Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

[Angeliiik]

Bah c’est pareil pour moi, pas le fait de me demander si je suis bi mais par exemple je fais un rêve avec un autre homme bah je vais faire une fixation là dessus alors que je m’en fou

[Ecila51]

Moi aussi il m'est arrivé de subir l'assaut des tocs à l'issue d'un simple rêve.
Après, on se trouve tout un faisceau de preuve pour donner raison aux idées obsédantes et on finit par se dire qu'il y a forcément un fond de vérité dans les eaux troubles de l'angoisse.

En ce moment par exemple, je me dis que les questions sur le désir sont forcément légitimes, qu'il doit y avoir une part de vérité parce que je n'ai pas beaucoup de désir en ce moment. D'où l'idée permanente que je me voile la face et que je fais cela depuis des mois voire des années et qu'enfin j'ai eu l'illumination de la vérité qui fait mal samedi soir, où les obsessions sur la sexualité m'ont éclaté au visage. Difficile de se dire que l'irruption soudaine de ces ruminations n'est pas l’émergence d'une vérité cachée depuis longtemps, vérité tapie dans l’inconscient depuis des lustres. Actuellement, je n'arrive pas à me défaire de cela.

[marii]

Bonsoir, je suis nouvelle sur le forum, mais je pense comme vous être atteinte de ce TOC depuis juillet. Mon été s'est avéré être un vrai calvaire entre les périodes de doutes et les périodes où j'allais un peu mieux.
Cependant, aujourd'hui, j'ai l'impression que tout est réel, que je ne l'aime plus, que je dois le quitter... Pourtant il y a un peu moins d'une semaine, j'avais réussi a sentir tout mon amour pour lui (quelques minutes mais ça m'avait procuré un bien fou). Là je ne suis plus angoissée, et je me dis que c'est fini... Pourtant je n'arrive a me projeter avec personne d'autre, je n'imagine pas me faire draguer par un autre homme ou retomber amoureuse tout simplement. Je n'arrive plus à me rassurer, je préférerai retourner au début du TOC, où j'angoissais et j'étais sur qu'il y avait un problème. Il y a encore quelques heures, je me disais que ma vie serais tellement nulle sans mon copain, qu'il a pris une place tellement importante dans ma vie que ne pourrais jamais l'enlever de ma vie.
Vous pensez que le TOC peut être ancré en nous au point de nous persuader de ne plus l'aimer, que c'est réel cette fois ci? J'aimerai tellement réussir à ressentir quelque chose, je suis perdue.

[PandoraStory]

Je suis pareille je ressent rien sans douter et je m'en fou des autres hommes etc... dis toi que tu est pas seule! Je me dis et si on est juste attaché ? Mon dieu...


Mais est ce que ça vous arrive moi ça fait 2 semaines je doute plus je ressent rien et je me dis je l'aime plus. Et je men prend à lui ma libido est morte et je m'en fou de tout...alors je me dis? Tu te voile la face ? Je suis mal j'ai envie de me suicider...

[Madou]

Bang Bang,

Le mythe de l'amour passion provoque de graves dégâts chez les personnes perfectionnistes comme nous. Il me semble évident que les émotions et des désirs explosent au début d'une relation et qu'inévitablement ils faiblissent avec le temps pour que la relation se transforme finalement en un lien plus solide, plus profond. Pour ma part c'est vraiment la baisse du désir sexuel qui me taraude, même si je critique ce mythe de la passion, j'aspire instinctivement à un retour à une folle libido comme aux débuts. Difficile de se détacher complètement d'une culture qui nous imprègne et qui transparaît partout dans les livres, les films, les médias etc. Bien entendu le désir s'attache souvent à la nouveauté, on va désirer un ou une telle qui passe dans la rue ou tel ou telle collègue qui nous fait fantasmer quelques temps mais au fond, si l'on assouvissait ces fantasmes, le désir se tarirait nécessairement. Comment d'ailleurs peut-on comparer le vif attrait de la nouveauté et le désir au sein d'un couple bien établi? Impossible. Si seul le feu de la passion unissait les couples, il y aurait beaucoup de célibataires. Je pense que nous nous crispons sur la passion parce que nous n'arrivons pas à profiter des choses simples comme se sentir bien avec l'autre tout bêtement. Les tocs et autres ruminations nous empêchent d'apprécier les instants de bonheur avec l'autre, et ces instants peuvent être très basiques : regarder un film ensemble, se faire un massage, se promener à la mer, manger un bon repas, se caresser etc.

Bonjour Ecila

Je pense la même chose a force de courir apres la passion du "debut" on s'epuise et on s'en eloigne ...
C'est moche quand même et c'est pas juste car on merite de vivre cette passion toute notre vie.
Mais si c'est pareil pour tout le monde peut être qu'on doit vivre avec j'essaye de ne pas me focaliser la dessus mais c'est dur.
Mes troubles apparaissent aussi avant et apres un rapport comme un malaise. J'ai beaucoup de frustration au niveau sexuel car au debut on le faisait beaucoup et maintenant c'est presque le neant. C'est moi la responsable car j'apprehende beaucoup l'acte car comme toi j'ai du mal a lubrifier et je culpabilise du coup ca tue le moment. Et le pire c'est que je suis allergique aux lubrifiants. Ce tue l'amour aide pas. Du coup je ressens pas le plaisir attendu ...et dans ma tete j'arrette pas de me dire "c'est parce que tu le desire plus".
Je sais que beaucoup de femme on se probleme la mais inconsciemment ca me provoque des pensées intrusives.

Parallèlement je fais des reves erotiques qui me demoralise au réveil car je reve jamais de mon homme.
Je reves de collègue d'amis et meme de femmes ! Ca me met encore plus mal meme si je sais que c'est pas la réalité. Mes reves se nourissent de ma frustration...


J'imagine pas vivre sans lui et pourtant j'arrive pas a profiter de lui. C'est le comble.
J'ai peur quand il me colle mais si il dort ou est loin je vais venir l'embrasser je comprend rien....

Je pense que dans notre cas le sexe c'est le nerf de la guerre. Car on dit que une vie sexuelle epanouie et LE gage d'un couple heureux. Et la on est paralysée.

[Angeliiik]

Je suis pareille je ressent rien sans douter et je m'en fou des autres hommes etc... dis toi que tu est pas seule! Je me dis et si on est juste attaché ? Mon dieu...

Non mais moi c’est pareil que toi, je n’ai plus de libido, c’est limite que ça me dégoûte quand il me touche..

[Ecila51]

Madou,

C'est exactement ça, c'est terrible d'imaginer qu'on ne désire plus ou qu'on ne désirera plus l'autre et l'on trouve des preuves pour confirmer cette sentence.

Par exemple moi je me rends compte que c'est souvent mon compagnon qui initie les actes, du coup je me dis que je me force puisque ce n'est pas moi qui ai eu l'envie en premier. Après, je me dis pour me rassurer que si je continue les ébats c'est que j'y trouve du plaisir sinon je serais dégoûtée ou j'arrêterai (c'est ce qui s'est produit samedi soir dernier, j'avais mes règles et je n'avais vraiment pas envie, j'ai ressenti du dégoût).

Il faut dire aussi que ma situation n'est pas simple, je ne vis pas avec mon compagnon et nous nous voyons un week-end sur deux puisque je travaille un week-end sur deux. Ainsi, je ressens comme une pression de l'acte sexuel, je me dis "il faut absolument qu'on fasse l'amour". Mais si je pense ainsi, cela signifie que je fais de la sexualité un devoir et non plus un plaisir, que je ne ressens pas de désir. Je culpabilise, je me dis que comme je vois peu mon compagnon, je devrais le désirer d'autant plus contrairement aux personnes qui vivent sous le même toit toute l'année et qui peuvent se lasser etc. Il me manque bien entendu mais la sexualité ne me manque pas plus que ça et je me dis que ce n'est pas normal.

Tous ces raisonnements me conduisent toujours à la même conclusion : "tu ne désires plus ton compagnon, tu te force et tu ne veux pas l'accepter".

Pandora Story,

Si tu envisages de te suicider, même si cela reste une idée je te conseille d'aller aux urgences psy comme je l'ai fait cette semaine. Cela m'a miraculeusement ouvert les portes du CMP qui avant cela ne me proposait un rendez-vous que le 12 septembre. Tu me sembles vivre une souffrance profonde et je ne pense pas que tu puisses t'y confronter seule.

Il y a quelques années, j'ai moi aussi ressenti cette anesthésie des sentiments. Avec du recul je me l'explique de cette manière : à force de penser, d'analyser, de décortiquer, d'intellectualiser l'émotion perd sa place, elle étouffe sous la pression des ruminations. Par conséquent, épuisée par cette activité mentale frénétique et malsaine, tu ne ressens plus rien, tu es lessivée émotionnellement.

Je dois t'avouer que je ne sais pas comment remédier à cette anesthésie, peut-être faudrait-il lâcher prise comme nous devrions toutes le faire mais c'est facile à dire...

[Madou]

C'est vrai ca nous épuise tout ca.
Quand je regarde mon conjoint il est si paisible si tranquille il apprecie le moment present et moi j'ai une tempete dans ma tête. Je suis perdue avec moi même je perd le contrôle.

Moi qui adore tout contrôler pour que tout soit "parfait"
Je peux tout gerer sauf moi ... je veux lacher prise mais je n'y arrive pas sauf quand je dors. Super.

J'ai pas envie de quitter en mec en or j'y tiens mais bon dieu pourquoi je ressens plus de desir ?? Le voir nu ca me fait rien. J'en suis triste
Nous vivons ensemble et pour le coup je me suis trop habitué il me parait trop familier.
C'est terrible je ne veux pas qu'il fasse partie des meubles ....


Et vous qu'est ce qui vous fait du bien quand ca va pas ?
A part dormir....

[PandoraStory]

Non mais moi c’est pareil que toi, je n’ai plus de libido, c’est limite que ça me dégoûte quand il me touche..

Idem mais est ce que tu ressent rien à son égard et que tu n'angoisse plus ? Tu te dis ah bah j'ai plus de sentiment... sans symptôme dans ces moments là? et tu te dit que depuis tu te fourvoyais?

Pandora Story,

Si tu envisages de te suicider, même si cela reste une idée je te conseille d'aller aux urgences psy comme je l'ai fait cette semaine. Cela m'a miraculeusement ouvert les portes du CMP qui avant cela ne me proposait un rendez-vous que le 12 septembre. Tu me sembles vivre une souffrance profonde et je ne pense pas que tu puisses t'y confronter seule.

Il y a quelques années, j'ai moi aussi ressenti cette anesthésie des sentiments. Avec du recul je me l'explique de cette manière : à force de penser, d'analyser, de décortiquer, d'intellectualiser l'émotion perd sa place, elle étouffe sous la pression des ruminations. Par conséquent, épuisée par cette activité mentale frénétique et malsaine, tu ne ressens plus rien, tu es lessivée émotionnellement.

Je dois t'avouer que je ne sais pas comment remédier à cette anesthésie, peut-être faudrait-il lâcher prise comme nous devrions toutes le faire mais c'est facile à dire...

Bonjour Ecila,

Je sature de ma situation... le Cmp me prend pas avant octobre ils ont dit... peut être parce que j'ai juste 23 ans ah ah...
Lâcher prise dans quel sens?
J'ai perdue ma mamie avec qui j'étais fusionnelle il y'a 6 mois et je suis indifférent maintenant... même au debut je n'est pas reagie comme je le pensais...

Mais ça te fais pareil? Tu ressens rien? Et tu angoisse pas plus?
Et s'enchaîne les :en faite je me voile la face etc... à ce jour tu en est ou toi?

C'est vrai ca nous épuise tout ca.
Quand je regarde mon conjoint il est si paisible si tranquille il apprecie le moment present et moi j'ai une tempete dans ma tête. Je suis perdue avec moi même je perd le contrôle.

Moi qui adore tout contrôler pour que tout soit "parfait"
Je peux tout gerer sauf moi ... je veux lacher prise mais je n'y arrive pas sauf quand je dors. Super.

J'ai pas envie de quitter en mec en or j'y tiens mais bon dieu pourquoi je ressens plus de desir ?? Le voir nu ca me fait rien. J'en suis triste
Nous vivons ensemble et pour le coup je me suis trop habitué il me parait trop familier.
C'est terrible je ne veux pas qu'il fasse partie des meubles ....


Et vous qu'est ce qui vous fait du bien quand ca va pas ?
A part dormir....

Je suis perfectionniste j'aime que tout soit sous contrôle aussi et le fait que quelque chose nous échappe nous met très mal je pense... le seul moment où on échappe à cette spirale infernale c'est quand on dort...

[Madou]

Et on ne sait plus ce qui est reel ou pas du genre.
La vraie moi c'est celle d'avant ou celle de maintenant ? Qui est dans le vrai ?

Moi aussi l'année dernière j'ai perdu ma grand mère quand on me la annoncé ca ma rien faiiiiit rien que de l'ecrire je me dégoute. C'est la qu'on voit qu'il y a un soucis. Quand meme a l'enterrement j'ai enfin pleuré.
C'est fou cette anesthésie ! Ca fait froid dans le dos.

[Ecila51]

Effectivement démêler le vrai du faux est un calvaire surtout quand on parvient à se rassurer et que l'on se dit "si ça va mieux c'est que tu te caches la vérité".

Hier j'ai passée une journée atroce car j'étais convaincue que je me forçais à chaque fois à faire l'amour avec mon compagnon depuis des mois et des années et que si je restais avec lui c'était par peur de la solitude car il ne me reste que deux amis près de chez moi les autres ayant déménagé en province ou à l'étranger. Quelle souffrance d'écrire cela, imaginer sa vie sans l'autre et prévoir qu'on ne sera pas seul cela signifie qu'on aime plus la personne?

Aujourd'hui je me suis réveillée très tard pour échapper à ces pensées. Comme vous, seul le sommeil, quand je le trouve grâce aux médicaments prescrits par la psy, me prive de ces ruminations.

Je me sens démunie et j'ai l'impression que je ne retrouverai jamais ma sérénité ou bien que le bien être que je ressentais encore la semaine dernière n'était qu'un leurre parce que je n'avais pas découvert la vérité, à savoir que je ne désire plus mon compagnon et qu'en fin de compte je ne l'aime plus vraiment, que je reste par habitude ou par peur d'être seule.

[Mademoiselle_Lo]

Bonjour tout le monde,

Ce petit message car j'ai besoin de vos avis, conseils et votre soutient..

Ce week-end était beau, j'étais bien et à l'aise avec mon copain, on riait, on parlait, et je me sentais profondément bien... Sauf que tout a une fin, évidemment, et depuis ce matin (j'ai quitté son appartement pour retourner chez moi) le mal aise a repris, et même à certains moment de la journée j'ai eu cette sensation de "vide" comme si je n'en avais plus rien à faire.

J'ai vu une amie cette aprèm avec la quelle j'ai piqué des tonnes de fous rires (choses que je n'ai pas avec mon copain) et du coup ça me fait repartir dans mes mauvaises pensées..

Je suis en train de me dire que ce n'est que de l'attachement que j'ai pour lui car dès que je suis physiquement loin de lui je ne ressens plus rien...

HELP.

[PandoraStory]

Pour ma part des que je suis loin de lui c'est doute encore plus intense sentiment encore plus prononcé de rien ressentir et si je ris avec quelqun d'autre je me dis oh tu l'aime plus tu vois... tu n'est pas seule je te comprend

[Ecila51]

Pandora,

L'éloignement de la personne intensifie les tocs car on ne peut pas vérifier l'amour ou le désir que l'on éprouve pour la personne. Les obsessions ne peuvent pas se suivre de compulsions c'est pourquoi nous angoissons.

Mademoiselle Lo,

Moi aussi je m'attache à des détails concernant mon compagnon. Hier par exemple, j'étais chez une amie et elle a vu une photo de mon compagnon, elle ne l'a pas vu depuis des années et elle m'a dit "oh il a les cheveux qui grisonnent" et moi je me suis dit "ah, tu t'es mise avec un vieux" et les ruminations auraient pu reprendre mais j'ai réussi à les stoper.

Maintenant, je me sens moi aussi vide et sans objectif. La psy hier m'a proposé une hospitalisation en clinique, j'ai accepté. L'établissement devrait m'appeler aujourd'hui mais ça me stresse et du coup, chose étonnante, je ne rumine plus sur mon couple depuis hier. Ma mère me dit que je devrais quand même y aller car je reste instable. J'ai peur de sortir de mon environnement et de devoir raconter encore mon histoire à des psy que je ne connais pas. J'ai peur que ces psy me disent ou me fassent comprendre que je n'aime plus mon compagnon. J'aimerais juste reprendre une vie normale.
Depuis hier, je pense que c'est on travail que je n'apprécie pas vraiment et qui me stresse qui cause ma détresse mais là je me dis que c'est une feinte, un moyen détourné pour ne pas voir que c'est mon couple qui pose problème.

Je ne sais pas quoi faire... Je me sens oppressée, même physiquement, une grande tension dans les épaules et le haut du dos, la tête lourde, sauf le soir où j'ai l'impression de redevenir normale.

[bangbang]

Du coup tu vas allée en hp ?

[Ecila51]

Oui, je suis entrée à la clinique hier mais j'ai du mal à me dire que je vais y rester longtemps car je me sens enfermée et je ne trouve pas mes repères habituels qui me rassurent lorsque je suis chez moi. Hier je ne doutais plus de l'amour pour mon compagnon et là ça revient, je me dis que je n'arrive pas à accepter ce desamour. Je n'en peun plus. Le psy que j'ai rencontré hier ne me donne pas satisfaction. Heureusement il part lundi. Il n'écoute pas vraiment ce qu'on lui dit.

[PandoraStory]

Comment ça ce passe pour toi Ecila?

[Ecila51]

En ce moment c'est dofficiel. JeUni et vendredi ça allait j'avais l'impression d'etre guérie et d'avoir retrouvé mon amour et mes certitudes. Puis le doute est revenu au point de départ à savoir la sexualité. J'ai peur de m'avouer que je me force à avoir des rapports sexuels, je me dis que je me cache derrière les tocs parce que la vérité met blesse trop. Je parviens à trouver des preuves
Par exemple que souvent ce n'est pas moi qui initie les rapports, que j'utilise du lubrifiant (j'en conclus que je ne suis pas assez excitee naturellement)... Comme je vois peu mon compagnon je me mets comme une pression de la sexualité : ' on se voit peu donc il faut qu'il se fasse quelque chose', je me dis que je n'arrive pas à m'avouer que j'execute le devoir conjugal. Cela m'angoisse énormément. Je suis convaincue que je me force depuis longtemps à coucher avec mon compagnon. Et toi ça va?

[PandoraStory]

Ça allait et depuis 2 jours je me dis c'est de l'habitude et je me voile la face... Idem je me dis je me force pour les rapports sexuels et le lubrifiant m'est indispensable sinon ça passe pas... Moi aussi je le vois peu il vis à 5h de chez moi donc forcément quand on ce voient je pense comme toi si ça peut te rassurer... tu est toujours en clinique? Ça va la bas?

[Ecila51]

Ce que tu m'écrissoire me rassure énormément, l'amour à distance favorise les tocs et nous impose une pression de la sexualité. Je ne ressens pas cette pression quand je pars en vacances plusieurs semaines avec mon compagnon. Je pense que si nous vivions en couple, le toc ne prendrait pas de telles proportions. Mon séjour se passe bien, ma psychiatre m'aide beaucoup mais pour le moment je doute beaucoup. Je n'arrive pas à accepter que je souffre d'un toc, l'idée du mensonge à soi-meme me ronge. Demain mon compagnon vient me voir. Cela m'angoisse beaucoup, j'ai peur de ne plus le voir de la même manière, qu'il ne m'attire plus... Je vais devoir me confronter à l'angoisse de faire semblant, de l'industrie mentir et de me mentir. Heureusement je vois la psychiatre juste avant. J'ai tellement peur alors que d'habitude j'ai hâte de le revoir. Et toi où en es-tu?