Violette3 a écrit :J'ai réussi à avoir des médicaments et des mesures d'aide à l'école ce qui m'a beaucoup aider et m'aide encore à passer au travers mes études. J'ai le droit à un ordinateur pour mes examens, un local isolé, du temps supplémentaire, des logiciels d'aide à la corrections et mes notes ont bondi comme jamais, j'ai réussi à entrer à l'université. Sa m'a permis d'accepter que je n'avais pas à avoir honte de prendre plus de temps pour faire certaines choses, que c'était même bénéfique. Que je n'était pas stupide et paresseuse.
(...)
Zooey, les entreprises pour lesquelles j'ai travailler était souvent nulle, mais mes employeur ne m'ont jamais juger par rapport à mon TDA, j'ai souvent utiliser mon déficit d'attention comme mon défaut-qualités lors des entrevues ( je suis lunatique, mais sa me permet d'être plus créative). Est-ce que ces vraiment si horrible et fermée que sa en France ?
En France, on arrive même pas vraiment à intégrer les enfants à l'école quand ils ont des troubles de l'attention ou autistiques, voir même pas à intégrer des enfants avec des handicaps physiques, alors tu sais, pour les adultes... il y a des choses qui se sont améliorées, mais c'est toujours un peu le bordel. Les parents se retrouvent souvent sans savoir quoi faire avec leurs enfants "différents". Après ça dépend des régions, parfois même dans les grandes villes, des arrondissements. Des maires, des associations en place, etc.
Nos centre de santé psychiques institutionnalisés (soins gratuits) sont débordés. Et il y a trop peu de psychiatres dans les campagnes. De plus, la recherche en psychiatrie est le parent pauvre de la recherche en général et de la recherche médicale en particulier. En somme, il se passe que dalle ici, et de toute façon, comme tu as dû le lire dans la presse, la France, on a plus d'argent
Il y a toutefois pas mal d'associations, y compris des fondations médicales, qui tentent de réorganiser les soins, de créer des réseaux diffusant des "bonnes" pratiques, qui tentent aussi d'intégrer la dimension sociale/projet de vie dans l'approche beaucoup trop médicale du soin psychiatrique. C'est à dire qu'on en est au début de l'empowerment. Cela s'appuie sur des textes votés en 2006 (!) sur le handicap, qui ont créé le groupe cible du "handicap psychique", afin de pouvoir y intégrer des personnes moins affectées peut être qu'une personne psychotique par exemple (les dépressions et les troubles anxieux invalidants par exemple), mais qui a quand même des répercussions grave sur sa vie et différencier cela du "Handicap Mental" pour pouvoir organiser les soins de manière plus adaptée. Mais bon, dans les faits, ça traîne.
Le fait est qu'on a pas encore vraiment réussi à définir ce que c'était que le handicap psychique . On a commencé à mettre en place des structures spécialisées pourtant, par exemple pour le retour à l'emploi, l'évaluation des compétences cognitives, mais dans les fait peu de gens y sont envoyés et en général, seulement les troubles les plus graves (schizophrénies, bipolarités) enfin bref, mieux vaut en rire n'est-ce pas.
(oui parce qu'à la grande différence de beaucoup de pays, en France, on aime compliquer, on aime compartimenter, et faire plein de paperasse autour de chaque catégorie, alors on a créé plusieurs groupes de handicap...)
Mon psychiatre est pragmatique, un diagnostique, si ça sert à inscrire la personne dans un protocole de soin qui peut l'aider, il le donnera même si il est pas tout à fait d'accord avec le concept du diagnostique ou même s'il pense que la personne a d'autres troubles.
Ce serait génial si on pouvait mettre en place des choses comme au Canada, c'est super que tu ais pu passer tes examens dans des conditions qui te permettaient de le faire...
Enfin ça viendra aussi ici un jour...