Il n'y a que l'alcool qui me soulage
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- small
- Messages : 504
- Enregistré le : dimanche 14 octobre 2007 15:41
Il n'y a que l'alcool qui me soulage
je suis ivre. pas désagréable comme sensation, quoique culpabilisant. j'aurais tenu à nouveau j'sais plus 3 jours, 6 ? 7? j'suis définitivement pas capable de tenir le choc, il n'y a que ça qui me soulage. et savoir qu'avec les médocs que je prends c'est dangereux, ça m'encourage plutôt : un accident vasculaire mortel, ça me tente : on voit rien venir et on part (enfin). comme dit la chanson "au fond qu'on me pardonne, je suis le roi, le roi des cons". 'tain j'ai dû m'y reprendre à trois fois pour tapper ce messages sans faute de frappes. essayez d'écrire bourrée, vous...
- claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 6087
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
- small
- Messages : 504
- Enregistré le : dimanche 14 octobre 2007 15:41
j'avais complètement interrompu mon traitement de moi-même il y a environ un mois et demi. là, ça ne fait qu'une semaine que j'ai un nouveau traitement (ad, anxyos et neuros). mais entre la surdose de médicaments ou l'alcool, j'ai de toute façon besoin d'avoir la tête dans le brouillard pour continuer à tourner en rond dans ma petite vie étriquée et sans aucun sens.
- small
- Messages : 504
- Enregistré le : dimanche 14 octobre 2007 15:41
ben y a pas longtemps je me suis fait une plaquette entière de xanax 25(effet zéro, passé la journée au lit mais ai à peine somnolé) et le lendemain une plaquette de seresta (dormi 24h d'affilé puis me suis blessée quand j'ai voulu me lever parce qu'incapable de tenir debout : j'ai dû ramper à quatre pattes pour ouvrir la terrasse au chien).
la psy a apprécié moyen cet usage de ses prescriptions... à la limite, je me dis que l'alcool est moins dangereux : je plane plus vite avec des quantités moindres.
la psy a apprécié moyen cet usage de ses prescriptions... à la limite, je me dis que l'alcool est moins dangereux : je plane plus vite avec des quantités moindres.
- Neige
- Messages : 72
- Enregistré le : jeudi 22 novembre 2007 21:12
moi aussi jai eu une periode ou je buvais quasiment tous les jours et parfois dès le matin , l'horreur, et où je me shootais tous les jours au lexo et autre (mais pas souvent les deux en meme temps) javoue que jai envie de recommencer donc je ne peux que te comprendre la dessus, mais ne sais pas quoi dire d'autres si ce n'est que l'on sait que c'est pas bien mais qu'on ne peut pas s'en empêcher 

- small
- Messages : 504
- Enregistré le : dimanche 14 octobre 2007 15:41
Exactement, on ne peut pas s'en empêcher. Je t'avouerai que si je n'étais pas obligée de conduire pour aller et revenir de mon travail, je serais complètement shootée à l'alcool ou aux médocs 24h sur 24 (c'est d'ailleurs le cas les jours non travaillés), mais j'ai failli avoir un gros accident il y a peu à cause de ça et je ne voudrais surtout pas avoir la mort d'un autre automobiliste ou d'un piéton sur la conscience. 

- small
- Messages : 504
- Enregistré le : dimanche 14 octobre 2007 15:41
Tant que je trouve la force d'aller bosser, oui. Là j'ai eu deux jours d'arrêt jeudi et vendredi et je reprends lundi, puis je fais le pont jusqu'à la semaine prochaine. Cette idée est à la fois un soulagement (l'idée d'aller bosser m'angoisse et m'épuise au plus haut point) et une inquiétude parce que c'est lorsque je n'ai aucune activité à faire et personne pour me "surveiller" que je retombe dans mes comportements "autodestructeurs" (c'est comme ça que dit la psy). C'est pour ça qu'elle m'avait proposé la clinique et que j'ai finalement atterri chez ma mère pendant mes deux jours d'arrêt : en fait, je ne dois pas rester seule. Le risque, d'après la psy et je partage tout à fait son avis car j'ai effectivement des pulsions de ce type depuis quelques jours, est qu'un jour j'aille trop loin et que je reste sur le carreau. Mais bon, demain je travaille, mardi je suis en famille et mercredi j'ai rdv chez la psy, pour les jours suivants j'aviserai quand j'y serai. ce soir, par contre, je vais me retrouver seule et j'appréhende : chez moi je n'ai plus d'alcool (à cette heure ci je suis encore chez ma mère, je rentre chez moi d'ici une heure environ) et je sais que je vais avoir envie de me défoncer aux médocs pour m'abrutir. Il ne faudra pas que je cède, surtout que j'ai promis à ma psy de respecter strictement les doses prescrites (et si je ne l'écoute pas, à quoi bon aller en consultation lui demander son aide?).
- stardust
- Membre d'honneur
- Messages : 128
- Enregistré le : samedi 07 avril 2007 0:47
Que dire face à tant de souffrance small
l'alcool est une vraie sal.... mais une fois dans l'ivresse on se sent mieux, c'est vraiment pervers tout ça, je n'ai pas de conseil à te donner étant moi même passée par là et l'envie est omniprésente, et je ne sais pas si j'arriverais à tenir encore longtemps 


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