Depuis j'ai regardé. J'ai lu que non. Mais de toute façon on s'en fout ...m.agg a écrit :quand tu es cyclo tu es aussi bipolaire
La Cyclothymie
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- Ostinato
- Messages : 7048
- Enregistré le : mardi 10 novembre 2015 19:00
La Cyclothymie
-
- Messages : 6043
- Enregistré le : jeudi 10 janvier 2013 21:58
La Cyclothymie
Étonnant mon psy dit toujours que c'est dans le spectre des bipolaire lol
-
- Messages : 1
- Enregistré le : vendredi 13 janvier 2023 23:23
Peur d’être cyclothymique
Bonjour, j’ai lus que la cyclothymie était comme la bipolarité mais en moins grave et je commence à avoir peur de l’être du au fait que je me suis disputé avec mon frere ces derniers jours et que je suis extrêmement rancunier parce que l’injustice je déteste, et j’ai extrement peur d’être cyclothymique,
-[ ] Mes idee sont plutôt ireel pour moi dans le sens où je veux faire quelque chose et je me dis que c’est inateignable mais quand même je me dis je peux le faire tel que faire du foot comme mbappé, après oui quand je joue pour de vrai je me rends compte de la réalité
-[ ]Je suis tomber amoureux et ça été dure même jusqu’à maintenant
- [ ] impression que je suis énerver que je veux reprocher des chose à mes proches alors que je sais même pas si c’est légitime de leurs dire ça
- [ ] Je ne sais même plus si je veux rire ou m’énerver
- [ ] la peur me prends quand je commence à penser comme ça j’ai l’impression de tomber dans le trouble de la personnalité ou bipolaire
- [ ] J’ignonre si j’ai peur d’être abandonnée
- [ ] Je ne sais pas quoi pensee ça me perturbe (triste, heureux…)
- [ ] la vision est flou je me dis que je suis dans un rêve et m’enfonce dans un état ou je vais plus savoir gérer mes émotions,
- [ ] Je m’interdît beaucoup de chose par peur de rentrer dans une maladie dans le sens où j’ai peur de trop rire ou trop être depressif
- [ ] quand je lis un symptôme sur un trouble borderline ou personnalité ou bipolaire je me l’approprie
symptome:
- [ ] peur (crispation),
- [ ] crise d’angoisse,
- [ ] impression de perdre le contrôle,
- [ ] fatigue intense,
- [ ] j’ai plus trop envie de sortir par peur de faire des actes bizarre,
- [ ] j’évite un peu de trop parler par peur de m’énerver sans raison.
contexte:
j’ai 21ans diagnostiqué trouble anxieux généralisé, phobie d’impulsion, hypocondriaque
À Noter je ne fais pas d’acte impulsive, je n’ai pas d’excès de colère mais parfois il m’arrive de m’énerver sans pour autant être excessif.
Ça fait 1 an et demi que je galère avec mon anxiété au début c’était la peur d’être schizophrène et d’avoir des psychoses mais quand j’ai lus sur la les trouble de la personnalité j’ai développé une crainte fois mille, je n’ai jamais pris les traitements par peurs des effets secondaires, mes crise d’angoisse vont en progressive, j’ai des démangeaisons, et je n’ai pas encore croire que je suis quelqu’un de bizarre, (bizarre pour moi c’est quelque chose hors du commun dans l’excès des emotion), je ne veux pas de pathologie, de mon ressenti je veux pouvoir exprimer des sentiments sans me tracasser à avoir peur de n’importe émotion et d’en avoir peur et de pas pouvoir exprimer, je veux enlever cette méfiance de moi même et de mes symptôme.
-[ ] Mes idee sont plutôt ireel pour moi dans le sens où je veux faire quelque chose et je me dis que c’est inateignable mais quand même je me dis je peux le faire tel que faire du foot comme mbappé, après oui quand je joue pour de vrai je me rends compte de la réalité
-[ ]Je suis tomber amoureux et ça été dure même jusqu’à maintenant
- [ ] impression que je suis énerver que je veux reprocher des chose à mes proches alors que je sais même pas si c’est légitime de leurs dire ça
- [ ] Je ne sais même plus si je veux rire ou m’énerver
- [ ] la peur me prends quand je commence à penser comme ça j’ai l’impression de tomber dans le trouble de la personnalité ou bipolaire
- [ ] J’ignonre si j’ai peur d’être abandonnée
- [ ] Je ne sais pas quoi pensee ça me perturbe (triste, heureux…)
- [ ] la vision est flou je me dis que je suis dans un rêve et m’enfonce dans un état ou je vais plus savoir gérer mes émotions,
- [ ] Je m’interdît beaucoup de chose par peur de rentrer dans une maladie dans le sens où j’ai peur de trop rire ou trop être depressif
- [ ] quand je lis un symptôme sur un trouble borderline ou personnalité ou bipolaire je me l’approprie
symptome:
- [ ] peur (crispation),
- [ ] crise d’angoisse,
- [ ] impression de perdre le contrôle,
- [ ] fatigue intense,
- [ ] j’ai plus trop envie de sortir par peur de faire des actes bizarre,
- [ ] j’évite un peu de trop parler par peur de m’énerver sans raison.
contexte:
j’ai 21ans diagnostiqué trouble anxieux généralisé, phobie d’impulsion, hypocondriaque
À Noter je ne fais pas d’acte impulsive, je n’ai pas d’excès de colère mais parfois il m’arrive de m’énerver sans pour autant être excessif.
Ça fait 1 an et demi que je galère avec mon anxiété au début c’était la peur d’être schizophrène et d’avoir des psychoses mais quand j’ai lus sur la les trouble de la personnalité j’ai développé une crainte fois mille, je n’ai jamais pris les traitements par peurs des effets secondaires, mes crise d’angoisse vont en progressive, j’ai des démangeaisons, et je n’ai pas encore croire que je suis quelqu’un de bizarre, (bizarre pour moi c’est quelque chose hors du commun dans l’excès des emotion), je ne veux pas de pathologie, de mon ressenti je veux pouvoir exprimer des sentiments sans me tracasser à avoir peur de n’importe émotion et d’en avoir peur et de pas pouvoir exprimer, je veux enlever cette méfiance de moi même et de mes symptôme.
- Teatime
- Messages : 55
- Enregistré le : lundi 08 octobre 2018 23:32
La Cyclothymie
Hello,
Si tu peux, je te conseille de lire la BD "Goupil ou face", qui décrit très bien la cyclothymie et en parler au professionnel de santé qui te suit.
Perso, moi j'ai compris que dans la cyclothymie, les phases de d'hypomanie et les phases dépressives étaient aussi profondes que dans la bipolarité II, mais en moins long.
Mes épisodes dépressifs durent environ 1 semaine, mais qu'est ce que je douille pu...., et mes hypomanies quelques jours aussi, assez pour vider mon compte en banque en général... Youpi.
Si tu peux, je te conseille de lire la BD "Goupil ou face", qui décrit très bien la cyclothymie et en parler au professionnel de santé qui te suit.
Perso, moi j'ai compris que dans la cyclothymie, les phases de d'hypomanie et les phases dépressives étaient aussi profondes que dans la bipolarité II, mais en moins long.
Mes épisodes dépressifs durent environ 1 semaine, mais qu'est ce que je douille pu...., et mes hypomanies quelques jours aussi, assez pour vider mon compte en banque en général... Youpi.
- reyPayaso
- Messages : 113
- Enregistré le : jeudi 04 avril 2024 19:28
La Cyclothymie
je remonte ce post , merci pour cette révélation , j ai ete diagnostiqué maniaco dépressif cyclothymique il y a 30 ans , j ai toujours rejeté cette idee ... j ai bientot 49 ans , j ai tous les traits de caractere ...
je prefere de loin le terme de cyclothyme qui est quand meme moins agressif de maniaque oO ..mais oui , c est moi ... uy ca va pas le faire avec les filles (humour)
a l epoque le mot cyclothymique m avait fait penser cycle temps , mais non , c est autre chose , ce forum est fantastique
merci
je prefere de loin le terme de cyclothyme qui est quand meme moins agressif de maniaque oO ..mais oui , c est moi ... uy ca va pas le faire avec les filles (humour)
a l epoque le mot cyclothymique m avait fait penser cycle temps , mais non , c est autre chose , ce forum est fantastique
merci
- Autumn
- Messages : 33
- Enregistré le : lundi 01 septembre 2025 4:19
La Cyclothymie
J'arrive sur le tard sur ce sujet, on pourra peut-être relancer la discussion, si ça vous dit.
J'ai tiré un trait depuis une trentaine d'années sur les psys, les médocs, les thérapies, les grandes théories explicatives des tressautements de l'esprit humain et les courants à la mode présumés miraculeux (TCC and co). Ceci sur la base du constat que les gens, quelle que soit la pathologie psy dont ils sont diagnostiqués, ne guérissent ja-mais. Ils évoluent avec leurs petits ou gros bobos de l'âme, certains arrivent à en faire le matériau d'une créativité, un atout, une différence qui sera perçue comme un trait de personnalité singulier, mais dans le tas, je n'en ai jamais rencontré qui ait été reconnu comme guéri, de la même façon que l'on peut se remettre d'une entorse.
Pour tenter de résumer mon parcours : j'ai grandi dans un milieu familial "hanté" où parents comme collatéraux avaient presque tous des problèmes de traumas, de déprime et d'angoisses chroniques, de névroses lourdes, de repli sur soi.
J'ai vu des psys assez jeune pour des problèmes d'anxiété, d'angoisses, d'insomnies. Déjà, en classe, on m'avait dirigé vers des psychologues scolaires aux fins de me soumettre à toutes sortes de tests.
J'ai passé les trente première années de ma vie entre CMP, hôpital de jour, brefs séjours en HP, j'ai vu défiler des cohortes de psychologues, de psychiatres, les uns bienveillants, les autres d'un autoritarisme crasse, d'autres encore chaleureux comme des banquises, sans qu'émerge le plus petit embryon de perspective de projet de diagnostic quant aux "problématiques" qui étaient les miennes.
Je passe sur les ordonnances à rallonges de dopes légales qui m'étaient prescrites et qui, quelques années durant, m'ont transformé en zombi.
Et puis un beau jour, j'ai arrêté le massacre.
J'ai envoyé dinguer psys, ordonnances, dopes légales, et pris mes distances avec le négatif qui imprégnait ma famille. Leurs traumas, leurs obsessions, leurs névroses étaient leur affaire. Je ne voulais plus y être mêlé.
La plupart sont morts à ce jour. La vie a fait que je me suis trouvé une autre famille, une famille de coeur qui me prend comme je suis, des gens qui vivent une vie normale, avec des soucis normaux, concrets, ceux de la vie de tous les jours, produits des aléas du monde réel.
Moi, je fais avec mes montagnes russes. Tantôt ça va, jamais d'hypomanie, de manie de quoi que ce soit, de dépenses inconsidérées, au contraire je suis quelqu'un de très économe qui a appris à se débrouiller seul avec peu (on me refile une AAH à vie) et à trouver des plans (boutiques de fripes, alimentation low-cost, marchés, récupe, ressourceries), tantôt j'ai un blues sévère, je broie du noir, je dors peu, le ménage de ma carrée s'en ressent, bref, je gère.
Si je devais définir la cyclothymie, pour moi, ce serait par la métaphore de Till l'Espiègle qui parcourant les chemins de montagne, se réjouissait de la descente à venir, en gravissant un col, et qui dans la descente, se lamentait à l'idée de la côte qu'il lui faudrait gravir ensuite.
J'ai tiré un trait depuis une trentaine d'années sur les psys, les médocs, les thérapies, les grandes théories explicatives des tressautements de l'esprit humain et les courants à la mode présumés miraculeux (TCC and co). Ceci sur la base du constat que les gens, quelle que soit la pathologie psy dont ils sont diagnostiqués, ne guérissent ja-mais. Ils évoluent avec leurs petits ou gros bobos de l'âme, certains arrivent à en faire le matériau d'une créativité, un atout, une différence qui sera perçue comme un trait de personnalité singulier, mais dans le tas, je n'en ai jamais rencontré qui ait été reconnu comme guéri, de la même façon que l'on peut se remettre d'une entorse.
Pour tenter de résumer mon parcours : j'ai grandi dans un milieu familial "hanté" où parents comme collatéraux avaient presque tous des problèmes de traumas, de déprime et d'angoisses chroniques, de névroses lourdes, de repli sur soi.
J'ai vu des psys assez jeune pour des problèmes d'anxiété, d'angoisses, d'insomnies. Déjà, en classe, on m'avait dirigé vers des psychologues scolaires aux fins de me soumettre à toutes sortes de tests.
J'ai passé les trente première années de ma vie entre CMP, hôpital de jour, brefs séjours en HP, j'ai vu défiler des cohortes de psychologues, de psychiatres, les uns bienveillants, les autres d'un autoritarisme crasse, d'autres encore chaleureux comme des banquises, sans qu'émerge le plus petit embryon de perspective de projet de diagnostic quant aux "problématiques" qui étaient les miennes.
Je passe sur les ordonnances à rallonges de dopes légales qui m'étaient prescrites et qui, quelques années durant, m'ont transformé en zombi.
Et puis un beau jour, j'ai arrêté le massacre.
J'ai envoyé dinguer psys, ordonnances, dopes légales, et pris mes distances avec le négatif qui imprégnait ma famille. Leurs traumas, leurs obsessions, leurs névroses étaient leur affaire. Je ne voulais plus y être mêlé.
La plupart sont morts à ce jour. La vie a fait que je me suis trouvé une autre famille, une famille de coeur qui me prend comme je suis, des gens qui vivent une vie normale, avec des soucis normaux, concrets, ceux de la vie de tous les jours, produits des aléas du monde réel.
Moi, je fais avec mes montagnes russes. Tantôt ça va, jamais d'hypomanie, de manie de quoi que ce soit, de dépenses inconsidérées, au contraire je suis quelqu'un de très économe qui a appris à se débrouiller seul avec peu (on me refile une AAH à vie) et à trouver des plans (boutiques de fripes, alimentation low-cost, marchés, récupe, ressourceries), tantôt j'ai un blues sévère, je broie du noir, je dors peu, le ménage de ma carrée s'en ressent, bref, je gère.
Si je devais définir la cyclothymie, pour moi, ce serait par la métaphore de Till l'Espiègle qui parcourant les chemins de montagne, se réjouissait de la descente à venir, en gravissant un col, et qui dans la descente, se lamentait à l'idée de la côte qu'il lui faudrait gravir ensuite.