Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 1

[Bélou]

Mon père m'a pas répondu.
J'ai discuté avec ma mère, j'ai parlé calmement, j'ai pleuré, elle passait de l'état "normal" à celui d'en ivresse, paroles qui s'emboitent mal etc... elle a pleuré aussi. Je lui ai dit qu'il fallait qu'elle se fasse aider, qu'il fallait qu'elle consulte quelqu'un, que ça demandait du temps, qu'une mère c'est pas ça, que c'est pas ce qu'elle fait. Elle m'a dit qu'elle a vécue des choses dures, qu'elle fumait pour se suicider, et qu'aujourd'hui, elle boit pour oublier. Que moi je devais juste me défaire de ma famille et en gros en avoir rien à foutre. Je lui ai dis que je pouvais pas, parce que pour moi c'est pas ça. Elle a voulu me raconter un truc et j'ai pas voulu, ou je me suis énervée, et elle m'a pris au cou avec ses deux mains.
J'ai appelé le père de mon copain, mais il sortait, mon copain n'a plus de portable. Je sais pas quoi faire, c'est trop dure, je peux pas partir, parce que j'aime ma mère, et j'ai peur pour elle, que je l'ai connu différente, mais j'en peux plus.
Je suis comme une enfant perdue, qui veut juste retrouver sa maman.

[Baird]

Paulina04 j'ai pensé à toi. Car depuis hier, car la peur d'etre gay fais légèrement son retour. Là j'ai eu le droit a une nouvelle hypothèse pour savoir si je le suis je me suis dis : Et si ta copine avait un pénis, t'aimerais ?

[Pauline04]

Pas mal comme pensée intrusive Baird ! Moi, ça continue à me poursuivre, les idées à la con : je suis avec mon copain et paf, je m'imagine faire la même chose avec une fille, je me teste sur pas mal de femmes qui m'entourent, mais ça ne me provoque plus d'angoisse et je ne rumine plus là dessus. Cela dit, je reste, au fond, dans l'incertitude : je ne saurai pas dire que je suis hétéro pour sûr, je cherche encore à analyser les indices qui montreraient que oui pour les comparer à ceux qui montreraient que non... Et c'est ça qui continue à me faire peur. Même si je sais que j'aime les hommes, les relations avec eux et que je ne pourrai pas me passer d'eux, notamment sur le plan sexuel. Ce qui est très paradoxal et très con comme raisonnement, mais bon, j'ai l'impression qu'il va falloir faire avec. Je relis de temps en temps le très bon article qui m'avait attiré sur ce forum, je crois que c'est Soleil_rose qui l'avait posté et je me retrouve là dedans à chaque fois. Sauf que je n'arrive pas encore au stade la guérison évoqué par l'auteur : celui de s'en foutre complètement de cette incertitude.

Et vous, ça vous fout en l'air aussi de ne pas savoir ? Enfin d'avoir l'impression de ne plus savoir (perso avant, je ne me posais aucune question, on m'aurait demandé si j'étais hétéro, j'aurais rigolé et j'aurais répondu sans hésiter) ? J'arrive pas à vivre sans savoir, sans maîtriser, je me sens très mal dans ces moments là. Je ne sais pas si c'est un problème général de contrôle, qui n'est pas forcément lié à la sexualité ou à l'amour que je porte à mon copain, ou alors si c'est un problème très particulier, si je me sens mal parce que j'imagine que je suis lesbienne et que je n'aime plus mon copain alors que justement je ne le suis pas.

Voilà pour mes réflexions dominicales. J'en reviens parfois à la vertu thérapeutique de l'oubli : je voudrais mettre mes tocs derrière moi, sans me retourner, mais je me dis qu'il ne faut pas que j'enterre ça sans y réfléchir, sans comprendre d'où ça sort et ce qu'il faut faire pour que ça parte, sinon, ça reviendra me hanter.

[Baird]

C'est bien ça le soucis du toc c'est qu'on veut une réponse sure ! On veut savoir si oui ou non.
Sauf que les tocs sont fondés sur ce principe : Le doute, et l'incertitude.

Quand ça arrive dans ses cas là, il faut la force de se dre "Je m'en fous" et de foutre ça de coté et d'y passer et ne pu y penser.
Ca me le fait aussi quand je suis avec ma copine. Tout comme toi je me demande des trucs du genre.

Le soucis quand on se questionne, et les ressentis physiques sont là pour nous narguer.
C'est les sensations qui pose le plus de soucis.

[No_answer]

Pauline je crois que je suis à moitié dans cette phase.
Enfin, là je suis dans l'indifférence par rapport a certaines pensées du toc.
Je m'explique hier j'ai eu une pensée qui d'habitude m'aurait angoissée, je lui en ai parlé en disant que ça fesait bizarre de ne pas en être angoissé qu'en fait je me suis dit" oui peut etre et après" ?
Et le lendemain j'ai oublié cette pensée, mais vraiment. Elle m'est passée au dessus.

Je ne vous cache pas que j'ai toujours l'impression de ne pas/plus l'aimer ce qui m'angoisse un peu. Et que je le cherche aussi. . Mais que par moments elle part, ou elle laisse place à une petite humeur amoureuse.
En fait actuellement je me dis " je ne sais pas si je l'aime " Ce qui est à double tranchant car à chaque fois que je fais quelque chose, je me dus ce n'est pas pck j'ai fait ça que je l'aime.
Dans ma tête c'est toujours le je ne l'aime plus qui me domine.
Donc voilà, voilà . . .

[No_answer]

J'ai eu la pensée suivante :" tu ne l'aime plus depuis longtemps, tu te leurre avec ce toc. Tu t'es mentie depuis très longtemps, il n'y a rien entre vous depuis super longtemps."
Alors je panique, je panique. . . Parce que je suis indifférente à cette phrase. . .
Peut etre que c'est vrai . . . Peut etre que non, jen sais trop rien.
Fin je veux dire, tout ce que j'ai ressenti ces dernier mois était faux c'est ça ?

En fait je ne vous cache pas que je suis allée sur des forums ou ils disaient qu'on avait toujours du mal à quitter son premier amour. Donc je me demande si c'est mon cas, si je ne suis pas avec lui par habitude, si je ne l'aime plus, mais que je reste avec lui par confort ? ( Même si plusieurs fois j'ai essayé de me séparer de lui parce que justement je pensais ne pas l'aimer ).

En fait si vous voulez je me suis projeter a la place de ces filles, dont une qui pleurait et faisait des crises d'angoisses parce qu'elle avait quitter son mec et qu'il lui manquait. . . Mais qu'elle l'aimait juste comme un ami ( parce qu'il n'y avait pas de sexe entre eux . . . Enfin bref ). Et que justement si elle s'était remise avec lui c'est parce qu'elle n'était pas prête à le quitter.
Ma soeur m'énervait, et puis je me suis rappelé qu'elle aussi est en partie responsable pour des raisons autres. . . Et je me suis dit."ça fait longtemps que je ne l'aime plus".
Et j'ai aucune émotion face à ca. . .

Je débloque complètement là, j'essaie d'appeler le chéri ( pour avoir du réconfort ? lui dire ? ) mais il répond pas.

---EDIT---
Du coup j'ai été super agressive avec lui et la je me rappelle de Pauline qui disait que les gens qui n'aiment plus son agressif envers leur partenaire. . . Bon . . . J'ai sans doute ma réponse. . . La je suis vraiment agressive avec lui !
Ça m'angoisse, et m’énerve a la fois !
J'en peux vraiment plus de cette situation. . .
J'ai l'impression d'etre bipolaire a force. . .
Je me déteste d’être comme ça, alors qu'il n'a rien fait . . .

[Pauline04]

Je crois qu'il faut que tu te donnes du temps. Tu es en plein dans les ruminations, les doutes, les questionnements incessants, l'indifférence ou la tristesse etc. Tu ne pourras pas revenir dans un état "normal" (le seul qui puisse te permettre d'y voir clair dans tes sentiments) du jour au lendemain. Donc, il faut que tu acceptes d'être bombardée de questions, d'avoir l'impression d'être sans réponses, de te sentir mal et triste pendant quelques temps, avant que tout rentre dans l'ordre. Je sais que ça n'est pas facile à entendre, encore moins à vivre, mais si tu n'essaies pas de prendre un peu de distance, tu vas continuer à ruminer et ton mal-être empirera.

Est-ce que tu penses que tu peux essayer, pendant quelques minutes voire quelques heures si tu y arrives d'ignorer tes pensées ? Dis-leur "fuck, je vous emmerde, je vous écoute pas !". Essaie de te changer les idées dès qu'elles viennent, sors, fais du sport, dors, écoute de la musique à fond pour ne pas t'écouter penser. Tu verras, progressivement, si tu fais ces efforts, tu devrais te sentir mieux : tu penseras à tes problèmes de moins en moins et tu verras, tu cesseras de ruminer, de te sentir "forcée" à analyser tout et n'importe quoi. Si tu as envie de mieux connaître les tocs aussi, puisque tu as l'air de te poser continuellement la question : "est-ce bien un toc ?", documente toi là dessus. Il y a des sites internet, des livres etc. Mais attention, ça ne doit pas te conduire à ruminer : ne cherche pas à te documenter pour comparer ta situation et celle des autres tocqués, ok ? Sinon, c'est de la réassurance et pas du tout un moyen de se cultiver et d'occuper son esprit à quelque chose de plus productif que les ruminations, au contraire.

Cela me fait dire que les sites internet et les recherches google, il faut éviter. On trouvera tjs quelque chose qui nous correspond dans ce qu'on lit et ça angoisse pour rien. Je sais que c'est pas facile ! Moi des fois, c'est incontrôlable, je peux pas m'empêcher d'aller vérifier des trucs, mais il faut vraiment se forcer à ne pas le faire. Sur le fond d'ailleurs, en ce qui me concerne, mon premier amour a duré deux ans, mais tu vois, contrairement à ce que tu as lu, je n'ai eu aucun mal à y mettre un terme et à rebondir, bien au contraire. Pourtant, j'ai cru longtemps que ça pouvait être l'homme de ma vie. Pour d'autres la rupture se fera difficilement et pour d'autres, elle n'arrivera pas ! Donc tu vois, toutes les situations sont différentes et tes expériences restent uniques, quoique tu puisses lire sur internet

--edit--

Bipolaire : c'est le mot qui convient parfaitement pour désigner ce que ressentent les tocqués. Tu as bien raison d'employer ce terme. On a l'impression d'avoir un match de ping pong dans la tête : oui - non - mais oui - mais non - mais OUI bon sang !!!!! - ... et si en fait c'était non ???

Pour le coup de l'agressivité, quand on est angoissés, on peut l'être : ça n'a rien à voir avec du "désamour" ! C'est ultra dur de garder son calme, son énergie, sa bonne humeur quand on subit le toc, donc en avoir marre, péter un câble, s'énerver, avoir envie de tout envoyer ch..., en vouloir aux autres, être agressif, c'est "normal", c'est comme une soupape de sécurité. La différence entre toi et une fille qui se comportera de façon agressive envers son copain parce qu'elle ne l'aime plus, c'est que cette fille, elle n'ira pas poster sur un forum pour dire qu'elle se sent mal, et elle ne se sentira pas mal en permanence, en se posant des questions de façon obsessionnelle. Tu postes régulièrement, tu cherches de la réassurance très souvent sur le forum, donc, pour moi, tu es clairement dans un toc.

[No_answer]

Mais je ne sais même pas si ce sont des pensées du toc ou mes propres pensées. Je n'ai pas envie de mettre ca sur le dos du toc a tout bout de champs. Non je n'arrive pas à ne pas ruminer, je suis quelqu'un de très réfléchie. . . Qui aime bien se torturer l'esprit et la ça ne va pas fort. . .
J'ai pas envie de me rassurer pour au final me dire que ce n'est pas un toc . . .

[Pauline04]

Ben objectivement, tu viens sur ce forum très souvent, tu postes souvent, tu a l'air de te poser des questions tout le temps et d'en souffrir : obsession + souffrance psychique = toc ! Y a un fossé entre être "réfléchie" et "tocquée" (et d'ailleurs, souvent, les deux cumulent...)

Quand tu dis que tu veux pas te rassurer, tu ressens quoi ? De la lassitude ? Du vide ? De la colère (comme une pulsion un peu autodestructrice) ?

[No_answer]

De la peur, la peur de voir que j'ai out inventé, que ce n'est pas un toc. J'en souffre oui, mais cela me garanti t-il que c'est un toc ? Ca me fout la trouille. Je ressens aussi de la lassitude et je me dis que peut- être que vous y croyez dur comme fer en ce toc mais pas moi, je me demande si je n'ai pas inventé tout ça.

Sinon oui des fois je peux ressentir de la colère comme une pulsion auto destructrice comme quand il ne m' a pas répondu car j'étais vraiment pas bien du tout. . .

[Pauline04]

Obsession + souffrance + peur + sensation de pulsion autodestructrice = mélange du toc. Sincèrement, pour moi, y a pas à tortiller Ce n'est que mon avis, mais essaie de prendre un peu de distance par rapport à tes questions pour commencer à aller mieux. Toc ou pas toc, on ne peut pas répondre à 1000 questions que se pose notre esprit par journée, donc si tu as encore des interrogations bizarres qui te viennent en tête, n'essaie pas d'y répondre (et si là, tu me réponds, "oui mais ne pas y répondre, ça me fait peur, j'ai besoin d'y répondre", c'est encore un argument de plus en faveur du toc !). Normalement, tu devrais commencer à te sentir plus sereine progressivement.

[No_answer]

Oui je vois, merci !
Bon, ben je vais essayer voir. La je suis un peu dans l’indifférence la plus totale. . .
Bon, eh bien je n'ai jamais été confrontée à un toc ou quoi que ce soit, donc c'est peut être pour ça que j'ai du mal à le voir, ou j'ai l'impression que c'est trop simple comme excuse des fois.

[Bélou]

Et vous, ça vous fout en l'air aussi de ne pas savoir ? Enfin d'avoir l'impression de ne plus savoir (perso avant, je ne me posais aucune question, on m'aurait demandé si j'étais hétéro, j'aurais rigolé et j'aurais répondu sans hésiter) ? J'arrive pas à vivre sans savoir, sans maîtriser, je me sens très mal dans ces moments là. Je ne sais pas si c'est un problème général de contrôle, qui n'est pas forcément lié à la sexualité ou à l'amour que je porte à mon copain, ou alors si c'est un problème très particulier, si je me sens mal parce que j'imagine que je suis lesbienne et que je n'aime plus mon copain alors que justement je ne le suis pas.

Voilà pour mes réflexions dominicales. J'en reviens parfois à la vertu thérapeutique de l'oubli : je voudrais mettre mes tocs derrière moi, sans me retourner, mais je me dis qu'il ne faut pas que j'enterre ça sans y réfléchir, sans comprendre d'où ça sort et ce qu'il faut faire pour que ça parte, sinon, ça reviendra me hanter.

Oui, c'est exactement ça, enfin pour moi, ne pas savoir "la vérité" sur les questions que je me poses, ça me bouffent. J'ai peur de vivre dans le faux, de m'éveiller un matin en me rendant compte que je vis avec le pire des connards et d'être trahie et perdue. Ne pas savoir, c'est risquer de vivre dans le faux. Mais en même temps, savoir c'est aussi risquer d'avoir mal, ou encore de croire le faux (s'il y a mensonge.). Enfin cette non-connaissance est "bouffante".
Après, je pense que tu as raison, oublier nos questions, ça n'est pas régler le fond du problème.

Je m'explique hier j'ai eu une pensée qui d'habitude m'aurait angoissée, je lui en ai parlé en disant que ça fesait bizarre de ne pas en être angoissé qu'en fait je me suis dit" oui peut etre et après" ?

Dans l'article que tu nous a laissé Léo, il disait que vivre dans nos peurs, menait à une forme d'indifférence me semble t-il. Du coup c'est normal de ne plus angoisser à un moment. Avant, dès que j'avais une pensée angoissante, je le smsais, maintenant je sais patienter, lui demander quand on se voit si la pensée est trop menaçante. Il faut que j'en arrive au point de ne plus lui demander, je le sais, mais stopper net c'est difficile. Alors j'avance doucement. Et l'angoisse est moins douloureuse, moins intense. Tu dois être sur la même voie ?

Du coup j'ai été super agressive avec lui et la je me rappelle de Pauline qui disait que les gens qui n'aiment plus son agressif envers leur partenaire. . . Bon . . . J'ai sans doute ma réponse. . . La je suis vraiment agressive avec lui !
Ça m'angoisse, et m’énerve a la fois !
J'en peux vraiment plus de cette situation. . .
J'ai l'impression d'etre bipolaire a force. . .
Je me déteste d’être comme ça, alors qu'il n'a rien fait . . .

Perso, on m'a toujours appris que l'agressivité était une émanation de la peur. On m'a donné l'exemple du chien qui aboie, grogne et montre les dents, il le fait parce qu'il se sent menacé et qu'il a peur. Quand j'ai peur je suis agressive, mais cela ne remets pas en doute que je l'aime. Et par peur, puis agressivité, je l'ai déjà traité de tous les noms, dis des choses blessantes, des choses qui ne me ressemble pas, j'ai été vraiment dégueulasse, essayer de le gifler, enfin, des choses que je ferais jamais quand je suis calme. C'est normal, j'avais un psy à une époque, auquel je disais qu'on me disais souvent que j'étais soit noire, soit blanche, et c'est vrai, il m'a dit que c'était normal, que je vivais dans des extrémités, comme une balance, donc parfois j'étais totalement bien, et le lendemain, paf, chute, envie de mourir, triste, etc... il m'a dit que je devais apprendre à rapprocher ces extrémités, car alors elles ne seraient plus aussi éloignées, et ainsi la balance pencherait moins.
Simplement, on a tous une part plus "noire" en nous, et certainement que nous, ayant vécue des traumatismes nous faisant toqués, ce côté noir peux être plus accentué, et donc parfois tu tombes un peu plus dans cette phase. Parce que tu as peur, de ne plus l'aimer, de le quitter etc... Apprends à gérer cette part de toi-même, elle est dure, mais elle est humaine.
No_answer, y a vraiment pas moyen que tu trouves un thérapeute ou un psy ? tu sais, c'est vrai que c'est cher, mais par exemple, ceux que j'avais étaient à 50€, en leur expliquant mon statut financier, j'ai réussis à en avoir un à 25€ et le deuxième à 35€. Et à mesure de deux fois par mois (une fois toutes les deux semaines), ça peut être gérable. Enfin, je pense que ce serait sympa, comme toi, parfois je doute qu'il s'agisse d'un toc, et j'ai demandé à me faire diagnostiquer, pour être sûre. P-e que ça pourrait t'aider ? (même si ça peut être en faveur du toc en fait, puisque ce sera te rassurer.)



Mais, en fait, je voulais vous demander à tous, pourquoi vous venez ici ? Je veux dire, vous chercher quoi ? Je vois que souvent on poste nos problèmes, nos Tocs, et je sais que parfois j'aimerais être rassurée, qu'on me dise 'nan, ça c'est pas vrai !), mais du coup c'est en faveur du toc non ? Je soulève sans doute un problème qui n'est pas, mais je me posais la question.



Soleil_Rose, j'espère que tu vas bien, je te remercie, ainsi que No_Answer pour hier soir, ça faisait un bien fou d'être soutenue, et j'ai parlé à ma maman aujourd'hui, quand elle n'avait pas bu, et elle a trouvé cela grave, et n'a pas touché un seul verre ! Et n'a pas déliré non plus ! Par contre elle m'en veut d'en avoir touché mot à ses amies, mais ça passera.
Au niveau angoisse, je stresse, j'ai des pensées, mais je les gardes et elles se tassent, disparaissent et reviennent, moins fortes. J'aime mon copain, mais je dois d'abord clarifier certains points de notre relation, avant de savoir ce que je veux vraiment, des points qui m'angoissent, tant pis pour l'indifférence, cette fois-ci. Enfin, Voilà.

Une pensée pour Celeschus qu'on a pas vu depuis longtemps !

Bonne nuit les amis !

[Baird]

Je sais pas vous mais je trouve que le Dimanche est le jour parfait pour tocquer. Généralement on a pas grand chose de prévu, et on toc. Fin pour ma part c'est le jour je toc vraiment le plus.
J'ai eu une petite crise. Bon toujours quoi. Mais j'arrive a me raisonner.

Je m'ennuis pendant ces vacances.. C'est horrible. Je fais qu'attendre un ensemble d'événement. Mardi resultats du bac, 3 jours après mes 20 ans, et après les déménagements.
Ces vacances vont etre mortellement ennuyeuses..

[No_answer]

No_answer, y a vraiment pas moyen que tu trouves un thérapeute ou un psy ? tu sais, c'est vrai que c'est cher, mais par exemple, ceux que j'avais étaient à 50€, en leur expliquant mon statut financier, j'ai réussis à en avoir un à 25€ et le deuxième à 35€. Et à mesure de deux fois par mois (une fois toutes les deux semaines), ça peut être gérable. Enfin, je pense que ce serait sympa, comme toi, parfois je doute qu'il s'agisse d'un toc, et j'ai demandé à me faire diagnostiquer, pour être sûre. P-e que ça pourrait t'aider ? (même si ça peut être en faveur du toc en fait, puisque ce sera te rassurer.)

Oui, je vais vraiment me prendre en main et appeler, je vais leur expliquer aussi l'état de mes finance qui se porte mieux, mais qui est quand même assez précaire.
Parmi la liste de Fleurbleue, j'en ai vu plusieurs qui s’occupaient de toc aussi.
Pis j'en ai besoin, non pas seulement par rapport aux toc, mais tout un tas d'autres problèmes ma famille entre autres. . .

Perso, on m'a toujours appris que l'agressivité était une émanation de la peur. On m'a donné l'exemple du chien qui aboie, grogne et montre les dents, il le fait parce qu'il se sent menacé et qu'il a peur. Quand j'ai peur je suis agressive, mais cela ne remets pas en doute que je l'aime. Et par peur, puis agressivité, je l'ai déjà traité de tous les noms, dis des choses blessantes, des choses qui ne me ressemble pas, j'ai été vraiment dégueulasse, essayer de le gifler, enfin, des choses que je ferais jamais quand je suis calme.

Oui, oui je comprends tout à fait. Franchement, j'étais vraiment dans un état chaotique tout à l'heure.
J'en menais vraiment pas large, et oui je crois que c'était vraiment une manifestation de la peur qui m'a envahie par que j'étais dans cet état d’indifférence. Et que je me disais du coup que c'était vachement bizarre.

Mais, en fait, je voulais vous demander à tous, pourquoi vous venez ici ? Je veux dire, vous chercher quoi ? Je vois que souvent on poste nos problèmes, nos Tocs, et je sais que parfois j'aimerais être rassurée, qu'on me dise 'nan, ça c'est pas vrai !), mais du coup c'est en faveur du toc non ? Je soulève sans doute un problème qui n'est pas, mais je me posais la question.

Soleil Rose a soulevé ce problème une fois, quand elle a dit qu'elle viendrait moins il me semble. Car ce n'est pas très thérapeutique.
Personnellement, je cherche à échanger avec des personnes qui ont le même problème que moi, et aussi trouver la clé, la solution pour résoudre ce problème. Peut être certain(e)s l'ont trouvé enfin je veux dire parmi ceux qui ne viennent plus comme angoisette, Cel, Doubichou etc. . .
Et j'avoue que vous me regonflez souvent à bloc. Comme une sorte de main secourable.

Soleil_Rose, j'espère que tu vas bien, je te remercie, ainsi que No_Answer pour hier soir, ça faisait un bien fou d'être soutenue, et j'ai parlé à ma maman aujourd'hui, quand elle n'avait pas bu, et elle a trouvé cela grave, et n'a pas touché un seul verre ! Et n'a pas déliré non plus ! Par contre elle m'en veut d'en avoir touché mot à ses amies, mais ça passera.

Franchement il n'y a pas de quoi !
!

[Pauline04]

Pour moi aussi, je viens sur des forums pour partager un peu avec des gens qui vivent la même chose que moi et pour me sentir moins "coupable" de porter ce fardeau. Parce que même avec la meilleure volonté du monde, c'est dur de comprendre ce que vit une personne qui a des tocs si on n'en a pas. Pour ce qui est de la réassurance, je ne suis pas, enfin plus, trop dans ce trip là : mon psy m'a donné un diagnostic, je commence à avoir l'habitude des tocs, à me connaître aussi. Donc, à part gros coup dur où j'ai besoin de soutien, venir sur ce forum n'a rien de compulsif

[Bélou]

Baird ; le dimanche soulève souvent quelques chose de nostalgique, mélancolique, c'est normal que les Tocs afflux. Ce dimanche je ne me sentais pas non plus au mieux de ma forme.

No_Answer : punaise ça c'est super, que tu essayes d'aller consulter !!!!! J'espère que tu en dégoteras un chouette !

Pauline : je me demandais justement si les "absents", ceux que l'on ne croise plus vont mieux, ou au contraire, si venir ici les mine un peu.

Pour ma part, ça me fait du bien d'échanger nos différentes angoisses, de vous comprendre, et que vous me compreniez, de parler d'autres choses, de voir que y a des down mais des très bons moments aussi, et dans les coups durs, d'échanger, et p-e d'être un peu rassurée, ne serait-ce que parce que vous me dites que c'est normal, que je suis pas "un monstre". Enfin voilà, ça fait plaisir d'avoir l'opportunité de parler avec vous !

Bon, je vais vous faire partager trois musiques, que vous reconnaitrez certainement et qui me donne la pêche quand ça va pas, parce qu'elles me rappellent mon enfance !

[No_answer]

No_Answer : punaise ça c'est super, que tu essayes d'aller consulter !!!!! J'espère que tu en dégoteras un chouette !

J'en ai trouvé 2 a respectivement 10 min de chez moi en bus. 20-30 à pied. C'est vraiment pas loin quoi. Je les ai trouvé grace au site de FleurBleue ( merci à toi ).
Je vais les appeler, mais sachant que se sont des psychologue et que je n'ai pas de carte vitale( je suis sur celle de mes parents, j'ai pas envie qu'ils voient que je vais chez un psy. . .) penser vous que l'attestation de sécurité sociale suffit ?

[Pauline04]

Je ne pense pas, en tout cas pas sur du long terme. Mais explique clairement ta situation au premier rdv, en disant que tu n'as pas envie que tes parents le sachent. C'est un droit lié au secret médical, donc je suis sûre qu'il doit y avoir une solution (comme pour la pilule, qu'une mineure peut acheter et se faire rembourser sans que ses parents le sachent me semble-t-il). C'est une très bonne décision en tout cas, d'aller voir un professionnel

[Baird]

No_Answer : punaise ça c'est super, que tu essayes d'aller consulter !!!!! J'espère que tu en dégoteras un chouette !

J'en ai trouvé 2 a respectivement 10 min de chez moi en bus. 20-30 à pied. C'est vraiment pas loin quoi. Je les ai trouvé grace au site de FleurBleue ( merci à toi ).
Je vais les appeler, mais sachant que se sont des psychologue et que je n'ai pas de carte vitale( je suis sur celle de mes parents, j'ai pas envie qu'ils voient que je vais chez un psy. . .) penser vous que l'attestation de sécurité sociale suffit ?

Ca serait pas plus simple de leur dire ? Tu es majeur il me semble non ? Tu dis simplement que tu consulte un psy puis voilà. Y peuvent pas t'en empecher.
Moi quand j'ai voulu consulter j'ai dis "Maman je veux voir un psy" elle a dit Ok puis voilà. J'ai pas a m'expliquer sur mes moeurs intérieurs.