Bonjour !
Webmistress indépendante, je viens de craquer sous la pression. Malgré un savoir-faire certain, une qualité de travail et une rigueur, j'ai été confrontée à des agences de com me menaçant sans cesse de faire appel à des concurrents peu coûteux pour un travail certes de qualité médiocre mais rentable. Des tarifs tirés vers le bas qui ne me permettent actuellement plus d'en vivre. La méthode du "Allez c'est toujours ...€ d'assurés" ou "Ce projet est stimulant, il va me permettre de dépasser mes limites en programmation..." a tenu un temps, à force de se le répéter on finit par y croire un petit peu... Mais arrive fatalement le moment où l'épuisement s'est installé, où l'usure de la situation prend le dessus et où tout devient trop compliqué. Et c'est le blocage, la machine s'emballe et plus moyen de se raisonner, de se persuader que tout va bien.
Lors de ma présentation, le terme "burn out" a été avancé comme une évidence, laissant imaginer que ce genre de situation n'était pas étrangère à certains d'entre vous. Aussi j'ai décidé de lancer ce topic.
En effet, au-delà de l'épuisement qui sera résorbé avec le repos, il y a une trouille bleue. Que vais-je devenir professionnellement ? J'ai vraiment envie que les choses changent. J'ai envie maintenant d'avoir un vrai salaire, même minime, pour pouvoir enfin être fière de mon travail. J'aurais aimé continuer à travailler de chez moi, car cela me plaît énormément mais c'est là que cela se corse.
C'est pour cela que je fais appel à votre expérience. Peut-être que certains d'entre vous auraient une piste à suivre ? Un organisme à contacter ou autre ? Même si ce n'est pas pour tout de suite, cela ferait du bien de savoir qu'il y a un nouvel horizon après la dépression.
Merci à vous.
Cathy
La vie professionnelle après le burn out...
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- Archaos
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La vie professionnelle après le burn out...
Bonjour Scathsy ,
Comme solution, je vois surtout une psychothérapie axée sur ton approche du tavail :
Phénomène des temps modernes, le burn-out est un état de profond d'épuisement dans lequel se retrouve un travailleur qui a, lentement mais sûrement, brûlé toute son énergie.
Le terme « burn-out » a été employé pour la première fois en 1974 par Freudenberger afin de décrire un état de fatigue généralisée chez des professionnels de la santé mentale en milieu de travail.
Il a décrit le burn-out de la façon suivante : « un effondrement, un épuisement ou une fatigue extrême provenant d’une demande excessive d’énergie, de forces ou de ressources ».
En 1975, Freudenberger a décrit trois types de travailleurs particulièrement exposés au burn-out :
En 1976, Maslach a donné une définition plus complète du burn-out en incluant l’épuisement physique et mental observé chez tous les professionnels dont le travail implique un contact continu avec les autres.
Maslach a suggéré que le syndrome n’apparaît pas soudainement mais qu’il est causé par un stress de longue date qui n’est pas contrôlé par le travailleur.
En 1986, Maslach et Jacskon ont identifié trois axes au syndrome du burn-out qui sont encore employés aujourd’hui dans la littérature scientifique : l'épuisement émotionnel, la dépersonnalisation et le faible accomplissement personnel
Les trois axes de l’épuisement professionnel selon Maslach et Jacskon
Leur définition du burn-out rallie désormais les différents points de vue et est maintenant couramment employée.
Selon ces auteurs, l’épuisement professionnel est un syndrome psychologique impliquant un épuisement émotionnel, une approche « dépersonnalisée » de la clientèle et un faible sentiment d’accomplissement personnel.
L’épuisement émotionnel fait référence au sentiment d’épuisement et de vide intérieur provoqué par le travail, à l’appauvrissement des ressources émotionnelles et au sentiment de ne plus pouvoir donner à autrui au plan psychologique.
La dépersonnalisation se manifeste par des sentiments négatifs et cyniques et des réponses impersonnelles aux clients et peut conduire à la déshumanisation progressive de la clientèle et des interventions.
Enfin, le faible accomplissement personnel se reflète par des sentiments d’incompétence professionnelle et de manque de réalisation personnelle dans le travail.
Comment identifier un début de burn-out ?
Les premiers symptômes passent souvent inaperçus, mais petit à petit le physique, puis le psychisme se dégradent jusqu'au jour où rien ne va plus.
Le burn out affecte tout particulièrement les gens qui sont perfectionnistes, consciencieux, qui ne savent pas déléguer ou qui ont placé de trop fortes attentes dans leur travail.
L’épuisement professionnel est associé à une variété de symptômes physiques, émotionnels, cognitifs et comportementaux.
Les conséquences physiques et psychologiques de l’épuisement professionnel se caractérisent principalement par ;
Quels sont les traits de caractères typiques des personnes victimes de burn-out ?
Ceux-ci varient bien évidement d'une personne à l'autre et le burn-out peut parfois être uniquement la conséquence d'un environnement professionnel "maltraitant".
Cependant, certaines caractéristiques de la personnalité augmentent les risques de burn-out ;
Quelles différences entre un burn-out et une dépression ?
Le burn-out est clairement lié à un problème de stress professionnel.
La dépression est une maladie beaucoup plus complexe.
L’épuisement professionnel se distingue de la dépression par le domaine qu’il implique.
Les manifestations ou symptômes de l’épuisement professionnel sont reliés spécifiquement au milieu du travail et non généralisés à l’ensemble des domaines de la vie personnelle.
À l’inverse, la dépression se caractérise par une généralisation des symptômes à toutes les sphères et à toutes les situations de la vie.
Les entreprises ont-elles une part de responsabilité ?
Le burn out touche aussi bien les cadres que les employés.
La concurrence et la productivité dans les entreprises, où tout s'accélère aujourd'hui, provoque des épuisements professionnels graves pour la santé.
La diminution des effectifs dans les entreprises augmente la charge professionnelle du travailleur. Comme le nombre de tâches augmente, il consacre davantage d'heures chaque semaine à son travail.
Cela lui donne le sentiment de devoir toujours en faire plus dans un espace de temps qui se réduit.
Le manque de reconnaissance est certainement un facteur d'usure également. La loi de la réciprocité est alors mise à mal. Le travailleur se trouve alors en déséquilibre.
Quand la satisfaction professionnelle des travailleurs à l’égard de leur emploi décline, le sentiment d'effort augmente et le plaisir et la motivation diminuent.
Comment soigner un burn-out ?
La plupart des scientifiques sont d'accord pour admettre que la solution réside dans le changement.
Le repos aide à retrouver un peu d'énergie mais ne guérit pas en profondeur le burn-out.
Un réel changement doit être intégré dans la vie de ces personnes.
Les solutions résident donc dans les prises de conscience de la nécessité de mettre en place de profonds changements dans sa manière d'être et de vivre.
Parfois, le changement d’environnement de travail est nécessaire.
Un accompagnement psychothérapeutique est donc souvent indispensable.
Comment l'entreprise peut-elle agir de manière préventive ?
En organisant des conférences et des formations, l'entreprise favorisera alors préventivement la prise de conscience de ce problème.
Parler ouvertement du burn-out est certainement le meilleur moyen de le prévenir.
Encourager ses employés à apprendre des techniques de gestion du stress fournit de précieux outils.
Mettre en place des ateliers de bien-être : massages assis, massage crânien, sophrologie,... favorise la fraicheur mentale et physique.
En Asie, les entreprises préconisent même parfois...la sieste.
Conclusion
L’épuisement professionnel entraîne des conséquences négatives sur la santé physique et psychologique des travailleuses et travailleurs. Il en résulte des coûts accrus pour les entreprises ou organisations suite à l'absentéisme et au roulement du personnel qui ont à leur tour une influence négative sur la qualité des services offerts.
Il importe donc que la prévention de ce problème, intimement liée à la qualité de vie au travail, fasse l’objet d’une préoccupation réelle de toutes les personnes concernées.
source : psy.be
Comme solution, je vois surtout une psychothérapie axée sur ton approche du tavail :
Phénomène des temps modernes, le burn-out est un état de profond d'épuisement dans lequel se retrouve un travailleur qui a, lentement mais sûrement, brûlé toute son énergie.
Le terme « burn-out » a été employé pour la première fois en 1974 par Freudenberger afin de décrire un état de fatigue généralisée chez des professionnels de la santé mentale en milieu de travail.
Il a décrit le burn-out de la façon suivante : « un effondrement, un épuisement ou une fatigue extrême provenant d’une demande excessive d’énergie, de forces ou de ressources ».
En 1975, Freudenberger a décrit trois types de travailleurs particulièrement exposés au burn-out :
- Le travailleur zélé qui accepte une charge de travail trop lourde.
Le travailleur trop déterminé dont la vie à l’extérieur du travail est peu satisfaisante.
Le travailleur autoritaire qui a l’impression que personne d’autre que lui ne peut faire le travail aussi efficacement.
En 1976, Maslach a donné une définition plus complète du burn-out en incluant l’épuisement physique et mental observé chez tous les professionnels dont le travail implique un contact continu avec les autres.
Maslach a suggéré que le syndrome n’apparaît pas soudainement mais qu’il est causé par un stress de longue date qui n’est pas contrôlé par le travailleur.
En 1986, Maslach et Jacskon ont identifié trois axes au syndrome du burn-out qui sont encore employés aujourd’hui dans la littérature scientifique : l'épuisement émotionnel, la dépersonnalisation et le faible accomplissement personnel
Les trois axes de l’épuisement professionnel selon Maslach et Jacskon
Leur définition du burn-out rallie désormais les différents points de vue et est maintenant couramment employée.
Selon ces auteurs, l’épuisement professionnel est un syndrome psychologique impliquant un épuisement émotionnel, une approche « dépersonnalisée » de la clientèle et un faible sentiment d’accomplissement personnel.
L’épuisement émotionnel fait référence au sentiment d’épuisement et de vide intérieur provoqué par le travail, à l’appauvrissement des ressources émotionnelles et au sentiment de ne plus pouvoir donner à autrui au plan psychologique.
La dépersonnalisation se manifeste par des sentiments négatifs et cyniques et des réponses impersonnelles aux clients et peut conduire à la déshumanisation progressive de la clientèle et des interventions.
Enfin, le faible accomplissement personnel se reflète par des sentiments d’incompétence professionnelle et de manque de réalisation personnelle dans le travail.
Comment identifier un début de burn-out ?
Les premiers symptômes passent souvent inaperçus, mais petit à petit le physique, puis le psychisme se dégradent jusqu'au jour où rien ne va plus.
Le burn out affecte tout particulièrement les gens qui sont perfectionnistes, consciencieux, qui ne savent pas déléguer ou qui ont placé de trop fortes attentes dans leur travail.
L’épuisement professionnel est associé à une variété de symptômes physiques, émotionnels, cognitifs et comportementaux.
Les conséquences physiques et psychologiques de l’épuisement professionnel se caractérisent principalement par ;
- - une diminution de l’estime de soi,
- des symptômes de fatigue,
- une anxiété plus fréquente,
- des traits dépressifs
- une plus grande irritabilité
- l'apparition de problèmes somatiques.
Quels sont les traits de caractères typiques des personnes victimes de burn-out ?
Ceux-ci varient bien évidement d'une personne à l'autre et le burn-out peut parfois être uniquement la conséquence d'un environnement professionnel "maltraitant".
Cependant, certaines caractéristiques de la personnalité augmentent les risques de burn-out ;
- - Le perfectionnisme
Si le souci de bien faire son travail est une qualité évidente, le perfectionnisme génère des tensions qui ne sont pas nécessaires.
Enfermé de sa croyance de "devoir être parfait", le perfectionniste est bien souvent tyrannique envers lui-même mais également envers les autres.
Il a des attentes souvent beaucoup trop élevées.
Il a beaucoup de mal à se satisfaire d'un résultat et se demande comment il aurait pu faire mieux.
Son corps est donc en grand état de tension et son esprit rarement en état de "lacher-prise".
Il est adepte du genre "tout ou rien" et est donc plus susceptible de souffrir de burn-out.
- Le manque de confiance en soi
Ayant la croyance de "moins valoir que les autres", certaines personnes ont souvent le réflexe de travailler d’arrache-pied afin de compenser ce qu'elles pensent être leur déficit.
Quand elles n’arrivent pas à atteindre leurs objectifs, elles ont tendance à attribuer leur échec à leur propre faiblesse plutôt qu’à des facteurs externes ou à l’organisation de leur milieu de travail.
Quand les attentes à l’égard de ces personnes ne sont pas réalistes, elles ressentent fortement l’échec et peuvent sombrer dans le burn-out.
- Le manque d'affirmation de soi
L'incapacité à mettre ses limites engendre une surcharge de travail qui peut mener tout droit vers l'épuisement professionnel.
Dire "non" ou demander de postposer une demande sont des attitudes qui sont parfois indispensables.
La personnalité soumise ne respecte pas ses besoins et perd progressivement l'estime de soi. Il est clair aussi que les situations de harcèlement professionnel nuisent gravement à la santé.
- Le manque de compétence
Certaines personnes n’ont tout simplement pas la capacité ou les aptitudes pour accomplir leur travail. Elles se font alors violence afin de mériter le respect de leur patron.
Ces personnes ne réalisent peut-être pas qu’il peut y avoir d’autres postes au sein de l’entreprise qui conviendraient mieux à leurs capacités.
Quelles différences entre un burn-out et une dépression ?
Le burn-out est clairement lié à un problème de stress professionnel.
La dépression est une maladie beaucoup plus complexe.
L’épuisement professionnel se distingue de la dépression par le domaine qu’il implique.
Les manifestations ou symptômes de l’épuisement professionnel sont reliés spécifiquement au milieu du travail et non généralisés à l’ensemble des domaines de la vie personnelle.
À l’inverse, la dépression se caractérise par une généralisation des symptômes à toutes les sphères et à toutes les situations de la vie.
Les entreprises ont-elles une part de responsabilité ?
Le burn out touche aussi bien les cadres que les employés.
La concurrence et la productivité dans les entreprises, où tout s'accélère aujourd'hui, provoque des épuisements professionnels graves pour la santé.
La diminution des effectifs dans les entreprises augmente la charge professionnelle du travailleur. Comme le nombre de tâches augmente, il consacre davantage d'heures chaque semaine à son travail.
Cela lui donne le sentiment de devoir toujours en faire plus dans un espace de temps qui se réduit.
Le manque de reconnaissance est certainement un facteur d'usure également. La loi de la réciprocité est alors mise à mal. Le travailleur se trouve alors en déséquilibre.
Quand la satisfaction professionnelle des travailleurs à l’égard de leur emploi décline, le sentiment d'effort augmente et le plaisir et la motivation diminuent.
Comment soigner un burn-out ?
La plupart des scientifiques sont d'accord pour admettre que la solution réside dans le changement.
Le repos aide à retrouver un peu d'énergie mais ne guérit pas en profondeur le burn-out.
Un réel changement doit être intégré dans la vie de ces personnes.
Les solutions résident donc dans les prises de conscience de la nécessité de mettre en place de profonds changements dans sa manière d'être et de vivre.
Parfois, le changement d’environnement de travail est nécessaire.
Un accompagnement psychothérapeutique est donc souvent indispensable.
Comment l'entreprise peut-elle agir de manière préventive ?
En organisant des conférences et des formations, l'entreprise favorisera alors préventivement la prise de conscience de ce problème.
Parler ouvertement du burn-out est certainement le meilleur moyen de le prévenir.
Encourager ses employés à apprendre des techniques de gestion du stress fournit de précieux outils.
Mettre en place des ateliers de bien-être : massages assis, massage crânien, sophrologie,... favorise la fraicheur mentale et physique.
En Asie, les entreprises préconisent même parfois...la sieste.
Conclusion
L’épuisement professionnel entraîne des conséquences négatives sur la santé physique et psychologique des travailleuses et travailleurs. Il en résulte des coûts accrus pour les entreprises ou organisations suite à l'absentéisme et au roulement du personnel qui ont à leur tour une influence négative sur la qualité des services offerts.
Il importe donc que la prévention de ce problème, intimement liée à la qualité de vie au travail, fasse l’objet d’une préoccupation réelle de toutes les personnes concernées.
source : psy.be
- lodiz
- Captain Kirk
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- Enregistré le : vendredi 19 septembre 2008 9:55
La vie professionnelle après le burn out...
J'aurais tendanceà dire qu'il y a 3 étapes après avoir craqué:
1° période ou il est strictement impossible de travailler (impossible de se concentrer même sur les tâches légères). Comptez minimum 6 mois à mon avis, on ne se remet pas en 2 jours d'un burn out qui a souvent ses sources dans plusieurs années de travail.
2° période où on peut reprendre un boulot mais de préférence léger et peu stressant (style de l'encodage bête mais non stressant et ne demandant pas de trop réfléchir)
3° période où on récupère à 110% (au point parfois d'oublier qu'une rechute est possible et qu'on reste des cas "à risque dépressif").
l'idéal dans ton cas serait sans doute de pouvoir passer temporairement d'indépendant à salarié (même les administrations ont besoin de webmaster au moins pour des projets de courte durée ). Ou alors essayer temporairement de ne faire que des projets de site "léger".
une chose est sûe, même si dans la phase 1, on est convaincu de ne jamais pouvoir retravailler c'est une idée fausse due à la maladie.
Lodiz
1° période ou il est strictement impossible de travailler (impossible de se concentrer même sur les tâches légères). Comptez minimum 6 mois à mon avis, on ne se remet pas en 2 jours d'un burn out qui a souvent ses sources dans plusieurs années de travail.
2° période où on peut reprendre un boulot mais de préférence léger et peu stressant (style de l'encodage bête mais non stressant et ne demandant pas de trop réfléchir)
3° période où on récupère à 110% (au point parfois d'oublier qu'une rechute est possible et qu'on reste des cas "à risque dépressif").
l'idéal dans ton cas serait sans doute de pouvoir passer temporairement d'indépendant à salarié (même les administrations ont besoin de webmaster au moins pour des projets de courte durée ). Ou alors essayer temporairement de ne faire que des projets de site "léger".
une chose est sûe, même si dans la phase 1, on est convaincu de ne jamais pouvoir retravailler c'est une idée fausse due à la maladie.
Lodiz
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- Messages : 1
- Enregistré le : lundi 25 juin 2012 13:46
La vie professionnelle après le burn out...
Moi aussi, burn out , véritable catastrophe, il n'y a même pas de mots. Moi je pense passer par le medecin du travail pour demander un aménagement de poste, ou surtout j'espère être mise en invalidité, mais c'est l'angoisse
- lodiz
- Captain Kirk
- Messages : 9045
- Enregistré le : vendredi 19 septembre 2008 9:55
La vie professionnelle après le burn out...
perso, je suis plus adepte d'un aménagement de poste (après une longue période de congé maladie d'abord bien sûr) que de tout de suite penser à l'invalidité (même si juste après le burn out, on se sent tellement KO qu'on ne se voit pas faire le moindre boulot). En totu cas, c'était aussi l'avis de mon psy lorsque j'ai craqué il y a 14 ans.
Il n'y a aucune honte à passer sur invalidité, loin de là, mais il faut reconnaître que cela a des implications à très long terme et honnêtement, beaucoup de gens finissent par remonter la pente et la solution garder son emploi via un travail adapté ou une mutation de fonction rend , à mon humble avis, les choses plus faciles quand on veut reprendre à 100% quelques mois voire années plus tard (même si temporairement, on n'imagine pas qu'on peut remonter la pente aussi bien).
maintenant, tout dépend de sa situation, si on est proche de la fin de carrière par exemple, l'invalidité peut être une alternative plus simple, mais comme en général on touche plus en maladie qu'en invalidité mieux vaut ne pas se précipiter vers cette solution radicale et souvent définitive qui heureusement existe.
Il n'y a aucune honte à passer sur invalidité, loin de là, mais il faut reconnaître que cela a des implications à très long terme et honnêtement, beaucoup de gens finissent par remonter la pente et la solution garder son emploi via un travail adapté ou une mutation de fonction rend , à mon humble avis, les choses plus faciles quand on veut reprendre à 100% quelques mois voire années plus tard (même si temporairement, on n'imagine pas qu'on peut remonter la pente aussi bien).
maintenant, tout dépend de sa situation, si on est proche de la fin de carrière par exemple, l'invalidité peut être une alternative plus simple, mais comme en général on touche plus en maladie qu'en invalidité mieux vaut ne pas se précipiter vers cette solution radicale et souvent définitive qui heureusement existe.
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