Je suis trop faible pour le monde du travail
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Merci, Cricri
Je peux imaginer que ce que tu vis est loin d'être facile, surtout en se partageant avec sa famille...
Ptet que simplement il a perdu des répères, des appuis, des raisons de se battre et qu'il s'accroche à ce qui peut le tenir la tête hors de l'eau? Dur à accepter, mais s'il ne le faisait pas, ne risquerait-il pas de sombrer? Parler à sa mère n'est pas mauvaise idée, comme Claudine le dit, si tu le peux biensûr.
Qu'est-ce qu'il lui faut pour être heureux? Je pourrais te répondre: arrêter de sentir ces douleurs intérieures qui dépassent même la vie que nous menons.
Pour moi, certaines choses sont certes possibles, mais je ne suis pas passée par l'histoire de ton mari, ni par ses deux hospitalisations, ses électrochocs, ses AD ratés etc... Ptet qu'on perd un peu espoir dans ce cas?
Il t'aime, Cricri, et il aime ses enfants. La question n'est pas là. La question est ptet: arrive-t-il à supporter les douleurs qu'on peut éprouver chaque jour (les miennes sont physiques, profondes)?
Courage à toi et n'hésite pas
Je peux imaginer que ce que tu vis est loin d'être facile, surtout en se partageant avec sa famille...
Ptet que simplement il a perdu des répères, des appuis, des raisons de se battre et qu'il s'accroche à ce qui peut le tenir la tête hors de l'eau? Dur à accepter, mais s'il ne le faisait pas, ne risquerait-il pas de sombrer? Parler à sa mère n'est pas mauvaise idée, comme Claudine le dit, si tu le peux biensûr.
Qu'est-ce qu'il lui faut pour être heureux? Je pourrais te répondre: arrêter de sentir ces douleurs intérieures qui dépassent même la vie que nous menons.
Pour moi, certaines choses sont certes possibles, mais je ne suis pas passée par l'histoire de ton mari, ni par ses deux hospitalisations, ses électrochocs, ses AD ratés etc... Ptet qu'on perd un peu espoir dans ce cas?
Il t'aime, Cricri, et il aime ses enfants. La question n'est pas là. La question est ptet: arrive-t-il à supporter les douleurs qu'on peut éprouver chaque jour (les miennes sont physiques, profondes)?
Courage à toi et n'hésite pas
- lincendie
- Messages : 68
- Enregistré le : lundi 03 septembre 2007 12:15
Mon mari est cotorep , une rente à vie par la secu.
Après son accident: licenciement car inapte, pas de reclassement donc chomage...et personne n'a pu l'aider, il a pratiqué le bilan de compétence, ça n'a rien donné.
En gros il faut ce débrouiller seul. Il a repris une activité, son handicap est et sera toujours là. Physiquement c'est l'enfer et psychologiquement, le manque de reconnaissance, d'aide l'on détruit un peu plus.
Personne ne peut rien faire pour lui , pas de traitement correct, pas de possibilité d'opération...
Donc, si ta maladie permet un traitement adapté c'est déjà ça.
Pour le boulot , fais ce que tu peux, n'écoute pas les "c...", tu sais que tu fais du mieux que tu peux et c'est le principal.
Après son accident: licenciement car inapte, pas de reclassement donc chomage...et personne n'a pu l'aider, il a pratiqué le bilan de compétence, ça n'a rien donné.
En gros il faut ce débrouiller seul. Il a repris une activité, son handicap est et sera toujours là. Physiquement c'est l'enfer et psychologiquement, le manque de reconnaissance, d'aide l'on détruit un peu plus.
Personne ne peut rien faire pour lui , pas de traitement correct, pas de possibilité d'opération...
Donc, si ta maladie permet un traitement adapté c'est déjà ça.
Pour le boulot , fais ce que tu peux, n'écoute pas les "c...", tu sais que tu fais du mieux que tu peux et c'est le principal.
- lincendie
- Messages : 68
- Enregistré le : lundi 03 septembre 2007 12:15
Bonjour Claudine,
cet accident est arrivé en décembre 1997, ça fait longtemps déjà, mais rien ne s'arrange...
Soutenir est un bien grand mot pour moi, je n'ai fait que ce que j'ai pu et je ne peux pas être dans son corps, c'est terrible.
Quand je repense à cet accident, je meurs avec lui, alors j'arrête les pensées sinon j'étouffe d'angoisse encore aujourd'hui.
Réparer ce corps, c'est impossible, on à bien compris, il faut qu'il apprenne à vivre avec.
Et pourtant à ce jour, je ne peux plus du tout le soutenir car je déménage du cerveau (pour changer un peu!...).
cet accident est arrivé en décembre 1997, ça fait longtemps déjà, mais rien ne s'arrange...
Soutenir est un bien grand mot pour moi, je n'ai fait que ce que j'ai pu et je ne peux pas être dans son corps, c'est terrible.
Quand je repense à cet accident, je meurs avec lui, alors j'arrête les pensées sinon j'étouffe d'angoisse encore aujourd'hui.
Réparer ce corps, c'est impossible, on à bien compris, il faut qu'il apprenne à vivre avec.
Et pourtant à ce jour, je ne peux plus du tout le soutenir car je déménage du cerveau (pour changer un peu!...).
- lincendie
- Messages : 68
- Enregistré le : lundi 03 septembre 2007 12:15
Je te remercie de réfléchir sur mon cas!
J'ai toujours été mal. Ma mère était handicapée, mon père dépressif et mon mari handicapé aussi. Mon fils est partit en région parisienne pour ses études et je ne sais pas si j'ai envie de rester avec mon mari... voilà en gros c'est la misère. y a pire, je le sais. Mais pourtant je vais de travers!
Bises
J'ai toujours été mal. Ma mère était handicapée, mon père dépressif et mon mari handicapé aussi. Mon fils est partit en région parisienne pour ses études et je ne sais pas si j'ai envie de rester avec mon mari... voilà en gros c'est la misère. y a pire, je le sais. Mais pourtant je vais de travers!
Bises
- claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 6087
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
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