Je me livre à la mort abandonnant les armes - Funeste destin d'une âme perdue
- Pluie-Noire
- Messages : 440
- Enregistré le : jeudi 19 janvier 2012 16:59
Je me livre à la mort abandonnant les armes - Funeste destin d'une âme perdue
Voilà deux petits poèmes que je souhaitais partager avec vous, il n'ont jamais trouvé de titre alors vos suggestion sont les bienvenues
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez
-I-
Les larmes coulent lentement sur mes joues blanches
S'écrasant sur le sol d'un bruit imperceptible
Cette sombre douleur de ses flèches me crible
Rendant tout à coup la réalité plus franche
Mes pleurs sont étouffés par mes cris incessants
Inondant tristement ma couche mortuaire
Dispersant ce sang qui ne m'est plus nécessaire
Dernier signe extérieur de mon profond tourment
Tes yeux souffrants ont versé leur ultime larme
Mêlant l'eau au fleuve de sang encore chaud
Ajoutant le mien je te rejoindrais là-haut
Je me livre à la mort abandonnant les armes
-II-
Il déambulait dans le froid mordant
Ombre furtive de l'obscure nuit
Sombre existence du buveur de sang
Qui pour survivre doit prendre la vie.
Funeste destin d'une âme perdue
Qui fuit les brulants rayons d’Apollon
Triste tourment de l’éternel déchu
Dont le temps refuse d'avoir raison
Dure souffrance dans ses yeux de glace
Seule marque des siècles endurés
Parmi les mortels il n'a pas sa place
A la solitude ainsi condamné
Il déambulait dans le froid mordant
Ombre furtive de l'obscure nuit
Sombre existence du buveur de sang
Qui pour survivre doit prendre la vie.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez
-I-
Les larmes coulent lentement sur mes joues blanches
S'écrasant sur le sol d'un bruit imperceptible
Cette sombre douleur de ses flèches me crible
Rendant tout à coup la réalité plus franche
Mes pleurs sont étouffés par mes cris incessants
Inondant tristement ma couche mortuaire
Dispersant ce sang qui ne m'est plus nécessaire
Dernier signe extérieur de mon profond tourment
Tes yeux souffrants ont versé leur ultime larme
Mêlant l'eau au fleuve de sang encore chaud
Ajoutant le mien je te rejoindrais là-haut
Je me livre à la mort abandonnant les armes
-II-
Il déambulait dans le froid mordant
Ombre furtive de l'obscure nuit
Sombre existence du buveur de sang
Qui pour survivre doit prendre la vie.
Funeste destin d'une âme perdue
Qui fuit les brulants rayons d’Apollon
Triste tourment de l’éternel déchu
Dont le temps refuse d'avoir raison
Dure souffrance dans ses yeux de glace
Seule marque des siècles endurés
Parmi les mortels il n'a pas sa place
A la solitude ainsi condamné
Il déambulait dans le froid mordant
Ombre furtive de l'obscure nuit
Sombre existence du buveur de sang
Qui pour survivre doit prendre la vie.
- Riton
- Messages : 1005
- Enregistré le : lundi 17 octobre 2011 1:38
Un peu de poésie
j'aurais inversé "tout à coup" et "la réalité"
"Dernier signe extérieur de mon profond tourment"
WOAW! ça chante, ça danse, ça virevolte et ça transit. C'est beau.
"Dernier signe extérieur de mon profond tourment"
WOAW! ça chante, ça danse, ça virevolte et ça transit. C'est beau.
-
- Messages : 26
- Enregistré le : vendredi 02 décembre 2011 11:27
Un peu de poésie
J'aime beaucoup celui-ci, il a de la veine surréaliste je trouve. Bravo, fais nous en lire d'autres!Pluie-Noire a écrit :Voilà deux petits poèmes que je souhaitais partager avec vous, il n'ont jamais trouvé de titre alors vos suggestion sont les bienvenues
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez
-II-
Il déambulait dans le froid mordant
Ombre furtive de l'obscure nuit
Sombre existence du buveur de sang
Qui pour survivre doit prendre la vie.
Funeste destin d'une âme perdue
Qui fuit les brulants rayons d’Apollon
Triste tourment de l’éternel déchu
Dont le temps refuse d'avoir raison
Dure souffrance dans ses yeux de glace
Seule marque des siècles endurés
Parmi les mortels il n'a pas sa place
A la solitude ainsi condamné
Il déambulait dans le froid mordant
Ombre furtive de l'obscure nuit
Sombre existence du buveur de sang
Qui pour survivre doit prendre la vie.
- Pluie-Noire
- Messages : 440
- Enregistré le : jeudi 19 janvier 2012 16:59
Un peu de poésie
Merci pour ces beau compliments
-III-
Te souviens-tu de ce soir charmant?
Nous nous étions assis au bord de l'eau,
Et toute la nuit avions discuté.
Te souviens-tu encore du vent ?
Qui de son souffle murmurait des mots,
Puis d'un coup se mettait à les hurler.
Les hurler comme peut hurler mon cœur,
Lorsqu'il hurle sans relâche ton nom.
Pourtant, quand je hurle à n'en plus pouvoir
Je n'ai pas la force de battre la peur,
Et de ma bouche ne sort plus un son,
Mes appels disparaissent dans le noir.
L'illusion a pris possession de moi
Comme un ange descendu des cieux,
Qui ravive en mon être l'amour !
Vil n'est-ce pas ? Je n'y prêterai foi.
Je saurai, si l'on me crevait les yeux
Te reconnaitre, mon cœur en est lourd.
Et toi, vois-tu que la nuit tombe à peine ?
La lune se montre pleine et brulante,
Ses sombres attraits me glace d'effroi.
Oui je suis sûre, à présent que je t'aime,
De n'être plus que cendre incandescente,
Lorsque tu te trouves tout près de moi.
Et ce soir, couchée sur le sable chaude
Je me sens gagnée par un doux sommeil,
Bercée par les vagues je pense à toi.
Puis le vent me chuchote quelques mots
Ta douce voix parvient à mes oreilles
Enfin je rêve que je suis dans tes bras.
-III-
Te souviens-tu de ce soir charmant?
Nous nous étions assis au bord de l'eau,
Et toute la nuit avions discuté.
Te souviens-tu encore du vent ?
Qui de son souffle murmurait des mots,
Puis d'un coup se mettait à les hurler.
Les hurler comme peut hurler mon cœur,
Lorsqu'il hurle sans relâche ton nom.
Pourtant, quand je hurle à n'en plus pouvoir
Je n'ai pas la force de battre la peur,
Et de ma bouche ne sort plus un son,
Mes appels disparaissent dans le noir.
L'illusion a pris possession de moi
Comme un ange descendu des cieux,
Qui ravive en mon être l'amour !
Vil n'est-ce pas ? Je n'y prêterai foi.
Je saurai, si l'on me crevait les yeux
Te reconnaitre, mon cœur en est lourd.
Et toi, vois-tu que la nuit tombe à peine ?
La lune se montre pleine et brulante,
Ses sombres attraits me glace d'effroi.
Oui je suis sûre, à présent que je t'aime,
De n'être plus que cendre incandescente,
Lorsque tu te trouves tout près de moi.
Et ce soir, couchée sur le sable chaude
Je me sens gagnée par un doux sommeil,
Bercée par les vagues je pense à toi.
Puis le vent me chuchote quelques mots
Ta douce voix parvient à mes oreilles
Enfin je rêve que je suis dans tes bras.
- Pluie-Noire
- Messages : 440
- Enregistré le : jeudi 19 janvier 2012 16:59
Un peu de poésie
En voici un autre, qui n'a encore une fois pas de titre.
Je l'ai retrouvé dans un vieux carnet du lycée.
-IV-
Les images s'envoles mais restent en suspend
Comme si le futur sombrait dans le néant
Maintenant le present est marié à l'oubli
Fredonnant le passer sur un air de mépris
Les souvenirs tremblent secoués de sanglots
Les pleurs ont à jamais remplacé tous les maux.
Dessinant sur ta peau des traits sanguinolant
Et laissant dans ton coeur un profond trou béant
Et les larmes ruissellent sur tes joues de glace
Dans tes yeux la mort a pris une telle place
Que tout autour de toi de tristes ombres dancent
Et de tout ton corp tu t'accroche à l'espérance
La faucheuse peu à peu a raison de toi
Posant sur tes épaules d'invisibles poids
Tes jambes sont lourdes, tu avances dans le vide
Portant sur ton dos cette existence incipide
Tu enfermes tes pensées dans tes souvenirs
Sortant de ta tombe pour à nouveau soufrir
Tu préfères ton sang à tes larmes salées
Il te rappel une arme au goût métalisé
Il y a sans cesse dans ton corp une alarme
Qui te pousse toujours à verser milles larmes
Qui la nuit t'ordones d'utiliser ton arme
Je l'ai retrouvé dans un vieux carnet du lycée.
-IV-
Les images s'envoles mais restent en suspend
Comme si le futur sombrait dans le néant
Maintenant le present est marié à l'oubli
Fredonnant le passer sur un air de mépris
Les souvenirs tremblent secoués de sanglots
Les pleurs ont à jamais remplacé tous les maux.
Dessinant sur ta peau des traits sanguinolant
Et laissant dans ton coeur un profond trou béant
Et les larmes ruissellent sur tes joues de glace
Dans tes yeux la mort a pris une telle place
Que tout autour de toi de tristes ombres dancent
Et de tout ton corp tu t'accroche à l'espérance
La faucheuse peu à peu a raison de toi
Posant sur tes épaules d'invisibles poids
Tes jambes sont lourdes, tu avances dans le vide
Portant sur ton dos cette existence incipide
Tu enfermes tes pensées dans tes souvenirs
Sortant de ta tombe pour à nouveau soufrir
Tu préfères ton sang à tes larmes salées
Il te rappel une arme au goût métalisé
Il y a sans cesse dans ton corp une alarme
Qui te pousse toujours à verser milles larmes
Qui la nuit t'ordones d'utiliser ton arme
- angelique
- Messages : 234
- Enregistré le : mercredi 11 avril 2012 18:52
Un peu de poésie
Merci pour ton compliment,j'aime bien les tiens aussi
- Pluie-Noire
- Messages : 440
- Enregistré le : jeudi 19 janvier 2012 16:59
Un peu de poésie
Petit nuage pleure sur le monde
Dans mes yeux tristes la vie s'est noyée
Des ces larmes tièdes mon cœur s’inonde
Entends les cris de mon âme blessée.
J'erre dans le noir, cours vers le trépas,
Revis chaque nuit ma mort onirique
Je peux crier personne n'entendra
Ni verra, ma pâleur cadavérique.
Dans mes yeux tristes la vie s'est noyée
Des ces larmes tièdes mon cœur s’inonde
Entends les cris de mon âme blessée.
J'erre dans le noir, cours vers le trépas,
Revis chaque nuit ma mort onirique
Je peux crier personne n'entendra
Ni verra, ma pâleur cadavérique.
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