Câblage neuronnal dépressif + peur extrême du changement
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Dami-lench
- Messages : 19
- Enregistré le : vendredi 02 décembre 2022 7:50
Câblage neuronnal dépressif + peur extrême du changement
Bonjour,
Je me permets d'ouvrir ce sujet car je n'ai pas encore trouvé de topic qui traite de ce que je voudrais parler: ressentir comme un cerveau câblé en permanence vers le négatif.
Comme je l'avais dit sur un autre topic, je suis diag autiste et je ne ressens aucune envie ni l'utilité de me sentir bien dans ma peau, parce que dès petit j'étais muet, et très négatif (pleurs, bouderie...).
J'ai l'impression que ma dépression (tout comme l'envie de suicide permanente) s'est construite au fil des ans, et que je m'y sens tellement attaché que j'ai peur de la voir disparaitre et être envahi de joie.
Et j'accepte pas que ma famille m'aime parce qu'elle en est à l'origine de mon mal-être (déjà parce que la famille du parent concerné n'a jamais voulu entendre parler d'autisme et me l'a caché, prétendant que le diag est infondée).
Comme si renoncer à la dépression signifiait perdre tout ce que je connais....
Bien sur je n'accepte aucun compliment venant de ma famille à cause du harcèlement scolaire.
Que faire face à une négativité extrême?
Je me permets d'ouvrir ce sujet car je n'ai pas encore trouvé de topic qui traite de ce que je voudrais parler: ressentir comme un cerveau câblé en permanence vers le négatif.
Comme je l'avais dit sur un autre topic, je suis diag autiste et je ne ressens aucune envie ni l'utilité de me sentir bien dans ma peau, parce que dès petit j'étais muet, et très négatif (pleurs, bouderie...).
J'ai l'impression que ma dépression (tout comme l'envie de suicide permanente) s'est construite au fil des ans, et que je m'y sens tellement attaché que j'ai peur de la voir disparaitre et être envahi de joie.
Et j'accepte pas que ma famille m'aime parce qu'elle en est à l'origine de mon mal-être (déjà parce que la famille du parent concerné n'a jamais voulu entendre parler d'autisme et me l'a caché, prétendant que le diag est infondée).
Comme si renoncer à la dépression signifiait perdre tout ce que je connais....
Bien sur je n'accepte aucun compliment venant de ma famille à cause du harcèlement scolaire.
Que faire face à une négativité extrême?
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Formidable
Câblage neuronnal dépressif + peur extrême du changement
@Dami-lench
Avoir peur de la joie ou de la disparition de la dépression est lié à la peur de perdre une partie de toi-même. Je connais si bien.
La dépression, même douloureuse, est un état connu et prévisible.
Le bien-être ou la joie sont des territoires inconnus. Ton esprit se dit : "Si je lâche ma dépression, qu'est-ce qui va la remplacer ? Je préfère ce que je connais". J'ai peur aussi et sans cesse des changements et surtout s'ils sont brusques, sauf que je pense( pour moi) qu'ils sont toujours brusques !
Je dois essayer de changer la programmation de mon cerveau et me persuader que si ça change, c'est un renouveau pour autre chose. Si tu es comme moi, tu vois que le chemin est long et dur. Concernant ta famille, qui t'a caché le diagnostic, je comprends que tu ne veuilles pas les affronter.
Ma famille me hait ! Il faut dire qu'elle est assez con pour écouter la dernière personne qui a dit du mal de moi. Et je ne veux surtout pas les affronter et me justifier. Ça me fait "des vacances", même si je ne sais pas ce que c'est, je n'en ai jamais pris de ma vie : Vacances = Nouveau = Dangers !
En même temps, je sais qu'on peut avoir quelqu'un qui nous aime, même s'il nous reproche quelque chose, certes, tu es né autiste, ce n'est pas ta faute, tu n'as pas choisi cette option à la naissance, moi non plus (je le suis aussi).
Le plus dur, c'est de recâbler le cerveau avec ce qui te passionne et le mettre sur Neutre : pas de joie, mais du calme, dans un environnement sans surcharge sensorielle !
Avec une dépression suicidaire, il faut chercher de l'aide chez les pros. Thérapie, recâblage...
Mais ta démarche d'en parler est déjà très courageuse. J'aimerais t'aider plus encore.
(Je sais que j'ai tendance à être bavard, mais ne te sens jamais obligé d'essayer de faire pareil pour me satisfaire de quoi que ce soit, ici, l'important : c'est toi !)
Avoir peur de la joie ou de la disparition de la dépression est lié à la peur de perdre une partie de toi-même. Je connais si bien.
La dépression, même douloureuse, est un état connu et prévisible.
Le bien-être ou la joie sont des territoires inconnus. Ton esprit se dit : "Si je lâche ma dépression, qu'est-ce qui va la remplacer ? Je préfère ce que je connais". J'ai peur aussi et sans cesse des changements et surtout s'ils sont brusques, sauf que je pense( pour moi) qu'ils sont toujours brusques !
Je dois essayer de changer la programmation de mon cerveau et me persuader que si ça change, c'est un renouveau pour autre chose. Si tu es comme moi, tu vois que le chemin est long et dur. Concernant ta famille, qui t'a caché le diagnostic, je comprends que tu ne veuilles pas les affronter.
Ma famille me hait ! Il faut dire qu'elle est assez con pour écouter la dernière personne qui a dit du mal de moi. Et je ne veux surtout pas les affronter et me justifier. Ça me fait "des vacances", même si je ne sais pas ce que c'est, je n'en ai jamais pris de ma vie : Vacances = Nouveau = Dangers !
En même temps, je sais qu'on peut avoir quelqu'un qui nous aime, même s'il nous reproche quelque chose, certes, tu es né autiste, ce n'est pas ta faute, tu n'as pas choisi cette option à la naissance, moi non plus (je le suis aussi).
Le plus dur, c'est de recâbler le cerveau avec ce qui te passionne et le mettre sur Neutre : pas de joie, mais du calme, dans un environnement sans surcharge sensorielle !
Avec une dépression suicidaire, il faut chercher de l'aide chez les pros. Thérapie, recâblage...
Mais ta démarche d'en parler est déjà très courageuse. J'aimerais t'aider plus encore.
(Je sais que j'ai tendance à être bavard, mais ne te sens jamais obligé d'essayer de faire pareil pour me satisfaire de quoi que ce soit, ici, l'important : c'est toi !)
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Formidable
Câblage neuronnal dépressif + peur extrême du changement
PS : ne cherche pas trop à lire mes angoisses, etc. je les cache dans le rire, je suis un spécial parmi les gens spéciaux.
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Dami-lench
- Messages : 19
- Enregistré le : vendredi 02 décembre 2022 7:50
Câblage neuronnal dépressif + peur extrême du changement
Oui voilà c'est ça. La dépression a beau être désagréable, c'est tout ce que je connais.Formidable a écrit : ↑mercredi 26 novembre 2025 16:17@Dami-lench
Avoir peur de la joie ou de la disparition de la dépression est lié à la peur de perdre une partie de toi-même. Je connais si bien.
La dépression, même douloureuse, est un état connu et prévisible.
Le bien-être ou la joie sont des territoires inconnus. Ton esprit se dit : "Si je lâche ma dépression, qu'est-ce qui va la remplacer ? Je préfère ce que je connais". J'ai peur aussi et sans cesse des changements et surtout s'ils sont brusques, sauf que je pense( pour moi) qu'ils sont toujours brusques !
Je dois essayer de changer la programmation de mon cerveau et me persuader que si ça change, c'est un renouveau pour autre chose. Si tu es comme moi, tu vois que le chemin est long et dur. Concernant ta famille, qui t'a caché le diagnostic, je comprends que tu ne veuilles pas les affronter.
Ma famille me hait ! Il faut dire qu'elle est assez con pour écouter la dernière personne qui a dit du mal de moi. Et je ne veux surtout pas les affronter et me justifier. Ça me fait "des vacances", même si je ne sais pas ce que c'est, je n'en ai jamais pris de ma vie : Vacances = Nouveau = Dangers !
En même temps, je sais qu'on peut avoir quelqu'un qui nous aime, même s'il nous reproche quelque chose, certes, tu es né autiste, ce n'est pas ta faute, tu n'as pas choisi cette option à la naissance, moi non plus (je le suis aussi).
Le plus dur, c'est de recâbler le cerveau avec ce qui te passionne et le mettre sur Neutre : pas de joie, mais du calme, dans un environnement sans surcharge sensorielle !
Avec une dépression suicidaire, il faut chercher de l'aide chez les pros. Thérapie, recâblage...
Mais ta démarche d'en parler est déjà très courageuse. J'aimerais t'aider plus encore.
(Je sais que j'ai tendance à être bavard, mais ne te sens jamais obligé d'essayer de faire pareil pour me satisfaire de quoi que ce soit, ici, l'important : c'est toi !)![]()
Le diable qu'on connait est meilleur que le diable inconnu.
Non seulement mon esprit se demande sans arrêt: "Qu'est ce qu'il y a après la dépression?" / "C'est quoi finalement le bonheur et la joie quand on ne connait que le malheur, l'auto-dénigrement?...." mais en + il sait pertinemment que tout processus thérapeutique (recâblage...) implique nécessairement des douleurs, des hauts et des bas... ce qui fait une peur supplémentaire d'aller mieux.
Résistance au changement, résistance au processus....
pour le diagnostic, disons que l'autre parent (neurotypique) aurait fait des recherches sur l'autisme, mais bon ça n'a jamais été clair.
Pour les pensées suicidaires pareil j'en ai depuis + de 10 ans.
- poussière
- Messages : 5997
- Enregistré le : lundi 27 novembre 2017 5:10
Câblage neuronnal dépressif + peur extrême du changement
J'ai l'impression que c'est un état mélancolique. Voues êtes d'accord ?
- vibou
- Messages : 1472
- Enregistré le : samedi 11 mars 2023 16:45
Câblage neuronnal dépressif + peur extrême du changement
Dami-lench a écrit : ↑jeudi 27 novembre 2025 10:33Oui voilà c'est ça. La dépression a beau être désagréable, c'est tout ce que je connais.Formidable a écrit : ↑mercredi 26 novembre 2025 16:17@Dami-lench
Avoir peur de la joie ou de la disparition de la dépression est lié à la peur de perdre une partie de toi-même. Je connais si bien.
La dépression, même douloureuse, est un état connu et prévisible.
Le bien-être ou la joie sont des territoires inconnus. Ton esprit se dit : "Si je lâche ma dépression, qu'est-ce qui va la remplacer ? Je préfère ce que je connais". J'ai peur aussi et sans cesse des changements et surtout s'ils sont brusques, sauf que je pense( pour moi) qu'ils sont toujours brusques !
Je dois essayer de changer la programmation de mon cerveau et me persuader que si ça change, c'est un renouveau pour autre chose. Si tu es comme moi, tu vois que le chemin est long et dur. Concernant ta famille, qui t'a caché le diagnostic, je comprends que tu ne veuilles pas les affronter.
Ma famille me hait ! Il faut dire qu'elle est assez con pour écouter la dernière personne qui a dit du mal de moi. Et je ne veux surtout pas les affronter et me justifier. Ça me fait "des vacances", même si je ne sais pas ce que c'est, je n'en ai jamais pris de ma vie : Vacances = Nouveau = Dangers !
En même temps, je sais qu'on peut avoir quelqu'un qui nous aime, même s'il nous reproche quelque chose, certes, tu es né autiste, ce n'est pas ta faute, tu n'as pas choisi cette option à la naissance, moi non plus (je le suis aussi).
Le plus dur, c'est de recâbler le cerveau avec ce qui te passionne et le mettre sur Neutre : pas de joie, mais du calme, dans un environnement sans surcharge sensorielle !
Avec une dépression suicidaire, il faut chercher de l'aide chez les pros. Thérapie, recâblage...
Mais ta démarche d'en parler est déjà très courageuse. J'aimerais t'aider plus encore.
(Je sais que j'ai tendance à être bavard, mais ne te sens jamais obligé d'essayer de faire pareil pour me satisfaire de quoi que ce soit, ici, l'important : c'est toi !)![]()
Le diable qu'on connait est meilleur que le diable inconnu.
Non seulement mon esprit se demande sans arrêt: "Qu'est ce qu'il y a après la dépression?" / "C'est quoi finalement le bonheur et la joie quand on ne connait que le malheur, l'auto-dénigrement?...." mais en + il sait pertinemment que tout processus thérapeutique (recâblage...) implique nécessairement des douleurs, des hauts et des bas... ce qui fait une peur supplémentaire d'aller mieux.
Résistance au changement, résistance au processus....
pour le diagnostic, disons que l'autre parent (neurotypique) aurait fait des recherches sur l'autisme, mais bon ça n'a jamais été clair.
Pour les pensées suicidaires pareil j'en ai depuis + de 10 ans.
Tes questionnements me font penser à ceux de Emil Cioran dans tous ses livres. Tu connais ?
- clémentine
- Messages : 7679
- Enregistré le : dimanche 08 avril 2012 17:41
Câblage neuronnal dépressif + peur extrême du changement
Bonjour @Dami-lench et Bienvenue,
On sent combien cette négativité est devenue une habitude pour toi, presque comme un câblage.
Tu décris bien la peur de perdre ce que tu connais, même si c’est douloureux.
Et tu partages ici, c’est déjà une façon de ne pas rester seul avec ça.
Oui Cioran !
On sent combien cette négativité est devenue une habitude pour toi, presque comme un câblage.
Tu décris bien la peur de perdre ce que tu connais, même si c’est douloureux.
Et tu partages ici, c’est déjà une façon de ne pas rester seul avec ça.
Oui Cioran !
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Dami-lench
- Messages : 19
- Enregistré le : vendredi 02 décembre 2022 7:50
Câblage neuronnal dépressif + peur extrême du changement
Oui et j'ai peur d'en sortir pour des raisons qui vont paraître bizarreclémentine a écrit : ↑vendredi 28 novembre 2025 13:08Bonjour @Dami-lench et Bienvenue,
On sent combien cette négativité est devenue une habitude pour toi, presque comme un câblage.
Tu décris bien la peur de perdre ce que tu connais, même si c’est douloureux.
Et tu partages ici, c’est déjà une façon de ne pas rester seul avec ça.
Oui Cioran !
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Dami-lench
- Messages : 19
- Enregistré le : vendredi 02 décembre 2022 7:50
Câblage neuronnal dépressif + peur extrême du changement
Moi non je ne connais pasvibou a écrit : ↑jeudi 27 novembre 2025 20:09Dami-lench a écrit : ↑jeudi 27 novembre 2025 10:33
Oui voilà c'est ça. La dépression a beau être désagréable, c'est tout ce que je connais.
Le diable qu'on connait est meilleur que le diable inconnu.
Non seulement mon esprit se demande sans arrêt: "Qu'est ce qu'il y a après la dépression?" / "C'est quoi finalement le bonheur et la joie quand on ne connait que le malheur, l'auto-dénigrement?...." mais en + il sait pertinemment que tout processus thérapeutique (recâblage...) implique nécessairement des douleurs, des hauts et des bas... ce qui fait une peur supplémentaire d'aller mieux.
Résistance au changement, résistance au processus....
pour le diagnostic, disons que l'autre parent (neurotypique) aurait fait des recherches sur l'autisme, mais bon ça n'a jamais été clair.
Pour les pensées suicidaires pareil j'en ai depuis + de 10 ans.![]()
Tes questionnements me font penser à ceux de Emil Cioran dans tous ses livres. Tu connais ?
- vibou
- Messages : 1472
- Enregistré le : samedi 11 mars 2023 16:45
Câblage neuronnal dépressif + peur extrême du changement
C'est un écrivain franco roumain dont toute l’œuvre tourne autour de son mal être existentiel.
Toutefois il est décédé à 84 ans.
Exemple du livre De l'inconvénient d'être né :
«Aucune volupté ne surpasse celle qu'on éprouve à l'idée qu'on aurait pu se maintenir dans un état de pure possibilité. Liberté, bonheur, espace - ces termes définissent la condition antérieure à la malchance de naître. La mort est un fléau quelconque ; le vrai fléau n'est pas devant nous mais derrière. Nous avons tout perdu en naissant.
Mieux encore que dans le malaise et l'accablement, c'est dans des instants d'une insoutenable plénitude que nous comprenons la catastrophe de la naissance. Nos pensées se reportent alors vers ce monde où rien ne daignait s'actualiser, affecter une forme, choir dans un nom, et, où, toute détermination abolie, il était aisé d'accéder à une extase anonyme.
Nous retrouvons cette expérience extatique lorsque, à la faveur de quelque état extrême, nous liquidons notre identité et brisons nos limites. Du coup, le temps qui nous précède, le temps d'avant le temps, nous appartient en propre, et nous rejoignons, non pas notre figure, qui n'est rien, mais cette virtualité bienheureuse où nous résistions à l'infâme tentation de nous incarner.»
https://www.gallimard.fr/catalogue/de-l ... feuilleter
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Dami-lench
- Messages : 19
- Enregistré le : vendredi 02 décembre 2022 7:50
Câblage neuronnal dépressif + peur extrême du changement
Bonjour,
Demain j'ai un rdv avec une psy du CRA (Centre de Ressources Autisme) lors d'une permanence, et je ne me sens pas prêt.
J'ai peur d'aller mieux, j'ai peur de sortir de la dépression parce que je pense que j'en suis accro, j'en suis accro parce que c'est la seule chose qui existe dans ma vie. Qui serais-je sans la dépression, la négativité et les pensées noires?
Beaucoup + de questions que de réponse: Qu'aurais-je si ma dépression disparaissait? Et si finalement sortir de la dépression n'aurait aucun impact positif sur ma vie, à quoi bon en sortir?
C'est comme si j'étais resté dans le noir tellement longtemps que la lumière extérieur, même positif, me brulerait complètement les yeux.
"Le diable connu est meilleur que le diable inconnu"
Comment surmonter une maladie mentale si on ne veut pas, ou l'on est pas prêt à y renoncer?
Comment surmonter la dépression si je ne peux même pas m'imaginer ne pas être dépressif.
Demain j'ai un rdv avec une psy du CRA (Centre de Ressources Autisme) lors d'une permanence, et je ne me sens pas prêt.
J'ai peur d'aller mieux, j'ai peur de sortir de la dépression parce que je pense que j'en suis accro, j'en suis accro parce que c'est la seule chose qui existe dans ma vie. Qui serais-je sans la dépression, la négativité et les pensées noires?
Beaucoup + de questions que de réponse: Qu'aurais-je si ma dépression disparaissait? Et si finalement sortir de la dépression n'aurait aucun impact positif sur ma vie, à quoi bon en sortir?
C'est comme si j'étais resté dans le noir tellement longtemps que la lumière extérieur, même positif, me brulerait complètement les yeux.
"Le diable connu est meilleur que le diable inconnu"
Comment surmonter une maladie mentale si on ne veut pas, ou l'on est pas prêt à y renoncer?
Comment surmonter la dépression si je ne peux même pas m'imaginer ne pas être dépressif.
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