Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression ?

[butterfly]

Bonjour Iris. ta situation ressemble à la mienne (à part que je suis célibataire sans enfants). pour ce qui est du médecin de travail il n'y a pas de généralités quant à leur façon de réagir pour venir en aide à un salarié victime de cette agression morale qu'est le harcèlement. toujours est-il qu'il est conseillé de noter tout ce qui constitue cet harcèlement (mots employés, les gestes, les situations, la surchage de travail etc etc...) en essayant d'être précise sur le jour où ça s'est passé, depuis quand ça dure, bref constituer un "dossier".c'est très pesant à faire et surtout on ne va pas au travail pour ça mais le harcèlement étant difficile à prouver du fait de la perversité de ceux qui le pratiquent qu'il ne faut rien négliger. quand à ta dépression je ne sais pas si c'est ton médecin traitant ou un psychiatre qui te l'a diagnostiquée (l'avis d'un expert à peut-être plus de poids mais je n'en suis pas sûre) mais au vu de ton message tu sembles en effet à bout donc peut-être qu'avant l'histoire du harcèlement (qui est plutôt du ressort des syndicats peut-être mais là aussi j'en suis pas sûre car certains médecins du travail sont plus sensibles à la question que d'autres donc tu peux lui en parler). mais ce que je veux dire c'est que le plus important aujourd'hui c'est que tu sois en arrêt le temps de prendre soin de toi, 15 jours c'est un délai trop court lorsque l'on est atteinte moralement et physiquement. en résumé je te conseille de parler davantage de ton mal être dans ces manifestations ( sur l'appétit, les insomnies et tout le reste) à ton médecin du travail car lorsque l'on commence une visite en parlant de ses chefs parfois la dépression peut être résumée à une histoire de conflits entre personnes. certains médecins du travail minimisent ainsi (pas tous et encore une fois impossible de savoir comment le tien réagiras). alors qu'une dépression c'est tellement plus que ça, ça t'atteint dans ta chaire, te fais perdre confiance en tout ce que tu entreprends donc si tu te sens ainsi ça vaut la peine de parler surtout de tes symptômes. voilà Iris, difficile de vraiment te conseiller davantage car je ne connais pas l'ampleur de ton mal être mais en tout cas je te souhaite bon courage, je suis sûre que d'autres forumeurs vont rapidement t'apporter leur soutient.

[iris40]

Je te remercie vivement butterfly pour l'intéret de mon message à y repondre très vite. Pour résumer mon histoire voici comment tout a commencer et dite moi ce que vous en penser.
Depuis 2008 à ce jour il y a eu dans l'établissement où je travaille un changement de direction égal à 3. Les deux premières les relations professionnelles se passaient super bien seulement avec la mairie ils avaient des conflits et on donc préférer partir. En janvier 2010 je partais en congés maternité et donc la nouvelle direction ne la connaissait pas puisqu'elle aussi arrivait au moment où mois je partais.Donc de janvier à aout 2011 congés maternité; mi-août je reprenais mon travail à mon poste que j'avais laissé à mon départ qui est celui d'assistante de direction. Seulement voila, le jour de ma reprise, cette directrice me convoque dans son bureau et me demande de bien vouloir assurer le poste de l'acceuil faute de personnel et que c'était temporaire le temps de retrouver mon bureau. J'ai donc assurer ce poste de mi-août à mi septembre, date à laquelle m'a collègue au secretariat de direction est partie en maladie pour dépression suite à des problèmes personnels. A ce moment là, ma directrice me demande de réintégrer mon poste en me donnant une nouvelle fiche de poste où elle mentionne que le jeudi je dois déscendre à l'acceuil, car la collègue qui s'occupe de l'accueil habituellement doit se mettre ce jour là dans un bureau isolé pour assurer le secrétariat d'un retour de commission de l'assistante sociale. J'accepte cette fiche de poste. Suite à cela, je me suis retrouvée le plus souvent à l'acceuil et non à mon bureau, et je devais faire mon travail de secrétariat à l'accueil ainsi que le travail de l'acceuil physique et téléphonique. Une collègue qui travailler à la mairie dans la comptabilité à été transférer chez nous pour le motif d'aide en renfort en secrétariat. Au fur et à mesure que les jours passées j'en avais marre de me retrouver toute seule à l'accueil tous les jours et de devoir pondre des courriers san etres isolé, alors que celle qui doit etre à l'acceuil elle lui faisait faire des courriers déjà pré tapés dans un bureau isolé. Par la suite j'apprenais le jeudi quand je revenais qu'on m'envoulais le fait que je ne travaille pas les mercredi, car je suis à temps partiel et que je commence tous les matins à 9 H; à partir de là tout commence. On a commencer à me reprocher après un retour d'arret maladie d'une semaine suite à un accident (coup du lapin) que c'était pas normal que je me soit arrétée, que la stagiaire qui avait été prise à l'accueil pendant cette semaine là que c'était moi qui l'avait rentré par piston (or pas du tout) c'est une personne qui avait demandé la procédure à suivre pour effectuer un stage chez nous et la collègue de l'accueil n'avait pas voulu la renseigner, alors du coup une autre collègue est venue me chercher pour que je puisse donner l'information, ce que j'ai fais. Nous nous sommes vovoyer et devant cet collègue. J'ai transmis la demande à ma direction qui a accepter et a signer. Donc à mon retour je me faisais convoquée une premiere fois pour ca. La deuxième fois, un retour de congés : je me faisais convoquée dans le bureau avec la collègue de l'acceuil, l'assistante sociale et ma collègue du bureau de façon à me faire remontée les bretelles, car je devais aider cette collègue,que quand je quitter son poste je devais nettoyer ma place, que je n'avais pas à avoir une supériorité hieriarchique, que moi mes taches été limité au conseil d'administration mais qui n'était pas régulier et toutefois pouver se faire à l'acceuil. Ansi que les demandes d'emploi pouvait attendre qu'il n'y avait rien d'urgent. Or je suis désolé mais mon poste et mes taches ne s'arrete pas là; elle m'a dénigrer devant ses autres collègues qui part tout moyen essaye de me casser les jours oû je suis pas là, je n'ai rien compris à ce qu'elle me reprochée, du fait que j'ai toujours ramassée mes affaires quand je quitte son acceuil, et que en 15 ans dans la fonction publique on ne m'a jamais reproché des soucis relationnel avec mes collègues. Ma collègue qui travaille avec moi dans le meme bureau à essayer de me défendre en disant que mes taches était beaucoup plus importantes que ce que vous prétender et que depuis que je suis là je vois ma collègue s'occuper de l'acceuil physique et du téléphone beaucoup plus que la titulaire du poste. La directrice qui répond non je ne crois pas si l'on faire compter les taches qu'a valérie elles sont beaucoup plus nombreuses que celle de Myriam. Or je peux vous garantir que mes taches sont très chargées sans compter que dans ma fiche de poste il y a le standard et je peux vous dire que sa sonne continuellement et que je note tous les appels. 3ème convocation c'était un jeudi, jour d'acceuil pour moi, j'arrive à 9 heures et la directrice vient me voir en me disant ca va toujours pas il va falloir qu'on se voit. Moi ne comprenant pas ce qui passe encore une fois, je vais voir la titulaire du poste de l'acceuil en lui disant il sait passé quelque chose mercredi ? Celle ci me répond non rien, d'ailleurs j'ai pas eu le temps de voir la directrice car j'étais débordée, tu sais le mercredi toi tu te repose moi j'ai beaucoup de boulot. Donc je me dis cela doit être à cause des courriers qu'elle m'avait demandé de pondre et que du fait que je m'étais trompée dans les dates elle m'avez mis "concentrez vous" or je peux vous dire que depuis la mi août j'ai du mal à me concentrer car quand j'arrive au boulot je sais jamais comment déjà je vais acceuillis. Donc je décide d'envoyer à ma directrice un mail d'excuse qui dit que je suis désolée de mettre trompé dans mes courriers, mais qu'avec les différentes taches qui me sont alloués dans un temps imparti il m'est difficile de me concentrer, telles que l'enregistrement du courriers arrivés, le secrétariat général, les dettes EDF, l'acceuil physique et téléphonique.Voyant qu'elle ne m'a pas répondu, je n'y prette plus attention. Du coup, le soir en quittant l'accueil pour ranger mes affaires à l'étage où se trouve mon bureau, la directrice m'interpelle pour savoir si je m'éttais occuper de faire un courrier à l'assurance, je lui ai dit oui madame, et d'ailleurs vous avez eu mon mail, et là elle me jette un regard noir de chez noir, et me dit oui je l'ai recu et alors vous etes à votre maximum. Beaucoup de partenaires se plaignent de ne pas réussir à nous avoir au téléphone, et votre collègue de l'acceuil est montée à votre bureau et à trouver votre téléphone décrochée; Je ne comprenais plus rien, j'ai répondu mais madame à quelle heures à t'elle trouvé mon téléphone décroché en sachant que je note tous les appels arrivant avant 9 heures jusqu'à 17 h 30. Et là elle me dit entre 8 heures et 9 heures. Le comble je lui réponds mais madame entre 8 heures et 9 heures je ne travaille pas donc qu'elle intéret j'aurais à décrochér le téléphone, et quand bien meme je ne comprends car c'est un standard à double ligne, donc admettons qu'il est été décroché il sonne obligatoirement en bas, et celle de l'acceuil ne perd l'appel. Toutefois ma collègue et moi vous avions signalé que celle ci éteigné la sonnerie et que du coup ne répondez au appels émis de la double ligne et vous n'en avez pas pris acte. En partant elle me dit cela fais 3 fois que je vous convoque et que cela va toujours pas la ca va être une sanction. Je lui ai dit mais dite ce que vous me reprocher, elle me reponds je vais y réfléchir et le moment venu je vous le dirai.
Je suis rentré chez moi énervé, stréssé malade à vomir, à ne rien comprendre de ce qui m'arrivait et à ce qu'on me reprochée; je suis partie voir mon medecin car j'allais pas bien, il voulait m'arreter j'ai refusée alors le vendredi je suis retournée travailler toujours pas bien, mais j'ai dit c'est pas grave il faut que j'y fais face, or je retrouve à l'accueil car la titulaire c'est mis en RTT, et moi pas bien envie de pleurer devant le public en difficultés, j'avais du mal à me concentrer à écouter leurs problèmes; un collègue me voyant pas bien me demande ce qui ne va pas, je lui raconte que je subis un acharmnement de la directrice à ne rien comprendre surtout le coup du téléphone soi disant décroché ???Il me dit je me renseigne, l'après il vient me dire, j'ai demandé à l'assistante sociale qu'est ce que c'est ces histoires concernant le téléphone, elle lui répond oui c'est vrai d'ailleurs j'ai reçu des mails des partenaires qui n'arrive pas à nous joindre, et mon collègue qui lui oui mais ya pas que myriam qui répond au téléphone ya bien celle de l'acceuil, et là l'assistante sociale qui dit oui mais ce sont avant tous les missions de myriams et c'est elle qui sera pénalisé. Quand il est venu me le dire, j'ai compris qu'on essayé de me faire porter un chapeau que ca pouvait me couter très cher. Du coup tout le week end je me suis rendu malade à pleurer, le lundi ne pouvant pas me lever je suis allé voir le médecin qui m'a arrétée et qui m'a conseiller d'aller voir un avocat, ce que j'ai fait, ca m'a coûte 100 euros la consultation pour entendre, il faut des preuves écrites, votre directrice est maligne, elle s'acharne sur vous de manière à vous faire craquer pour démissionner. Mais je ne peux pas me permettre de demissionner, car j'ai un crédit immobilier sur les bras et 3 enfants en bas age.

[butterfly]

Et bien de toute évidence ta directrice et ta collègue de l'accueil ont un comportement qui dépasse les limites. est-ce que tu as la possibilité de parler de tout ça auprès d'un représentant de syndicat du personnel? ça te permettrait de te faire soutenir en toute confidentialité sans pour autant passer à l'attaque si tu ne te sens pas prête pour ça. encore une fois et parcque tu sembles en avoir gros sur la patate (et ça se comprend) l'urgent pour l'instant c'est de te préserver de cette ambiance nocive. alors ça dépend des personnes mais soit on arrive à ne pas prêter attention aux remarques hostiles (j'me demande comment certains y parviennent ) soit on prend du recul avant de devenir folle (ou de songer à la démission ce qui est la pire des solutions) avec un arrêt suffisemment long même si, et c'est humain quand on a une conscience professionnelle, on culpabilise un peu de laisser le boulot aux collègues. mais de toute façon rien, absolument rien n'est plus important que la santé. et de toute façon aller au boulot quand une situation nous déboussole comme ça c'est l'assurance de faire des erreurs par manque de concentration. ce qui permet au chef de nous culpabiliser et de nous dévaloriser un peu plus. bref un vrai cercle vicieux. donc du repos, du recul. déjà tu as fais preuve d'une très bonne initiative en demandant rdv auprès du médecin du travail. ça prouve que tu as à coeur que les choses s'améliorent. j'ignore si tu as des manifestations physiques type angoisses, insomnies, plus d'appétit, perte ou prise de poids, prise d'anxiolytique ou d'anti-dépresseur mais si c'est le cas surtout parles en lors de ta visite afin que le médecin du travail comprenne qu'il est face à un problème qui touche à la santé et pas seulement à une histoire de conflits ou de personnalités ou de caractères même si de toute évidence c'est un élément suffisemment important pour déclencher (ou aggraver) une dépression. à l'heure actuelle je te souhaite d'obtenir une prolongation afin que tu puisses avoir un bon mois devant toi pour te faire épauler et y voir un peu plus clair. par contre Iris je ne sais pas si les prénoms que tu mentionnes sont les bons mais moi perso par mesure d'anonymat et parcqu'on ne sait jamais qui traîne dans un forum je te déconseille de mettre des éléments trop persos. t'en fais pas j'pense que ça craint rien et c'est sûrement ma nature d'angoissée voir de parano qui parle mais bon... ( si tu penses pareil il me semble qu''on peut faire la demande à Archaos de supprimer un message).

[iris40]

oui tu as raison butterfly, mais t'inkiete les prénoms mentionnés ne sont pas les vrais.
Tu m'as comprise et effectivement depuis mon arret, je ne vais absolument pas bien du tout, je ne dors plus, ne mange plus, j'ai beaucoup maigri, ne sort plus du tout, n'ai plus envie de m'habiller ni de me maquiller, je fais depuis des crises d'angoisses qui d'ailleurs font peur à mon mari qui ne sait plus comment gérer. Mes enfants ne comprennent plus pourkoi je pleure. Je sais plus quoi faire et les anxiolétiques que le medecins m'a prescris ne me font rien. Une ex collègue qui a travailler dans cet établissement pendant mon congé maladie me soutient beaucoup et comprend ma situation car la vécue avant moi, mais a préferer partir sans rien faire. Il est évident pour moi que je ne peux et ne veux plus retourner travailler dans cet endroit ou règne beaucoup d'hypocrisie. La directrice a beaucoup de mépris envers moi quand elle me parle, et d'ailleurs quand elle s'adresse à moi c'est seulement pour me faire des reproches, alors qu'avec les autres dont celle de l'acceuil et l'assistante sociale elle passe son temps à rigoler. Je suis écoeurés car si j'avais su qu'il y avais une telle ambiance, j'aurais pas repris. Mais malheureusement financierement je ne peux me permettre. Je souffre au travail quand j'arrive à 9 heures j'ai peur toujours de ce que l'on va me trouver comme faute. Pourtant, ma conscience professionnelle m'a dit de faire mon travail et que peut etre avec le temps ma directrice verra que je suis digne de confiance. Malheureusement le dernier entretien que j'ai eu avec elle avant mon arret m'a fait comprendre qu'elle avait rien à foutre de moi et de mon travail. Le fait d'avoir vu l'avocat et que celui ci m'a dit sans preuve et sans le témoignage de votre collègue qui travaille avec vous dans le bureau on ne peut rien prouver; ca m'a encore plus rendu malade. l'avocat m'a dit au vu de ce que vous me raconter, votre directrice vous pousse à bout de manière à démissionner de votre plein gré. Moi ce que je veux c'est être muter ailleurs, ne plus avoir à retourner dans cet établissement où règne une ambiance de diviser pour mieux régner.

Que puis je faire pour cela ? pensez vous que le medecin acceptera de prolongé en sachant qu'il m'avait conseiller de voir l'avocat (ce que j'ai fait) mais que sans preuve peut rien faire. Peut il me dire le medecin de prendre courage et de retourner travailler, en sachant que je suis vraiment dans l'incapacité à y retourne, surtout si ma directrice décide de me mettre à l'acceuil.

Aidez moi je vous en prie, je vais très très mal

[Magniola]

Bonjour,

Un seul conseil : rester en maladie le plus longtemps possible et demander une mutation ou alors prendre sa retraite anticipée si tu as trois enfants et 15 ans d'ancienneté...
n'attends pas trop (pour en être passée par là) de la médecine du travail... penses à toi et rien qu'à toi et tes enfants... Ces ambiances pourries peuvent casser la personne.... Prends du recul
Je sais que c'est facile à dire mais moi même je suis arrêtée depuis presque un an et personne ne m'a vraiment aidée... L'ambiance actuelle dans la fonction publique est telle que chacun pense à sauver sa peau...
penses à ta santé avant tout
courage

[iris40]

bonjour magniolia, je te remercie pour ton message, oui je suis d'accord avec toi de prendre du recul et de penser à ma santé, mais tout va dépendre du medecin. J'y connais strictement étant donné que c'est la première que cela m'arrive. Ce que je sais c'est là j'ai le contre coup des 6 mois où j'ai eu cet acharnement de la part de ma directrice. J'étais déjà un peu fragile après mon retour de congé maternité car j'appréhender beaucoup mon retour et je ne me suis pas trompée. Comme je l'ai dit précedemment je ne peux pas me permettre de démissionner étant donné que j'ai un crédit immobilier à hononer. D'autre part, je ne suis pas en mesure actuellement de rechercher un autre poste ailleurs et d'autre part je ne lui donnerai pas ce plaisir de démissionner. Pensez vous que je risque une sanction du fait que je sois en arret? Le medecin sur quel critère peut il me refuser la prolongation en sachant que je vais très mal. Tellement ca va pas, on pense que négatif. Je vis dans la peur.

[butterfly]

Je doute fort que ton médecin te renvoie au travail dans ton état Iris. il n'aura aucun mal à voir que tu es en détresse psychologique. c'est normal d'avoir peur que sa souffrance soit sous-estimée quand on est en dépression car les signes exterieurs ne sont pas toujours visibles, en tout cas au début. du coup le diagnostic repose sur la parole du malade et comme un des signes de la dépression c'est la perte de confiance en soi tu as peut-être peur que ton médecin ne te croit pas ou minimise les choses. en tout cas moi au début de mon arrêt je pensais ainsi. je me disais que j'étais juste un peu trop sensible, susceptible, émotive, bref je ne croyais pas moi-même à l'ampleur de mon mal être, aux dégâts causés sur mon moral, mon physique alors comment le faire croire aux autres? sauf que l'autre c'est un médecin, un professionnel et crois moi si tu lui dis ce que tu nous a écrit cet après-midi il ne te renverra pas à ton travail de sitôt. alors essaie de décompresser ce soir. de ne plus penser à ta chef qui visiblement à un problème d'estime de soi pour se comporter ainsi parcque ça n'est pas très digne ni très professionnelle son attitude. je ne parle même pas de la jalousie qui motive la plupart des "harceleuses". quoiqu'il en soit dis toi qu'elle a un problème et que c'est SON problème et que toi pour l'instant tu vas t'en préserver en récupérant des forces le temps qu'il faudra.

[iris40]

OUI tu as raison butterfly mais c'est pas facile de faire le vide. Je n'y arrive pas. Surtout que quand j'ai repris j'avais plaisir à m'arranger a me faire belle, et surtout dans l'etablissement ou je travaille c'est moi la plus jeune et la seule qui ai 3 enfants en bas age. La plupart ont un enfant et on plus de 40 ans. Donc quand un public ainsi que les élus vous complimente sur votre physique je vous dis pas les conséquences que cela engendre pour moi. Je sais qu'il y a de la jalousie envers mes collègues et que la seule qui me soutient est celle qui travaille avec moi dans le meme bureau et qui rencontre les memes problèmes que moi, et qui plus ai est reconnu travailleur handicapé et la direction n'en tient meme pas compte et préfère la brusqué. J'avais oublié de vous dire que ma directrice à chaque fois qu'elle va à son bureau et qu'elle à son portable elle nous claque les portes sans meme s'excuser de ce que cela peut nous faire. l'avocat m'a bien préciser qu'elle avait un problème et qu'elle profiter de son pouvoir pour nous faire mal. Je vais voir ce que me dit le medecin et je vous tiens au courant. Au moins qu'il me prolonge jusqu'au rendez vous de la medecine du travail qui est le 28 février. Encore merci butterfly. ps je me suis syndiquée également.

[iris40]

bonjour tout le monde, je vous fais part de mes nouvelles, je vais toujours pas bien, j'ai été voir mon médecin mais été en vacance et suis tombé sur son remplacant dans le meme cabinet ou plutot confrère. Il m'a reçu et a très bien compris ma souffrance. Il m'a dit que j'avais bien fait de prendre rendez vous avec le mèdecin du travail, meme si celu ci à le c.. entre deux chaises. M'a prescrit quelque chose de plus fort pour m'aider à mieux supporter la douleur, mais m'a préciser que cela ne va pas se faire de suite. Mais le fait qu'il m'ai dit qu'il comprenez mon mal être m'a rassurée. Heureusement qu'un forum comme celui ci existe, cela permet de nous confier et d'être écouter avec beaucoup de soutien. Merci à vous tous d'etre là. Je remercie également butterfly ainsi que magnolia qui m'on répondu.

[capucine85]

Bonjour,

Je reviens vers vous, car j'ai un conseil à vous demander, notamment à Bennou, Alival, Emma, Magnolia.... les anciens qui connaissent la chanson, quoi !

J'ai postulé sur un poste dans ma collectivité, mais je me rends compte que "ca ne va pas le faire" au niveau de la charge de travail qui est énorme. J'ai rdv avec les DRH la semaine prochaine à ce sujet et compte leur dire que je ne veux pas du poste tel qu'il est défini à ce moment précis. Je souhaiterais continuer à faire des remplacements, notamment car je ne me sens plus capable de "m'investir" autant que par le passé, pour raison de santé.

Depuis que j'ai repris le boulot (en remplacement depuis novembre) tout ce passe bien. J'ai un certificat médical de la médecine du travail préconisant que je travaille en "volance".

D'aprés vous qu'est-ce que je risque à refuser un poste ? Dois-je présenter le certificat médical ?

Merci, car celà me tracasse beaucoup et je me sens "redescendre" avec des symptômes de dépression. Je pense rappeller mon médecin cette semaine car je pense que je n'arrive pas à vivre sans un léger traitement antidépresseur qui me sert de béquille et me permet de mener une vie normale.

Capucine85

[bennou]

Bonsoir Capucine85,

à mon avis il faut dire franchement qu'après réflexion le poste ne te convient pas, pour le moment, tu ne te sens pas encore prête à toute cette charge de travail. Si tu as un certificat, cela aura un peu plus de "poids".

Mais surtout pense à toi et à ton bien être. Tu sais quels sont les remerciements que l'on fasse bien ou pas son boulot ...

[capucine85]

Merci Bennou,

ta réponse est pleine de sagesse, car là si je prend ce poste je vais trés rapidement me retrouver en grande difficulté avec risque de retour en arrêt maladie.

Effectivement au boulot c'est marche ou créve et si tu accepte un poste tu est sensé le faire en tout état de cause.

Pour la 1ére fois de ma carriére je vais donc "taper du point sur la table" et ne pas me laisser faire...

[butterfly]

Pour la 1ére fois de ma carriére je vais donc "taper du point sur la table" et ne pas me laisser faire...

[alival]

J'ai pas trop le courage de lire, je vous souhaite à tous bon courage...
Personnellement je suis à nouveau en arrêt avec des médocs qui me permettent de pas trop penser,
j'écoute de la musique, un détail, mais ça faisait très longtemps que ça m'était pas arrivé
A++++

[capucine85]

Bonsoir,

mon rdv pour le poste c'est bien passé. J'ai pu expliquer pourquoi je refusais le poste et en quoi il était trop lourd. J'ai sorti mon certificat médical de la médecine du travail préconisant une reprise sur postes de remplacements ou en volance. Apparemment elles l'ont pris au sérieux. De toute façon je ne lâcherais pas, hors de question qu'on me mette autoritairement sur un poste trop lourd que je peinerais à assumer.

A présent j'attend. Un poste en volance sur le secteur qui me conviendrait n'existe pas (même si le besoin s'en ferait ressentir), mes interlocutrices le reconnaissent. La faute aux restrictions budgétaires. Avec la territorialisation qui se prépare les syndicats s'attendent à une grande casse humaine... en tout cas ils reconnaissent que la souffance au travail est de plus en plus présente dans la fonction publique territoriale.

Avec ces soucis, j'ai eu du mal à stabiliser mon humeur au bout de qques semaines de sevrage total, mon médecin m'a mis sous citalopram 20 mg. L'un d'entre vous connait ?

[emma92]

Bonjour à tous,

Pour Capucine85, contente que ton entretien ce soit bien passé. pour le médicament que tu prends je ne le connais pas .......

pour alival : cette fois ci, demande absolument à ton psy d'écrire à l'expert qu'il faut que tu changes de poste (!) je sais plus facile à dire qu'à faire mais je commence à entrevoir comment ça fonctionne : le psy demande à l'expert qui préconise au comité qui conseille la collectivité ...... qui ne veut pas tirer toute seule les conclusions d'une situation pourtant simple. L'argument de Capucine 85 sur l'impossibilité pour raisons médicales de s'impliquer comme par le passé dans un boulot très lourd est tout à fait recevable (d'autant plus que les depressifs ont tendance avant de tomber à être de bons éléments, un chouya perfectionniste, tenant au travail bien fait).

une grande bise à tous les autres

pour ma part je suis encore prolongée et je ne vois pas comment tout ça va finir. mon entourage commence à me demande quand est-ce que je reprends, pas parce que je vais mieux (j'ai de très belles rechutes dans le desespoir plusieurs fois pas jour) mais tout simplement parce qu'il trouve que c'est looooonnngggg (voire une pointe de jalousie pour certains), c'est dingue qu'on en vienne à jalouser des gens malades (d'autant plus que chez moi ça se voit mais ils pensent juste que je suis lunatique ou épuisée de nature ..... )

bon WE à tous

[alival]

Les avis des medecins sont aussi destabilisants
D'un côté, on me dit que j'ai besoin de soins et de l'autre que "je cherche l'invalidité"(ce qui bien sur est faux) et que donc il faut que je retourne travailler, qui écouter, que comprendre ?
j'ai toujours autant de mal à me concentrer et la suite me fait peur avec des rechutes de desespoir aussi
a+++

[Magniola]

bonsoir à tous

Je reviens sur le forum après avoir eu un petit garçon fin février heureusement tout va bien de ce côté là !!!

par contre, vu ma situation je ne peux me permettre de prendre un congé parental. ma question est la suivante : arrêtée de mars 2010 à janvier 2011 SOIT 11 mois de CMO (puisque mon clm avait été refusé) je suis actuellement en congé mater jusqu'en juillet.

pour l'instant rien n'a bougé et l'on me propose tout simplement de revenir sur le poste sujet à ma dépression initiale : que faire ?

QUESTION / faut t'il reprendre un an comme l'on me l'a dit pour prétendre à nouveau à un an de cmo ?

par ailleurs, mon psy va à nouveau me refaire un certificat demandant un changement de poste pour mon retour mais apparemment tout le monde s'en fout.
mais que faut t'il faire donc pour changer de poste ??? Et quel intérêt pour l'employeur de remettre une personne sur un poste inadapté ? Veulent t'ils m'acculer à la démission ? Est ce arrivé à l'un d'entre vous ?

MERCI pour vos éclaircissements

[capucine85]

Bonjour Magnolia,

je me suis trouvée dans la même situation il y a quelques mois. Aprés un an de CLM, les DRH voulaient me renvoyer sur le poste à l'origine de ma dépression. Je n'ai du mon salut qu'à une déléguée syndicale énergique. J'ai renoncé par écrit à mon ancien poste et accepté de faire des remplacements (avec mon statut de titulaire), jusqu'à ce qu'une opportunité se dessine. J'ai refusé un poste il y a un mois, en comprenant qu'il était trop lourd et que j'allais être en difficulté.

Depuis que j'ai repris fin 2010, je suis sur un remplacement de congé mat. Ca c'est super bien passé, avec une équipe trés sympa. J'appréhende un peu le prochain endroit où je vais atterrir.

Fais toi aider Magnolia, seule tu n'arriveras à rien.

[Egalite]

Bonsoir Magnolia,

J'ai lu ton questionnement, tout d'abord tu as la possibilité de demander une autre expertise, comme toi, en mai cela fera 12 mois que je suis en CMO et j'attends une contre expertise (càd que j'ai demandé avec mon psy une seconde expertise); d'autre part, je te conseille d'aller voir la médecine du travail en vue d'être à un autre poste, genre il te met inapte au poste, aussi tu peux te rapprocher d'un syndicat.

Bon courage,
Egalité