Les neuroleptiques (antipsychotiques)

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philomene
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Enregistré le : lundi 16 février 2009 10:29
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Message par philomene »

le dipiperon en gouttes 2, 3 a 4 fois par jour,je pense que cela t'aiderait,ca detend profondement et soulage la souffrance morale,moi ca m'aide a vivre normalement ,quand ca ne va pas j'augmente meme d'une goutte,tu peux en parler a ton psy
je precise qu'au depart j'etais a 1 comprime le soir=20 gouttes,j'etais completement anesthesiee et j'avais des baisses de tension terribles,un legume (a eviter!)
donc a petites doses ,cela est plus efficace qu'un anxiolitique,par contre cela donne des tremblements et je prends du toco 500 3 , 3 fois par jour(c'est de la vitamine e a haute dose,c'est ma psy qui m'a trouve ca,elle est geniale car je ne supportais pas les autresmedicaments anti effets secondaires ,je ne me rappelle plus du nom)
il y a toujours l'espoir...ne jamais l'oublier...
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nanou60
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Message par nanou60 »

je vais rep a ta question un peu tard mais mieu vaut tard que jamais
J'ai ete sous risperdal constat(qui est un neuroleptique injectable) pendant ma depression
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irène
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Enregistré le : jeudi 16 avril 2009 14:47

Message par irène »

Salut Gori,

Je prends du tiapridal 100 qui est un neuroleptique.
Je me suis posée les mêmes questions que toi.
On m'a répondu qu'il servait à traiter les troubles de l'angoisse démesurée (agressivités, angoisse profondes, troubles du comportement...)
Je suis en train de le diminuer. Je ne vois pas de différence...

Bonne continuation
Mon salon

"Ce dont il faut faire le plus de cas, ce n'est pas de vivre mais de vivre bien." PLATON
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bridget
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Message par bridget »

Bonjour,

j'ai pris longtemps du Solian.

Mon psy à l'époque à l'höpital m'avait expliqué que le Solian est un neuroleptique atypique, et qu'on le prescrit dans la dépression graves, pour deshiniber la personnne.je prenais du 50mg à l'époque.

Quand tu passe à des fortes doses, tu n'es plus dans un traitement de la dépression...
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loveisall33
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Les neuroleptiques (antipsychotiques)

Message par loveisall33 »

bonjour, j'ai lu ce post, et j'aimerais avoir plus.de renseignements. j'ai un proche qui est en clinique psychiatrique, et qui depuis refuse de me parler ... Enfin bref, defois j'ai quelques nouvelles et il m'a dis qu'il prenait 67 gouttes d'un neuroleptique, deux antidépresseurs etc... il m'a dit qu'il ne ressentait plus aucune émotions, que lá bas il ne voyait pas le temps passer avec les médicaments. je voulais savoir si s'était possible? Sachant qu''il a voulu continuer à se faire du mal et que s'était pour ca qu'il avait ce traitment.
J'ai peur car je ne le reconnais plus, ils l'ont vraiment rendu vide...
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Archaos
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Les neuroleptiques (antipsychotiques)

Message par Archaos »

Bonjour loveisall33 ,

Oui c'est possible, certaines classes de neuroleptiques ont des propriétés très sédatives ...
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loveisall33
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Les neuroleptiques (antipsychotiques)

Message par loveisall33 »

Merci. Et les effets s'estompent ou il perdurent tout le long ?? Ca fait trois semaines qu'il à ce traitement, et c'est dur de le voir comme ça.
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Archaos
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Les neuroleptiques (antipsychotiques)

Message par Archaos »

C'est difficile de répondre car ça dépend des molécules mais ils devraient baisser le dosage au bout d'un certain temps et là il émergera sans doute, le but étant dans un premier temps de le calmer et d’éviter qu’il ne se fasse mal (même si cela n'a pas si bien fonctionné que cela) .
Désolé de ne pouvoir en dire plus car je ne suis pas médecin .
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loveisall33
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Les neuroleptiques (antipsychotiques)

Message par loveisall33 »

Merci de ta réponse. Oui c'est affreux comme la dépression l'a changé, il a tout couper avec moi, m'a bloquer de tout les côtés. Il m'a même dis limite qu'il voulais qu'il sois mort pour moi enfin il voulait limite que je croit ça quoi...
Je me dis avec tout ses traitement ça ne peux que le calmer pour l'instant. J'espère qu'en baissant les doses, il se retrouvera petit à petit.
Les neuroleptiques ça enlève les envies de mort c'est ça ?
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Archaos
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Les neuroleptiques (antipsychotiques)

Message par Archaos »

C'est principalement des calmants, ils combattent aussi les idées délirantes.
Pour les idées suicidaires, ce seront plutôt les antidépresseurs qui agiront en redressant l'humeur.
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Archaos
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Les neuroleptiques (antipsychotiques)

Message par Archaos »

Je profite de ce sujet pour y placer un texte intéressant sur les recommandations d'utilisations des neuroleptiques.


Neuroleptiques et antipsychotiques

Les neuroleptiques sont des médicaments utilisés essentiellement dans le traitement des troubles psychotiques. Ce sont des médicaments qui traitent les symptômes (signes) psychotiques mais ont souvent peu d’action sur le « noyau » de la maladie. Dans la plupart des cas, ils permettent d’améliorer l’état psychique et facilitent l’adaptation sociale des patients. Dans quelques cas toutefois, certains symptômes « résistent » à l’action des médicaments.

Le terme « antipsychotique » désigne la nouvelle génération de neuroleptiques (ou neuroleptiques de deuxième génération). Les neuroleptiques sont classés selon leur structure chimique, leurs propriétés antipsychotiques, leur durée d’action et leur présentation. Les effets thérapeutiques et les effets indésirables peuvent varier, d’une molécule à l’autre et suivant les sensibilités de réponse des patients. Les neuroleptiques n’entraînent pas de dépendance psychique.

Action pharmacologique des neuroleptiques

Première génération

Chlorpromazine (Largactil®), Halopéridol (Haldol®), Cyamémazine (Tercian®) Lévomépromazine (Nozinan®) et Zuclopenthixol (Clopixol®). Ces neuroleptiques ont les actions suivantes :

antihallucinatoire : ils diminuent les hallucinations auditives, visuelles, sensitives ou autres ;
antidélirante : ils atténuent ou font disparaître les idées délirantes ;
sédative : ils apaisent et diminuent l’angoisse, l’agitation ou l’agressivité, qui accompagnent les précédents symptômes ;
désinhibitrice : ils améliorent le contact du patient avec la réalité.

Ces médicaments ont une action favorable sur les signes « négatifs » de la schizophrénie (qui ressemblent à la dépression) et améliorent la cognition (processus de pensée).

Deuxième génération

Ce sont les neuroleptiques que l’on appelle aussi « antipsychotiques » ou « neuroleptiques atypiques » tels que : Clozapine (Leponex®), Amisulpride (Solian®), Rispéridone (Risperdal®), Olanzapine (Zyprexa®) et Aripiprazole (Abilify®).

Ils sont aussi efficaces que les neuroleptiques de première génération sur les signes « positifs » (délire, hallucinations, excitation), et semblent un peu plus efficaces sur les signes « négatifs » (ralentissement, retrait affectif), la désorganisation et les troubles cognitifs (troubles de la mémoire, de la concentration, de l’apprentissage, de la fluence verbale).

Ils entrainent moins d’effets indésirables neurologiques sévères (dyskinésies tardives) que les neuroleptiques de première génération. Cela ne veut pas dire qu’ils sont dénués d’effets secondaires. Ils apportent un plus en terme fonctionnel et améliorent la qualité de vie des patients vivant avec une schizophrénie à long terme. Ils permettent, combinés avec une prise en charge psychosociale une meilleure insertion des personnes dans la communauté.

Par ailleurs, la possibilité d’une prise unique journalière peut être plus simple qu’avec les neuroleptiques classiques. L’un d’entre eux, la Clozapine (Leponex®) agit sur certaines formes de psychoses « résistantes » à tous les autres traitements ; il est réservé à des patients qui n’ont pas eu de réponse satisfaisante avec d’autres neuroleptiques ou qui présentent une mauvaise tolérance aux traitements classiques.

Parmi les plus récents, Aripiprazole (Abilify®) présente un mécanisme d’action un peu différent sur le système dopaminesérotonine du cerveau et agit également sur les symptômes « positifs » ou les symptômes « négatifs » de la maladie, à court ou à long terme.


Le syndrome métabolique

Le syndrome métabolique se définit par la présence d’au moins trois anomalies parmi :

une élévation de la tension artérielle au-delà de 13/8.5 ;
un tour de taille supérieur à 88 cm pour les femmes et 102 cm pour les hommes ;
une élévation du sucre dans le sang ;
une augmentation du taux des graisses dans le sang (cholestérol et triglycérides).

Complications du syndrome métabolique

Les principales complications associées au syndrome métabolique sont le diabète de type 2 (augmentation du taux de sucre dans le sang) et des maladies du cœur et des vaisseaux sanguins (ex. : infarctus ou accident vasculaire cérébral).

Ces complications varient d’une personne à l’autre, en fonction de l’âge, des habitudes alimentaires, du manque d’exercice. La difficulté d’accès aux soins, soit du fait de problèmes économiques, soit du fait des troubles mentaux, augmente ces risques.

Traitement du syndrome métabolique

Il repose sur deux principes :

préventif : éviter la survenue de ces complications grâce à des conseils d’hygiène de vie concernant l’alimentation, l’activité physique, l’arrêt de consommation de tabac et d’alcool ;
curatif : traiter les complications déjà installées, par un régime amaigrissant, des médicaments adaptés pour lutter contre le taux élevé de sucre ou de graisses dans le sang, ou contre l’augmentation de la tension artérielle.


Médicaments antipsychotiques et syndrome métabolique

Quels sont les antipsychotiques concernés ?

Tous les médicaments antipsychotiques peuvent entrainer un syndrome métabolique, quelle que soit la façon dont ils sont pris : comprimés, gouttes ou injection.

Les antipsychotiques dits de première génération : Chlorpromazine (Largactil®), Cyamémazine (Tercian®), Halopéridol (Haldol®), Lévomépromazine (Nozinan®) et Zuclopenthixol (Clopixol®)

Les antipsychotiques atypiques dits neuroleptiques de deuxième génération : Amisulpride (Solian®), Aripiprazole (Abilify®), Clozapine (Leponex®), Olanzapine (Zyprexa®) et Risperidone (Risperdal®).
Pourquoi les antipsychotiques ont-ils des effets métaboliques ?

Certaines personnes peuvent présenter des risques avant la prise du traitement antipsychotique. Par exemple, elles peuvent avoir une consommation de sucres, de graisses et parfois d’alcool trop importante, qui favorise le surpoids ; ainsi qu’une alimentation riche en sel, qui favorise l’augmentation de la tension artérielle. Le manque d’activité physique associé à cette alimentation trop riche peut également accélérer la prise de poids.

De plus, les antipsychotiques, ainsi que les troubles mentaux eux-mêmes, peuvent aussi avoir un effet sur l’appétit et sur la diminution de l’activité physique.

C’est donc l’association de ces habitudes de vie à risque et du traitement antipsychotique qui entraîne un « syndrome métabolique », ou une obésité avec ses complications. L’obésité représente un risque pour la santé, et elle est aussi souvent à l’origine de problèmes psychologiques, comme la perte de l’estime de soi, l’abandon du plaisir de se vêtir, l’isolement social, ou la dépression.

Les conséquences psychologiques de l’obésité peuvent entraîner une mauvaise prise du traitement, voire son arrêt, qui augmente le risque de réapparition des troubles.

Effets métaboliques selon les antipsychotiques

La prise de poids est précoce, dès les premières semaines du traitement ; elle varie d’un antipsychotique à un autre. Il en est de même pour l’augmentation de la glycémie et les perturbations lipidiques. Cette prise de poids touche aussi bien l’adulte que l’enfant.

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Prévention du syndrome métabolique

Le dépistage des troubles métaboliques garantit une bonne prévention des complications. La prise en charge doit être précoce, et adaptée à chaque personne. L’éducation pour la santé du patient est primordiale. Les aidants et la famille des personnes traitées par médicaments antipsychotiques sont particulièrement impliqués dans le projet de soins. Les professionnels qui prennent en charge le patient sont tous concernés, quels que soient leurs spécialités ou leurs lieux d’intervention : hôpital, Centre médico-psychologique (CMP), Centre d’accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP), hôpital de jour, foyer de nuit ou domicile.
Bilan somatique

Pour toute personne suivant un traitement antipsychotique, le médecin généraliste et le psychiatre doivent réaliser un bilan à intervalles réguliers, afin de dépister la prise de poids et les anomalies du taux de graisses ou de sucre dans le sang.

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Le rôle du psychiatre prescripteur

Le médicament prescrit doit être choisi en fonction du meilleur équilibre « bénéfices-risques » pour la personne. C’est-à-dire que le traitement prescrit (et sa posologie) doit être le plus efficace pour les symptômes et présenter le moins d’effets secondaires possibles.

La personne doit participer à cette évaluation « bénéfices-risques » avec son médecin psychiatre.

La personne doit être informée précisément des éventuels risques liés à la prise d’antipsychotiques. Avant la prise du traitement, le médecin explorera les habitudes et conditions de vie de la personne. Des conseils diététiques et d’exercice physique seront alors donnés dès la première consultation.

En cas d’apparition de troubles métaboliques, un éventuel changement de traitement peut parfois se révéler nécessaire.

Le rôle des soignants

Le rôle du soignant dans la prévention et prise en charge du syndrome métabolique passe par la mise en place d’un projet personnalisé d’éducation thérapeutique du patient (ETP). Ce programme d’ETP aborde les thématiques suivantes : la prise médicamenteuse, l’équilibre alimentaire, l’exercice physique, le sevrage tabagique ou celui de l’alcool…

La personne et son entourage, de par leur connaissance et leur expérience des troubles et des traitements, sont des personnes ressources pour le travail éducatif des soignants. Ils participent activement au programme d’ETP.

Les soignants proposeront par exemple des séances de groupe de paroles ou d’ateliers thérapeutiques (ex. atelier cuisine). Ils peuvent également travailler avec un diététicien en donnant des conseils pratiques. Ils peuvent proposer ou mettre en place des activités physiques (gymnastique douce, piscine, marche etc.).

L’équipe soignante fournira si besoin des outils tels qu’un carnet ou un livret thérapeutique où seront inscrits comme sur un agenda, la périodicité des examens ainsi que les rendez-vous avec les différents spécialistes.

Le rôle du médecin traitant

Il faut encourager les patients à désigner un médecin traitant référent. Celui-ci doit être informé des traitements prescrits par le psychiatre. En fonction des besoins, c’est lui qui oriente le patient vers des consultations spécialisées (endocrinologue, diabétologue, cardiologue, dentiste, diététicien, pédicure…). Concernant le sevrage tabagique, la personne peut être orientée et accompagnée vers une consultation anti-tabac.

Le rôle du diététicien

Le diététicien peut aider le patient à trouver les habitudes alimentaires responsables de la prise de poids.
Il peut expliquer également que la prise de médicaments antipsychotiques n’entraine pas systématiquement une prise de poids. Mais que dans tous les cas, il est plus facile de prévenir (éviter) la prise de poids que de la traiter une fois qu’elle est installée. Il faut réagir très vite, dès la prise des premiers kilos.

Les troubles alimentaires responsables de la prise de poids fréquemment décrits par les personnes prenant un traitement antipsychotique sont :

Une augmentation de l’envie de manger des aliments sucrés, sous forme de grignotage (l’appétence pour le sucre) ;
Un apport alimentaire plus important l’après-midi, le soir et parfois la nuit (rythme alimentaire inversé) ;
Une augmentation de la prise alimentaire au moment des principaux repas (hyperphagie prandiale), avec une sensation de « ne pas être rassasié » (perturbation de la sensation de satiété) ;
Une activité physique restreinte (la sédentarité favorise la prise alimentaire) ;
Et une consommation d’aliments caloriques de bas prix, souvent gras et sucrés, du fait de problèmes économiques surajoutés.

Quelques conseils pour éviter la prise de poids

Pour éviter de consommer des boissons sucrées :

Boire de l’eau tout au long de la journée (plate, gazeuse, légèrement aromatisée), du bouillon de légumes, des jus de légumes, des tisanes peu ou pas sucrées. Ne pas sucrer le thé et le café.

Pour éviter de grignoter :

Répartir l’alimentation en 3 repas réguliers (petit déjeuner, déjeuner, dîner) et suffisants (4 à 5 aliments différents), qui seront pris lentement, en mâchant bien chaque bouchée et en faisant une petite pause entre chaque plat.
En cas d’envie de manger prendre un grand verre de boisson sans sucre (eau, tisane, bouillon de légumes). Faire une collation si besoin (1 fruit ou 1 fromage blanc par exemple) en diminuant un peu le repas suivant.

Pour éviter de prendre de trop grandes quantités d’aliments :

Prendre à chaque repas (midi et soir) 2 portions de fruits et légumes : 1 crudité et 1 fruit, ou 1 part de légumes cuits et un fruit, 1 potage de légumes et une salade…
Prendre à chaque repas un aliment riche en sucres lents et en fibres : céréales complètes (pain complet, riz complet, semoule complète, pâtes complètes…), des légumes secs (lentilles, haricots secs, pois chiche…), maïs ou pommes de terre vapeur.
Limiter la consommation de viande de boucherie, la plus grasse, à 3 fois par semaine : bœuf, veau, porc ou mouton. Préférer le poisson, la volaille, le jambon blanc et les œufs.
Réduire sa consommation de fromage. Préférer les laitages natures et peu gras.

Les bonnes habitudes alimentaires

Prendre un bon petit déjeuner le matin avant 10h : café ou thé peu sucré, lait demi-écrémé ou 1 yaourt nature non sucré, pain complet légèrement beurré, fruit.
Prendre son repas de midi avant 13h : crudités sans mayonnaise, 1 petite part de viande, légumes cuits et riz complet, 1 petite part de fromage, 1 fruit frais, quelques tranches de pain complet, eau.
Prendre un dîner léger, sans plats trop gras et avec plus de légumes et de fruits. potage de légumes, 1 part de poisson ou 2 œufs ou jambon blanc, légumes verts cuits, laitage nature peu ou pas sucré, fruits frais, quelques tranches de pain complet, eau.
Manger lentement, en mâchant bien les aliments.
Prendre des portions raisonnables.
Ne pas se resservir.
Ne pas saucer.
Réduire les aliments gras (viande en sauce, friture, beurre, mayonnaise), gras et salés (charcuterie, fromage, chips, frites,) gras et sucrés (gâteaux, chocolat, viennoiserie).
Éviter au maximum la consommation d’alcool et les boissons sucrées.
Maintenir une activité physique quotidienne (ex : marche, escalier…).
En période d’hospitalisation : reculer le plus tard possible l’horaire de prise du dîner (après 19h) pour éviter le grignotage de soirée.


Conclusion

La personne qui prend un traitement antipsychotique est parfois confrontée à des complications conduisant à l’apparition d’un syndrome métabolique. Son psychiatre et son médecin traitant, aidés par d’autres professionnels ont un rôle primordial à jouer pour la réussite du projet thérapeutique.
Le patient est l’acteur sur qui repose le succès du projet, grâce à son implication dans le programme de soins et l’aide qu’il apporte aux professionnels, par un bon suivi du traitement et la mise en application des conseils qui lui sont recommandés.
Le dépistage précoce des effets secondaires, la mise en place d’une prévention et la prise en charge du surpoids et des complications métaboliques améliorent le suivi du traitement et donc les chances de succès thérapeutique.

tiré du site psycom75
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Viou
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Les neuroleptiques (antipsychotiques)

Message par Viou »

Bonjour, j'ai une question. Je prens 4 gellules de 0,75 mg d'Effexor et 0,5 de Xanax le matin et le soir 0,5 de Xanax et 100mg d Amisulpride qui est à priori un psychotrope. Depuis que je prends l'Amisulpride j ai eu mes regles queje n avais plus depuis 3 ans car je prends une pillule malgré l ablation des trompes ar j ai de l endometriose et de l adenomiose et je faisais des hémorragies, ensuite très mal au seins et depuis hier des pertes de liquide des seins. Pour les femmes ayant eu des enfants exactement comme les montée de lait.....trop bizarre. Ça vous est arrivé ? Vous avez arrêté le psychotrope?
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Antonio
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Les neuroleptiques (antipsychotiques)

Message par Antonio »

Salut. Tu prends 2 antidépresseurs, sais-tu la raison de prendre de l'Effexor (AD) et de l'Amisulpride (AD + neuroleptique) ?

Il est possible que ce soit l'un ou l'autre qui te cause tes problèmes, ou le mélanges des deux, par effet synergique.

Il faut savoir que l'Amisulpride est aussi et surtout un neuroleptique, bien qu'il soit utilisé comme antidépresseur à 50 mg par jour (en Italie par exemple), mais si tu veux mon avis, c'est le neuroleptique qui est la cause de tes soucis actuels, donc l'Amisulpride.

Parles-en à ton médecin. Bon courage ! :jap:
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Viou
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Les neuroleptiques (antipsychotiques)

Message par Viou »

Merci, mon psychiatre m'a dit que l'Effexor et l'Amilsupride n agissent pas sur les mêmes neuro transmetteurs et que c est une bonne association donc on tente.
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J-Chris
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Les neuroleptiques (antipsychotiques)

Message par J-Chris »

Je remonte ce sujet qui parle de l'Amisulpride dans les derniers posts. J'en prends depuis 20 ans environ et j'ai déjà essayé de m'en passer. Cela a été une catastrophe les premières fois sans méthode pour le sevrage : fatigue très intense, angoisses majeures, il a fallu que j'en reprenne, j'avais tenu 3 mois une fois et un mois une autre fois. Alors, ensuite je me suis renseigné sur la manière d'arrêter les neuroleptiques et j'ai lu sur les méthodes de sevrage hyperprogressives, en diminuant les doses vraiment très lentement, d'un mois sur l'autre en enlevant 5mg par 5mg (avec la forme liquide, on peut le faire). Ma dose de départ était de 100mg (même si j'ai eu des périodes à 50 mg et même des moments à moins). Seulement, lorsque j'ai utilisé la méthode de diminution très progressive au début des années 2010, et à nouveau vers 2015, quand j'arrive à un seuil (25 mg), j'ai des problèmes d'arythmie cardiaque et de tachycardie. J'étais allé voir un cardiologue qui m'avait dit que j'étais probablement dépendant à l'Amisulpride ce qui m'ennuie fortement. Ma dose actuelle, c'est 50 mg mais j'étais remonté à 100 mg après ma rupture en 2019. Le truc, c'est que j'aurais vraiment aimé me passer de ce produit car j'observe assez nettement des effets sur la mémoire et aussi la reconnaissance des visages. Quand je baisse la dose, ma mémoire est d'ailleurs meilleure. Voilà, mais je crains bien de devoir le prendre à vie en espérant que cela ne me mite pas ce qui me reste de cerveau. Est-ce que vous avez des témoignages sur les effets secondaires de l'Amisulpride et des symptômes de sevrage ?
Ah oui, autre chose : quand j'avais réussi à arrêter, j'avais des mouvements involontaires aussi, des myoclonies je crois.
Anastasia,1995
Messages : 22
Enregistré le : mercredi 04 janvier 2023 14:29

Les neuroleptiques (antipsychotiques)

Message par Anastasia,1995 »

Bonjour, j'ai 27 ans et je voulais vous demander votre avis sur un sujet qui me préoccupe en ce moment, car je suis en plein essayage de traitements divers pour mes problèmes ( crises d'angoisses avec dépersonnalisation, angoisses obsessionnelles-peur d'être schizophrène- plus aucune ambition ni estime de moi, sentiment de découragement total et idées noires)...

A-t'on moralement et légalement le droit de refuser un traitement si l'on ne se sent vraiment pas bien du tout en le prenant? Certains de mes amis me pensent schizophrène ( c'est une peur envahissante, chez moi) et pensent qu'il faudrait que j'essaye un traitement à base de neuroleptiques- (les antidépresseurs ne m'ayant pas trop réussi, ils me zombifiaient).
Le problème, c'est que j'ai l'intime conviction que ce n'est pas ce qu'il me faut: certes, je n'embête plus personne avec mes crises d'angoisses sous traitement, mais je ne pense plus, je ne lis plus, je suis incapable de suivre un film ou une conversation, etc...

Or, sans traitement, cela ne me pose aucun problème: j'étais une excellente élève encore l'an dernier, j'adore apprendre, lire, comprendre... C'est le sel de la vie, pour moi. J'ai une très bonne mémoire et je ne veux pas la perdre.

Je n'ai aucun symptôme positif, jamais eu d'hallucination ni de délire. Par contre, c'est vrai que j'ai des idées obsessionnelles qui s'imposent à moi ( par exemple, j'ai besoin de manger exactement 5 fruits et légumes par jour, sinon j'ai l'impression qu'un truc grave va arriver, même si je sais que c'est parfaitement absurde!) J'ai aussi des comportements compulsifs ( faire tous les jours des tests online supposés permettre de dépister les psychoses; ça permet un soulagement temporaire mais l'angoisse revient vite). Ces ruminations prennent toute la place.


Du coup, ma meilleure amie m'en veut, et je me sens coupable, car j'ai l'impression de refuser une voie pour m'en sortir, sauf que je ne suis pas sûre que des neuroleptiques m'aident à avoir une vie normale. En plus, j'ai pour projet de devenir traductrice-interprète, j'ai donc besoin de ma mémoire, de ma concentration, de toutes mes capacités mentales, en bref...

J'ai l'intime conviction que le problème est ailleurs; cela a commencé dans l'enfance, et l'on m'a diagnostiqué asperger, tdah, hpi et trouble anxieux à l'âge adulte? Dois-je les écouter et reconsulter encore et encore?

Je ne sais pas quoi faire, j'ai beau en avoir extrêmement peur, au fond de moi, j'ai l'intime conviction que mon problème n'est pas une schizophrénie. Je n'ai jamais fumé, jamais eu de traumatisme majeur, pas de prédisposition familiale... Mes problèmes ont commencé dans l'enfance, on m'a diagnostiqué asperger, tdah, hpi et trouble anxieux à l'âge adulte.
Anastasia,1995
Messages : 22
Enregistré le : mercredi 04 janvier 2023 14:29

Les neuroleptiques (antipsychotiques)

Message par Anastasia,1995 »

Bonjour, juste pour vous donner quelques nouvelles: après 2 essais infructueux d'antidépresseurs, j'ai essayé la fluvoxamine, qui a bien marché sur moi. Plus d'appétit et d'énergie, bon sommeil ( ouf, enfin!), moins de tocs et de ruminations, quasi plus de cauchemars et surtout bcp moins d'angoisses. Je n'ai plus non plus de dépersonnalisation.

Par contre, j'ai du changer de psychiatre car la mienne est en arrêt, et elle a décidé de changer radicalement mon traitement, car la motivation n'est pas tout-à-fait au rendez-vous ( je suis tout le temps somnolente), mon humeur fait encore le yoyo de minutes en minutes ( joyeuse un moment, puis une remarque et boum, idées suicidaires). Bon, j'ai ces problèmes là depuis l'enfance, pour le coup.

Bref, tout s'est écroulé il y a quelques jours. Elle me prescrit 10 mg d'abilify. Je vous avoue que je n'ai pas du tout envie de le prendre. Peur de prendre du poids ( j'ai déjà pris 7 kilos en 3 mois avec les AD, pour 1m50). Peur d'être encore plus somnolente. Peur de perdre mes facultés de réflexion.

Et puis, je suis très étonnée, voire choquée. J'ai consulté 8 psychiatres depuis Janviers ( suite à ma peur d'être psychotique), ils m'avaient tous assuré que je n'avais aucun signe de psychose, qu'il s'agissait d'un trouble anxieux, de tocs, d'une dépression, bref d'une névrose.

Vous pouvez constater par vous-même, je pense, que mon discours est relativement cohérent ( enfin, je crois, lol). J'arrive à lire sans souci, même des choses complexes, aucun problème pour suivre une série, pas de délire ni d'hallucinations... Juste un peu de paranoïa ( peur qu'on me rejette, qu'on m'abandonne, donc hypervigilance au moindre signe de rejet), dysrégulation émotionnelle et idées suicidaires.
En plus, elle n'a pas répondu à ma question quand j'ai demandé pourquoi on me prescrivait ce médicament, juste: "pourquoi avez-vous tant besoin d'une étiquette"?).
Du coup, toutes mes angoisses reviennent. Ma psychologue avait bien réussi à me rassurer en me disant que je n'étais pas psychotique. Et là, boum, tout repart.

Bref, tout ça pour dire: comment peut-on passer d'un diagnostic de névrose à un diagnostic de schizophrénie sans qu'il n'y aie eu quelque chose de grave? Parce que je suis extrêmement choquée, là. J'ai peur pour mon avenir...

Pardon pour ce roman, mais j'ai vraiment besoin d'être rassurée...
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Onagre
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Les neuroleptiques (antipsychotiques)

Message par Onagre »

Coucou @Anastasia,1995 , je suis sous Abilify depuis des années et je ne suis pas psychotique (enfin pas trop, je suis borderline donc je suis un peu à la limite si je dis pas de bêtise, mais il est possible que je n'ai rien compris), ma psychiatre me le prescrit en tant que régulateur d'humeur. Il y a des molécules qui sont parfois détournées de leur but premier pour apaiser autre chose, du coup je ne pense pas que ta prise d'Abilify signifie forcément que tu souffres de psychose, par contre que ta psy ne réponde pas à ta question du "pourquoi ce médicament" je trouve ça moyen...
Courage à toi :fleur:
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Razor
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Les neuroleptiques (antipsychotiques)

Message par Razor »

Et bien moi j'entends des voix uniquement quand je suis seul cher moi j'ai eu une période où j'entende aussi au travail te schizophrène uniquement si ta des voix en permanence ou des hallucinations de ce que je vue vous avez pas de shyzophrenie et la faible dose de 2mg de risperidone ne me suffit plus surtout que en ce moment je suis en crise je peur de l'augmenter et de plus tenir aux travail
Anastasia,1995
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Les neuroleptiques (antipsychotiques)

Message par Anastasia,1995 »

Merci... Non, je n'entends pas de voix, en effet. Je ne pense pas avoir non plus de délire, je suis cohérente, et mes proches me trouvent normale.

Mon principal problème, c'est une sorte de brouillard mental et de fatigue ( somnolence ) qui m'entrave fortement, des problèmes pour initier les actions ( prendre des initiatives au travail, définir un projet professionnel, être constante dans les tâches quotidienne, m'organiser, par ex.) ainsi qu'une humeur extrêmement labile ( je passe de bien à suicidaire en quelques minutes), et une forte angoisse obsessionnelle ( peur de la schizophrénie), une tendance à me réfugier dans l'imaginaire et une dépersonnalisation, même si ces 3 derniers symptômes se sont quand même bien atténués sous antidépresseurs.

J'ai aussi une tendance légère à la paranoïa ( hypersensibilité et dramatisation, du style : "telle personne m'a parlé froidement ou me ghoste, elle doit me détester, je suis nulle, je suis sûre que tout le monde me déteste, j'aurai jamais d'amis, j'ai envie de mourir" ).

J'ai surtout peur que mon aboulie, mon manque de motivation et mes sautes d'humeurs soient des symptômes négatifs, d'autant plus que je ne suis pas fonctionnelle.

Je pense que ma psy m'a prescrit ça en pensant que je ne saurais pas qu'il s'agissait d'un antipsychotique, ne voulant pas me refaire replonger dans mes angoisses ( spoiler, c'est raté). Je sais que ce médicament est aussi prescrit en cas de névrose grave ou de dépression, mais 10 mg d'Abilify, je me rends bien compte qu'on est dans une posologie de schizophrène... Ce n'est plus une faible dose.
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