Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
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- Numero_6
- Messages : 43
- Enregistré le : vendredi 20 juillet 2012 19:06
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Alors mon avis, c'est le contraire que celui d'Archaos.
Tu consommes deux benzo, ce qui n'est pas si terrible, ce qui peut poser problème ce sont les doses. Ton psychiatre fera ce qui est le mieux pour toi, mais je pense que le mieux est de stopper le tétrazépam, et augmenter le prazépam pour compenser dans un premier temps (il est inutile de faire un sevrage par benzo, la dépendance est aux benzos, pas à la molécule précise). C'est ensuite que tu vas pouvoir diminuer petit à petit le prazépam jusqu'à ce que tu en sois sevré et que tu puisses en prendre à faible doses sans que tu en sois dépendant.
Tu consommes deux benzo, ce qui n'est pas si terrible, ce qui peut poser problème ce sont les doses. Ton psychiatre fera ce qui est le mieux pour toi, mais je pense que le mieux est de stopper le tétrazépam, et augmenter le prazépam pour compenser dans un premier temps (il est inutile de faire un sevrage par benzo, la dépendance est aux benzos, pas à la molécule précise). C'est ensuite que tu vas pouvoir diminuer petit à petit le prazépam jusqu'à ce que tu en sois sevré et que tu puisses en prendre à faible doses sans que tu en sois dépendant.
- Rodéo
- Messages : 124
- Enregistré le : vendredi 20 juillet 2012 21:19
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Cet avis ressemble plus à ce qu'on peut lire partout, mais bon, tant que je trouve un équilibre, même précaire, je préfère ne toucher à rien.
Hélas mon psychiatre ne veut pas se prononcer sur mon traitement vu qu'il n'intervient que comme psychanalyste ... c'est donc à mon généraliste d'adapter le traitement, alors qu'il en a moins les compétences que le psy ... je trouve ça nul mais c'est comme ça.
Vu que je change de généraliste (demain) je verrai bien les connaissance de la nouvelle en la matière .
Hélas mon psychiatre ne veut pas se prononcer sur mon traitement vu qu'il n'intervient que comme psychanalyste ... c'est donc à mon généraliste d'adapter le traitement, alors qu'il en a moins les compétences que le psy ... je trouve ça nul mais c'est comme ça.
Vu que je change de généraliste (demain) je verrai bien les connaissance de la nouvelle en la matière .
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- Messages : 3
- Enregistré le : lundi 22 octobre 2012 0:27
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Bonjour,
J ai pris aussi dix à douze comprimes de xanax pendant deux ans, ça a été une catastrophe je planais.... La je morfle depuis deux mois ais g tout arrête
J ai pris aussi dix à douze comprimes de xanax pendant deux ans, ça a été une catastrophe je planais.... La je morfle depuis deux mois ais g tout arrête
- Phoeva
- Messages : 86
- Enregistré le : mercredi 26 janvier 2011 14:15
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Bonsoir ici
Pour ceux qui ont suivi mon traitement ils ont pu observer l'augmentation massive de benzo que j'absorbais en un an à cause d'un médecin peu scrupuleux qui me rajoutais autant de cachets que je voulais. Je n'avais qu'à lui dire que mon sommeil empirait (ce qui était par ailleurs vrai) et hop, il me rajoutait n'importe quoi, une molécule de ci, une molécule de ça, à la fin les pharmaciens me regardaient bizarre quand je me ramenais avec mes ordonnances de rohypnol..
Bref! J'ai du changer de médecin (heureusement!) car j'ai déménagé et là mon médecin a été effaré de tout ce qu'il avait pu me prescrire et ensemble, durant une autre année, nous avons diminué mes prises de benzo.
Cela fut dur je ne vous le cache pas, mais aujourd'hui grâce à mon nouveau médecin vraiment professionnel, toujours à l'écoute, qui me prend chaque fois 3/4 d'heure et qui me laisse son numéro direct si jamais je ne me sens pas bien, qui se soucie vraiment de ma santé, je revis. Aujourd'hui, je suis sevrée de ces cochonneries et j'ai pour unique traitement pour dormir 5 gouttes de Tercian. C'est une très très bonne chose pour moi et je suis fière d'avoir réussi. Mais pour répondre à ta question, il m'a fallu un an.
=> Pour résumer je dirais que pour se débarrasser des benzo, il faut un professionnel de santé COMPÉTENT et SOUCIEUX de l'avenir de ses patients (dépendance!) mais surtout un SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE énorme. A force de me dire que j'allais y arriver, j'y suis arrivée! Alors courage, vous allez y arriver !!
Pour ceux qui ont suivi mon traitement ils ont pu observer l'augmentation massive de benzo que j'absorbais en un an à cause d'un médecin peu scrupuleux qui me rajoutais autant de cachets que je voulais. Je n'avais qu'à lui dire que mon sommeil empirait (ce qui était par ailleurs vrai) et hop, il me rajoutait n'importe quoi, une molécule de ci, une molécule de ça, à la fin les pharmaciens me regardaient bizarre quand je me ramenais avec mes ordonnances de rohypnol..
Bref! J'ai du changer de médecin (heureusement!) car j'ai déménagé et là mon médecin a été effaré de tout ce qu'il avait pu me prescrire et ensemble, durant une autre année, nous avons diminué mes prises de benzo.
Cela fut dur je ne vous le cache pas, mais aujourd'hui grâce à mon nouveau médecin vraiment professionnel, toujours à l'écoute, qui me prend chaque fois 3/4 d'heure et qui me laisse son numéro direct si jamais je ne me sens pas bien, qui se soucie vraiment de ma santé, je revis. Aujourd'hui, je suis sevrée de ces cochonneries et j'ai pour unique traitement pour dormir 5 gouttes de Tercian. C'est une très très bonne chose pour moi et je suis fière d'avoir réussi. Mais pour répondre à ta question, il m'a fallu un an.
=> Pour résumer je dirais que pour se débarrasser des benzo, il faut un professionnel de santé COMPÉTENT et SOUCIEUX de l'avenir de ses patients (dépendance!) mais surtout un SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE énorme. A force de me dire que j'allais y arriver, j'y suis arrivée! Alors courage, vous allez y arriver !!
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- Messages : 1
- Enregistré le : mercredi 02 janvier 2013 5:16
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Bonsoir à tous,
Eh ben, on peut dire que ces 3 derniers jours, je suis pas passé loin. Le 31, de 19h jusqu'à 4h le 1er j'ai consommé 6 cachetons de xanax 0.5 mg. Alors déjà je me suis réveillé a 19h pour me réendormir à 20h et aujourd'hui quelque chose que j'aurai du me douter, 11h ce matin, sensation nerveuse parano et déroutante. Donc vers 14-15h encore 4 cachetons de xanax. Et la tout l'aprés midi ça commencer par de la salivation, claquage de dents secheresse de bouche , yeux révulsés , sensation de fièvre et le pire : nausées intenses et vomi 3 fois.
En bref, j'ai un passif avec les benzos et je suis alcolo-dépendant avec aujourd'hui 2 ans et 3-4 mois d'abstinence total. Pendant ma période alcoolique je me mettais des caisses tout en mélangeant avec jusqu'à 40 gouttes de rivotril. Après j'ai préféré le loxmil et le xanax. Tout ça depuis que j'ai 17 ans et j'ai posé mon verre à 22 ans oct 2010. Et depuis 5 ans je vois un psychiatre qui me prescript des anti dépresseurs et de l'abilify et ça me maintient la tête hors de l'eau. Disons que j'en ai ras le bol des soirées voir des journées pérrave à m'emmerder et a gamberger.
Merci,
YellowAlien88
Eh ben, on peut dire que ces 3 derniers jours, je suis pas passé loin. Le 31, de 19h jusqu'à 4h le 1er j'ai consommé 6 cachetons de xanax 0.5 mg. Alors déjà je me suis réveillé a 19h pour me réendormir à 20h et aujourd'hui quelque chose que j'aurai du me douter, 11h ce matin, sensation nerveuse parano et déroutante. Donc vers 14-15h encore 4 cachetons de xanax. Et la tout l'aprés midi ça commencer par de la salivation, claquage de dents secheresse de bouche , yeux révulsés , sensation de fièvre et le pire : nausées intenses et vomi 3 fois.
En bref, j'ai un passif avec les benzos et je suis alcolo-dépendant avec aujourd'hui 2 ans et 3-4 mois d'abstinence total. Pendant ma période alcoolique je me mettais des caisses tout en mélangeant avec jusqu'à 40 gouttes de rivotril. Après j'ai préféré le loxmil et le xanax. Tout ça depuis que j'ai 17 ans et j'ai posé mon verre à 22 ans oct 2010. Et depuis 5 ans je vois un psychiatre qui me prescript des anti dépresseurs et de l'abilify et ça me maintient la tête hors de l'eau. Disons que j'en ai ras le bol des soirées voir des journées pérrave à m'emmerder et a gamberger.
Merci,
YellowAlien88
- alienor611
- Messages : 7
- Enregistré le : vendredi 29 mars 2013 10:29
Hello Yellow alien
Je suis en sevrage de valium et c'est très dur je souhaiterais être aidée en clinique
comment as tu fait pour réduire le rivotril prends tu encore du xanax?
sais tu où on peut aller pour se faire aider. on m'a passé du rivotril au valium et affreuses douleurs
Pour se sevrer il faut des demi vies longues se sevrer du xanax est difficile (demi-vie courte) il te faudrait passer à une demi vie longue valium ou lysanxia ?
tu t'es sevré en 2 semaines de 40 mg de valium comment as tu fait ?
Je suis en sevrage de valium et c'est très dur je souhaiterais être aidée en clinique
comment as tu fait pour réduire le rivotril prends tu encore du xanax?
sais tu où on peut aller pour se faire aider. on m'a passé du rivotril au valium et affreuses douleurs
je ne sais plus si je t'ai envoyé un message, je suis en sevrage de 19 mg de valium et c'est très dur. douleurs physiques c'est sur et tachycardie. As tu déjà essayé d'aller en addictologie ou en hospitalisation pour te sevrer. combien prends tu de xanax ?mikathenewlife a écrit :j'ai envie de vous racontez un peu mon histoire
4ans que je suis sous alprazolam (xanax) et cymbalta suite a un tit probleme de santé et pour eviter toute anxiété (on m'a chercher a 25ans tumeur, maladie grave et j'en passe pour un simple probleme de vertiges ORL)
4ans que je vis un enfer ou jour le jour
mon psychaitre m'a dit que c'etait des angoisses et a augmenté les doses régulierements avant la prise de ce medicaments j'ai jamais fait de crises d'angoisses je petais l'energie et la joie de vivre jusqu'a ce probleme de neuronite vestibulaire (petits cristaux dans l'oreille qui provoque des vertiges giratoires enormes)
apres un ras le bol de ma part je voulais retrouver j'ai décidé d'arreter
mon psy m'a prescrit du lysanxia plus facile a arreter mais mon estomac le supportais pas (impossible selon le psychiatre) depuis j'ai d'ailleurs des polypes a l'estomac ainsi qu'une oesophagite et une gastrite chronique.
je suis revenu sous alprazolam (xanax) mais en phase regressive je vis un veritable enfer car en plus des malaises sans doutes provoqués par le médicament j'ai les effets de manques demultipliés je me suis deja evanoui plusieurs fois et sans raison je fais de la tachycardie a 90% de la journee
que faut il faire ??
est ce que comme moi on ne vous crois plus sous vos douleurs physiques?
mikael
Pour se sevrer il faut des demi vies longues se sevrer du xanax est difficile (demi-vie courte) il te faudrait passer à une demi vie longue valium ou lysanxia ?
tu t'es sevré en 2 semaines de 40 mg de valium comment as tu fait ?
- alienor611
- Messages : 7
- Enregistré le : vendredi 29 mars 2013 10:29
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
yellow allien
tu prends plus de benzos si je comprends bien grâce à l'abilify. Moi je n'ai pas encore trouvé le psy qui me donne le traitement qui me convienne;
Mon sevrage de valium est très difficile je me demande s'il ne faudrait pas changer de molécule ou revenir au rivotril qui ne me donnait pas autant d'effets secondaires.
si quelqu'un a fait sevrage valium qu'il partage son expérience. où se faire aider en clinique ou hopital sur région parisienne
tu prends plus de benzos si je comprends bien grâce à l'abilify. Moi je n'ai pas encore trouvé le psy qui me donne le traitement qui me convienne;
Mon sevrage de valium est très difficile je me demande s'il ne faudrait pas changer de molécule ou revenir au rivotril qui ne me donnait pas autant d'effets secondaires.
si quelqu'un a fait sevrage valium qu'il partage son expérience. où se faire aider en clinique ou hopital sur région parisienne
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Le valium à une demi-vie assez longue, et par conséquent, moins addictif donc le sevrage devrait pouvoir être plus aisé qu'une benzodiazépine ayant une demi-vie courte. L'idée de changer de molécule n'est pas mauvaise en soi.
M'enfin, étant donné la date du topic, tu as peut-être revu ton médecin prescripteur et pu discuter de la situation
M'enfin, étant donné la date du topic, tu as peut-être revu ton médecin prescripteur et pu discuter de la situation
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Bonjour,
fort heureusement, je ne suis pas passée par la torture qu'ont connu ou connaissent encore certains, mais j'aimerais ajouter mon petit témoignage.
Le xanax, ça fait deux ou trois ans que j'en prenais périodiquement sur de coutes périodes ( 2 à 4 semaines). Aucun souci pour arrêter à chaque fois.
En janvier 2013, gros craquage. Attaques de panique, dépression, grosses insomnies dues à des douleurs et à un probleme d'endormissement.. Mon médecin me prescrit à nouveau du Xanax ( associé à du deroxat 20 mg). Deux comprimés de 0,25mg par jour.
En fait, je commence quasiment à 2.5 / 3 comprimés.
Je parviens à résister à l'envie d'augmenter les doses pour une seule raison : dès que j'atteins les 3 comprimés, je suis HS toute la journée. Mais vraiment, je dois lutter contre l'envie de m'assommer le soir avec les comprimés magiques...
En avril, les problemes d'anxiété et d'angoisses vont mieux, mais je me rends compte que la prise de deux comprimés le soir m'aide à m'endormir en atténuant mes douleurs dorsales. ( en fait, je restais complètement crispée dans mon lit, impossible de me détendre...)
En mai, je me décide à acheter un diffuseur d'huiles essentielles pour me faire plaisir, aider à me relaxer. Je n'y crois pas trop. Je pense juste à me faire un peu plaisir alors que la dépression m'a enlevé pas mal de choses qui pouvaient m'aider (lecture, écriture, films...) Je me souviens que les tisanes de camomille romaine m'aidaient quand j'avais des coliques intestinales suite au stress des examens quand j'étais étudiant. Je commence à en utiliser le soir en application !sur la peau.
Petit miracle : ça s'avère aussi efficace que le xanax pour me détendre.
Encouragée par les bons résultats, je commence à diminuer les doses. Un peu vite. Les premiers paliers sont faciles mais je vais tomber sur un os en arrivent à un seul comprimé. Maux de tête très importants ( rien ne les soulageait...) rebond d'anxiété, un peu de tachychardie. suis obligée de remonter un temps à 1,5 comprimés. Ca va mieux. Je redescends à un comprimé. Dur, dur.... je passe quelques débuts de nuits à résister à l'envie de prendre le demi comprimé manquant ( et pourquoi pas plus ?) Physiquement, le manque est plus facile à gérer, mais le cerveau réclame son shoot... Je prends mon temps pendant deux bonnes semaines sans symptome pour descendre encore un peu. Petites migraines, tachychardie... Ca va. Le bon côté des choses, c'est que je ne suis plus du tout dans le cirage comme je l'étais au début du traitement. Je commence à retrouver une certaine énergie pour faire des choses (encore du mal à démarrer la journée et plus fatigable que d'ordinaire, mais ça s'améliore)
Aujourd'hui, j'en suis depuis peu à 1/2 comprimé tous les deux jours. Et j'espère m'en débarasser complètement courant juillet.
Voilà... j'ai conscience que ce n'est pas l'enfer que certains vivent encore, mais j'ai été assez effarée de voir l'accoutumance s'installer en trois mois à peine et je n'ose imaginer ce que cela fait après plusieurs années de conso. Je n'y croyais pas au début et me disais peu importe la dose, du moment que c'est efficace... Y'a un moment très difficile à passer, je pense, quand on ne va pas encore super bien et que le medoc ne fait plus vraiment effet à la même dose... J'ai réussi à trouver une alternative. Ca a correspondu aussi au moment où j'ai admis être malade et devoir prendre le temps de me soigner. Ca a considérablement atténué les angoisses. Je dormais toujours mal, mais ce n'était pas si grave que ça, je pouvais faire avec en attendant que ça aille mieux...
ce n'est que mon cas personnel bien sur, chacun a son histoire. Et nous n'avons pas tous les mêmes ressources au même moment. Mais je crois que c'est important de dire de faire attention, de ne pas prolonger des traitements si c'est possible... et que si on commence à sentir avoir besoin d'augmenter les doses, trouver d'autres solutions, médicamenteuses ou pas...
Bon courage à tous ceux qui sont en période de sevrage.
fort heureusement, je ne suis pas passée par la torture qu'ont connu ou connaissent encore certains, mais j'aimerais ajouter mon petit témoignage.
Le xanax, ça fait deux ou trois ans que j'en prenais périodiquement sur de coutes périodes ( 2 à 4 semaines). Aucun souci pour arrêter à chaque fois.
En janvier 2013, gros craquage. Attaques de panique, dépression, grosses insomnies dues à des douleurs et à un probleme d'endormissement.. Mon médecin me prescrit à nouveau du Xanax ( associé à du deroxat 20 mg). Deux comprimés de 0,25mg par jour.
En fait, je commence quasiment à 2.5 / 3 comprimés.
Je parviens à résister à l'envie d'augmenter les doses pour une seule raison : dès que j'atteins les 3 comprimés, je suis HS toute la journée. Mais vraiment, je dois lutter contre l'envie de m'assommer le soir avec les comprimés magiques...
En avril, les problemes d'anxiété et d'angoisses vont mieux, mais je me rends compte que la prise de deux comprimés le soir m'aide à m'endormir en atténuant mes douleurs dorsales. ( en fait, je restais complètement crispée dans mon lit, impossible de me détendre...)
En mai, je me décide à acheter un diffuseur d'huiles essentielles pour me faire plaisir, aider à me relaxer. Je n'y crois pas trop. Je pense juste à me faire un peu plaisir alors que la dépression m'a enlevé pas mal de choses qui pouvaient m'aider (lecture, écriture, films...) Je me souviens que les tisanes de camomille romaine m'aidaient quand j'avais des coliques intestinales suite au stress des examens quand j'étais étudiant. Je commence à en utiliser le soir en application !sur la peau.
Petit miracle : ça s'avère aussi efficace que le xanax pour me détendre.
Encouragée par les bons résultats, je commence à diminuer les doses. Un peu vite. Les premiers paliers sont faciles mais je vais tomber sur un os en arrivent à un seul comprimé. Maux de tête très importants ( rien ne les soulageait...) rebond d'anxiété, un peu de tachychardie. suis obligée de remonter un temps à 1,5 comprimés. Ca va mieux. Je redescends à un comprimé. Dur, dur.... je passe quelques débuts de nuits à résister à l'envie de prendre le demi comprimé manquant ( et pourquoi pas plus ?) Physiquement, le manque est plus facile à gérer, mais le cerveau réclame son shoot... Je prends mon temps pendant deux bonnes semaines sans symptome pour descendre encore un peu. Petites migraines, tachychardie... Ca va. Le bon côté des choses, c'est que je ne suis plus du tout dans le cirage comme je l'étais au début du traitement. Je commence à retrouver une certaine énergie pour faire des choses (encore du mal à démarrer la journée et plus fatigable que d'ordinaire, mais ça s'améliore)
Aujourd'hui, j'en suis depuis peu à 1/2 comprimé tous les deux jours. Et j'espère m'en débarasser complètement courant juillet.
Voilà... j'ai conscience que ce n'est pas l'enfer que certains vivent encore, mais j'ai été assez effarée de voir l'accoutumance s'installer en trois mois à peine et je n'ose imaginer ce que cela fait après plusieurs années de conso. Je n'y croyais pas au début et me disais peu importe la dose, du moment que c'est efficace... Y'a un moment très difficile à passer, je pense, quand on ne va pas encore super bien et que le medoc ne fait plus vraiment effet à la même dose... J'ai réussi à trouver une alternative. Ca a correspondu aussi au moment où j'ai admis être malade et devoir prendre le temps de me soigner. Ca a considérablement atténué les angoisses. Je dormais toujours mal, mais ce n'était pas si grave que ça, je pouvais faire avec en attendant que ça aille mieux...
ce n'est que mon cas personnel bien sur, chacun a son histoire. Et nous n'avons pas tous les mêmes ressources au même moment. Mais je crois que c'est important de dire de faire attention, de ne pas prolonger des traitements si c'est possible... et que si on commence à sentir avoir besoin d'augmenter les doses, trouver d'autres solutions, médicamenteuses ou pas...
Bon courage à tous ceux qui sont en période de sevrage.
- alienor611
- Messages : 7
- Enregistré le : vendredi 29 mars 2013 10:29
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
et que devient l'ancienne molécule alors arrêt brutal le cerveau peut il composer indéfiniment comme cela
quant à la vitesse de réduction 30 % tous les 3 jours cela me fait réfléchir mon médecin est d'accord mais je n'ai plus confiance dans les médecins ce sont eux qui m'ont mis dans cette impasse; J'avais du rivotril sevré brutalement déjà alors encore un autre sevrage brutal ?
les benzodiazepines sont à bannir tous les psychotropes ils bousillent les vie des gens comment faisaient nos grands parents ?
je suis toujours en réflexion et baisse mon valium avec moultes douleurs et survie depuis 8 mois à ce train là j'en ai encore pour la même durée.
quant à la vitesse de réduction 30 % tous les 3 jours cela me fait réfléchir mon médecin est d'accord mais je n'ai plus confiance dans les médecins ce sont eux qui m'ont mis dans cette impasse; J'avais du rivotril sevré brutalement déjà alors encore un autre sevrage brutal ?
les benzodiazepines sont à bannir tous les psychotropes ils bousillent les vie des gens comment faisaient nos grands parents ?
je suis toujours en réflexion et baisse mon valium avec moultes douleurs et survie depuis 8 mois à ce train là j'en ai encore pour la même durée.
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Bonjour,
Tous les psychotropes ne bousillent pas la vie des gens. Leurs prises est essentielle pour certains et améliorent considérablement leurs conditions de vie.
Les antidépresseurs ne provoquent pas de dépendance, c'est une idée reçue.
-Pour ceux utilisés en 1ère intention, les dits (IRSS); (Déroxat, Séroplex, Zoloft...); ils inhibent la recapture de la sérotonine lors d'une neurotransmission (contact entre 2 neurones avec échanges d'hormones chimiques cérébrales), ainsi, ils augmentent le taux de sérotonine dans la fente synaptique (l'espace entre ces 2 neurones), ça permet de réguler l'humeur.
Les 1ères semaines, il y a ce qu'on appelle la levée des inhibitions (c'est à dire que l'énergie psychomotrice est retrouvée avant même que l'humeur n'ait eu le temps de s'améliorer, cette phase dure 2 à 3 semaine), on prescrit donc un anxiolytique le temps que l'antidépresseur commence bien à faire effet.
-Les antidépresseurs dit IRSS-Na, inhibent la recapture de la sérotonine, et de la noradrénaline. (Effexor; Cymbalta...)
En revanche, il faut impérativement un sevrage progressif de ces médicaments, car on ne sait pas doser concrètement ces hormones cérébrales. On se fait une estimation face aux symptômes plus ou moins sévères que présentent les patients (asthénie, irritabilité, agressivité, troubles de l'humeur...etc...). On sait juste que la dépression est une maladie qui présente des rémissions au bout de 6 à 8 mois (sans traitement) dans le meilleurs des cas, mais celles-ci ne sont souvent que partielles, d'où des rechutes récurrentes. Comme on ne sait pas doser ces hormones, on agit par prudence en diminuant les doses peu à peu pour surveiller l'éventuelle réapparition des symptômes dépressifs.
-Les anxiolytiques eux, n'agissent pas sur le même site du cervau, ils vont agir sur un site du système GABAergique. Par contre, ils sont addictifs, c'est pour ça d'ailleurs qu'ils ont une durée de prescription limitée à 12 semaines. Ils créent dépendance, accoutumance, autant physique que psychologique, et c'est d'ailleurs aussi pour ça que les demi-vie longues (ça reste plus longtemps dans l'organisme, donc moins le besoin d'en prendre) sont préférentiellement données, afin d'éviter un effet de rebond (retour des manifestations anxieuses (parfois plus sévères et/ou invalidantes) lors de l'arrêt du traitement.)
Tous les psychotropes ne bousillent pas la vie des gens. Leurs prises est essentielle pour certains et améliorent considérablement leurs conditions de vie.
Les antidépresseurs ne provoquent pas de dépendance, c'est une idée reçue.
-Pour ceux utilisés en 1ère intention, les dits (IRSS); (Déroxat, Séroplex, Zoloft...); ils inhibent la recapture de la sérotonine lors d'une neurotransmission (contact entre 2 neurones avec échanges d'hormones chimiques cérébrales), ainsi, ils augmentent le taux de sérotonine dans la fente synaptique (l'espace entre ces 2 neurones), ça permet de réguler l'humeur.
Les 1ères semaines, il y a ce qu'on appelle la levée des inhibitions (c'est à dire que l'énergie psychomotrice est retrouvée avant même que l'humeur n'ait eu le temps de s'améliorer, cette phase dure 2 à 3 semaine), on prescrit donc un anxiolytique le temps que l'antidépresseur commence bien à faire effet.
-Les antidépresseurs dit IRSS-Na, inhibent la recapture de la sérotonine, et de la noradrénaline. (Effexor; Cymbalta...)
En revanche, il faut impérativement un sevrage progressif de ces médicaments, car on ne sait pas doser concrètement ces hormones cérébrales. On se fait une estimation face aux symptômes plus ou moins sévères que présentent les patients (asthénie, irritabilité, agressivité, troubles de l'humeur...etc...). On sait juste que la dépression est une maladie qui présente des rémissions au bout de 6 à 8 mois (sans traitement) dans le meilleurs des cas, mais celles-ci ne sont souvent que partielles, d'où des rechutes récurrentes. Comme on ne sait pas doser ces hormones, on agit par prudence en diminuant les doses peu à peu pour surveiller l'éventuelle réapparition des symptômes dépressifs.
-Les anxiolytiques eux, n'agissent pas sur le même site du cervau, ils vont agir sur un site du système GABAergique. Par contre, ils sont addictifs, c'est pour ça d'ailleurs qu'ils ont une durée de prescription limitée à 12 semaines. Ils créent dépendance, accoutumance, autant physique que psychologique, et c'est d'ailleurs aussi pour ça que les demi-vie longues (ça reste plus longtemps dans l'organisme, donc moins le besoin d'en prendre) sont préférentiellement données, afin d'éviter un effet de rebond (retour des manifestations anxieuses (parfois plus sévères et/ou invalidantes) lors de l'arrêt du traitement.)
- alienor611
- Messages : 7
- Enregistré le : vendredi 29 mars 2013 10:29
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
qui a vécu un sevrage rapide de benzodiazepines et peut témoigner merci
aller à l'hôpital est il une bonne solution ?
aller à l'hôpital est il une bonne solution ?
- ami1
- Messages : 1557
- Enregistré le : jeudi 08 mars 2012 9:43
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Hello, moi j'ai vécu un sevrage du jour au lendemain du rivotril mais remplacé direct par du valium. Pas évident. Et en ce moment, je dois réaugmenter le valium car je l'ai a priori trop diminué mais il me donne des somnolences au volant.
Je pense qu'un sevrage brutal d'un benzo est absolument à déconseiller mais à voir avec son médecin.
Je pense qu'un sevrage brutal d'un benzo est absolument à déconseiller mais à voir avec son médecin.
- alienor611
- Messages : 7
- Enregistré le : vendredi 29 mars 2013 10:29
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
les hopitaux le pratiquent mais je ne sais pas si c'est bien de faire vite comme ils font.
comme toi changement brutal rivotril valium douleurs picotements acouphènes;;;; et toi
comme toi changement brutal rivotril valium douleurs picotements acouphènes;;;; et toi
- ami1
- Messages : 1557
- Enregistré le : jeudi 08 mars 2012 9:43
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
J'ai pas eu ce genre de symptomes mais en diminuant le valium, mes angoisses sont revenues et je suis désespéré et profondément triste de revivre ça. Je ne comprends pas ce qui cloche alors que ça faisait 2 mois que j'avais changé d'anxio déjà...
- alienor611
- Messages : 7
- Enregistré le : vendredi 29 mars 2013 10:29
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
je pense que c'est l'effet du sevrage attendre que cela passe me paraît le mieux
- Breizh
- Messages : 77
- Enregistré le : dimanche 30 juin 2013 2:46
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Je suis surprise de la facilité avec laquelle les psychiatres prescrivent des benzos.alienor611 a écrit :qui a vécu un sevrage rapide de benzodiazepines et peut témoigner merci
aller à l'hôpital est il une bonne solution ?
L'ironie du sort, c'est que j'ai commencé à en prendre à l'hôpital psy il y a 4 mois et on me le renouvelle systématiquement.
Seul le médecin géneraliste a pris le temps de m'écouter et m'a proposé d'en prendre un peu moins.
Si je comprends bien, au bout d'un moment il faut aller à l'hôpital pour se sevrer d'un médicament (drogue?) prescrit à l'hôpital!
--edit--
Ils prenaient des barbituriques, probablement encore plus addictifs et dangereux...aujourd'hui retirés du marche!alienor611 a écrit :les benzodiazepines sont à bannir tous les psychotropes ils bousillent les vie des gens comment faisaient nos grands parents ?
- alienor611
- Messages : 7
- Enregistré le : vendredi 29 mars 2013 10:29
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
breizh c'est tout à fait cela on te colle une saloperie à l'hopital et tu es obligé d'y retourner pour l'enlever
- lodiz
- Captain Kirk
- Messages : 9185
- Enregistré le : vendredi 19 septembre 2008 9:55
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
je suis moins catégorique: quand un médecin a le choix entre un risque suicidaire élevé et une accoutumance aux anxyo, son choix est vite fait.
les anxyos que je prenais au début de ma dépression, j'ai pu m'en passer assez facilement, par contre lors d'une rechute il y a 4 ans çà a été beaucoup plus difficile. Dans mon cas (mais çà s'applique à d'autres sans doute), arrêter les benzos lentement est possible mais pas quand sur le fond l'anxiété est toujours fortement présente. Dans ces périodes, sans les anxyos, c'est la panique qui prend le dessus et la panique c'est pire qu'une accoutumance aux anxyolitiques pour moi. Donc diminuer des anxyolitiques alors qu'on est encore mal, là je suis d'accord c'est une horreur... car directement les angoisses explosent. quand ils ne font plus du tout effet, ce doit être terrible aussi (mais heureusment je n'ai jamais atteint ce stade, je croise les doigts pour le futur).
certains moyens non médicamenteux aident beaucoup aussi: relaxation, autohypnose,... bref des remplaçants aux benzodiazépines sans accoutumance (mais moins éfficace aussi).
Bon courage à tous ceci dit, si j'avais su il y a 15 mois quand je prenais 6 à 7 mg de temesta par jour (pas loin du max) que j'arriverais à faire deux semaines sans maintenant, çà m'aurait bien remonté le moral et bizarrement réduit mes angoisses.
les anxyos que je prenais au début de ma dépression, j'ai pu m'en passer assez facilement, par contre lors d'une rechute il y a 4 ans çà a été beaucoup plus difficile. Dans mon cas (mais çà s'applique à d'autres sans doute), arrêter les benzos lentement est possible mais pas quand sur le fond l'anxiété est toujours fortement présente. Dans ces périodes, sans les anxyos, c'est la panique qui prend le dessus et la panique c'est pire qu'une accoutumance aux anxyolitiques pour moi. Donc diminuer des anxyolitiques alors qu'on est encore mal, là je suis d'accord c'est une horreur... car directement les angoisses explosent. quand ils ne font plus du tout effet, ce doit être terrible aussi (mais heureusment je n'ai jamais atteint ce stade, je croise les doigts pour le futur).
certains moyens non médicamenteux aident beaucoup aussi: relaxation, autohypnose,... bref des remplaçants aux benzodiazépines sans accoutumance (mais moins éfficace aussi).
Bon courage à tous ceci dit, si j'avais su il y a 15 mois quand je prenais 6 à 7 mg de temesta par jour (pas loin du max) que j'arriverais à faire deux semaines sans maintenant, çà m'aurait bien remonté le moral et bizarrement réduit mes angoisses.
- Breizh
- Messages : 77
- Enregistré le : dimanche 30 juin 2013 2:46
Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...
Lodiz, je comprends ce que tu veux dire. Mieux vaut en prendre un peu trop longtemps que d'être mort ou dans un état d'angoisse insupportable..lodiz a écrit :je suis moins catégorique: quand un médecin a le choix entre un risque suicidaire élevé et une accoutumance aux anxyo, son choix est vite fait.
Cependant je m'interrogeais car les anxios ne sont pas censés être pris au long cours et comme ils créent une accoutumance, ça peut devenir rapidement l'escalade.
Cependant j'ai eu une bonne surprise avec ma nouvelle psychiatre : elle m'a dit que je pouvais en prendre 25 pour cent de moins voire uniquement quand le besoin se fait sentir. Mais vu les expériences lues plus haut, je vais plutôt commencer par 25 pour cent en moins.
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