Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 1
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- Messages : 3
- Enregistré le : lundi 29 novembre 2010 15:35
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour,
Fleurbleue, je trouve très intéressant le point que tu viens de soulever par rapport à notre relation avec notre mère.
Pour ma part, je n'ai pas été une enfant désirée mais ma mère a souhaité tout de même me garder et il est vrai que j'ai
toujours eu une relation très fusionnelle avec elle même si maintenant je vis à 500km d'elle je sens toujours qu'il y a un lien
particulier entre nous et d'ailleurs elle me manque beaucoup quand je suis mal.
Pour l'instant, je ne vais toujours pas mieux et je rumine toute la journée sur mes sentiments pour mon copain.
J'ai très peur qu'il n'y ait pas d'autres issues que de le quitter et ça m'angoisse car je ne le veux pas.
Mais pourquoi ai-je ces p....s de pensées toute la journée et l'impression que j'ai un problème à régler?
Pourquoi il n'y a plus d'évidence?
Bref, psy cette après midi, j'espère que celà va me faire du bien.
Fleurbleue, je trouve très intéressant le point que tu viens de soulever par rapport à notre relation avec notre mère.
Pour ma part, je n'ai pas été une enfant désirée mais ma mère a souhaité tout de même me garder et il est vrai que j'ai
toujours eu une relation très fusionnelle avec elle même si maintenant je vis à 500km d'elle je sens toujours qu'il y a un lien
particulier entre nous et d'ailleurs elle me manque beaucoup quand je suis mal.
Pour l'instant, je ne vais toujours pas mieux et je rumine toute la journée sur mes sentiments pour mon copain.
J'ai très peur qu'il n'y ait pas d'autres issues que de le quitter et ça m'angoisse car je ne le veux pas.
Mais pourquoi ai-je ces p....s de pensées toute la journée et l'impression que j'ai un problème à régler?
Pourquoi il n'y a plus d'évidence?
Bref, psy cette après midi, j'espère que celà va me faire du bien.
- sylvianatata
- Messages : 5
- Enregistré le : mardi 04 janvier 2011 12:57
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonsoir,
Je souhaiterais dialoguer avec FLEURBLEUE, car je me retrouve beaucoup dans son récit.
Pour mon cas perso, ça fait depuis avril 2010 que j'ai commencé à avoir des ruminations par rapport à mon couple, après un licenciement, un dossier aux prudhommes, ma soeur qui a divorcé, et moi qui traine des troubles obsessionnels depuis plus de 10 ans. J'aimerais savoir fleurbleue comment tu as pu tenir 11 ans avec ses troubles, car pour moi ça ne fait que qqmois et pourtant des fois j'ai vraiment l'impression que je vais lui annoncer notre rupture, tellement c'est fort, un peu comme le même principe des phobies d'impulsions; en souffres-tu fleurbleue de phobies d'impulsions? Par contre, j'ai deux enfants et si toutefois je peux te venir en aide par rapport à ton message précédent, n'hésite pas!!!!! a très vite, je l'espère
Je souhaiterais dialoguer avec FLEURBLEUE, car je me retrouve beaucoup dans son récit.
Pour mon cas perso, ça fait depuis avril 2010 que j'ai commencé à avoir des ruminations par rapport à mon couple, après un licenciement, un dossier aux prudhommes, ma soeur qui a divorcé, et moi qui traine des troubles obsessionnels depuis plus de 10 ans. J'aimerais savoir fleurbleue comment tu as pu tenir 11 ans avec ses troubles, car pour moi ça ne fait que qqmois et pourtant des fois j'ai vraiment l'impression que je vais lui annoncer notre rupture, tellement c'est fort, un peu comme le même principe des phobies d'impulsions; en souffres-tu fleurbleue de phobies d'impulsions? Par contre, j'ai deux enfants et si toutefois je peux te venir en aide par rapport à ton message précédent, n'hésite pas!!!!! a très vite, je l'espère
- Elanore
- Messages : 28
- Enregistré le : mercredi 21 avril 2010 15:52
Toc du couple ou ROCD et dépression
La relation avec la mère est, je pense, un élèment important des troubles psy en général (meme si ce n'est pas forcément le cas tout le temps, ni forcément le déclencheur).
Pour ma part j'ai une relation très fusionnelle avec ma mère, on s'appelle toujours plusieurs fois par semaine même si je suis mariée et maman aussi. Je ne vois pas de mal à ça, mais clairement je n'ai pas "coupé le cordon" et ça ne doit pas m'aider à "grandir" et assumer une vie de couple normale.
Une chose est sûre, elle a beau essayer, elle ne comprends pas la dépression en général. Elle est malheureuse de me voir mal mais je la sens aussi un peu agacée. Du coup j'ai pris la décision de ne plus en parler avec elle.
Mais, plus que la relation fusionnelle, je pense que l'histoire générale de la famille est importante. Les non-dits, les histoires cachées... Même si je ne sais pas si savoir certaines choses est forcément mieux.
L'année dernière, alors que j'allais mal, ma mère m'a demandé s'il n'y avait pas qqch dont je ne lui avais jamais parlé, genre caché un viol ou une agression. Je comprends qu'elle se soit posé la question car ma dépression il y a quelques années a été aussi soudaine qu'imprévue. J'ai pu lui assurer que ce n'était pas le cas. Elle m'a du coup raconté des choses sur sa vie de couple en me disant qu'elle ne savait pas si ça allait m'aider mais qu'elle ne savait plus quoi faire pour m'aider à peut-être comprendre ce qui n'allait pas chez moi. Bon, en gros, j'ai appris qu'un ancien amour était revenu vers elle quand elle était mariée, mais qu'elle a préféré rester avec mon père et nous, parce que c'était quelqu'un de bien, qu'elle l'aimait aussi, et que dans la vie il faut faire des choix. Je ne la remercierai jamais assez d'avoir fait ce choix, même si je n'ai bien entendu pas mon mot à dire.
Quand elle me l'a dit, ça ne m'a pas vraiment surprise. Je venais de reprendre les AD, je commençais à aller mieux petit à petit... Du coup, ça ne m'a pas fait cogiter plus que cela.
Mais ces derniers temps où je vais mal (sans AD), forcément ça revient. Du coup, quand je les vois ensemble, j'ai ça à l'esprit, et je fais un "transfert" en imaginant ce que ma mère a dû ressentir, les regrets éventuels, etc, du coup l'image du couple de mes parents est un peu cassée. Je perds l'image de refuge qu'avait la maison de mes parents, si vous voyez ce que je veux dire.
Donc, est-ce un bien de savoir tout cela ? Je ne sais pas.
Et je note vraiment que, avec les AD (spécial toc) ça ne me perturbait et ne m'angoissait pas. D'où mon intime conviction que nous avons quelque chose de chimiquement détraqué dans le cerveau. Une maladie physique, pas psychologique. Un manque qui nous rend ultra sensibles à nos plus grandes peurs.
Pour ma part j'ai une relation très fusionnelle avec ma mère, on s'appelle toujours plusieurs fois par semaine même si je suis mariée et maman aussi. Je ne vois pas de mal à ça, mais clairement je n'ai pas "coupé le cordon" et ça ne doit pas m'aider à "grandir" et assumer une vie de couple normale.
Une chose est sûre, elle a beau essayer, elle ne comprends pas la dépression en général. Elle est malheureuse de me voir mal mais je la sens aussi un peu agacée. Du coup j'ai pris la décision de ne plus en parler avec elle.
Mais, plus que la relation fusionnelle, je pense que l'histoire générale de la famille est importante. Les non-dits, les histoires cachées... Même si je ne sais pas si savoir certaines choses est forcément mieux.
L'année dernière, alors que j'allais mal, ma mère m'a demandé s'il n'y avait pas qqch dont je ne lui avais jamais parlé, genre caché un viol ou une agression. Je comprends qu'elle se soit posé la question car ma dépression il y a quelques années a été aussi soudaine qu'imprévue. J'ai pu lui assurer que ce n'était pas le cas. Elle m'a du coup raconté des choses sur sa vie de couple en me disant qu'elle ne savait pas si ça allait m'aider mais qu'elle ne savait plus quoi faire pour m'aider à peut-être comprendre ce qui n'allait pas chez moi. Bon, en gros, j'ai appris qu'un ancien amour était revenu vers elle quand elle était mariée, mais qu'elle a préféré rester avec mon père et nous, parce que c'était quelqu'un de bien, qu'elle l'aimait aussi, et que dans la vie il faut faire des choix. Je ne la remercierai jamais assez d'avoir fait ce choix, même si je n'ai bien entendu pas mon mot à dire.
Quand elle me l'a dit, ça ne m'a pas vraiment surprise. Je venais de reprendre les AD, je commençais à aller mieux petit à petit... Du coup, ça ne m'a pas fait cogiter plus que cela.
Mais ces derniers temps où je vais mal (sans AD), forcément ça revient. Du coup, quand je les vois ensemble, j'ai ça à l'esprit, et je fais un "transfert" en imaginant ce que ma mère a dû ressentir, les regrets éventuels, etc, du coup l'image du couple de mes parents est un peu cassée. Je perds l'image de refuge qu'avait la maison de mes parents, si vous voyez ce que je veux dire.
Donc, est-ce un bien de savoir tout cela ? Je ne sais pas.
Et je note vraiment que, avec les AD (spécial toc) ça ne me perturbait et ne m'angoissait pas. D'où mon intime conviction que nous avons quelque chose de chimiquement détraqué dans le cerveau. Une maladie physique, pas psychologique. Un manque qui nous rend ultra sensibles à nos plus grandes peurs.
- Fleurbleue
- Messages : 71
- Enregistré le : mercredi 22 décembre 2010 14:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour à toutes et merci à celles qui m'ont répondu !
C'est vraiment un grand réconfort de venir ici et de savoir que nous ne sommes pas seuls. Si ce trouble était plus connu, je pense que faire une thérapie de groupe serait d'une grande aide (en tout cas pour moi). En effet, cela nous aiderait à nous soutenir les uns les autres et à mettre à distance nos angoisses grâce à "l'effet miroir".
Pour ma part, je vais mieux depuis le début de la nouvelle année (je touche du bois)
. Je me demande si je ne suis pas enceinte, et depuis que je me pose cette question, à ma grande surprise, je ne me sens pas paniquée et je me sens au contraire de + en + sereine... Je vous tiendrais au courant...
Pour répondre à chacune d'entre vous :
- Laurelenna : depuis mon mariage (je suis mariée depuis 6 mois), je me posais les mêmes questions que toi vis à vis de ton copain, j'imaginais un divorce, et je me disais que la seule façon de pouvoir vivre en paix et dans la sérénité, c'était de quitter mon mari, même si au fond ce n'était pas ce que je voulais.
- Sylvianatata : parfois je me demande aussi comment j'ai pu tenir 11 ans avec ces angoisses ! Au fond, je dois vraiment l'aimer très fort mon mari pour arriver à supporter cette souffrance. Après, comme je le disais dans un précédent post, pendant ces 11 ans, il y a des moments où l'angoisse est gérable, j'arrive à la raisonner, à être plus forte qu'elle, et il y a des moments où c'est elle qui est plus forte que moi, qui prend le dessus, on s'épuise et on finit par tomber en dépression. Je pense que les difficultés extérieures sont souvent des moments déclenchants pour ces périodes de dépression, ces difficultés nous fragilisent et on n'arrive plus à faire face. Ma psy me dit aussi que toutes mes angoisses se focalisent sur mon couple alors qu'en réalité, elles peuvent concerner autre chose (elle parle d'angoisse écran). Donc, Sylvianatata, je ne suis pas étonnée que tu dises que tes angoisses se sont déclenchées au moment de ton licenciement, divorce de ta soeur, procédure aux prud'hommes... Moi, en 2007, je suis tombée en dépression et ce sont mes problèmes au boulot qui ont été le facteur déclenchant.
Pour répondre à ta question, je ne souffre pas de phobie d'impulsion (ouf !)
- Eléanore : merci pour ton témoignage de ta relation avec ta mère. Concernant les secrets de famille, je pense qu'il est bon de les connaître lorsqu'ils nous concernent directement ou indirectement. Par contre, s'ils ne nous concernent pas, je ne sais pas trop... Il me semble que ce dont t'a parlé ta mère la concerne seulement elle et ton père et qu'en tant qu'enfant, tu n'as pas à être mêlée à leur intimité et leur histoire. C'est le problème de la fusion mère/fille où nous ne sommes plus dans la position d'enfant mais d'amie, de confidente, voir même mère de notre propre mère donc fusion = confusion. Ma mère faisait cela aussi plus jeune, elle me racontait ses problèmes de couple... Je pense que tu devrais rendre psychiquement à tes parents ce qui concerne tes parents.
Je crois que notre TOC vient aussi beaucoup d'une vision idéalisée de l'amour, que l'on nous a transmise, que la société nous a transmise, les films, les livres. Aucun couple n'est idéal, même celui de nos parents... Depuis notre mariage, c'est l'hécatombe au niveau des couples autour de nous, et ce sont des couples référents pour moi ("modèles") et cela m'a beaucoup perturbé... donc je te comprends.
Concernant la fusion mère/fille, si d'autres veulent témoigner, ce serait bien !
Je voudrais aussi savoir si vous avez des rêves/cauchemars récurrents qui reviennent. Je témoignerais aussi là-dessus sur un prochain post.
J'ai acheté le livre "Fusion mère/fille : s'en sortir ou y laisser sa peau", titre évocateur. Je vous dirais ce que j'en pense. Il faut que j'ai le temps de le lire.
J'ai vu qu'il existait un ebook sur notre maladie, plus particulièrement à destination de notre conjoint "sleeping with ROCD". Est-ce que quelqu'un aurait acheté ce livre ? Je suis nulle en anglais malheureusement...
Je vous fait part aussi pour terminer des pensées qui m'aident quand je suis dans l'angoisse :
- je me dis qu'avec un autre, ce sera pareil : j'aurais les mêmes angoisses... Je me dis que j'ai la chance d'avoir un homme super à mes côtés et je pense aux conjoints de mes copines qui n'arrivent pas à la cheville du mien...
- je me dis que je n'ai pas envie de finir toute seule, comme une vieille fille...
Et je reste !
La foi m'aide aussi beaucoup !
J'écoute une radio chrétienne qui s'appelle Phare FM (qui passe de la musique qui bouge) et pendant que je vous écris, voici les paroles de la chanson : 'j'ai choisi mon camp et je resterais, j'ai choisi ma voie et je resterais, je n'aime que la gloire du ciel, et même si la vie devient l'enfer, j'ai choisi mon camp et je resterais là"
Clochette, comment vas-tu ?
Allez bon courage à toutes !!!
Fleur Bleue

C'est vraiment un grand réconfort de venir ici et de savoir que nous ne sommes pas seuls. Si ce trouble était plus connu, je pense que faire une thérapie de groupe serait d'une grande aide (en tout cas pour moi). En effet, cela nous aiderait à nous soutenir les uns les autres et à mettre à distance nos angoisses grâce à "l'effet miroir".
Pour ma part, je vais mieux depuis le début de la nouvelle année (je touche du bois)

Pour répondre à chacune d'entre vous :
- Laurelenna : depuis mon mariage (je suis mariée depuis 6 mois), je me posais les mêmes questions que toi vis à vis de ton copain, j'imaginais un divorce, et je me disais que la seule façon de pouvoir vivre en paix et dans la sérénité, c'était de quitter mon mari, même si au fond ce n'était pas ce que je voulais.
- Sylvianatata : parfois je me demande aussi comment j'ai pu tenir 11 ans avec ces angoisses ! Au fond, je dois vraiment l'aimer très fort mon mari pour arriver à supporter cette souffrance. Après, comme je le disais dans un précédent post, pendant ces 11 ans, il y a des moments où l'angoisse est gérable, j'arrive à la raisonner, à être plus forte qu'elle, et il y a des moments où c'est elle qui est plus forte que moi, qui prend le dessus, on s'épuise et on finit par tomber en dépression. Je pense que les difficultés extérieures sont souvent des moments déclenchants pour ces périodes de dépression, ces difficultés nous fragilisent et on n'arrive plus à faire face. Ma psy me dit aussi que toutes mes angoisses se focalisent sur mon couple alors qu'en réalité, elles peuvent concerner autre chose (elle parle d'angoisse écran). Donc, Sylvianatata, je ne suis pas étonnée que tu dises que tes angoisses se sont déclenchées au moment de ton licenciement, divorce de ta soeur, procédure aux prud'hommes... Moi, en 2007, je suis tombée en dépression et ce sont mes problèmes au boulot qui ont été le facteur déclenchant.
Pour répondre à ta question, je ne souffre pas de phobie d'impulsion (ouf !)
- Eléanore : merci pour ton témoignage de ta relation avec ta mère. Concernant les secrets de famille, je pense qu'il est bon de les connaître lorsqu'ils nous concernent directement ou indirectement. Par contre, s'ils ne nous concernent pas, je ne sais pas trop... Il me semble que ce dont t'a parlé ta mère la concerne seulement elle et ton père et qu'en tant qu'enfant, tu n'as pas à être mêlée à leur intimité et leur histoire. C'est le problème de la fusion mère/fille où nous ne sommes plus dans la position d'enfant mais d'amie, de confidente, voir même mère de notre propre mère donc fusion = confusion. Ma mère faisait cela aussi plus jeune, elle me racontait ses problèmes de couple... Je pense que tu devrais rendre psychiquement à tes parents ce qui concerne tes parents.
Je crois que notre TOC vient aussi beaucoup d'une vision idéalisée de l'amour, que l'on nous a transmise, que la société nous a transmise, les films, les livres. Aucun couple n'est idéal, même celui de nos parents... Depuis notre mariage, c'est l'hécatombe au niveau des couples autour de nous, et ce sont des couples référents pour moi ("modèles") et cela m'a beaucoup perturbé... donc je te comprends.
Concernant la fusion mère/fille, si d'autres veulent témoigner, ce serait bien !
Je voudrais aussi savoir si vous avez des rêves/cauchemars récurrents qui reviennent. Je témoignerais aussi là-dessus sur un prochain post.
J'ai acheté le livre "Fusion mère/fille : s'en sortir ou y laisser sa peau", titre évocateur. Je vous dirais ce que j'en pense. Il faut que j'ai le temps de le lire.
J'ai vu qu'il existait un ebook sur notre maladie, plus particulièrement à destination de notre conjoint "sleeping with ROCD". Est-ce que quelqu'un aurait acheté ce livre ? Je suis nulle en anglais malheureusement...

Je vous fait part aussi pour terminer des pensées qui m'aident quand je suis dans l'angoisse :
- je me dis qu'avec un autre, ce sera pareil : j'aurais les mêmes angoisses... Je me dis que j'ai la chance d'avoir un homme super à mes côtés et je pense aux conjoints de mes copines qui n'arrivent pas à la cheville du mien...
- je me dis que je n'ai pas envie de finir toute seule, comme une vieille fille...
Et je reste !

La foi m'aide aussi beaucoup !
J'écoute une radio chrétienne qui s'appelle Phare FM (qui passe de la musique qui bouge) et pendant que je vous écris, voici les paroles de la chanson : 'j'ai choisi mon camp et je resterais, j'ai choisi ma voie et je resterais, je n'aime que la gloire du ciel, et même si la vie devient l'enfer, j'ai choisi mon camp et je resterais là"
Clochette, comment vas-tu ?
Allez bon courage à toutes !!!

Fleur Bleue
Toc du couple ou ROCD et dépression
Coucou!!!
Avec ma mère on est assez proche mais pas non plus tant que ca puisqu'on se voit rarement et avec mon père pas du tout. Depuis mes 11/12 ans c'est devenu très distant.
J'ai vu la naturopathe cette semaine et elle dit que comme mes parents se disputaient beaucoup, et que mon père est alcoolique, je le voyait méchant avec ma mère et nous(il nous battait pas mais la violence verbal c'est douloureux aussi). Et j'en veux donc a ma mère de ne l'avoir jamais quitté, ce qui est vrai. Donc la petite fille qui est en moi se protège et elle m'a dit que c'est comme si j'étais tout le temps au bord de la chaise prête à partir parce que j'ai peur de revivre le même scénario et que ma mère a pas pu le faire. (en 6 minutes montre en main et 4 ou 5 questions lol elle est forte!) et c'est aussi pour ça que j'ai peur de l'engagement (bébé, mariage). Et c'a expliquerait mon problème. Je suis sceptique. Je crois beaucoup plus à la théorie de l'angoisse écran.
Je fais beaucoup de cauchemars mais pas de récurrents et les rêves non plus je crois pas.
Pour me rassurer je me dis pareil : que ça serait pareil avec un autre... que quand il est parti 6 mois je pleurait beaucoup, que quand il est revenu j'étais heureuse, que quand je suis en vacances j'ai plus ces pensées... mais aussi beaucoup d'autres choses!!
Voilà à bientôt!
Avec ma mère on est assez proche mais pas non plus tant que ca puisqu'on se voit rarement et avec mon père pas du tout. Depuis mes 11/12 ans c'est devenu très distant.
J'ai vu la naturopathe cette semaine et elle dit que comme mes parents se disputaient beaucoup, et que mon père est alcoolique, je le voyait méchant avec ma mère et nous(il nous battait pas mais la violence verbal c'est douloureux aussi). Et j'en veux donc a ma mère de ne l'avoir jamais quitté, ce qui est vrai. Donc la petite fille qui est en moi se protège et elle m'a dit que c'est comme si j'étais tout le temps au bord de la chaise prête à partir parce que j'ai peur de revivre le même scénario et que ma mère a pas pu le faire. (en 6 minutes montre en main et 4 ou 5 questions lol elle est forte!) et c'est aussi pour ça que j'ai peur de l'engagement (bébé, mariage). Et c'a expliquerait mon problème. Je suis sceptique. Je crois beaucoup plus à la théorie de l'angoisse écran.
Je fais beaucoup de cauchemars mais pas de récurrents et les rêves non plus je crois pas.
Pour me rassurer je me dis pareil : que ça serait pareil avec un autre... que quand il est parti 6 mois je pleurait beaucoup, que quand il est revenu j'étais heureuse, que quand je suis en vacances j'ai plus ces pensées... mais aussi beaucoup d'autres choses!!
Voilà à bientôt!
- Kiaran
- Messages : 16
- Enregistré le : dimanche 21 novembre 2010 10:58
Toc du couple ou ROCD et dépression
Merci à toi Clochette 79 !
C'est vrai que j'ai un homme adorable qui m'a soutenu tout au long de ma dépression !
On vient d'acheter une mais on à deux. Alors mariage + maison ça fait beaucoup mais bon je dois rester forte ! Je me sens un peu vidée et épuisée ...
Je l'aime ... en tout cas je pense. Mais me projeter dans tout ça m'est un peu impossible.Comme toi j'ai 24 bientôt 25 et je me dis ... si jamais j'ai fait le mauvais choix ... je n'imagine pas tout ce qu'il faudrait déconstruire...
A -t-on raison de rechercher l'amour fou, l'amour sans doute et certain... pourquoi on ne se contente pas de se laisser aimer par un homme formidable ! Et puis qu'est-ce que l'amour fou... n'est-ce pas ce que l'on ressent déjà lorsque l'autre nous apporte sa chaleur, son amour, sa gentillesse et sa douceur! Doit-on sentir son coeur chavirer à chaque fois qu'on le voit alors qu'on vit avec lui depuis plus d'un an et demi ....
Les films d'amour, les livres... ne nous aident pas vraiment à rendre l'amour simple....
Désolée de penser par écrit...
--edit--
Concernant la fusion mère/fille, si d'autres veulent témoigner, ce serait bien !
Je voulais réagir sur les relations mère/ fille ! Je pense que beaucoup de dépressions sont dûes à ça. De mon côté c'est ce que l'on a plus ou moins établit avec ma psy ! Depuis que je suis petite, je suis très fusionnelle avec ma mère.On m'a répété que je lui ressemble et qu'on est pareils.Pendant des années, je me suis mise entre parenthèses. Je voulais en permanence faire plaisir à ma mère car à cette époque mon père commençait à être alzheimer. Mes parents ont 22 ans de différence. Aussi, les différences d'âge se sont faites sentir très rapidement. J'avais 19 ans quand sa maladie a été diagnostiquée mais il était malade depuis longtemps. Durant mes études, je ne restais pas dans mon appart le week-end. Je rentrais chez mes parents pour que ma mère ne soit pas seule. Je pensais à elle en premier et à moi en deuxième.
Je ne m'en rendais pas compte à cette époque mais ma mère me culpabilisait constamment sans le vouloir bien sûr. Il y a souvent eu des tensions entre ma mère et ma soeur et je jouais donc le tampon entre les deux jusqu'au jour où ma soeur est venue habiter chez moi à l'âge de 16 ans. Ma soeur a fait pleins de bêtises qu'une ado fait à son âge et c'est moi qui devait gérer.
Ainsi, je n'ai jamais fait de bêtises. Je suis restée la petite fille sage à sa maman qui cherchait d'abord à faire plaisir aux autres qu'à elle-même.
Quand j'ai rencontré mon fiancé, tout a été chamboulé ! Pour la première fois de ma vie on m'aimait sans rien me demander en retour que d'être moi ! Comment ne pas être perdue quand on a vécu 22 ans de sa vie à avoir l'impression que l'amour c'est donnant donnant !
Ma mère m'aime je le sais... mais pour elle, il lui faut des preuves.
Ma psy dit que d'une manière, elle me jalouse. Elle aurait aimé ma vie, mon fiancé ne lui aurait pas déplu non plus d'ailleurs ! lol
La maladie de mon père n'a rien arrangé et mes réactions ont empiré le jour de mon anniversaire où elle m'a annoncé qu'elle avait un amant ! Je l'ai très mal pris ! Comment construire sa vit de couple lorsque son modèle s'écroule .... J'ai eu une période de gros éloignement avec ma mère....
C'est vrai que j'ai un homme adorable qui m'a soutenu tout au long de ma dépression !
On vient d'acheter une mais on à deux. Alors mariage + maison ça fait beaucoup mais bon je dois rester forte ! Je me sens un peu vidée et épuisée ...
Je l'aime ... en tout cas je pense. Mais me projeter dans tout ça m'est un peu impossible.Comme toi j'ai 24 bientôt 25 et je me dis ... si jamais j'ai fait le mauvais choix ... je n'imagine pas tout ce qu'il faudrait déconstruire...
A -t-on raison de rechercher l'amour fou, l'amour sans doute et certain... pourquoi on ne se contente pas de se laisser aimer par un homme formidable ! Et puis qu'est-ce que l'amour fou... n'est-ce pas ce que l'on ressent déjà lorsque l'autre nous apporte sa chaleur, son amour, sa gentillesse et sa douceur! Doit-on sentir son coeur chavirer à chaque fois qu'on le voit alors qu'on vit avec lui depuis plus d'un an et demi ....
Les films d'amour, les livres... ne nous aident pas vraiment à rendre l'amour simple....
Désolée de penser par écrit...
--edit--
Concernant la fusion mère/fille, si d'autres veulent témoigner, ce serait bien !
Je voulais réagir sur les relations mère/ fille ! Je pense que beaucoup de dépressions sont dûes à ça. De mon côté c'est ce que l'on a plus ou moins établit avec ma psy ! Depuis que je suis petite, je suis très fusionnelle avec ma mère.On m'a répété que je lui ressemble et qu'on est pareils.Pendant des années, je me suis mise entre parenthèses. Je voulais en permanence faire plaisir à ma mère car à cette époque mon père commençait à être alzheimer. Mes parents ont 22 ans de différence. Aussi, les différences d'âge se sont faites sentir très rapidement. J'avais 19 ans quand sa maladie a été diagnostiquée mais il était malade depuis longtemps. Durant mes études, je ne restais pas dans mon appart le week-end. Je rentrais chez mes parents pour que ma mère ne soit pas seule. Je pensais à elle en premier et à moi en deuxième.
Je ne m'en rendais pas compte à cette époque mais ma mère me culpabilisait constamment sans le vouloir bien sûr. Il y a souvent eu des tensions entre ma mère et ma soeur et je jouais donc le tampon entre les deux jusqu'au jour où ma soeur est venue habiter chez moi à l'âge de 16 ans. Ma soeur a fait pleins de bêtises qu'une ado fait à son âge et c'est moi qui devait gérer.
Ainsi, je n'ai jamais fait de bêtises. Je suis restée la petite fille sage à sa maman qui cherchait d'abord à faire plaisir aux autres qu'à elle-même.
Quand j'ai rencontré mon fiancé, tout a été chamboulé ! Pour la première fois de ma vie on m'aimait sans rien me demander en retour que d'être moi ! Comment ne pas être perdue quand on a vécu 22 ans de sa vie à avoir l'impression que l'amour c'est donnant donnant !
Ma mère m'aime je le sais... mais pour elle, il lui faut des preuves.
Ma psy dit que d'une manière, elle me jalouse. Elle aurait aimé ma vie, mon fiancé ne lui aurait pas déplu non plus d'ailleurs ! lol
La maladie de mon père n'a rien arrangé et mes réactions ont empiré le jour de mon anniversaire où elle m'a annoncé qu'elle avait un amant ! Je l'ai très mal pris ! Comment construire sa vit de couple lorsque son modèle s'écroule .... J'ai eu une période de gros éloignement avec ma mère....
- Fleurbleue
- Messages : 71
- Enregistré le : mercredi 22 décembre 2010 14:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour à toutes,
Furi : Moi aussi j'ai été un peu près dans le même climat de violence que toi (surtout verbal mais parfois physique). Mon père était rejeté par ma mère et ma mère reportait tout son amour sur ses enfants, donc mon père était violent vis à vis de nous pour se venger inconsciemment et exprimer sa frustration.
Ma mère nous montrait la violence de notre père et nous montait contre lui. J'idéalisais complètement ma mère qui se faisait passer pour la victime "votre père est une brute et voilà pourquoi je ne peux pas l'aimer". Je poussais beaucoup aussi ma mère à divorcer, mais jamais elle ne l'a fait, soi-disant pour nous les enfants...
Lorsque j'ai grandi, j'ai compris que la réalité n'était pas si simple et que les responsabilités étaient partagées et j'ai eu la sensation que tout mon monde intérieur s'écroulait : ce que je croyais vrai était faux et vice-versa. J'ai eu l'impression d'être trahie par ma mère.
Ma mère m'a aussi fait porter inconsciemment la responsabilité de l'échec de sa vie car elle s'est mariée parce qu'elle était enceinte de moi. Ma psy dit que c'est comme si inconsciemment je devais payer et ne m'autorisais pas à être heureuse. Je pense aussi, tout comme toi Kiaran, que ma mère a aussi une certaine forme de jalousie envers moi.
J'ai toujours été aimée pour ce que je faisais et non pour ce que j'étais (idem que toi Kiaran) et j'ai été aussi la petite fille sage que l'on attendait, je dirais même un double de ma mère que j'idéalisais tellement (en psychologie, on appelle ça un faux self). J'étais alors dans une relation d'emprise.
Lorsque j'ai compris tout cela des années plus tard, j'ai commencé à m'éloigner, j'ai commencé à être moi et à faire des choix qui n'ont pas forcément plu à ma mère (le choix de mon conjoint entre autre). N'empêche que toute cette destruction psychique a fait des dégâts et malgré mon sentiment d'avoir coupé le cordon, je me rends bien compte que psychiquement, il reste encore beaucoup à faire.
Moi aussi, cela me perturbe d'être aimé inconditionnellement par mon homme alors que cela n'a jamais été le cas. Je crois, du coup, que moi aussi j'ai du mal à aimer inconditionnellement... J'ai toujours l'impression que mon amour est petit, limité, faillible...
Pour toi Kiaran, ce qui m'interroge c'est l'aveu de ta mère par rapport à son amant le jour de ton anniversaire : cela ne me paraît pas anodin et renforce l'idée d'une jalousie, comme si elle avait cherché à te gâcher ta fête...
Bon courage à toutes et à bientôt.
Fleur bleue
Furi : Moi aussi j'ai été un peu près dans le même climat de violence que toi (surtout verbal mais parfois physique). Mon père était rejeté par ma mère et ma mère reportait tout son amour sur ses enfants, donc mon père était violent vis à vis de nous pour se venger inconsciemment et exprimer sa frustration.
Ma mère nous montrait la violence de notre père et nous montait contre lui. J'idéalisais complètement ma mère qui se faisait passer pour la victime "votre père est une brute et voilà pourquoi je ne peux pas l'aimer". Je poussais beaucoup aussi ma mère à divorcer, mais jamais elle ne l'a fait, soi-disant pour nous les enfants...
Lorsque j'ai grandi, j'ai compris que la réalité n'était pas si simple et que les responsabilités étaient partagées et j'ai eu la sensation que tout mon monde intérieur s'écroulait : ce que je croyais vrai était faux et vice-versa. J'ai eu l'impression d'être trahie par ma mère.
Ma mère m'a aussi fait porter inconsciemment la responsabilité de l'échec de sa vie car elle s'est mariée parce qu'elle était enceinte de moi. Ma psy dit que c'est comme si inconsciemment je devais payer et ne m'autorisais pas à être heureuse. Je pense aussi, tout comme toi Kiaran, que ma mère a aussi une certaine forme de jalousie envers moi.
J'ai toujours été aimée pour ce que je faisais et non pour ce que j'étais (idem que toi Kiaran) et j'ai été aussi la petite fille sage que l'on attendait, je dirais même un double de ma mère que j'idéalisais tellement (en psychologie, on appelle ça un faux self). J'étais alors dans une relation d'emprise.
Lorsque j'ai compris tout cela des années plus tard, j'ai commencé à m'éloigner, j'ai commencé à être moi et à faire des choix qui n'ont pas forcément plu à ma mère (le choix de mon conjoint entre autre). N'empêche que toute cette destruction psychique a fait des dégâts et malgré mon sentiment d'avoir coupé le cordon, je me rends bien compte que psychiquement, il reste encore beaucoup à faire.
Moi aussi, cela me perturbe d'être aimé inconditionnellement par mon homme alors que cela n'a jamais été le cas. Je crois, du coup, que moi aussi j'ai du mal à aimer inconditionnellement... J'ai toujours l'impression que mon amour est petit, limité, faillible...
Pour toi Kiaran, ce qui m'interroge c'est l'aveu de ta mère par rapport à son amant le jour de ton anniversaire : cela ne me paraît pas anodin et renforce l'idée d'une jalousie, comme si elle avait cherché à te gâcher ta fête...
Bon courage à toutes et à bientôt.
Fleur bleue
- Elanore
- Messages : 28
- Enregistré le : mercredi 21 avril 2010 15:52
Toc du couple ou ROCD et dépression
Salut à toutes !
On est bien d'accord, les relations mère-fille ne sont pas faciles. Après, chacun essaie souvent de faire de son mieux et ce n'est pas toujours évident. Je suis d'accord avec toi, FleurBleue, ma mère n'aurait pas dû m'en parler. Après, je ne peux pas lui en vouloir, elle est tellement désarmée face à mon problème qu'elle a essayé de m'aider comme elle le pouvait. Elle ne m'en aurait jamais parlé autrement.
Et je suis aussi d'accord avec toi, on a une vision idéalisée de l'amour par les livres, les films et les magazines. Et, paradoxalement, la société ne parle que de divorce (films, séries... ce sont souvent des divorcés ou familles recomposées, histoire de "coller" à la société). A coté de cela, on ne parle aussi que de "se réaliser pleinement", "réussir sa vie". Vous imaginez la pression ?
Quant à tes phrases pour tenir, je me dis souvent la première. Quand à la deuxième, à mon avis elle est mauvaise, car elle renforce le toc...
Et j'aime bien cette idée d'angoisse écran. Ca me parait tout à fait plausible. Mais alors, pour trouver quelle est cette angoisse, bonjour. Le problème dans notre cas de ruminatrices, c'est qu'on pense trop ! Et donc, on s'invente des tas d'angoisses. A trop creuser, même la personne la plus heureuse du monde trouverait des angoisses.
Moi en ce moment mon toc s'est focalisé donc sur quelqu'un. C'est atroce. J'ai l'impression que mon esprit fait exprès de m'y faire penser à partir de la moindre chose. Du genre "ah, tiens, tu n'y avais pas pensé, hein, tu pourrais aussi y penser à partir de ça, histoire que ce soit encore plus dur". J'ai l'impression d'être salie, je culpabilise comme une folle.
Parfois heureusement ça va mieux, j'arrive à prendre du recul et à réaliser que c'est un nouveau coup de mon toc. Mais c'est très dur.
On est bien d'accord, les relations mère-fille ne sont pas faciles. Après, chacun essaie souvent de faire de son mieux et ce n'est pas toujours évident. Je suis d'accord avec toi, FleurBleue, ma mère n'aurait pas dû m'en parler. Après, je ne peux pas lui en vouloir, elle est tellement désarmée face à mon problème qu'elle a essayé de m'aider comme elle le pouvait. Elle ne m'en aurait jamais parlé autrement.
Et je suis aussi d'accord avec toi, on a une vision idéalisée de l'amour par les livres, les films et les magazines. Et, paradoxalement, la société ne parle que de divorce (films, séries... ce sont souvent des divorcés ou familles recomposées, histoire de "coller" à la société). A coté de cela, on ne parle aussi que de "se réaliser pleinement", "réussir sa vie". Vous imaginez la pression ?
Quant à tes phrases pour tenir, je me dis souvent la première. Quand à la deuxième, à mon avis elle est mauvaise, car elle renforce le toc...
Et j'aime bien cette idée d'angoisse écran. Ca me parait tout à fait plausible. Mais alors, pour trouver quelle est cette angoisse, bonjour. Le problème dans notre cas de ruminatrices, c'est qu'on pense trop ! Et donc, on s'invente des tas d'angoisses. A trop creuser, même la personne la plus heureuse du monde trouverait des angoisses.
Moi en ce moment mon toc s'est focalisé donc sur quelqu'un. C'est atroce. J'ai l'impression que mon esprit fait exprès de m'y faire penser à partir de la moindre chose. Du genre "ah, tiens, tu n'y avais pas pensé, hein, tu pourrais aussi y penser à partir de ça, histoire que ce soit encore plus dur". J'ai l'impression d'être salie, je culpabilise comme une folle.
Parfois heureusement ça va mieux, j'arrive à prendre du recul et à réaliser que c'est un nouveau coup de mon toc. Mais c'est très dur.
- Fleurbleue
- Messages : 71
- Enregistré le : mercredi 22 décembre 2010 14:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour Eleanore,
Quand tu dis que ton TOC se focalise sur quelqu'un, veux-tu dire par là que tu te sens attirée par quelqu'un d'autre ? Dis-nous en plus pour que l'on puisse t'aider.
A bientôt
Fleurbleue
Quand tu dis que ton TOC se focalise sur quelqu'un, veux-tu dire par là que tu te sens attirée par quelqu'un d'autre ? Dis-nous en plus pour que l'on puisse t'aider.
A bientôt
Fleurbleue
- Elanore
- Messages : 28
- Enregistré le : mercredi 21 avril 2010 15:52
Toc du couple ou ROCD et dépression
Oui, en ce moment, mon toc se focalise sur un collègue de travail. Pourtant, je ne crois pas être attirée par cette personne, mais j'en meurs de peur. Je travaille dans un milieu très masculin, j'ai des relations très cordiales avec tous mes collègues, sans la moindre arrière-pensée, mais là, je fais une fixation. En fait, à peine arrivé dans le bureau, l'année dernière, il m'a proposé d'aller à une vente privée pour des vêtements d'enfant (il est marié et a des enfants) car il sait que j'ai une fille. Ca m'a mise super mal à l'aise et j'ai bien sûr refusé. Entre temps, mon toc m'a reprise (pas sur lui), j'ai repris des AD, puis arreté... Et là ça fait un mois ou deux que je refais une fixation sur lui, un jour que je l'ai croisé avec sa femme et que je n'allais pas top, ça a redéclenché. Je n'ai pas la moindre envie de lui mais ça devient une obsession et je culpabilise à fond. Le pb, c'est qu'il est le bureau à coté du mien (nous sommes dans un grand open space). Ma plus grande peur, avant, c'était de trouver quelqu'un d'autre qui me plaise à part mon mari. Et là, j'ai l'impression d'avoir trouvé le candidat idéal pour ça.
Il faut dire que j'ai une expérience amoureuse très limitée, je n'ai jamais été draguée ou autre (ou très peu... les rares qui m'ont draguée je suis sortie avec
n , ou presque ) Enfin, bref, voilà une nouvelle épreuve pour moi. J'essaie de faire comme si de rien n'était mais parfois c'est très dur.
Il faut dire que j'ai une expérience amoureuse très limitée, je n'ai jamais été draguée ou autre (ou très peu... les rares qui m'ont draguée je suis sortie avec

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- Enregistré le : mardi 11 janvier 2011 14:50
Toc du couple ou ROCD et dépression
Salut tout le monde!
Je suis nouvelle et c'est cette discussion qui m'a poussé à m'inscrire. MERCI je ne suis pas la seule là-dedans! Je ne suis pas folle !!!!
Ce toc me prend tellement d'énergie en ce moment... Ca fait quelques mois que ça dure, ça m'a laissé tranquille quelques semaines puis c'est revenu jeudi.
Hier soir, la crise était tellement forte que j'ai été à 2 doigts de quitter mon copain pour que ça s'arrête... Puis non, je n'ai pas cédé parce que je savais au fond que je ne voulais pas. Bref, je suis si heureuse de ne pas me sentir seule avec ces angoisses!
Je suis une thérapie depuis la fin octobre, mais ça n'avance pas assez vite à mon goût (comme pour n'importe qui :p :p). Je n'ai pas encore mis le doigt sur ce qui me cause toutes ces angoisses (toc du couple, phobie d'impulsion)
Merci d'en avoir discuté! Merci sincèrement!
edit 11/01:
J'édite pour préciser un petit peu mon histoire... Je reste sans voix de savoir qu'il y en a d'autres qui ressentent à ce point comme moi. L'impression de ne plus rien ressentir pour son chéri alors qu'au fond, on sait qu'on l'aime.
Au cours de ma thérapie, j'ai compris que j'avais aucune confiance en moi. Je n'ai pas été diagnostiquée avec une dépression ( en même temps, j'ai pas vraiment consulté pour ça) mais je pense que je ne dois pas être loin de ça.
Dans le fond, j'ai tellement pas confiance en moi, que la séparation m'angoisse car j'ai peur de me retrouver seule. Ce qui est très paradoxal, car il y a 4 ans 1/2 j'ai tout quitté pour aller vivre de l'autre côté de l' Atlantique. Et j'ai tout construit seule de A à Z. Je ne connaissais rien, ni personne. Cela fait presque 2 ans que je sors avec mon copain, et c'est ma première vraie histoire durable. Je vais bientôt avoir 23 ans, et je souffre terriblement de ce toc.
On a emménagé ensemble en juillet dernier, je me sentais anxieuse mais je n'ai pas écouté cet inconfort. Puis fin août, premières vacances ensemble. C'a été 10j d'enfer. Le foutu toc s'est déclaré!! (je souffrais déjà d'anxiété, et d'une phobie post-traumatique). Certaines journées, je passais la journée au complet à pleurer. A vouloir rentrer chez nous. J'avais tellement peur qu'on se sépare là tout de suite maintenant, et je ne voyais pas comment je m'en sortirai loin de chez moi, pour y retourner etc. Bref. Je suis revenue de vacances encore + épuisée qu'en partant.
J'en ai parlé à ma boss (avec qui je m'entends très bien), que j'avais peur pour mon couple. Et je me suis lancée à corps perdu dans le travail pour éviter de penser à tout ça. Fin octobre: PAF! C'est la chute dans la profondeur de la phobie d'impulsion. J'ai eu la peur de tuer mon amoureux dans son sommeil. Je l'ai appelé en pleurs, il est venu, on en a parlé. Et il m'a rassuré.
Je savais déjà que j'allais pas bien mais là, ça m'a décidé à faire quelque chose. J'ai donc décidé de commencer une thérapie (avec une personne formée en psychologie mais pas psychologue bref), mais je suis contre toute forme de médication pour ça. Je respecte et comprend les gens qui y ont recours. Mais je ne me sens pas moi d'en prendre parce que j'ai peur de la dépendance que cela pourrait me créer.
Et au cours de ma thérapie j'ai découvert que ma famille n'était pas aussi parfaite que je le pensais, que ma relation avec mes parents et mes frère et soeurs ont eu des conséquences etc. Depuis que j'ai commencé ma thérapie, je n'ai quasiment pas eu ce toc de couple. Jusqu'à jeudi...
Merci de m'avoir lue
Je suis nouvelle et c'est cette discussion qui m'a poussé à m'inscrire. MERCI je ne suis pas la seule là-dedans! Je ne suis pas folle !!!!
Ce toc me prend tellement d'énergie en ce moment... Ca fait quelques mois que ça dure, ça m'a laissé tranquille quelques semaines puis c'est revenu jeudi.
Hier soir, la crise était tellement forte que j'ai été à 2 doigts de quitter mon copain pour que ça s'arrête... Puis non, je n'ai pas cédé parce que je savais au fond que je ne voulais pas. Bref, je suis si heureuse de ne pas me sentir seule avec ces angoisses!
Je suis une thérapie depuis la fin octobre, mais ça n'avance pas assez vite à mon goût (comme pour n'importe qui :p :p). Je n'ai pas encore mis le doigt sur ce qui me cause toutes ces angoisses (toc du couple, phobie d'impulsion)
Merci d'en avoir discuté! Merci sincèrement!
edit 11/01:
J'édite pour préciser un petit peu mon histoire... Je reste sans voix de savoir qu'il y en a d'autres qui ressentent à ce point comme moi. L'impression de ne plus rien ressentir pour son chéri alors qu'au fond, on sait qu'on l'aime.
Au cours de ma thérapie, j'ai compris que j'avais aucune confiance en moi. Je n'ai pas été diagnostiquée avec une dépression ( en même temps, j'ai pas vraiment consulté pour ça) mais je pense que je ne dois pas être loin de ça.
Dans le fond, j'ai tellement pas confiance en moi, que la séparation m'angoisse car j'ai peur de me retrouver seule. Ce qui est très paradoxal, car il y a 4 ans 1/2 j'ai tout quitté pour aller vivre de l'autre côté de l' Atlantique. Et j'ai tout construit seule de A à Z. Je ne connaissais rien, ni personne. Cela fait presque 2 ans que je sors avec mon copain, et c'est ma première vraie histoire durable. Je vais bientôt avoir 23 ans, et je souffre terriblement de ce toc.
On a emménagé ensemble en juillet dernier, je me sentais anxieuse mais je n'ai pas écouté cet inconfort. Puis fin août, premières vacances ensemble. C'a été 10j d'enfer. Le foutu toc s'est déclaré!! (je souffrais déjà d'anxiété, et d'une phobie post-traumatique). Certaines journées, je passais la journée au complet à pleurer. A vouloir rentrer chez nous. J'avais tellement peur qu'on se sépare là tout de suite maintenant, et je ne voyais pas comment je m'en sortirai loin de chez moi, pour y retourner etc. Bref. Je suis revenue de vacances encore + épuisée qu'en partant.
J'en ai parlé à ma boss (avec qui je m'entends très bien), que j'avais peur pour mon couple. Et je me suis lancée à corps perdu dans le travail pour éviter de penser à tout ça. Fin octobre: PAF! C'est la chute dans la profondeur de la phobie d'impulsion. J'ai eu la peur de tuer mon amoureux dans son sommeil. Je l'ai appelé en pleurs, il est venu, on en a parlé. Et il m'a rassuré.
Je savais déjà que j'allais pas bien mais là, ça m'a décidé à faire quelque chose. J'ai donc décidé de commencer une thérapie (avec une personne formée en psychologie mais pas psychologue bref), mais je suis contre toute forme de médication pour ça. Je respecte et comprend les gens qui y ont recours. Mais je ne me sens pas moi d'en prendre parce que j'ai peur de la dépendance que cela pourrait me créer.
Et au cours de ma thérapie j'ai découvert que ma famille n'était pas aussi parfaite que je le pensais, que ma relation avec mes parents et mes frère et soeurs ont eu des conséquences etc. Depuis que j'ai commencé ma thérapie, je n'ai quasiment pas eu ce toc de couple. Jusqu'à jeudi...
Merci de m'avoir lue

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- Enregistré le : mardi 11 janvier 2011 22:34
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour,
Je viens de découvrir qu'il existait un toc du couple, c'est fou, cela expliquerait peut-être tout ce que je vis
Mais comment peut-on etre sur qu'on souffre bien d'un toc du couple et que ce n'est pas vraiment le désamour?
Je viens de découvrir qu'il existait un toc du couple, c'est fou, cela expliquerait peut-être tout ce que je vis
Mais comment peut-on etre sur qu'on souffre bien d'un toc du couple et que ce n'est pas vraiment le désamour?
- sylvianatata
- Messages : 5
- Enregistré le : mardi 04 janvier 2011 12:57
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour PETITEANGOISSEE,
En ce moment, et ce depuis plusieurs mois, je suis dans le même cas que toi. Parfois, les crises de ce toc sont tellement fortes que l'on a l'impression que l'on pourrait rompre. Je souffre de phobies d'impulsions aussi ( les couteaux pointues, et obsessions d'agressivité ...) et je voudrais savoir de quels types de phobies d'impulsions souffres-tu? Tout ceci est très fatiguant, et le souci dans cette histoire, c'est que je ne tolère pas les AD qui, je pense arrivé à un certain stade de mal être, pourrait me soulager, car toutes ses phobies, y en a marre!!! Donc, j'ai très peur qu'un jour, je sois obligé d'être hospitaliser pour me faire soigner. A très vite
En ce moment, et ce depuis plusieurs mois, je suis dans le même cas que toi. Parfois, les crises de ce toc sont tellement fortes que l'on a l'impression que l'on pourrait rompre. Je souffre de phobies d'impulsions aussi ( les couteaux pointues, et obsessions d'agressivité ...) et je voudrais savoir de quels types de phobies d'impulsions souffres-tu? Tout ceci est très fatiguant, et le souci dans cette histoire, c'est que je ne tolère pas les AD qui, je pense arrivé à un certain stade de mal être, pourrait me soulager, car toutes ses phobies, y en a marre!!! Donc, j'ai très peur qu'un jour, je sois obligé d'être hospitaliser pour me faire soigner. A très vite
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- Enregistré le : mardi 11 janvier 2011 14:50
Toc du couple ou ROCD et dépression
Moi j'ai vraiment la peur de tuer (couteaux pointus, étranglement). Depuis la première crise, j'ai quand même réussi à beaucoup relativiser cette phobie parce que j'ai appris petit à petit à comprendre que j'étais une personne profondément gentille, et donc que non je ne pourrai pas tuer. Bon bien sûr j'appréhende énormément les moments où jpourrais être très en colère (ce qui ne m'arrive jamais), parce que j'ai peur de péter les plombs assez pour "tuer". Mais j'ai tellement d'autres phobies et angoisses desquelles m'occuper, que moins je pense à celle-ci, le moins elle me perturbe... Il y en a tellement d'autres! Malheureusement, ça ne veut pas dire que le problème est réglé.sylvianatata a écrit :Bonjour PETITEANGOISSEE,
En ce moment, et ce depuis plusieurs mois, je suis dans le même cas que toi. Parfois, les crises de ce toc sont tellement fortes que l'on a l'impression que l'on pourrait rompre. Je souffre de phobies d'impulsions aussi ( les couteaux pointues, et obsessions d'agressivité ...) et je voudrais savoir de quels types de phobies d'impulsions souffres-tu? Tout ceci est très fatiguant, et le souci dans cette histoire, c'est que je ne tolère pas les AD qui, je pense arrivé à un certain stade de mal être, pourrait me soulager, car toutes ses phobies, y en a marre!!! Donc, j'ai très peur qu'un jour, je sois obligé d'être hospitaliser pour me faire soigner. A très vite
Je crois sincèrement qu'il n'y a qu'une seule et unique source qui nourrit toutes mes angoisses, quand la source sera tarie/comblée, je suis certaine que toutes mes angoisses cesseront. Pour l'instant, je suis loin, très loin, d'avoir trouvé cette source. C'est comme s'il y avait plein de problèmes secondaires à régler, pour laisser découvrir le coeur, le problème primaire.
Mais je commence à peine, et je ne vois pas du tout mes progrès. Pourtant j'essaye. Mais je suis tellement fatiguée, parfois je n'ai juste pu d'énergie.
Les AD pourraient probablement te soulager, et si tu réussis à trouver un équivalent qui fasse la même chose et que tu te sens à l'aise avec, alors prends-en. Moi je refuse catégoriquement que mon bien-être vienne ou soit aidé par quelque chose de chimique. Même si parfois jme dis que ça me soulagerait, juste quelques heures de répit... Mais non, j'ai beaucoup trop peur de la dépendance à cet effet justement.
Personnellement, je n'ai pas été diagnostiquée avec une dépression, et même si j'ai l'impression d'en être pas si loin, je crois que je n'y suis pas encore. Alors je ne vois pas pourquoi tu serais hospitalisée, à moins que tu ne souffres d'une dépression très sévère. La thérapie est, selon moi, la meilleure solution. Et par thérapie, je ne parle pas nécessairement d'aller voir un psy, mais tu peux décider que ta thérapie à toi ce sera l'écriture. Genre écrire tous les jours, ce qui se passe, ce que tu penses. Et finir par t'en sortir comme ça. Ou peinture, etc. Bref tu vois ce que je veux dire ?

à bientôt!
- sylvianatata
- Messages : 5
- Enregistré le : mardi 04 janvier 2011 12:57
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour PETITEANGOISSEE,
Merci pour ton texte qui me fait comprendre que je ne suis pas la seule à souffrir, mais ses phobies d'impulsions paraissent parfois tellement fortes qu'on à l'impression que l'on pourrait faire des bêtises, c'est très fatiguant. Sinon, pour ton cas perso, quel TOC rencontres-tu avec ton mari et comment cela se manifeste chez toi ? Pour moi, ce sont des angoisses très fortes au niveau du milieu des seins et cela m'empêche même de dormir, ça fait depuis avril 2010 que ses ruminations sont apparues avec pour style de questionnement" est-ce que je l'aime encore", alors qu'avant c'est moi qui lui demandais très souvent s'il m'aimait, alors que nous sommes ensemble depuis 20 ans, et que même si au bout d'un moment ça devient la routine, lorsque l'on fait des gros calins, c'est toujours le pied, donc je ne comprends pas trop ce qui m'arrive, mais tout ceci me fait beaucoup souffrir.Je pense que ça doit être lié à mon licenciement de janvier 2010, au divorce de ma soeur en 2009 et le fait de ne plus avoir de boulot, fait que je rumine beaucoup plus, et que je vois plus facilement des choses que je ne voyais pas avant car j'étais beaucoup plus occupée? Qu'en penses-tu toi de ses ruminations qui arrivent du jour au lendemain dans un couple? à très vite, bizzzzzzzzzz
Merci pour ton texte qui me fait comprendre que je ne suis pas la seule à souffrir, mais ses phobies d'impulsions paraissent parfois tellement fortes qu'on à l'impression que l'on pourrait faire des bêtises, c'est très fatiguant. Sinon, pour ton cas perso, quel TOC rencontres-tu avec ton mari et comment cela se manifeste chez toi ? Pour moi, ce sont des angoisses très fortes au niveau du milieu des seins et cela m'empêche même de dormir, ça fait depuis avril 2010 que ses ruminations sont apparues avec pour style de questionnement" est-ce que je l'aime encore", alors qu'avant c'est moi qui lui demandais très souvent s'il m'aimait, alors que nous sommes ensemble depuis 20 ans, et que même si au bout d'un moment ça devient la routine, lorsque l'on fait des gros calins, c'est toujours le pied, donc je ne comprends pas trop ce qui m'arrive, mais tout ceci me fait beaucoup souffrir.Je pense que ça doit être lié à mon licenciement de janvier 2010, au divorce de ma soeur en 2009 et le fait de ne plus avoir de boulot, fait que je rumine beaucoup plus, et que je vois plus facilement des choses que je ne voyais pas avant car j'étais beaucoup plus occupée? Qu'en penses-tu toi de ses ruminations qui arrivent du jour au lendemain dans un couple? à très vite, bizzzzzzzzzz
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- Messages : 6
- Enregistré le : mardi 11 janvier 2011 14:50
Toc du couple ou ROCD et dépression
Non, tu n'es pas seule à souffrir! Et oui ces phobies d'impulsion sont très fatigantes quand elles arrivent. Ca prend de l'énergie, de l'estime de soi et sa confiance en soi... Comment être sûre que je ne ferai pas ce à quoi je pense ? Si ces pensées arrivent, est-ce parce que c'est ce que je veux ? Bref, épuisant.
Mon toc avec mon copain (je ne suis pas mariée
) c'est en général, le soir, après une journée de travail (= fatigue). Puis je me demande si je l'aime encore, je le regarde et ne "ressens" rien alors ça me fait devenir folle. Mon coeur s'accélère, ma respiration, je pleure, je tremble comme une feuille, j'ai des nausées terribles... C'a commencé pendant nos premières vacances ensemble (que j'appréhendais beaucoup parce que je savais pas trop comment ça se passerait entre nous, tout seul, 10j 24h/24). Mais quand ç'a pété je n'ai pas été surprise. Nous avons emménagé ensemble en juillet, et les quelques mois avant l'emménagement, je refusais tout ce questionnement : est-ce que je l'aime assez pour emménager avec ? etc Des questions normales, mais tellement angoissantes (et si c'était non? faudrait tout annuler, se séparer etc). Donc j'ai etouffé tout ça... Et ç'a pété quand je n'ai pu rien eu pour m'occuper l'esprit (en vacances!). Ce qui s'appliquerait aussi à toi...
Par contre, je ne pense pas que mon couple soit ma source d'angoisse comme je l'ai dit avant. Alors j'essaye de prendre du recul sur tout ça.
Cela fait 2 ans que je suis avec mon copain seulement, il n'y a pas eu la passion du début (ni pour lui ni pour moi). Ce n'est plus ce que je recherchais, et lui non plus. Mais je n'avais jamais connu autre chose que amour=passion, donc ne ressentant pas de passion je me demande ce que je ressens... Et me sens coupable de ne pas ressentir de la passion puisque même si ce n'est pas ce que je voulais, c'est ce qui est inscrit dans ma tête pour définir l'amour. Alors que je suis pas mal convaincue que l'amour est bien plus que la passion. Et je pense que c'est ce que je vis avec mon copain, et ça me cause des angoisses, ça ne correspond pas aux "valeurs" que j'ai. Mais si je voulais vraiment le quitter, l'idée de la séparation ne me mettrait pas dans cet état. Donc, la source de l'angoisse vient d'ailleurs, reste à la trouver.
Oui il y a des facteurs extérieurs qui déclenchent ce mal-être, mais il était déjà là, tapis dans l'ombre à attendre le bon moment pour sortir.
à très vite!
Mon toc avec mon copain (je ne suis pas mariée

Par contre, je ne pense pas que mon couple soit ma source d'angoisse comme je l'ai dit avant. Alors j'essaye de prendre du recul sur tout ça.
Cela fait 2 ans que je suis avec mon copain seulement, il n'y a pas eu la passion du début (ni pour lui ni pour moi). Ce n'est plus ce que je recherchais, et lui non plus. Mais je n'avais jamais connu autre chose que amour=passion, donc ne ressentant pas de passion je me demande ce que je ressens... Et me sens coupable de ne pas ressentir de la passion puisque même si ce n'est pas ce que je voulais, c'est ce qui est inscrit dans ma tête pour définir l'amour. Alors que je suis pas mal convaincue que l'amour est bien plus que la passion. Et je pense que c'est ce que je vis avec mon copain, et ça me cause des angoisses, ça ne correspond pas aux "valeurs" que j'ai. Mais si je voulais vraiment le quitter, l'idée de la séparation ne me mettrait pas dans cet état. Donc, la source de l'angoisse vient d'ailleurs, reste à la trouver.
Oui il y a des facteurs extérieurs qui déclenchent ce mal-être, mais il était déjà là, tapis dans l'ombre à attendre le bon moment pour sortir.
à très vite!
- Fleurbleue
- Messages : 71
- Enregistré le : mercredi 22 décembre 2010 14:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour à toutes,
Eléanore : cela doit être très difficile à vivre. Effectivement, je suis sûre que cette pseudo attirance est une manifestation de ton TOC. Le fait qu'il soit marié et qu'il ait des enfants te protège un peu d'une certaine manière, et montre bien que cela vient de ton TOC, car ce n'est que pur fantasme, obsession.
As-tu possibilité de changer de service, de t'éloigner de ce collègue pour éviter de le rencontrer ? Je pense que le fait de ne pas avoir eu d'autres histoires avant te fragilise car tu as toujours le doute de comment ce serait avec un autre... Courage !
Petite Angoissée : bienvenue parmi "les toquées" ! Je me retrouve beaucoup dans ton récit. Pour moi aussi, il n'y a pas vraiment eu de passion au début. J'ai eu des passions avec d'autres mais ce n'était pas pour autant des hommes pour moi... Et quand j'ai rencontré mon futur mari, je me suis dit "voilà enfin un mec bien qui peut rendre une femme heureuse" et on pourrait dire que j'ai appris à l'aimer. Je pense comme toi que l'amour est bien plus que la passion mais effectivement, comme toi, je me sens coupable, l'impression que je ne ressens rien... J'ai remarqué aussi que nos angoisses sont parfois tellement fortes qu'elles cachent le sentiment.
Pour le mariage (je me suis mariée cet été), je crois que j'ai fait comme toi pour ton emménagement, j'écartais mes angoisses, j'avais l'esprit occupé par les préparatifs, et je me disais qu'une fois mariée, je ne me poserais plus de questions, que ce serait fait une fois pour toutes, etc... Et depuis mon mariage, je suis dans le même état que toi.
En ce moment, j'ai remarqué que mon TOC se déclenche à certains moments par des facteurs extérieurs : dès que quelqu'un me parle de séparation ou de divorce dans son couple, et bien cela me déclenche des angoisses.
C'est épuisant, je me sens vide.
J'aimerais tellement être heureuse !
Courage à toutes.
Fleur Bleue
Eléanore : cela doit être très difficile à vivre. Effectivement, je suis sûre que cette pseudo attirance est une manifestation de ton TOC. Le fait qu'il soit marié et qu'il ait des enfants te protège un peu d'une certaine manière, et montre bien que cela vient de ton TOC, car ce n'est que pur fantasme, obsession.
As-tu possibilité de changer de service, de t'éloigner de ce collègue pour éviter de le rencontrer ? Je pense que le fait de ne pas avoir eu d'autres histoires avant te fragilise car tu as toujours le doute de comment ce serait avec un autre... Courage !
Petite Angoissée : bienvenue parmi "les toquées" ! Je me retrouve beaucoup dans ton récit. Pour moi aussi, il n'y a pas vraiment eu de passion au début. J'ai eu des passions avec d'autres mais ce n'était pas pour autant des hommes pour moi... Et quand j'ai rencontré mon futur mari, je me suis dit "voilà enfin un mec bien qui peut rendre une femme heureuse" et on pourrait dire que j'ai appris à l'aimer. Je pense comme toi que l'amour est bien plus que la passion mais effectivement, comme toi, je me sens coupable, l'impression que je ne ressens rien... J'ai remarqué aussi que nos angoisses sont parfois tellement fortes qu'elles cachent le sentiment.
Pour le mariage (je me suis mariée cet été), je crois que j'ai fait comme toi pour ton emménagement, j'écartais mes angoisses, j'avais l'esprit occupé par les préparatifs, et je me disais qu'une fois mariée, je ne me poserais plus de questions, que ce serait fait une fois pour toutes, etc... Et depuis mon mariage, je suis dans le même état que toi.
En ce moment, j'ai remarqué que mon TOC se déclenche à certains moments par des facteurs extérieurs : dès que quelqu'un me parle de séparation ou de divorce dans son couple, et bien cela me déclenche des angoisses.
C'est épuisant, je me sens vide.
J'aimerais tellement être heureuse !
Courage à toutes.
Fleur Bleue
- Elanore
- Messages : 28
- Enregistré le : mercredi 21 avril 2010 15:52
Toc du couple ou ROCD et dépression
Merci Fleur Bleue, effectivement, je suis sûre aussi que c'est une obsession liée à mon toc, car quand j'essaie d'etre honnete et que je regarde ce fameux collègue, franchement, je ne ressens rien pour lui (limite il y en aurait bien d'autres dans mon bureau qui me plairaient bien plus !) ! Mais je suis morte de peur à l'idée de ressentir quelque chose, et du coup il s'interpose sans cesse dans mes pensées, comme si je faisais EXPRES de me faire du mal (ce qui est bien le problème de ce fichu toc). Alors que ce ne sont pas des fantasmes, pas du tout, c'est une peur ! Du genre, et comment ce serait avec lui.... ça salit tout ce que je vis !!!
Et non, je n'ai pas trop de possibilités de l'éviter...
Parfois, je me sens "normale", je ne suis plus obnubilée, la vie parait simple. Mais ça ne dure jamais longtemps (5, 10 minutes de répit et ça recommence). Parfois l'angoisse est terrible. Heureusement, je sais que ça ne dure pas et que ça finit toujours par remonter. Mais comme vous dites, ça épuise, on se sent vide.
Moi aussi il n'y a pas eu passion au début, et moi aussi je pense exactement comme toi à ce sujet. Et quand je suis dans mes périodes normales entre deux périodes de crises (des répits qui eux peuvent durer plusieurs mois), ça ne me dérange absolument pas, je vis ma vie tranquillement sans angoisses. Comme les gens... normaux.
Chaque période de crise parait pire que la précédente, alors qu'en fait, je pense que c'est pareil... l'année dernière j'ai eu des grosses angoisses à propos de carrément autre chose, et quand ça m'arrivait, je me disais "ah là là mon toc du couple c'était de la rigolade à coté". Et maintenant que les angoisses à propos de cette autre chose sont finies, je me dis l'inverse.
C'est ça qui est le plus dur je crois. Ne jamais savoir ce qu'on pense et si on pense vraiment ce qu'on pense. Du coup on pense se connaitre et on ne se connait plus. Car ce qu'on pense un jour sera radicalement l'opposé de ce qu'on pensera le lendemain... Comment ne pas se taper la tête contre les murs ?
Concernant les phobies d'impulsion, j'en ai eu aussi. Peur de faire du mal à ma fille, à mon mari... heureusement que grâce à internet j'ai découvert que c'était justement ça, des phobies d'impulsion, du coup j'y ai moins attaché d'importance et ça a quasiment disparu...


Parfois, je me sens "normale", je ne suis plus obnubilée, la vie parait simple. Mais ça ne dure jamais longtemps (5, 10 minutes de répit et ça recommence). Parfois l'angoisse est terrible. Heureusement, je sais que ça ne dure pas et que ça finit toujours par remonter. Mais comme vous dites, ça épuise, on se sent vide.
Moi aussi il n'y a pas eu passion au début, et moi aussi je pense exactement comme toi à ce sujet. Et quand je suis dans mes périodes normales entre deux périodes de crises (des répits qui eux peuvent durer plusieurs mois), ça ne me dérange absolument pas, je vis ma vie tranquillement sans angoisses. Comme les gens... normaux.
Chaque période de crise parait pire que la précédente, alors qu'en fait, je pense que c'est pareil... l'année dernière j'ai eu des grosses angoisses à propos de carrément autre chose, et quand ça m'arrivait, je me disais "ah là là mon toc du couple c'était de la rigolade à coté". Et maintenant que les angoisses à propos de cette autre chose sont finies, je me dis l'inverse.
C'est ça qui est le plus dur je crois. Ne jamais savoir ce qu'on pense et si on pense vraiment ce qu'on pense. Du coup on pense se connaitre et on ne se connait plus. Car ce qu'on pense un jour sera radicalement l'opposé de ce qu'on pensera le lendemain... Comment ne pas se taper la tête contre les murs ?
Concernant les phobies d'impulsion, j'en ai eu aussi. Peur de faire du mal à ma fille, à mon mari... heureusement que grâce à internet j'ai découvert que c'était justement ça, des phobies d'impulsion, du coup j'y ai moins attaché d'importance et ça a quasiment disparu...
- clochette76
- Messages : 216
- Enregistré le : lundi 30 novembre 2009 21:30
Toc du couple ou ROCD et dépression
pour moi aussi ça n'a pas été la passion. j'avais été trop déçue, je voulais pas, dès le début, ressentir une once de passion (en fait j'étais déja bizarre ^^) et des fois je culpabilise de ça, ce qui amène les doutes, ce qui amène les angoisses...Cela fait 2 ans que je suis avec mon copain seulement, il n'y a pas eu la passion du début (ni pour lui ni pour moi). Ce n'est plus ce que je recherchais, et lui non plus. Mais je n'avais jamais connu autre chose que amour=passion, donc ne ressentant pas de passion je me demande ce que je ressens... Et me sens coupable de ne pas ressentir de la passion puisque même si ce n'est pas ce que je voulais, c'est ce qui est inscrit dans ma tête pour définir l'amour. Alors que je suis pas mal convaincue que l'amour est bien plus que la passion. Et je pense que c'est ce que je vis avec mon copain, et ça me cause des angoisses, ça ne correspond pas aux "valeurs" que j'ai. Mais si je voulais vraiment le quitter, l'idée de la séparation ne me mettrait pas dans cet état. Donc, la source de l'angoisse vient d'ailleurs, reste à la trouver.
Oui il y a des facteurs extérieurs qui déclenchent ce mal-être, mais il était déjà là, tapis dans l'ombre à attendre le bon moment pour sortir.
à très vite!
- Kiaran
- Messages : 16
- Enregistré le : dimanche 21 novembre 2010 10:58
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour à toutes
Bienvenue à toi elanore !
De mon côté depuis que j'ai repris le travail je ne me sens ^pas très bien ... j'ai l'impression que tout me passe dessus sans rien me faire ! j'ai l'impression que je m'éloigne de mon fiancé ... et j'ai peur tout à coup de ne plus l'aimer et de lui avoir dit oui trop vite !
en plus, aujourd'hui j'ai parlé avec mon coup de coeur d'ado avec lequel il ne s'est jamais rien passé et que je n'ai pas revu depuis mes 14 ans !Mais là , en lui parlant j'ai mal au ventre.... et je me dis ! non je ne veux pas, je veux être amoureuse de mon fiancé et rien que de lui !
Pourquoi est-ce que je n'ai plus mal au ventre quand je vois arriver mon homme !
Je me sens coupable de parler à ce garçon alors que je ne fais rien de mal ....
Je veux aimer mon fiancé, me sentir bien et me sentir amoureuse sans inquiétudes
Bienvenue à toi elanore !
De mon côté depuis que j'ai repris le travail je ne me sens ^pas très bien ... j'ai l'impression que tout me passe dessus sans rien me faire ! j'ai l'impression que je m'éloigne de mon fiancé ... et j'ai peur tout à coup de ne plus l'aimer et de lui avoir dit oui trop vite !
en plus, aujourd'hui j'ai parlé avec mon coup de coeur d'ado avec lequel il ne s'est jamais rien passé et que je n'ai pas revu depuis mes 14 ans !Mais là , en lui parlant j'ai mal au ventre.... et je me dis ! non je ne veux pas, je veux être amoureuse de mon fiancé et rien que de lui !
Pourquoi est-ce que je n'ai plus mal au ventre quand je vois arriver mon homme !
Je me sens coupable de parler à ce garçon alors que je ne fais rien de mal ....
Je veux aimer mon fiancé, me sentir bien et me sentir amoureuse sans inquiétudes
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