Syde a écrit : La peur de l'abandon, je connais que trop bien... Cela fait partie de ma pathologie de Borderline.
Idem. Mais je n'ai jamais réussi à suivre les conseils de ma psy : quand on me lâche je souffre en silence et j'essaie de me faire oublier comme le veulent les gens. Je me comporte exactement comme un bon chien : si on me siffle je viens, si on m'envoie à la niche je vais à la niche. Je me sens tellement minable que je trouve normal que les gens se détachent toujours de moi. Je n'ai jamais demandé d'explications à mon ex quand il a cessé de me donner de ses nouvelles du jour au lendemain. Je n'ai pas demandé non plus d'explications à une amie très proche dont j'avais perdu le n° de téléphone et qui, quand je l'ai rencontrée, a refusé de me le redonner en disant "non non je t'appellerai moi-même" (deux ans et "j'attends" toujours le coup de fil). C'est d'ailleurs pour ça que j'ai un chien et que je l'aime tant : c'est la facilité, lui ne m'abandonnera jamais car il n'a pas le choix.
Il n'y a qu'une personne, en dehors de ce forum, à qui je peux tout dire et à qui je n'ai pas peur de demander des explications quand elle s'éloigne de moi, mais il faut dire qu'elle est aussi borderline et qu'on comprend donc bien toutes les deux notre fonctionnement.
Sebastien a écrit : Tout le monde ne va pas te lâcher si facilement, ou alors ce ne sont pas des vrai amis!
"L'alcool obnubile mon esprit. A force de boire je me suis altéré. Qu'importe le flacon, désormais - mon seul copain [...]. Inutile à Dieu, aux hommes et à lui-même, il déclare à qui veut bien encore l'entendre :
L'amitié a ceci de commun avec la solitude selon Gilbert Bécaud,
c'est que ça n'existe pas"
Maurice Roche