aussi à sourire parfois, je peux pleurer mais difficilement. Le problème c'est les plaisirs de la vie.
Je suis quelqu'un qui s'amuse de tout et ne s'ennuie jamais et là c'est un peu compliqué en ce moment. Du style j'adore jouer à la console et bah ça me fait pas grand chose quand j'y joue. Et pourtant des fois j'ai des envies mais hop quand je fais l'activité, pas grand chose que ce soit jouer, manger, écouter de la musique. Comme je suis quelqu'un qui a beaucoup d'imagination je m'invente toujours des histoires avec la musique ( je sais pas si je suis la seule

) bah là un peu impossible. C'est comme le contact physique, je suis pas demandeuse en ce moment.
J'espère que c'est juste la dépression et que tout reviendra quand je serai bien adapté à mon AD et que ce ne soit pas un effet de l'AD justement car ça risque d'être compliqué pour les études. Comme j'ai un TDAH, c'est déjà dur d'être concentré alors si je n'éprouve pas de plaisir ça va être un peu la cata

Si ça vient de l'AD peut être que je changerai car je ne me vois pas comme ça pendant un an. Je veux éprouver des émotions à pleine puissance. La première fois avec la Mirtazapine j'étais moi avec tous mes sentiments et je connais des gens qui prennent des AD à vie et qui n'ont aucun problème à ressentir des émotions et du plaisir.
D'ailleurs en reprenant la Mirtazapine, malgré l'angoisse qu'elle me provoquait, j'avais retrouvé ma bonne humeur et mon plaisir, j'étais moi.
On croise les doigts
