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Whoaa la chance, moi je le vois pas avant ce w-e ... ! =)
L'est venu avec mes petit gâteaux préférés me chercher à mon stage. ^^ !
Et puis ben on a passé le reste de l'aprem ensemble.
J'essaie de pas trop m'emballer de peur d'avoir encore des pensées du toc qui viennent tout perturber.
Moi ça va vraiment pas, j ai mon exam aujourd hui et je suis super stressée mais aussi super angoissée depuis que je me suis réveillée , je vais voir mon psy maintenant, j espere qu il pourra m aider a me calmer
Je fais que de pleurer ces jours tellement que j en peux plus de cette situation...
Bonne journée
Léo : j’espère que ton psy va t'aider à te calme, mais je vais te donner quelques conseils qu'on m'a donné et qui ont marché pour amoindrir le toc, je l'ai toujours ( il y a toujours cette petite voix qui me dit tu ne l'aimes pas, mais je n'y fait pas trop attention . . )
- Ne pense plus a ton couple ,ni en bien, ni en mal : Envoie lui des messages tu peux le voir, mais ne pense pas à vous deux en tant que couple mais juste 2 personnes qui s'entendent bien et qui ont envie de passer du temps ensemble.
- Aère toi la tête, sors avec tes amis, ne fais pas de lui ta priorité absolue. Et ne te dis surtout pas que c'est l'homme de ta vie pour la simple et bonne raison que ça nous met la pression etc. . . C'est juste l'homme du moment avec qui tu as envie d'avoir un futur proche.
No_answer, tu as tout à fait raison sur le "pas de pression, prends les choses tranquillement, ne pense pas à lui comme l'homme de ta vie". C'est une bonne façon de relativiser et de se laisser vivre au quotidien sans angoisser. De toute façon, l'homme ou la femme de sa vie, on saura qui c'est sur notre lit de mort, pas avant ! C'est pas la peine de stresser pour savoir si c'est le bon ou pas. Il faut essayer de profiter du moment présent (je dis ça, mais c'est toujours plus facile à dire qu'à faire...)
J'espère que tout ira bien Leobillycat, courage ! Il y a toujours des périodes difficiles dans le toc, mais dis toi que lorsque le stress de tes examens sera passé, ça commencera à aller mieux et tu auras du temps pour souffler, te reposer et essayer de prendre du recul
Sinon, Bélou, tes messages m'ont interpelée !! J'ai moi aussi des relations très tendues avec mon père, même si je n'habite plus chez mes parents depuis belle lurette, et notamment à propos d'argent. On a tous les deux un tempérament très fort en plus, donc ça peut clasher en deux temps, trois mouvements. En tout cas, tu attends d'avoir ton indépendance financière et je te comprends tout à fait. Moi, je suis indépendante depuis 4 ans maintenant et c'est la meilleure chose qui me soit arrivée. Cela dit, ça n'a pas empêché mon père de continuer à me saouler, critiquer ma façon de dépenser mon argent, prendre des décisions à ma place (comme assurer mon appart dans mon dos, alors que je l'ai déjà fait 6 mois avant). Selon mon psy, d'ailleurs, le comportement de mes parents, qui est totalement infantilisant, parfois étouffant et violent en ce qui concerne mon père, est lié à mes tocs et mes angoisses. Je sais pas vous, mais des fois, quand j'angoisse, j'ai l'impression d'être perdue comme une gamine, comme si j'avais de nouveau 5 ans. Je déteste ça !
Sinon, Bélou, tes messages m'ont interpelée !! J'ai moi aussi des relations très tendues avec mon père, même si je n'habite plus chez mes parents depuis belle lurette, et notamment à propos d'argent. On a tous les deux un tempérament très fort en plus, donc ça peut clasher en deux temps, trois mouvements. En tout cas, tu attends d'avoir ton indépendance financière et je te comprends tout à fait. Moi, je suis indépendante depuis 4 ans maintenant et c'est la meilleure chose qui me soit arrivée. Cela dit, ça n'a pas empêché mon père de continuer à me saouler, critiquer ma façon de dépenser mon argent, prendre des décisions à ma place (comme assurer mon appart dans mon dos, alors que je l'ai déjà fait 6 mois avant). Selon mon psy, d'ailleurs, le comportement de mes parents, qui est totalement infantilisant, parfois étouffant et violent en ce qui concerne mon père, est lié à mes tocs et mes angoisses. Je sais pas vous, mais des fois, quand j'angoisse, j'ai l'impression d'être perdue comme une gamine, comme si j'avais de nouveau 5 ans. Je déteste ça !
Moi c'est avec ma mère, on se ne parle même plus c'est dire. Mais bon des septembre je serai autonome grâce à mon cursus en alternance.
Il faut dire que le stress causé par nos parents aliment aussi le toc.
Pauline04 a écrit :
De toute façon, l'homme ou la femme de sa vie, on saura qui c'est sur notre lit de mort, pas avant
Il m'a dit pareil, qu'il le sera qu'a la fin de sa vie pas maintenant, mais que c'était avec moi qu'il voulait être maintenant, et dans un futur proche.
Le toc est toujours là, je me teste un peu . . .
Mais je ne me dis plus, mince je en lui ai pas parlé ça veut dire que je ne l'aime plus, ou mince je n'ai pas pensé à lui ça veut dire que je ne l'aime plus.
Il y a toujours cette phrase je ne l'aime plus qui tourne, je l'écoute mais c'est pas pour autant que c'est vrai.
Et puis maintenant, je recommence à croire et voir que c'est un toc, je ne réagis plus aussi violemment qu'au début avec mes crises d'angoisses, etc...
La preuve dès que j'ai pu dire je l'aime, j'ai enchainé sur une autre questions, d'autres réflexions " tiens le couple là bas se câline avec fougue et pas le mien, ça veut dire que je ne l'aime pas/plus ? "
Des choses stupides en somme. . .
Mon couple n'a pas de problème c'est moi qui lui en cherche. . .
Je vais mieux sans tomber dans l'euphorie, de peur de retomber au plus profond du toc.
C'est dur de ne pas se tester ! Parfois on va "bien" y a pas le toc, mais on se teste quand meme au cas ou. Donc ca revient.
Pour ma part, ça va. Plutot bien, j'ai eu quelques jours là sans tocquer. Y en a quelques uns qui reviennent ce qui fait que ça me rend mal a l'aise avec certaines personnes.
Sinon j'ai terminé ma 2éme journée d'epreuve de bac. Demain dernier jour, il reste Vente et Eco/Droit.
Donc reste plus qu'a gérer maintenant.
J'ai des petites angoisses aujourd'hui, c'est pas cool...
Je me suis un peu disputée avec chéri hier au téléphone (rien de grave ), j'ai pleuré après car j'étais triste, j'avais un peu "besoin" qu'on s'occupe de moi, tout ça...
Puis j'ai fait un cauchemar d'un ami gai à moi (désolée Baird si je te fais toquer) qui voulait que je le dépucèle et tous des trucs ainsi.
Puis angoisses aujourd'hui. Je me dis que je reste avec chéri juste parce que je me suis mise en tête qu'il "fallait" qu'on reste ensemble, qu'on se marie... tout ça et non parce que je le veux vraiment
Puis bon, samedi on se voit, j'angoisse un peu quand même... Puis j'angoisse pour nos vacances. On part deux semaines, on visite beaucoup de villes, j'ai très hâte mais j'ai super peur. On va fêter nos 4 ans là-bas. Vous voyez, j'ai si peur d'être mal durant le voyage, d'angoisser, de me tester tout le temps, de pas vouloir faire l'amour, de pas être câline, de gâcher nos 4 ans... wow rien que de l'écrire, j'ai une boule dans la gorge et les larmes aux yeux ! J'ai vraiment peur
Puis aussi tantôt, je pensais à lui et la façon de penser à lui, je me disais que je l'aimais pas Mais quand je suis avec lui au téléphone, je suis toute gaga et tout. Mais quand je pense avec lui "avec distance" (je sais pas si vous saisissez ce que je veux dire mais j'ai du mal à exprimer l'idée), ben je le ressens comme un inconnue, comme "qu'est-ce que je fous avec lui", comme si je l'aimais pas
C'est vraiment très désagréable
J'espère que celeschus va bien, ça fait longtemps...
Puis aussi tantôt, je pensais à lui et la façon de penser à lui, je me disais que je l'aimais pas Mais quand je suis avec lui au téléphone, je suis toute gaga et tout. Mais quand je pense avec lui "avec distance" (je sais pas si vous saisissez ce que je veux dire mais j'ai du mal à exprimer l'idée), ben je le ressens comme un inconnue, comme "qu'est-ce que je fous avec lui", comme si je l'aimais pas
C'est vraiment très désagréable
Pareil, alors je me dis que c'est surement de l'amitié ou je ne sais pas.
Mais bon, j'ai encouragé le toc, je me demandais si je l’aimais ou pas, je me suis dit oui après des heures de délibération, et puis si c'était de l'amitié ou non, je n'ai pas encore répondu à cette question j'ai pas trop envie d'y répondre, j'ai peur que ça ne soit que de l'amitié en fin de compte. . .
J'ai un peu peur mais bon. . .
Pareil, c'est vraiment désagréable Tu sais, comme si c'était mon meilleur ami. Parfois, je me dis que je l'adore et c'est vrai, je l'adore. Mais du coup, je me dis que je l'aime juste comme un meilleur ami.
Le problème est que j'ai jamais eu d'ami garçon alors comment faire la différence ? Est-ce que je ressentirais pour un ami ce que je ressens pour lui ? Je sais pas, je pense que non.
Mais ça me fait beaucoup de mal de penser à tout ça Ceci dit, je suis sûre qu'il ressent la même chose puisque notre amour (et l'amour en général, le vrai), je pense que c'est un mélange de complicité, de rires, d'amour, de tendresse, de sexe aussi... En fait, je sais pas. C'est quoi qui distingue une grande amitié d'un grand amour ? Le sexe au fond, non ? Et pourtant, des couples sont amoureux et n'ont pas d'activité sexuelle.
Du coup, on peut pas mettre de "cadre" sur les choses car tout est différent d'une personne à l'autre.
Je sais pas, je crois que c'est quand même de l'amour. Et là je viens de me dire "oui mais un petit amour", pfff
Non je pense que c'est de l'amour car, quand j'y pense, c'est avec lui que j'ai envie de "rêver", de faire mon "film romantique" on va dire
Ben je ne sais pas trop c'est ce que je me demande, j'suis un peu triste là à fleur de peau, je ne sais pas bien. . .
ben moi je suis ami qu'avec des garçons, dont un que j'apprécie beaucoup. Et je ne pense pas forcément à lui, j'ai pas envie d’être dans ses bras, j'ai pas envie de dormir avec lui. Par contre ça j'ai envie de le faire avec mon copain. . .
Je crois que c'est de l'amour tu sais
Comme moi, samedi je finis mes examens (yeaaaaah), je vais d'abord faire des courses, manger avec ma meilleure amie de fac, boire un cocktail. Bref, prendre du bon temps entre potes. Sauf s'il faut moche, je rentrerai.
Mais par contre, je vais chez chéri après et, par exemple, dimanche je lui ai dit que je ferais la grasse matinée puis je lui ai demandé si on pourrait regarder un film et si je pourrai dormir sur ses pieds (enfin à ses pieds et le tenir près de moi) Le genre de trucs cocoon que j'ai envie de faire avec lui quoi
D'ailleurs, j'ai déjà téléchargé le film qu'on veut regarder en amoureux dimanche Vraiment envie d'un truc repos-cocoon surtout avec ce mauvais temps et ma fatigue !
@Leo : Tu sais, je pense que les périodes de tension ça favorisent le TOC, parce qu'on a déjà une pression assez énervante qui est là, alors on est plus sensible, plus vite touché. Garde courage, cette période est down, mais ça va remonter, essaie de te détendre, de décompresser, et de penser le moins possible à ton couple, de le vivre. (un peu dans l'esprit de ce que disait No_answer). Courage !!!
@Pauline : c'est exactement ça... quand ça clash, j'ai l'impression d'être une gamine paumée dans un supermarché, une grande surface, et qui a perdue sa maman, et qui n'a plus aucun espoir, plus aucune chance. J'me sens impuissante.
Après, je comprends pas pourquoi mon père s'énerve, il a arrêté de fumer hier, mes deux parents d'ailleurs, donc est à vif, mais son caractère date pas d'hier. Et j'ai aussi un caractère super fort, du coup ça part vite ...
@Soleil + No_answer : Tu sais je traîne et ai traîné avec beaucoup de garçons, très différents, et c'est quand même différent de l'amour, un pote, ça s'approche plus d'un frangin. T'as envie de le voir, de rire, mais t'as pas envie de le prendre dans tes bras comme ça, de l'embrasser, alors que ton copain si, ton ami s'il a quelqu'un, tu peux être jalouse qu'il te délaisse, mais sans plus, alors que la personne dont tu es amoureuse, c'est presque la fin de ta vie si elle a quelqu'un d'autre.
Essaie de limiter les questions, tu ne serais pas avec ton copain si tu ne l'aimais pas. Après, pour ta peur de gâcher votre voyage (Soleil), essaie de te trouver des parades à tes pensées, du genre associer une pensée Bad à une cool. Ex : si tu commence à te dire "Et si je ne l'aimais plus... ?", hop tu penses à une super soirée avec une amie, où t'étais vraiment bien. Ces questions que tu te poses, tu sais qu'elles sont futiles, que c'est faux, alors tu peux les évincer !
Bon pour ma part, je me suis engueulée avec ma mère, puis mon père s'en est mêlé, donc une claque de prises, super.. Bélou, 5ans et demi.
J'ai crisé comme pas possible, pleuré, hurlé, dit beaucoup de choses qui font mal je pense, une vraie crise de nerfs. On verra les conséquences. Mon père a fait ses bagages j'ai vu. Donc bon.
bonjour,
je constate que vous êtes toujours sur le "fil du rasoir affectif". Comme je vous comprends. Pour moi c'est un peu pareil. Je rumine, je cherche une explication, je cherche la vérité. Je n'ai pas de problème relationnel avec ma femme, nos relations intimes marchent bien, nous avons tout pour être heureux, bref rien n'a changé entre nous du moment où je n'avais aucune pensée parasite et depuis qu'elles sont revenues. Rien, sauf le questionnement. Je ne peux pas dire que j'ai peur de ne plus l'aimer. Je ne peux pas dire que je pense ne plus l'aimer. Je ne peux pas dire que je l'aime. En fait, je ne me sens pas bien, alors je me pose la question est-ce que tu l'aimes ? Parfois je réponds oui, parfois, je ne peux pas répondre et me mets à penser que c'est peut-être non et là je sens l'anxiété monter. Et puis, d'un coup, je suis "normal" et naturellement je pense à un truc, je vais l'appeler sans attendre comme dans une relation saine. J'ai peur pour elle lorsqu'elle a un souci, etc... tout un tas de réactions que je qualifierais de preuve d'amour pour les autres. Mais pour moi, lorsque je crise, je n'arrive pas à voir les choses clairement, est-ce la réalité (je l'aime / je l'aime pas), j'ai été certain de mes sentiments, pourquoi auraient-ils cessé sans que rien dans notre relation puisse l'expliquer et au bout de temps d'années. Car objectivement, comme la plupart d'entre vous, le déclencheur est une pensée et le mal aise et la peur qui l'a accompagnée. Hier soir, nous nous sommes disputés, une connerie comme bon nombre de couple. Dans ma tête je me suis dis "si tu ne l'aimes plus c'est le moment de le dire et de vous séparer". Puis j'ai quitté la pièce et me retrouvant seul je me suis dis "je ne sais pas ce que je ressens, mais j'ai peur de la perdre, je ne veux pas que notre histoire se termine". Et puis j'ai pensé "mais oui tu l'aimes, mais parfois c'est amoureusement, parfois c'est de la tendresse..." Comme parfois, avec mes enfants, j'ai envie de leur dire que je les aime, je les serre dans mes bras. Puis pendant quelques temps rien de cela, je les embrasse pour dire bonjour/au revoir sans que je me dise "est-ce que tu les aimes?". C'est pour cela que je fini par réaliser le Toc. Hier soir je me suis couché, on s'est endormis enlacés avec ma femme, j'étais heureux et regrettais cette idiote dispute. Ce matin au réveil, pareil. J'étais bien. Puis, c'est le fait de me poser la question "comment savoir ce que l'on ressens vraiment" qui m'a fait de nouveau angoisser. Et puis là, rien que de mettre par écris mes sentiments, je me sens de nouveau bien. Je voudrais savoir si vous ressentez la même chose. Lorsque l'on parle rumination ou Toc on parle de "la peur de ne plus aimer". Ressentez-vous cette peur ou avez vous l'impression de ne plus aimer ou croyez-vous ne plus aimer ? Bien entendu, ces sentiments sont irraisonnés, mais c'est votre formulation qui m'intéresse. Bonne journée à tous
Salut Bravados,contente que tu ailles mieux En tous cas en te lisant, on sent vraiment que vous êtes un couple uni et amoureux, c'est beau à voir et j'espère vraiment que plus tard mon couple se rapprochera du vôtre au niveau amour et complicité (enfin que ça durera quoi)
Pour tes questions, moi c'est un mélange. Parfois c'est juste la question mais alors je ne sais pas y répondre, en tous cas je sais pas me dire que je l'aime. Et parfois, je "ressens" ne plus l'aimer. Surtout quand y a des grosses angoisses et là c'est assez terrible. C'est lors de nos "tests" ou si je le regarde d'une façon en toquant ou s'il dit quelque chose qui m'énerve particulièrement, je me dis que je l'aime plus et ça c'est horrible, vraiment !
Par chance, souvent ça se limite à des questions et des petits ressentis désagréables, comme toi.
Je trouve ton message très intéressant. Tu exprimes très bien le fait que nous ne savons pas, ou plus, répondre à des questions qui ne posaient aucun problème avant l'apparition du toc. Des questions qui, même, ne se posaient pas. Et puis, avec le toc, tout bascule. Parfois, l'on n'arrive pas à répondre à une question, on est dans le doute, dans l'incertitude et c'est très anxiogène.
Comme toi, je me sens normale, parfois, amoureuse de mon copain, aimant les hommes de façon générale. Et puis parfois, je ne sais plus ou, en tout cas, j'ai l'impression de ne plus savoir. Et cela m'obsède. Comme tu le dis, nous avons été certains de nos sentiments, nous étions spontanés dans notre amour et dans notre relation. Objectivement, en effet, il n'y aucune raison pour que cela ait changé, comme ça, du jour au lendemain. Mais du moment que la rumination est lancée, par une pensée ou une question stupide, en général sous la forme "et si (tu ne l'aimais pas tant que ça/tu n'aimais pas les hommes/tu aimais quelqu'un d'autre) ?", nous croyons (en étant sincères je pense, sauf que c'est une sincérité teintée d'angoisse donc ça n'est pas la vérité) que tout a effectivement changé. Que du jour au lendemain, nous n'aimons plus la personne en question. Nous avons envie d'autre chose. La preuve, parfois, nous ressentons ce sentiment diffus d'excitation, de pulsion, comme si tout cela cachait une envie profonde. Dans le cas des personnes qui ont peur d'avoir changé d'orientation sexuelle, cela se traduit en plus par des sensations d'excitation physique, sexuelle, qui viennent corroborer le toc. Comment dire dans ces conditions que nous avons seulement peur que ça arrive ? Face à un médecin qui nous dira "mais vous le dites vous mêmes, vous en avez peur ", les personnes souffrant de tocs répondront souvent : "oui, mais vous comprenez, je ressens des choses, ou parfois, au contraire, j'ai l'impression de ne plus rien ressentir, donc ça veut bien dire que ce n'est pas juste de la peur". C'est la mécanique du toc et de la somatisation.
Je crois donc personnellement, et pour répondre à ta question, que nous avons l'impression de ne plus aimer, que parfois nous croyons ne plus aimer et que ces sensations sont réelles, puisque nous nous sentons réellement comme ça (et c'est d'ailleurs ce qui nous fait si peur). Mais ces sensations sont totalement fausses au regard de ce que nous sommes, de notre identité. Elles sont réelles, mais créées par l'angoisse et donc ne révèlent rien d'autre que cette angoisse elle même. Quand le toc s'accompagne de sensations ou de sentiments que l'on désapprouve, ou parfois s'accompagne d'une absence de sentiments, qui nous fait de la peine car nous voudrions tellement ressentir les choses "comme avant", il faut non pas d'arrêter à cela, mais se focaliser sur l'aspect obsessionnel de la chose. Je pense que c'est vraiment là dessus que l'aspect pathologique de nos pensées apparaît. Je pense même que le symptôme "angoisse" n'est pas toujours approprié car, nous l'avons tous vécu, parfois, nous ruminons sans angoisser. Et l'absence d'angoisse en soi nous fait très peur. Par contre, le caractère obsessionnel est toujours présent. Même lorsque le toc est moins fort, nous sommes plusieurs à dire "je n'angoisse plus, mais mes pensées sont toujours là, en arrière fond, comme en sourdine."
Cela étant dit, entre le moment où je formule ces idées et celui où ces idées, je les fais miennes, il y a un délai plus ou moins long : on peut savoir analyser le mécanisme du toc, comprendre et voir que l'on réagit de telle et telle façon, mais on peut parfois rester persuadé que, cette fois, ce n'est peut-être pas le toc mais autre chose. D'où la grande difficulté à guérir des tocs en suivant des arguments rationnels, des propos logiques. Tu l'as dit toi même, nous savons objectivement, que nos sentiments sont irraisonnés. C'est aussi pour cela qu'ils sont "irraisonnables" par des arguments logiques et que parfois, le discours de personnes extérieures au toc est déstabilisant. On ne guérit pas d'un toc en disant "tu te poses des questions stupides, ridicules, qui n'ont pas lieu d'être. Il suffit de ne plus y penser. Un peu de volonté que diable !"
Pour ma part j'ai trouvé la question et les réponses de Soleil et Pauline très intéressantes. Et je dirais que la mienne s'en rapprochera certainement.
Je pense qu'il y a deux grands stades distincts.
Le premier c'est : je vais bien, donc, j'ai des pensées qui me font peur (ne plus l'aimer, qu'il me trompe, être gay etc...), et que j'arrive plus ou moins à gérer, qui ne prenne pas le dessus sur moi, que je chasse plus ou moins rapidement et qui pendant un laps de temps assez court (quelques minutes à une heure environ) va m'angoisser mais de façon moindre, en "sourdine" pour reprendre les mots de Pauline. Ces pensées sont toujours plus ou moins présentes, mais l'importance qui leurs est donné est ridicule et alors, je peux me dire qu'il s'agit d'un TOC, qu'elles sont ridicules etc...
Le second stade est : je vais mal, pour diverses raisons (TOC ou non), et ainsi suis plus emprunt à tomber sous le "charme du TOC". Cela vient soit par une dispute avec mon chéri, soit par une grande fatigue, par un choc émotionnel, une pensée angoissante/un geste de quelqu'un que j'aurais nourrie en le/la tournant sous tous les angles etc..
Et donc, là elle prend sa réalité, ça n'est plus "J'ai des pensées angoissantes, telles que la peur de ne plus l'aimer/de le tromper/qu'il me trompe...", cela se transforme en "Et si c'était réelle ?" ou "Et si là je l'avais trompé ?", "Et si je ne l'aimais plus ?", "Et s'il me mentait ?" etc... et là la raison perd tous ses arguments, le toc, les pensées angoissantes pour laisser place à une réalité fictive, celle que ces pensées sont réelles, puisque je vais si bien m'analyser, analyser ses paroles etc... que je vais croire que je les ressens. Et donc, si je les ressens, c'est que "c'est vrai".
Pourtant, il semblerait, que sans nous "analyser", nous ne ressentons pas ces choses, dont l'on peut dire qu'elles sont illusoires.
Je veux dire, au fond, c'est comme un enfant dans le noir, il se persuade qu'il entend des craquements, des bruits, tout simplement parce qu'il aurait peur de les entendre, il leur donne réalité, et ainsi, à la fin, il peut croire à l'existence d'un monstre dans sa chambre, alors qu'il s'agit d'une fiction.
Nous avons si peur d'une chose que je pense que nous lui donnons corps.
C'est exactement ça Bélou. Comme pour un gosse qui aurait peur d'un monstre, ses pensées et sa peur sont réelles, mais le monstre, lui, n'existe pas. Sous l'effet de l'angoisse ou d'un mal être, qu'il soit lié ou non au toc, notre corps, nos pensées sont soumis à l'angoisse. De fait, l'angoisse peut nous faire croire ce qu'elle veut. Que l'on n'aime plus son conjoint, qu'on a envie de le tromper, qu'on a envie de changer d'orientation sexuelle. Ces pensées et ces sensations sont bien réelles, puisque nous les subissons comme telles, mais il ne s'agit que de somatisation. Car avant, comme tu le dis Bélou, nous n'analysions rien et nous ne ressentions rien du tout.
Je crois que c'est toi Bravados, d'ailleurs, qui avait parlé d'une femme qui avait eu tellement peur de voir quelqu'un faire une crise cardiaque qu'elle avait ressenti tous les symptômes par la suite. Nous sommes dans le même cas et je dirais d'ailleurs que l'hypocondrie est l'archétype du toc somatoforme, c'est à dire qui entraîne de la somatisation : des sensations, des pensées bien réelles mais qui sont un pur artéfac et dont l'unique conséquence sera de renforcer les ruminations. Il y a un article très intéressant à ce sujet que j'ai trouvé il y a peu sur internet, je vous le fais partager : http://www.ctah.eu/espaces.php?ref=33/379/-1/1195
Voila un petit compte rendu de ma vie et de comment je vais.
Je vais beaucoup mieux mais je vous avouerais que j'ai encore quelque faiblesse et que j'ai presque tous les jours des crises d'angoisses.
Je me pose encore des questions j'arrive a contrôler mes crises mais toujours obliger d'être sous traitement.
Je suis perdue au niveau de mes études et me cherche donc sa n'arrange rien niveau angoisse mais bon j’ apprend à les stabiliser
Toujours pas pris rendez vous chez le psy faudrait que je mis mette mais je suis feignante lool enfin tous va mieux j'arrive plus à parler avec lui maintenant quand j'ai quelque chose ne va pas je lui dit clairement et sa m'aide à régler les petits problème que mon inconscient pour prendre pour une perte d'amour.
Voili voilou
Je vous tiendrais au courant quand je serais parti voir le psy :p
bisous et courage à tous
Tous est dans notre tête.
--edit--
Ps: J'apprécie beaucoup ce que tu dit pauline04.
Moi j'ai une astuce quand je vais mal je lis des livres du genre bien être ils m'aident a comprendre l'amour la vie l'enfance et cela m'aide beaucoup et je trouve bien souvent des réponses dans ses livres ( vivre avec soi de jacques salomé, ou le meilleur de soi de guy corneau ). Voilà j'avais juste envie de vous partager sa ^^ .
Et vous remercier surtout
pour les études, rassures-toi, j'en suis au même niveau, je ne sais pas trop où j'en suis. Mais courage, renseigne toi bien sur tout, et surtout dans ce qui te plait, quitte à prendre des rendez-vous avec des Conseillers d'Orientation ! Baisse pas les bras à ce niveau là !
Pour les angoisses, je connais aussi, j'en ai tout le temps, et bon nombre d'entre nous sont également dans ce cas ! Mais, mon médecin m'a expliqué que, si tu as l'impression de tourner en rond, que ça n'avance pas, surtout, ne le crois pas, il m'a dit c'est comme si tu étais dans un immeuble et que tu montais des escaliers, à chaque tours tu vois le même immeuble en face, et tu dis qu'il est toujours là, que rien n'a changé, mais au final tu ne tournes pas en rond, tu montes ! Et un jour en haut, il n'y aura plus d'immeuble en face pour te gâcher la vue =)
Reviens vite donner de tes nouvelles ! Bisous !
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Pour ma part, ça va beaucoup mieux, aujourd'hui état "dépressif", je suis restée au lit presque toute la journée et j'ai écouté de la musique. Puis ma maman est rentrée et on a beaucoup discuté, ça m'a fait du bien, j'ai enfin pu discuté de mon père, quand j'étais enfant et aujourd'hui, que ça me faisait mal, j'ai jamais vraiment pu parce que ça me bloque, et ça me paralyse au niveau de la bouche après, incapable d'en parler et là ça a été, j'ai même un peu pleuré. Elle m'a dit beaucoup de choses qui m'ont faite du bien, mais aussi qu'ils allaient p-e divorcer, car mon père n'évolue pas, quand quelque chose ne va pas, il dit que c'est fini et se tire, et que du coup il avance pas, quand ça fait mal, il met un mur et basta.. Mais je ne pense pas que ça ira jusque là, ce qu'il faudrait c'est que mon père arrive à parler...
Mais aussi qu'on irait voir un psy pour me faire diagnostiquer, ça me ferait du bien d'être sûre et qu'on me dise "vous avez un TOC". Enfin voilà..
Ca m'a enlevé un poids quand même.