
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
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- féeborah
- Messages : 103
- Enregistré le : lundi 13 janvier 2014 20:50
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Je comprends tout à fait ce que tu ressens mais dis toi bien que ces mauvaises pensées sont ton toc qui souhaite se réinstaller à cause de tout ce que l on a évoqué plus haut. Ne le nourris pas et ne le laisse pas prendre du terrain, essaies de ne pas te mettre la pression et profites des jours avec tes parents et je suis vraiment persuadée que lorsque tu seras rentrée chez tu retrouveras ta sécurité et ta sérénité (enfin du pourra reprendre la gestion de ton toc et le contrôler) 

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- Messages : 5
- Enregistré le : lundi 28 juillet 2014 14:52
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Tu as tout à fait raison ! Encore merci pour ton réconfort et ton aide, qui m'aide beaucoup ! 

- féeborah
- Messages : 103
- Enregistré le : lundi 13 janvier 2014 20:50
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Mais je t en prie, c est normal
l essentiel c est que ça puisse te réconforter un peu et te faire du bien d être écoutée 


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- Messages : 5
- Enregistré le : lundi 28 juillet 2014 14:52
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Oui, surtout quand on a plus de psy ...
Puis oui ça me réconforte beaucoup ! 


- Ecila51
- Messages : 188
- Enregistré le : dimanche 30 décembre 2012 20:30
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Bonsoir à tous,
J'ai vu mon copain ce soir et cela s'est plutôt bien passé. Quand je l'ai vu, je l'ai trouvé particulièrement beau et je lui ai sauté dans les bras, après, j'ai bien discuté j'avais envie de parler de plein de choses moi qui avait peur ne n'avoir rien à dire. Mais à un moment, il s'est confié, il a du mal à encaisser la crise du Havre (rappel : il y a trois semaines, je suis allée le voir au Havre pour la première fois, je ne prenais plus d'AD et j'ai fait de grosses crises d'angoisses, les pensées intrusives tonnaient si fort dans mon esprit que j'ai fini par y croire, et j'ai dit à mon copain que je le quittais, prenant un train plus tôt. Le lendemain, complètement abattue et pleine de regrets, j'en ai parlé à mon psy qui m'a confirmé que j'avais cédé aux tocs). Il se demande s'il pourra rester à long terme avec une fille comme moi, qui a des tocs. Cela m'a fait pleurer car je me suis dit "il va me quitter peut-être". J'ai peur que cette crise du Havre reste à jamais gravé dans sa mémoire sans qu'il puisse la digérer. En même temps, je le comprends, les manifestations d'angoisse, les pleurs et la rupture faite sous le coup de la panique et des tocs, ça effraie. Après, la tension s'est appaisée, j'avais toujours un peu les tocs en bruit de fond mais je passais tout de même un bon moment.
Il m'a ramené chez moi et il m'a embrassé. Nous avons eu envie l'un de l'autre. Pendant les préliminaires, toujours un questionnement peu intense "est-ce que ça te fait vraiment du bien de l'embrasser? Est-ce que tu as vraiment envie de lui? Est-ce que tu ne te forces pas? etc." mais la situation était gérable grâce au plaisir et au désir ressentis. Après, nous sommes allés garer la voiture dans un endroit bien tranquille pour ne pas être vus. Et là, en allant sur la banquette arrière, une pensée horrible m'a traversé l'esprit "tu fais ton métier (de prostituée), sur le coup, j'ai plutôt bien géré le truc en disant "ta g... à cette pensée" mais là, depuis que je suis rentrée chez moi j'ai un peu peur, je me questionne : "si tu as pensé ça c'est que tu t'es forcée". Pensez-vous que la phrase "Tu fais ton métier (de prostituée)" vienne du toc? En tout cas, si j'ai réussi à la chasser sur le coup, là, elle m'inquiète. Vous arrive t-il d'avoir des pensées affirmatives atroces comme celle-ci? J'ai tendance à douter que ce soit un toc car le toc est souvent interrogatif en même temps, quand j'ai déjà eu des tocs affirmatifs du genre "tu ne l'aimes plus " "regarde, sa voix n'éveille plus d'émoi en toi, tu ne l'aimes plus" ou bien "ah, il a des cheveux blancs, c'est pas beau" etc. Je vous jure que cette phrase "Tu fais ton métier" tombe comme un couperet car elle me rappelle une situation : il y a six ans, après l'amour avec un gars que je n'aimais plus sans me l'admettre, je me sentais comme une prostituée, sale et moche à tel point que je mutilais mon corps, je me forçais à faire l'amour, atroce". Là, j'ai eu du désir, du plaisir et de l'attirance, mais cette phrase a quelque peu gâté le moment d'intimité et là j'espère qu'elle ne va pas m'empêcher de dormir. Est-ce du toc ou bien est-ce que je me force vraiment, telle une prostituée?
J'ai vu mon copain ce soir et cela s'est plutôt bien passé. Quand je l'ai vu, je l'ai trouvé particulièrement beau et je lui ai sauté dans les bras, après, j'ai bien discuté j'avais envie de parler de plein de choses moi qui avait peur ne n'avoir rien à dire. Mais à un moment, il s'est confié, il a du mal à encaisser la crise du Havre (rappel : il y a trois semaines, je suis allée le voir au Havre pour la première fois, je ne prenais plus d'AD et j'ai fait de grosses crises d'angoisses, les pensées intrusives tonnaient si fort dans mon esprit que j'ai fini par y croire, et j'ai dit à mon copain que je le quittais, prenant un train plus tôt. Le lendemain, complètement abattue et pleine de regrets, j'en ai parlé à mon psy qui m'a confirmé que j'avais cédé aux tocs). Il se demande s'il pourra rester à long terme avec une fille comme moi, qui a des tocs. Cela m'a fait pleurer car je me suis dit "il va me quitter peut-être". J'ai peur que cette crise du Havre reste à jamais gravé dans sa mémoire sans qu'il puisse la digérer. En même temps, je le comprends, les manifestations d'angoisse, les pleurs et la rupture faite sous le coup de la panique et des tocs, ça effraie. Après, la tension s'est appaisée, j'avais toujours un peu les tocs en bruit de fond mais je passais tout de même un bon moment.
Il m'a ramené chez moi et il m'a embrassé. Nous avons eu envie l'un de l'autre. Pendant les préliminaires, toujours un questionnement peu intense "est-ce que ça te fait vraiment du bien de l'embrasser? Est-ce que tu as vraiment envie de lui? Est-ce que tu ne te forces pas? etc." mais la situation était gérable grâce au plaisir et au désir ressentis. Après, nous sommes allés garer la voiture dans un endroit bien tranquille pour ne pas être vus. Et là, en allant sur la banquette arrière, une pensée horrible m'a traversé l'esprit "tu fais ton métier (de prostituée), sur le coup, j'ai plutôt bien géré le truc en disant "ta g... à cette pensée" mais là, depuis que je suis rentrée chez moi j'ai un peu peur, je me questionne : "si tu as pensé ça c'est que tu t'es forcée". Pensez-vous que la phrase "Tu fais ton métier (de prostituée)" vienne du toc? En tout cas, si j'ai réussi à la chasser sur le coup, là, elle m'inquiète. Vous arrive t-il d'avoir des pensées affirmatives atroces comme celle-ci? J'ai tendance à douter que ce soit un toc car le toc est souvent interrogatif en même temps, quand j'ai déjà eu des tocs affirmatifs du genre "tu ne l'aimes plus " "regarde, sa voix n'éveille plus d'émoi en toi, tu ne l'aimes plus" ou bien "ah, il a des cheveux blancs, c'est pas beau" etc. Je vous jure que cette phrase "Tu fais ton métier" tombe comme un couperet car elle me rappelle une situation : il y a six ans, après l'amour avec un gars que je n'aimais plus sans me l'admettre, je me sentais comme une prostituée, sale et moche à tel point que je mutilais mon corps, je me forçais à faire l'amour, atroce". Là, j'ai eu du désir, du plaisir et de l'attirance, mais cette phrase a quelque peu gâté le moment d'intimité et là j'espère qu'elle ne va pas m'empêcher de dormir. Est-ce du toc ou bien est-ce que je me force vraiment, telle une prostituée?
- féeborah
- Messages : 103
- Enregistré le : lundi 13 janvier 2014 20:50
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Ecila, c est super que tu aies pu être un peu dans le lâcher prise et tu vois que cela te permet de ressentir à nouveau un peu... mais si pe toc est en fond... justement cette phrase tu fais ton métier, est une apparition du toc et d une pensée intrusive car tu t autorisais à passer un moment agréable avec ton chéri et du coup cette pensée est venue comme une pensée d impulsion pour ne pas être trop bien ou trop heureuse... en plus tu as sûrement été plus affectée que tu ne le penses pas la discussion avec ton copain au sujet de ton toc, situation que tu considère comme un danger meme s il n y a pas lieu car je suis persuadée qu il te dit ceci pour que tu le rassures car il t aime et ne veut pas être sans toi. Ne toc pas sur ceci il n y a aucune raison que vous ne soyez plus ensemble bien au contraire, cebque je dis c est que cette nouvelle pensée est peut être venue là ce soir pour contrer les parades du toc que tu as déjà commencé à mettre en place et pour te protéger dr ce danger imaginaire que ton chéri pourrait peut être te quitter pu autre à cause de ton toc... je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire mais en tout cas je te le jure cette pensée est une pensée du toc et c est très bien que tu aies pu la chasser sur le moment. Ne l alimente surtout pas et n en fais pas quelque chose de dramatique ce n est pas réel, c est quelque chose que tu as vécu, par le passé et cela ne s applique absolument pas à ton chéri et au présent. Dors tranquille et ne penses plus à cette fausse idée. Du point de vue de l extérieur je t affirme que c est ton toc. Penses à ta soirée avec ses bons moments et éloignes ces pensées destructrices pour laisser la place à un sommeil réparateur. Bonne et douce nuit et ne t en fais pas.
- Ecila51
- Messages : 188
- Enregistré le : dimanche 30 décembre 2012 20:30
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Merci Féeborah pour tes conseils, toujours plein de sagesse et de douceur. J'espère que tu vas bien et je te souhaite également une bonne nuit 

- Carapuce
- Messages : 137
- Enregistré le : samedi 31 mai 2014 11:18
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Bonjour à tous et à toute,
Ecila,
Comme le dit Féeborah, c'est vraiment super que tu aies réussis à prendre le dessus sur ton toc hier soir. Tu as la preuve que le bonheur de le retrouver peut prendre le dessus sur le toc, et que quand il est en face de toi tu ne restes pas de marbre. Et ça je peux t'assurer que ce n'est pas faire semblant
tu as ressenti du désir, tu l'as trouvé beau et tu étais bien avec lui. Il faudrait qu'on puisse tous et toutes s'arrêter à ce genre de chose sans se poser la question se savoir si on fait semblant ou pas, si on se force etc parce que ce sont ces moments là qui nous aident à avancer et c'est de ça dont on doit se rappeler dans les mauvais moments du toc.
Pour ce que t'as dis ton copain par rapport au Havre je suis totalement de l'avis de Féeborah aussi, je pense qu'il a besoin de t'exprimer ses craintes et ce qu'il ressent pour être rassuré. Même si c'est parfois difficile de rassurer nos copain à cause du toc puisqu'il nous fait nous demander en permanence si on est vraiment sincère en les rassurant ou si on a simplement pas envie de leur faire de mal ou juste peur de se retrouver seule. Mais ça encore une fois c'est ce fourbe de toc. Tu as bien vu ta réaction quand il t'a dis ça et ça en dis long aussi sur ton amour pour lui. Tu as peur de le perdre parce que tu l'aimes.
Pour ce qui est de la phrase qui t'es venu en tête hier soir, encore une fois comme le dit Féeborah d'un point de vue extérieur on remarque clairement qu'il s'agit encore d'un tour du toc ... C'est clair comme de l'eau de roche. Tu te sentais bien, donc forcément il a senti que c'était le moment de repointer le bout de son nez car lui il n'aime pas qu'on se sente bien, qu'on ne lui prête pas d'attention alors il trouve tout ce qui est en son pouvoir pour ré intervenir encore et encore ! Tu as réussis à ne pas réagir sur le coup et c'est très très bien.. Mais c'est vrai que souvent, on repense à certaines choses après et la machine repart. Ça me fait souvent ça aussi, c'est comme si le toc retentait sa chance pour voir si cette fois on réagirait. Il est terrible et fourbe ! Mais tu t'en ai bien sortie ..
Et il est aussi évident que ton histoire avec ton ex n'est absolument pas comparable avec celle que tu vis maintenant, mais je comprends que ça puisse être difficile pour toi de ne pas les comparer quand tu te sens mal car c'est un sujet idéal auquel le toc peut s'attaquer. Alors il faut vraiment constamment que tu gardes en tête que ces deux histoires sont différentes, et je suis sûre que tu as certain éléments qui peuvent te rassurer et te confirmer ça quand tu repenses à cette ancienne relation, des éléments qui te prouvent qu'elles n'ont rien à voir. Tu ne devais pas avoir des questions obsessionnelles en tête comme ça tout le temps avec ton ex et je ne pense pas que tu avais cette peur irrationnelle de ne plus l'aimer.
Sinon je trouve ton idée de trouver un nom à notre toc vraiment chouette, un nom un peu ridicule ça serait bien histoire de ne pas lui donner une trop grande crédibilité
Féeborah,
Merci pour ta réponse, ça me rassure d'un côté que tu aies déjà vécu ce que j'ai écris dans mon précédent post, et j'arrive plus facilement à me dire que c'est vraiment le toc.
Je vois aussi très bien ce que tu veux dire quand tu dis quand tu parles de vouloir t'identifier à ce qu'on dit sur le forums, c'est pareil pour moi. Parfois je bloque sur un mot, une phrase qui représente quelque chose que je n'ai pas vécu avec le toc ou qui n'est pas décrit comme je l'aurais moi exprimé et là je me dis que je ne vis sûrement pas la même chose et que je n'ai donc pas le toc, et c'est reparti pour un tour de rumination. Mais je pense qu'on a toutes une façon différente de ressentir les choses et de les exprimer, et puis souvent je repense à des posts que j'ai lu il y a longtemps et qui ne m'avait pas du tout parlé et je me rends compte que maintenant je peux comprendre, que ça me parle car je vis la même expérience ..
Enfin bon, je vois ce que tu veux dire car depuis le toc j'analyse tout les moindres mots de chacun de vos posts pour savoir si ça s'apparente bien à ce que je vis aussi
Pour répondre à tes questions j'ai 23 ans et je suis avec mon copain officiellement depuis 1 an et demi mais on s'est rencontré il y a 4 ans et demi et ce fut le coup de foudre pour nous deux directement (moi non plus je ne croyais pas à cette connerie de coup de foudre mais je ne saurais pas comme décrire ce qu'il nous est arrivé autrement) mais j'étais en couple avec quelqu'un d'autre à l'époque donc c'était un peu compliqué dirons nous.
Là je vis avec lui depuis 2 mois maintenant, ( dans sa coloc ), on rentre en France dans 10 jours et on cherche un appart pour s'installer ensemble.
Donc tu vois moi aussi je suis tout le temps avec lui maintenant, et ça ne m'empêche pas d'avoir le toc puissance 1000 malheureusement..
Mais je remarque aussi que quand je le quitte, même pour une journée je tocque horriblement sur le fait de ne pas penser à lui et toute ces choses là et d'un autre côté j'ai l'impression d'avoir hâte de le retrouver quand il n'est pas avec moi parfois mais ça ne se passe jamais comme je l'imagine quand je le retrouve.
Bref
Ça va un petit peu mieux depuis hier pour ma part. En fait, c'est un peu grâce à vous parce que vous avez réussit à me mettre dans la tête ces deux derniers jours qu'il s'agissait bien d'un toc. Alors combien de temps ça va durer je n'en sais rien mais en tout cas je n'ai pas envie de laisser de place aux questionnements ces prochains jours, y en a marre !
Bon le toc est toujours en arrière plan mais j'ai l'impression de gérer un peu mieux on va dire ..
En plus je pars en Road trip pendant 4 jours avec mon copain et des amies samedi donc j'aimerais me sentir bien ...
D'ailleurs je ne pourrais sûrement pas écrire sur le forum pendant ces jours là mais je vous lirais attentivement !
Merci beaucoup les filles !
Comment vous sentez vous aujourd'hui ? Ecila as tu réussis à passer une nuit correcte ? Féeborah quand est ce que tu pars exactement ?
Courage à tous et toutes !
Ecila,
Comme le dit Féeborah, c'est vraiment super que tu aies réussis à prendre le dessus sur ton toc hier soir. Tu as la preuve que le bonheur de le retrouver peut prendre le dessus sur le toc, et que quand il est en face de toi tu ne restes pas de marbre. Et ça je peux t'assurer que ce n'est pas faire semblant

Pour ce que t'as dis ton copain par rapport au Havre je suis totalement de l'avis de Féeborah aussi, je pense qu'il a besoin de t'exprimer ses craintes et ce qu'il ressent pour être rassuré. Même si c'est parfois difficile de rassurer nos copain à cause du toc puisqu'il nous fait nous demander en permanence si on est vraiment sincère en les rassurant ou si on a simplement pas envie de leur faire de mal ou juste peur de se retrouver seule. Mais ça encore une fois c'est ce fourbe de toc. Tu as bien vu ta réaction quand il t'a dis ça et ça en dis long aussi sur ton amour pour lui. Tu as peur de le perdre parce que tu l'aimes.
Pour ce qui est de la phrase qui t'es venu en tête hier soir, encore une fois comme le dit Féeborah d'un point de vue extérieur on remarque clairement qu'il s'agit encore d'un tour du toc ... C'est clair comme de l'eau de roche. Tu te sentais bien, donc forcément il a senti que c'était le moment de repointer le bout de son nez car lui il n'aime pas qu'on se sente bien, qu'on ne lui prête pas d'attention alors il trouve tout ce qui est en son pouvoir pour ré intervenir encore et encore ! Tu as réussis à ne pas réagir sur le coup et c'est très très bien.. Mais c'est vrai que souvent, on repense à certaines choses après et la machine repart. Ça me fait souvent ça aussi, c'est comme si le toc retentait sa chance pour voir si cette fois on réagirait. Il est terrible et fourbe ! Mais tu t'en ai bien sortie ..
Et il est aussi évident que ton histoire avec ton ex n'est absolument pas comparable avec celle que tu vis maintenant, mais je comprends que ça puisse être difficile pour toi de ne pas les comparer quand tu te sens mal car c'est un sujet idéal auquel le toc peut s'attaquer. Alors il faut vraiment constamment que tu gardes en tête que ces deux histoires sont différentes, et je suis sûre que tu as certain éléments qui peuvent te rassurer et te confirmer ça quand tu repenses à cette ancienne relation, des éléments qui te prouvent qu'elles n'ont rien à voir. Tu ne devais pas avoir des questions obsessionnelles en tête comme ça tout le temps avec ton ex et je ne pense pas que tu avais cette peur irrationnelle de ne plus l'aimer.
Sinon je trouve ton idée de trouver un nom à notre toc vraiment chouette, un nom un peu ridicule ça serait bien histoire de ne pas lui donner une trop grande crédibilité

Féeborah,
Merci pour ta réponse, ça me rassure d'un côté que tu aies déjà vécu ce que j'ai écris dans mon précédent post, et j'arrive plus facilement à me dire que c'est vraiment le toc.
Je vois aussi très bien ce que tu veux dire quand tu dis quand tu parles de vouloir t'identifier à ce qu'on dit sur le forums, c'est pareil pour moi. Parfois je bloque sur un mot, une phrase qui représente quelque chose que je n'ai pas vécu avec le toc ou qui n'est pas décrit comme je l'aurais moi exprimé et là je me dis que je ne vis sûrement pas la même chose et que je n'ai donc pas le toc, et c'est reparti pour un tour de rumination. Mais je pense qu'on a toutes une façon différente de ressentir les choses et de les exprimer, et puis souvent je repense à des posts que j'ai lu il y a longtemps et qui ne m'avait pas du tout parlé et je me rends compte que maintenant je peux comprendre, que ça me parle car je vis la même expérience ..
Enfin bon, je vois ce que tu veux dire car depuis le toc j'analyse tout les moindres mots de chacun de vos posts pour savoir si ça s'apparente bien à ce que je vis aussi

Pour répondre à tes questions j'ai 23 ans et je suis avec mon copain officiellement depuis 1 an et demi mais on s'est rencontré il y a 4 ans et demi et ce fut le coup de foudre pour nous deux directement (moi non plus je ne croyais pas à cette connerie de coup de foudre mais je ne saurais pas comme décrire ce qu'il nous est arrivé autrement) mais j'étais en couple avec quelqu'un d'autre à l'époque donc c'était un peu compliqué dirons nous.
Là je vis avec lui depuis 2 mois maintenant, ( dans sa coloc ), on rentre en France dans 10 jours et on cherche un appart pour s'installer ensemble.
Donc tu vois moi aussi je suis tout le temps avec lui maintenant, et ça ne m'empêche pas d'avoir le toc puissance 1000 malheureusement..
Mais je remarque aussi que quand je le quitte, même pour une journée je tocque horriblement sur le fait de ne pas penser à lui et toute ces choses là et d'un autre côté j'ai l'impression d'avoir hâte de le retrouver quand il n'est pas avec moi parfois mais ça ne se passe jamais comme je l'imagine quand je le retrouve.
Bref

Ça va un petit peu mieux depuis hier pour ma part. En fait, c'est un peu grâce à vous parce que vous avez réussit à me mettre dans la tête ces deux derniers jours qu'il s'agissait bien d'un toc. Alors combien de temps ça va durer je n'en sais rien mais en tout cas je n'ai pas envie de laisser de place aux questionnements ces prochains jours, y en a marre !
Bon le toc est toujours en arrière plan mais j'ai l'impression de gérer un peu mieux on va dire ..
En plus je pars en Road trip pendant 4 jours avec mon copain et des amies samedi donc j'aimerais me sentir bien ...
D'ailleurs je ne pourrais sûrement pas écrire sur le forum pendant ces jours là mais je vous lirais attentivement !
Merci beaucoup les filles !
Comment vous sentez vous aujourd'hui ? Ecila as tu réussis à passer une nuit correcte ? Féeborah quand est ce que tu pars exactement ?
Courage à tous et toutes !

- féeborah
- Messages : 103
- Enregistré le : lundi 13 janvier 2014 20:50
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Coucou tout le monde, je suis étonnée en bien que personne n aie écrit sur le forum depuis jeudi
comment allez-vous?

- Ecila51
- Messages : 188
- Enregistré le : dimanche 30 décembre 2012 20:30
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Bonjour à tous,
C'est vrai que depuis jeudi, les posts se font plus rares, espérons que c'est parce que membres du forum se sentent mieux. Pour ma part, je n'étais pas chez moi mais avec mon copain, donc je n'ai pas eu trop l'occasion d'écrire un message.
Féeborah, comment vas-tu? Est-ce que tu ressens les effets des médicaments? Les tocs sont-ils toujours présents et surtout l'anesthésie affective si douloureuse?
Pour ma part, il y a des hauts et des bas. J'ai vu mon copain de mercredi à dimanche et j'ai connu des moments inégaux en angoisse et en sérénité, en espoir et en résignation. Eléments positifs : je trouve toujours mon copain aussi beau, j'ai du désir sexuel et je passe de bons moments. Eléments négatifs : j'ai souvent des pensées négatives en arrière fond, je me demande toujours si je ne fais pas semblant ou si je ne me voile pas la face. La pensée qui me fait déprimer en ce moment, c'est de me dire que finalement, je me raccroche au passé, que ce que j'aime c'est la vie que j'ai mené ici en région parisienne avec mon copain du temps où j'étais prof ; que je reste avec mon copain parce que je réfugie dans le passé sans voir l'avenir, mes études d'infirmières, la vie de mon copain au Havre, ville que je déteste. Evidemment, je me rends compte que je noircis le tableau puisque j'ai mes trois ans d'études à faire ici, que la vente de la maison des parents de mon copain n'est pas d'actualité et que je vais encore vivre comme j'ai vécu jusqu'à lors, à profiter des activités et mode de vie que j'aime et que nous avons ici avec mon copain. Je me torture me en disant "la vie, dans cette maison, c'est le passé, l'avenir c'est le Havre" "tu ne l'aimes plus, tu aimes juste tes habitudes et ta vie dans le passé avec lui, tu te raccroches à cela désespéramment pour sauver ton amour". Il est vrai que pour me rassurer, je pense aux choses que j'aime chez mon copain et aux bons moments qu'on a passé ensemble, soit récemment, soit dans un passé plus ou moins lointain (de quelques mois à quelques années). Inévitablement, je me dis "Ce n'est peut-être pas le toc cette fois-ci, ta vie change, tu te réorientes professionnellement et ton copain mène une nouvelle vie au Havre, vos chemins se séparent, c'est triste". J'ai l'impression que je suis en train de passer un cap dans ma vie, que ma relation avec mon copain appartient à la période où j'étais prof mais que l'avenir, c'est une autre vie, un autre métier sans mon copain
Cela me rend affreusement triste, je ne veux pas ne plus aimer mon copain.
J'ai remarqué que je me sentais plus mal seule que lorsque je suis avec lui, là, je ne le revois que le week end du 15 août. Heureusement, je vois mon psy vendredi et je vais pouvoir parler de tout ça avec lui... Bref, j'ai l'impression que quoi que je puisse faire, ma relation s'effrite, mes espoirs s'amenuisent et que plus jamais je ne retrouverais la certitude de mon amour, la sérénité et la paix dans mes pensées et dans mon coeur.
C'est vrai que depuis jeudi, les posts se font plus rares, espérons que c'est parce que membres du forum se sentent mieux. Pour ma part, je n'étais pas chez moi mais avec mon copain, donc je n'ai pas eu trop l'occasion d'écrire un message.
Féeborah, comment vas-tu? Est-ce que tu ressens les effets des médicaments? Les tocs sont-ils toujours présents et surtout l'anesthésie affective si douloureuse?
Pour ma part, il y a des hauts et des bas. J'ai vu mon copain de mercredi à dimanche et j'ai connu des moments inégaux en angoisse et en sérénité, en espoir et en résignation. Eléments positifs : je trouve toujours mon copain aussi beau, j'ai du désir sexuel et je passe de bons moments. Eléments négatifs : j'ai souvent des pensées négatives en arrière fond, je me demande toujours si je ne fais pas semblant ou si je ne me voile pas la face. La pensée qui me fait déprimer en ce moment, c'est de me dire que finalement, je me raccroche au passé, que ce que j'aime c'est la vie que j'ai mené ici en région parisienne avec mon copain du temps où j'étais prof ; que je reste avec mon copain parce que je réfugie dans le passé sans voir l'avenir, mes études d'infirmières, la vie de mon copain au Havre, ville que je déteste. Evidemment, je me rends compte que je noircis le tableau puisque j'ai mes trois ans d'études à faire ici, que la vente de la maison des parents de mon copain n'est pas d'actualité et que je vais encore vivre comme j'ai vécu jusqu'à lors, à profiter des activités et mode de vie que j'aime et que nous avons ici avec mon copain. Je me torture me en disant "la vie, dans cette maison, c'est le passé, l'avenir c'est le Havre" "tu ne l'aimes plus, tu aimes juste tes habitudes et ta vie dans le passé avec lui, tu te raccroches à cela désespéramment pour sauver ton amour". Il est vrai que pour me rassurer, je pense aux choses que j'aime chez mon copain et aux bons moments qu'on a passé ensemble, soit récemment, soit dans un passé plus ou moins lointain (de quelques mois à quelques années). Inévitablement, je me dis "Ce n'est peut-être pas le toc cette fois-ci, ta vie change, tu te réorientes professionnellement et ton copain mène une nouvelle vie au Havre, vos chemins se séparent, c'est triste". J'ai l'impression que je suis en train de passer un cap dans ma vie, que ma relation avec mon copain appartient à la période où j'étais prof mais que l'avenir, c'est une autre vie, un autre métier sans mon copain

J'ai remarqué que je me sentais plus mal seule que lorsque je suis avec lui, là, je ne le revois que le week end du 15 août. Heureusement, je vois mon psy vendredi et je vais pouvoir parler de tout ça avec lui... Bref, j'ai l'impression que quoi que je puisse faire, ma relation s'effrite, mes espoirs s'amenuisent et que plus jamais je ne retrouverais la certitude de mon amour, la sérénité et la paix dans mes pensées et dans mon coeur.
- féeborah
- Messages : 103
- Enregistré le : lundi 13 janvier 2014 20:50
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Salut Ecila,
Moi non plus je n'étais pas là et pas internet, pas plus mal...
On a passé un super séjour à Rome, mais comme toi Ecila j'ai les mêmes pensées, qui sont plus ou moins violentes ou présentes...
Néanmoins, j'ai l'impression que je ressens petit à petit l'effet du medicament, mais comme toi, je me dis que peut-être je n'ai plus le toc, que je me cache derrière un medicament etc... c'est toujours pareil on arrive quand même à se monter la tête avec des choses infondées... Ces derniers matins, je me réveillais plutôt sereine, mais après je commençais à me demander si je le trouve beau etc. etc. arf...
En tout cas je te rassure Ecila toutes les pensées que tu as j'ai plus ou moins les mêmes tout le temps, et on sait que nous avons tous les mêmes donc... mais t'inquiètes pas moi aussi je me demande en permanence si finalement ce sois-disant toc ne m'amène pas à ne plus l'aimer du tout etc... mais j'essaie de me convaincre que non et j'essaie de me raccrocher à ce que j'aime trop chez lui et de ne pas voir les choses, les details qui me hantent en permanence, même quand tout va bien...
Courage à toi!!! Ta vie est là devant toi et elle n'attend qu'à être vécue avec ton chéri
Moi non plus je n'étais pas là et pas internet, pas plus mal...

On a passé un super séjour à Rome, mais comme toi Ecila j'ai les mêmes pensées, qui sont plus ou moins violentes ou présentes...
Néanmoins, j'ai l'impression que je ressens petit à petit l'effet du medicament, mais comme toi, je me dis que peut-être je n'ai plus le toc, que je me cache derrière un medicament etc... c'est toujours pareil on arrive quand même à se monter la tête avec des choses infondées... Ces derniers matins, je me réveillais plutôt sereine, mais après je commençais à me demander si je le trouve beau etc. etc. arf...
En tout cas je te rassure Ecila toutes les pensées que tu as j'ai plus ou moins les mêmes tout le temps, et on sait que nous avons tous les mêmes donc... mais t'inquiètes pas moi aussi je me demande en permanence si finalement ce sois-disant toc ne m'amène pas à ne plus l'aimer du tout etc... mais j'essaie de me convaincre que non et j'essaie de me raccrocher à ce que j'aime trop chez lui et de ne pas voir les choses, les details qui me hantent en permanence, même quand tout va bien...
Courage à toi!!! Ta vie est là devant toi et elle n'attend qu'à être vécue avec ton chéri

- Elo5577
- Messages : 41
- Enregistré le : mercredi 14 août 2013 13:55
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
bonjour à toutes et tous
je vois que vous allez mieux les filles...suis très contente pour vous ... continuez dans ce sens
pour ma part , ce n'est pas le top malheureusement
Le toc et ses pensées, ruminations ne sont quasiment présentes que quand mon conjoint est là ... pas en son absence, ce qui me fait me poser beaucoup de questions
A vrai dire je n'en peux plus de cette situation ... je me dis que je serais sûrement mieux seule.. et que mon conjoint aussi ... et que comme ça je ne le "harcelerais " pas à vouloir le changer ( calvitie...Etc)
bonne journée à toutes et tous
--edit--
j'ai aussi ce mal -être en ne voulant plus sortir ou aller quelque part de peur de trouver qn et tomber"amoureuse" de quelqu'un qui correspond à mon "style physique" .. c'est horrible cette sensation ..
aussi , j'ai souvent des coup de cafard, je pleure souvent, je ne prend plus de plaisir en rien
PS: y a t il quelqu'un de région parisienne sur le forum?
je vois que vous allez mieux les filles...suis très contente pour vous ... continuez dans ce sens

pour ma part , ce n'est pas le top malheureusement

Le toc et ses pensées, ruminations ne sont quasiment présentes que quand mon conjoint est là ... pas en son absence, ce qui me fait me poser beaucoup de questions
A vrai dire je n'en peux plus de cette situation ... je me dis que je serais sûrement mieux seule.. et que mon conjoint aussi ... et que comme ça je ne le "harcelerais " pas à vouloir le changer ( calvitie...Etc)
bonne journée à toutes et tous
--edit--
j'ai aussi ce mal -être en ne voulant plus sortir ou aller quelque part de peur de trouver qn et tomber"amoureuse" de quelqu'un qui correspond à mon "style physique" .. c'est horrible cette sensation ..
aussi , j'ai souvent des coup de cafard, je pleure souvent, je ne prend plus de plaisir en rien
PS: y a t il quelqu'un de région parisienne sur le forum?
- féeborah
- Messages : 103
- Enregistré le : lundi 13 janvier 2014 20:50
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Salut Elo,
Je te comprends tellement moi mes craintes les plus fortes ou ce qui est le plus présent chez moi c est la peur de rencontrer qqun et les details physiques... c est juste horrible et je te comprends trop bien malheureusement... est ce que tu vois un psy toi ou prend un traitement? Je suis sur Genève malheureusement et vous êtes tous ou presque sur France
Je te comprends tellement moi mes craintes les plus fortes ou ce qui est le plus présent chez moi c est la peur de rencontrer qqun et les details physiques... c est juste horrible et je te comprends trop bien malheureusement... est ce que tu vois un psy toi ou prend un traitement? Je suis sur Genève malheureusement et vous êtes tous ou presque sur France

- Ecila51
- Messages : 188
- Enregistré le : dimanche 30 décembre 2012 20:30
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Elo,
Je crois sincèrement qu'une thérapie chez un psy pourrait t'aider, notamment une tcc, mon psy essaye en ce moment de trouver quelqu'un pour cela. Quand aux médicaments, ils peuvent t'appaiser et t'aider à travailler sur tes angoisses et tes pensées obsédantes, ils ne font pas tout bien évidemment, mais ils te disposent à pouvoir affronter les tocs.
D'après ce que tu écris (je ne suis pas médecin), il semble que les tocs entraînent chez toi, comme chez beaucoup de monde, un comportement dépressif (angoisse, pleurs, plaisirs qui se réduisent ect.) La dépression est une complication courante des tocs, je subis moi-même ce désagrément en ce moment, j'ai toujours peur, je me sens souvent mal sauf peut-être le soir, j'ai pas envie de me lever le matin, je suis pessimiste, mes pensées obsédantes me ralentissent et j'ai du mal à me dire que ce sont des tocs, même si le psy me le dit à chaque fois. J'ai du mal car comme je le disais, je suis confrontée à des affirmations et pas forcément des questionnements, affirmations que j'ai écrites plus haut "Ton histoire avec ton copain appartient au passé, du temps où tu étais prof et où il habitait chez ses parents, maintenant tu entames une nouvelle vie, c'est triste mais il faut faire le deuil de tout cela". Cette pensée me déprime énormément, j'en pleure, j'ai peur que ce soit hélas la réalité et pas le toc. Pourtant, quand je vois mon copain, je le trouve toujours beau et j'ai même envie de lui, je me surprends moi-même à lui dire des mots tendres ou à passer des moments sans tocs. Mais automatiquement, je retombe dans le pessimisme "si ça se trouve, tu te forces" "tu te raccroches au passé" "tu te voiles la face" "tu fais peut être la même chose qu'avec ton ex que tu n'aimais plus sans l'accepter etc." après viennent parfois les raisonnements pour conjurer ces pensées mais elles reviennent... J'ai l'impression que je ne m'en sortirais jamais, ça fait depuis le mois de juin que je subis cela, je n'ai pas pu partir en vacances à cause de ce mal être, parfois je m'aperçois que je m'angoisse pour rien et je maudis ces troubles qui m'ont privé de vacances mais souvent, je crois que c'est la réalité, que le désamour me gagne sans que je puisse rien y faire, c'est atroce. Je vois peu mon copain, ce qui aggrave mes angoisses, quand il vivait en région parisienne à quelques kilomètres de chez moi, les tocs duraient peut-être quelques semaines au maximum, là c'est beaucoup plus long et plus dur c'est pour cela que j'ai l'impression que là réellement, je n'aime plus mon copain. Ne plus l'aimer... Pensée insupportable, plutôt mourir que de ne plus l'aimer. Je sais que c'est idiot, mais c'est ce que je pense.
Comme tu as pu le comprendre, j'habite moi aussi en région parisienne, c'est vrai qu'on pourrait organiser un truc pour parler de tout ça de vive voix et surtout pour en rire, car je crois que la seule manière de se débarasser de tout cela, c'est de ne pas prendre au sérieux ces idées, difficile. Difficile de ne pas se dire "tu te voiles la face, tu te mens" quand on a l'audace de penser à autre chose, quand on ose passer des bons moments avec l'autre en mettant les pensées obsédantes de côté, quand on est "anesthésiée" parfois à cause des ruminations interminables...
Bon courage en tout cas, n'hésites jamais à écrire, c'est important, après il faut aussi s'occuper, ce n'est pas simple, mais il faut s'obliger à cela.
Sinon, Féeborah, comment s'est passée ta journée?
Je crois sincèrement qu'une thérapie chez un psy pourrait t'aider, notamment une tcc, mon psy essaye en ce moment de trouver quelqu'un pour cela. Quand aux médicaments, ils peuvent t'appaiser et t'aider à travailler sur tes angoisses et tes pensées obsédantes, ils ne font pas tout bien évidemment, mais ils te disposent à pouvoir affronter les tocs.
D'après ce que tu écris (je ne suis pas médecin), il semble que les tocs entraînent chez toi, comme chez beaucoup de monde, un comportement dépressif (angoisse, pleurs, plaisirs qui se réduisent ect.) La dépression est une complication courante des tocs, je subis moi-même ce désagrément en ce moment, j'ai toujours peur, je me sens souvent mal sauf peut-être le soir, j'ai pas envie de me lever le matin, je suis pessimiste, mes pensées obsédantes me ralentissent et j'ai du mal à me dire que ce sont des tocs, même si le psy me le dit à chaque fois. J'ai du mal car comme je le disais, je suis confrontée à des affirmations et pas forcément des questionnements, affirmations que j'ai écrites plus haut "Ton histoire avec ton copain appartient au passé, du temps où tu étais prof et où il habitait chez ses parents, maintenant tu entames une nouvelle vie, c'est triste mais il faut faire le deuil de tout cela". Cette pensée me déprime énormément, j'en pleure, j'ai peur que ce soit hélas la réalité et pas le toc. Pourtant, quand je vois mon copain, je le trouve toujours beau et j'ai même envie de lui, je me surprends moi-même à lui dire des mots tendres ou à passer des moments sans tocs. Mais automatiquement, je retombe dans le pessimisme "si ça se trouve, tu te forces" "tu te raccroches au passé" "tu te voiles la face" "tu fais peut être la même chose qu'avec ton ex que tu n'aimais plus sans l'accepter etc." après viennent parfois les raisonnements pour conjurer ces pensées mais elles reviennent... J'ai l'impression que je ne m'en sortirais jamais, ça fait depuis le mois de juin que je subis cela, je n'ai pas pu partir en vacances à cause de ce mal être, parfois je m'aperçois que je m'angoisse pour rien et je maudis ces troubles qui m'ont privé de vacances mais souvent, je crois que c'est la réalité, que le désamour me gagne sans que je puisse rien y faire, c'est atroce. Je vois peu mon copain, ce qui aggrave mes angoisses, quand il vivait en région parisienne à quelques kilomètres de chez moi, les tocs duraient peut-être quelques semaines au maximum, là c'est beaucoup plus long et plus dur c'est pour cela que j'ai l'impression que là réellement, je n'aime plus mon copain. Ne plus l'aimer... Pensée insupportable, plutôt mourir que de ne plus l'aimer. Je sais que c'est idiot, mais c'est ce que je pense.
Comme tu as pu le comprendre, j'habite moi aussi en région parisienne, c'est vrai qu'on pourrait organiser un truc pour parler de tout ça de vive voix et surtout pour en rire, car je crois que la seule manière de se débarasser de tout cela, c'est de ne pas prendre au sérieux ces idées, difficile. Difficile de ne pas se dire "tu te voiles la face, tu te mens" quand on a l'audace de penser à autre chose, quand on ose passer des bons moments avec l'autre en mettant les pensées obsédantes de côté, quand on est "anesthésiée" parfois à cause des ruminations interminables...
Bon courage en tout cas, n'hésites jamais à écrire, c'est important, après il faut aussi s'occuper, ce n'est pas simple, mais il faut s'obliger à cela.
Sinon, Féeborah, comment s'est passée ta journée?
- féeborah
- Messages : 103
- Enregistré le : lundi 13 janvier 2014 20:50
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Coucou plutôt bonne journée, j ai l impression que ça va de mieux en mieux avex le médicament... je me réjouis à nouveau de retrouver mon chéri, j angoisse beaucoup moins et presque plus de mauvaises pensées... je me sens beaucoup plus sereine j espère que ça va durer! Et vous?
- Carapuce
- Messages : 137
- Enregistré le : samedi 31 mai 2014 11:18
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Bonjour à tous et toutes,
Très heureuse pour toi Féeborah de voir que tu vas mieux, j'espère aussi que ça va continuer ainsi
En ce qui me concerne ça ne va pas mieux.
Le Road trip ne s'est pas si bien passé que ce que j'aurais pu imaginer. C'était bien parti au début, je n'avais plus de pensées négatives mais je ne ressentais pas tout mon amour pour lui pour autant du coup j'ai pas pu m'empêcher de me dire que ce n'était pas le toc si je me sentais comme ça même sans trop de pensées négatives et puis forcément les pensées sont revenues en force du coup.
En fait je peux pas m'empêcher d'analyser constamment ce que je ressens, et ce n'est pas comme avant que tout ça se déclenche donc ça m'inquiète terriblement. J'ai l'impression que ce ne sont pas les pensées qui me déclenchent tout ce mal être mais plutôt ce que je ressens, ou ne ressens pas et je m'alarme totalement des que je ne me sens pas comme je devrais me sentir à tel ou tel moment. Je ne sais pas si je suis très claire ... Mais par exemple si je ne suis pas touchée par telle chose qu'il dit ou qu'il fait ça m'angoisse, si je ne me sens pas "jalouse" pour telle ou telle raison, si j'ai pas envie de le câliner etc.
J'ai l'impression que tout me coule dessus et de ne plus avoir la force de me battre. Je suis infecte avec lui sans raison, je déborde de colère et d'agacement sans savoir pourquoi et je n'ai plus envie de rien.
On est en train de chercher un appart pour s'installer ensemble et j'ai l'impression que ça me fait ni chaud ni froid. Je me sens juste vide de tout sentiments et émotions positives. Je n'ai aucun désir, je suis chiante et très distante et puis surtout de vraiment mauvaise compagnie. Voilà où j'en suis.
Avant tout ça quand je me sentais mal, le simple fait d'être avec lui me faisait du bien, me rassurait. Ce n'est plus le cas, d'un côté c'est logique sachant que mon problème se focalise sur lui mais là je suis vraiment très inquiète. Je me dis que si je ne me sens plus bien en sa présence c'est que je ne l'aime plus. J'ai l'impression d'être l'ombre de moi même.
Je n'ai plus l'impression que ce sont les pensées qui me déclenchent le mal être. C'est juste constant, latent et épuisant.
--edit--
J'ai très peur de vivre la même chose que toi avec ton ex Ecila...
Très heureuse pour toi Féeborah de voir que tu vas mieux, j'espère aussi que ça va continuer ainsi

En ce qui me concerne ça ne va pas mieux.
Le Road trip ne s'est pas si bien passé que ce que j'aurais pu imaginer. C'était bien parti au début, je n'avais plus de pensées négatives mais je ne ressentais pas tout mon amour pour lui pour autant du coup j'ai pas pu m'empêcher de me dire que ce n'était pas le toc si je me sentais comme ça même sans trop de pensées négatives et puis forcément les pensées sont revenues en force du coup.
En fait je peux pas m'empêcher d'analyser constamment ce que je ressens, et ce n'est pas comme avant que tout ça se déclenche donc ça m'inquiète terriblement. J'ai l'impression que ce ne sont pas les pensées qui me déclenchent tout ce mal être mais plutôt ce que je ressens, ou ne ressens pas et je m'alarme totalement des que je ne me sens pas comme je devrais me sentir à tel ou tel moment. Je ne sais pas si je suis très claire ... Mais par exemple si je ne suis pas touchée par telle chose qu'il dit ou qu'il fait ça m'angoisse, si je ne me sens pas "jalouse" pour telle ou telle raison, si j'ai pas envie de le câliner etc.
J'ai l'impression que tout me coule dessus et de ne plus avoir la force de me battre. Je suis infecte avec lui sans raison, je déborde de colère et d'agacement sans savoir pourquoi et je n'ai plus envie de rien.
On est en train de chercher un appart pour s'installer ensemble et j'ai l'impression que ça me fait ni chaud ni froid. Je me sens juste vide de tout sentiments et émotions positives. Je n'ai aucun désir, je suis chiante et très distante et puis surtout de vraiment mauvaise compagnie. Voilà où j'en suis.
Avant tout ça quand je me sentais mal, le simple fait d'être avec lui me faisait du bien, me rassurait. Ce n'est plus le cas, d'un côté c'est logique sachant que mon problème se focalise sur lui mais là je suis vraiment très inquiète. Je me dis que si je ne me sens plus bien en sa présence c'est que je ne l'aime plus. J'ai l'impression d'être l'ombre de moi même.
Je n'ai plus l'impression que ce sont les pensées qui me déclenchent le mal être. C'est juste constant, latent et épuisant.
--edit--
J'ai très peur de vivre la même chose que toi avec ton ex Ecila...
- féeborah
- Messages : 103
- Enregistré le : lundi 13 janvier 2014 20:50
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Merci Carapuce, mais tu vois au moment où je conscientise la chose paf les pensées et le mal être reviennent alors il faut que je me fasse violence!
Je suis désolée de lire que tu n as pas pu profiter comme tu le souhaitais de ton séjour... Néanmoins je sais exactement de quoi tu parles et ce que tu mets en avant car je l ai vécu et le vis encore à un degré peut être un peu moins violent... tout ce que tu décris me parle énormément et je peux t assurer que ce sont les pensées ou plutôt l analyse perpertuelle dr ce que tu ressens ou ne ressen spas qui te rend comme ça. Je pense aussi que tu es en colère contre toi même en l occurence contre ton toc et inévitablement, cette colère se deverse sur ton couple et ton chéri... je pense que le problème fondamental de notre toc est effectivement la sur analyse de tout et de tous les moindres détails... pour te dire même une fois j ai le chandelier de notre table de mariage wui est tombé et la bougie est presque cassée mais tient encore un peu. Je me suis dis quoi? Voilà c est un signe de la vie c est parceque notre couple est entrain de se casser et moi je m eforce à recoller la bougie blablabla... tu vois jusqu'ou ça va? Vraiment ce que tu vis actuellement est sans aucun doute les conséquences du toc... moi aussi comme toi j attends patiemment de ressentir à nouveau comme avant et surtout comme je l entends c est à dire de la passion perpetuelle... la perfection encore une fois... et on se rend bien compte que c est uniquement quand on lâche pride que ça peut revenir... mais le problème c est que quand on lâche prise on le conscientise aussitôt et hop c est reparti... courage et ne doute pas de toi ou de ce que tu ressens car c est ton toc qui fait ta carapace et pas un desamour dont l on se persuade...
Je suis désolée de lire que tu n as pas pu profiter comme tu le souhaitais de ton séjour... Néanmoins je sais exactement de quoi tu parles et ce que tu mets en avant car je l ai vécu et le vis encore à un degré peut être un peu moins violent... tout ce que tu décris me parle énormément et je peux t assurer que ce sont les pensées ou plutôt l analyse perpertuelle dr ce que tu ressens ou ne ressen spas qui te rend comme ça. Je pense aussi que tu es en colère contre toi même en l occurence contre ton toc et inévitablement, cette colère se deverse sur ton couple et ton chéri... je pense que le problème fondamental de notre toc est effectivement la sur analyse de tout et de tous les moindres détails... pour te dire même une fois j ai le chandelier de notre table de mariage wui est tombé et la bougie est presque cassée mais tient encore un peu. Je me suis dis quoi? Voilà c est un signe de la vie c est parceque notre couple est entrain de se casser et moi je m eforce à recoller la bougie blablabla... tu vois jusqu'ou ça va? Vraiment ce que tu vis actuellement est sans aucun doute les conséquences du toc... moi aussi comme toi j attends patiemment de ressentir à nouveau comme avant et surtout comme je l entends c est à dire de la passion perpetuelle... la perfection encore une fois... et on se rend bien compte que c est uniquement quand on lâche pride que ça peut revenir... mais le problème c est que quand on lâche prise on le conscientise aussitôt et hop c est reparti... courage et ne doute pas de toi ou de ce que tu ressens car c est ton toc qui fait ta carapace et pas un desamour dont l on se persuade...
- Ecila51
- Messages : 188
- Enregistré le : dimanche 30 décembre 2012 20:30
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Carapuce,
Sincèrement, ce que tu vis n'a rien à voir avec ce qui s'est passé avec mon ex. En effet, la relation avec cet homme n'allait pas dès le départ. Il ne me plaisait pas du tout physiquement voire il me repoussait parfois, la soirée où il m'a embrassé pour la première fois, je suis rentrée chez moi en me disant "Aïe, ma pauvre mais qu'est-ce que tu as fait!". Je regrettais déjà le fait d'avoir cédé à ses avances, j'avais 18 ans et lui 29. C'était un vieux garçon gentil et plein d'attentions, qui est resté puceau jusqu'à 28 ans et n'est jamais sorti avec une fille avant cet âge. Moi j'avais 18 ans, j'avais déjà eu une histoire avant, je plaisais et lui non. La première fois que je l'ai vu nu, j'étais déçue et j'avoue (avec une certaine honte) que j'ai attendu d'avoir couché avec lui au bout de quelques semaines (c'était ma première fois) pour le quitter. Après, on s'est remis ensemble puis j'ai re rompu... Puis j'ai opté pour la relation de sexe friend sans prise de tête et au bout d'un an peut-être, j'ai accepté d'être en couple mais... couple libéré. J'avais honte de son physique et de son allure de vieux garçon au point que je n'ai pas osé le présenter à mes amies pendant longtemps, peut-être deux ans! Quand je suis rentrée en deuxième année de fac (après la prépa) je le connaissais depuis un an déjà et j'ai été très attirée par un garçon de la fac avec qui j'ai voulu ardemment partager des moments intimes pendant trois ans. J'ai partagé ce fantasme avec ce fameux homme de 11 ans mon aîné, il se complaisait là-dedans, voulait que je filme les ébats avec le type de la fac si je parvenais à l'obtenir... Parfois, il me demandait même d'écrire des scénarios érotiques qui nous mettraient en scène lui et moi. Bref... Le truc super malsain, d'autant plus que lui n'étais attiré par personne d'autre que moi et qu'aucune femme ne le sollicitait. Je me souviens avoir flirté avec deux hommes au cours d'une soirée karaoké avec deux amies. La quatrième année, après des études de quatre ans difficiles , j'ai rencontré un type sur Internet qui a fini par m'attirer énormément, j'ai failli passer à l'acte mais il s'est avéré que ce mec était con et bizarre. En plus, mon copain ne "m'accordait" qu'une nuit avec le type du net, pas plus, j'étais frustrée et je commençais à me réaliser que mon copain était un obstacle à mes envies... En même temps, je culpabilisais de penser cela parce qu'il était si gentil et serviable avec moi, c''était un peu comme un père pour moi. Bref, je le trouvais laid, j'avais honte de lui, je ne le trouvais pas sexy pour un sous mais je culpabilisais de penser cela, lui qui étais si gentil avec moi... Insidieusement, la dépression s'est installée et s'est durcie, accentuée au point de perdre le sommeil, l'appétit, beaucoup de poids et l'envie de vivre. J'ai fait une tentative de suicide à la gare du Nord à Paris, je souffrais tant, je ne pouvais pas le quitter, j'aurais eu l'impression de l'abandonner, de lui infliger une douleur atroce. En plus, c'était ma première vraie histoire sérieuse. Mes journées se résumaient à pleurer, avoir peur de le quitter, ne plus avoir envie de rien. Pendant longtemps que n'ai pas compris qu'il s'agissait de désamour car ma soeur me disait que c'était la dépression qui me faisait cela, qui m'anesthésiait sentimentalement. MAIS mon psy lui, ne s'est pas trompé, il m'a confié qu'il pensait que mon histoire ne marcherait pas et que je n'étais plus amoureuse de ce mec. A l'époque, je ne l'ai pas écouté, j'ai persévéré dans ma torture morale, dans l'esclavage sexuel et affectif que je m'affligeais et dont chaque volonté de révolte allumait en moi des sentiments de culpabilité des envies de punitions. J'insiste sur le mot "punition" puisque quand je le critiquais dans ma tête, je me traitais de tous les noms, je me mutilais parfois... Bref, je me disais "tu n'as pas le droit de ne plus l'aimer" ne plus l'aimer, c'était une faute morale, un sacrilège. Les derniers mois, je me forçais à faire l'amour avec lui, je redoutais les week-ends où il fallait que j'accomplisse mon devoir conjugal. Après l'amour (si je puis utiliser cette expression, je devrais dire la saillie ou le coït) je me sentais sale et laide, j'avais le sentiment d'être une prostituée, une pauvre chose qui donne son corps tout maigre à un bonhomme salace et laid mais si gentil et qui m'a tellement soutenu pendant mes études que je lui devais bien ça. Horrible. Mon psy me disait "Atterrissez, vous ne l'aimez plus, vous vous noyez dans un verre d'eau". Puis, en avril 2009 après 8 mois de dépression et de mal-être, je décide de reprendre contact avec mon premier amour sur Facebook, juste pour voir ce qu'il devient. Un jour, il m'appelle et me propose d'aller chez lui car il organise une fête. Là, je tombe dans les bras de mon mec, passionnée je passe la nuit dans ses bras. Le lendemain, je raconte cela à mon copain qui me quitte par téléphone. Evidemment, je pleure mais les larmes viennent à la fois du chagrin, de la rupture de l'habitude mais aussi du soulagement. D'ailleurs, je ne cherche pas à le récupérer et je jouis déjà de ma nouvelle relation avec mon ex qui se terminera un an et demi plus tard car cet ex n'était pas correct avec moi et m'a fait souffrir. Justement, j'ai rencontré mon copain actuel il y a quatre ans, j'étais encore avec mon ex (entre guillemets car je ne le voyais pas souvent et il se fichait de moi) j'ai rencontré mon copain sur Internet via Facebook, quand nous nous sommes vus, nous nous sommes plus immédiatement, j'étais heureuse et un peu peureuse de devoir quitter mon ex que j'aimais encore (amour de jeunesse oblige). Quand mon ex négligeant m'a rappelé, je l'ai quitté. Voilà, depuis le 17 juillet 2010 je connais mon copain actuel et nous sommes en couple véritablement (moment où je me suis débarrassée de mon ex amour d'adolescente) depuis le 11 septembre 2010.
Désolée d'avoir été longue, mais je tenais à te montrer que ta situation avec ton copain N'A STRICTEMENT RIEN A VOIR avec la mienne à l'époque. Je ne pense pas que dès le départ, tu trouvais ton copain laid au point de le cacher à tes amies, de le quitter plusieurs fois, d'avoir envie de le tromper pour finalement passer à l'acte. J'espère que ça te rassure! Surtout, je me répète, je crois que ce serait bien que tu vois un psy et qu'il te prescrive des médicaments, cela me paraît urgent car une grande souffrance semble t'habiter, te vampiriser.
J'espère que tu as tout de même des instants de répit et qu'il te reste quelques plaisirs ou moments agréables dans la journée, que ton sommeil occupe tes nuits et que ton appétit ne faiblit pas. J'espère aussi que pour toi, l'angoisse ne règne pas en maîtresse sur tes journées entières au point de laisser le soir un dégoût de la vie que tu retrouves le matin.
Je dois avouer que depuis quelques jours, en l'absence de mon copain, je ressens ces choses-là : toute la journée je pense à lui, je me dis que je me raccroche au passé et que je me mens à moi-même en croyant l'aimer encore. J'ai peur de lui téléphoner car je me demande à chaque fois si j'en ai vraiment envie. Quand il me contacte par téléphone, je me pose les questions "es-tu vraie avec lui? Ne fais-tu pas semblant?" ou alors, des remarques fusent dans mon esprit "tu te mens, tu lui mens", "tu te forces" etc. Quand je le vois, cela se passe mieux. Je l'ai vu de mercredi à dimanche et les questionnements s'amenuisaient, j'ai vécu des moments de sérénité sans pensées obsédantes, j'ai trouvé mon copain beau et j'ai eu envie de lui. Bref, des éléments positifs. Mais inévitablement, dès qu'il n'est plus là, je retombe dans le pessimisme absolu, la peur de ne plus l'aimer pour de bon et de me mentir à moi-même. Ces peurs m'accompagnent partout, sont le cortège de toutes mes pensées au point que je ressente une grande fatigue et un mal de crâne. Que je me promène dans la rue, que je fasse le ménage, que je vois des amis... Toujours un mal-être en moi, un peu comme quand j'étais dépressive sauf que là, la pensée de ne plus aimer ne me fait pas culpabiliser, elle me fait peur car je ne voudrais pas qu'une si belle relation se termine. Je ne me dis pas "tu n'as pas le droit de ne plus l'aimer" mais "Pourvu que ce ne soit pas du désamour, je ne supporterais pas de ne plus l'aimer" . Je suis d'autant plus inquiète que j'ai repris mes traitements depuis un mois et que l'amélioration ne se sent que lorsque je suis avec lui ou lorsque je vois régulièrement mon psy pour qu'il me confirme que c'est bien un toc et pas du désamour. Cela fait presque deux semaines que je n'ai pas vu mon psy, aussi, j'ai réellement l'impression de me mentir en me disant que c'est un toc, je m'accuse "tu te caches derrière le toc parce que tu as peur de la réalité". C'est très douloureux. Souvent, je me sens mieux le soir où je reprends espoir. Je dors peu, peut-être trois ou quatre heures par nuit. Le matin, je ne veux pas sortir du lit. En présence de mon copain, j'ai bien dormi et je n'ai pas eu peur du réveil, c'est très étrange. Comment cela se fait-il que je passe d'un état à un autre comme cela alors que je prends des anti-dépresseurs et que j'ai passé récemment de bons moments avec mon copain, j'ai même vécu des moments sans tocs! Je ne comprends pas, je me dis, ce n'est pas un toc mais la réalité et là, plus envie de vivre.
Voilà, désolée j'ai été longue.
Féeborah, je suis contente que tu ailles un peu mieux, cela nous donne à tous de l'espoir. J'espère que le toc ne te rattrapera pas comme cela m'arrive parfois en ce moment "tu te sens bien, c'est pas normal" etc. Courage à tous et à toutes
Sincèrement, ce que tu vis n'a rien à voir avec ce qui s'est passé avec mon ex. En effet, la relation avec cet homme n'allait pas dès le départ. Il ne me plaisait pas du tout physiquement voire il me repoussait parfois, la soirée où il m'a embrassé pour la première fois, je suis rentrée chez moi en me disant "Aïe, ma pauvre mais qu'est-ce que tu as fait!". Je regrettais déjà le fait d'avoir cédé à ses avances, j'avais 18 ans et lui 29. C'était un vieux garçon gentil et plein d'attentions, qui est resté puceau jusqu'à 28 ans et n'est jamais sorti avec une fille avant cet âge. Moi j'avais 18 ans, j'avais déjà eu une histoire avant, je plaisais et lui non. La première fois que je l'ai vu nu, j'étais déçue et j'avoue (avec une certaine honte) que j'ai attendu d'avoir couché avec lui au bout de quelques semaines (c'était ma première fois) pour le quitter. Après, on s'est remis ensemble puis j'ai re rompu... Puis j'ai opté pour la relation de sexe friend sans prise de tête et au bout d'un an peut-être, j'ai accepté d'être en couple mais... couple libéré. J'avais honte de son physique et de son allure de vieux garçon au point que je n'ai pas osé le présenter à mes amies pendant longtemps, peut-être deux ans! Quand je suis rentrée en deuxième année de fac (après la prépa) je le connaissais depuis un an déjà et j'ai été très attirée par un garçon de la fac avec qui j'ai voulu ardemment partager des moments intimes pendant trois ans. J'ai partagé ce fantasme avec ce fameux homme de 11 ans mon aîné, il se complaisait là-dedans, voulait que je filme les ébats avec le type de la fac si je parvenais à l'obtenir... Parfois, il me demandait même d'écrire des scénarios érotiques qui nous mettraient en scène lui et moi. Bref... Le truc super malsain, d'autant plus que lui n'étais attiré par personne d'autre que moi et qu'aucune femme ne le sollicitait. Je me souviens avoir flirté avec deux hommes au cours d'une soirée karaoké avec deux amies. La quatrième année, après des études de quatre ans difficiles , j'ai rencontré un type sur Internet qui a fini par m'attirer énormément, j'ai failli passer à l'acte mais il s'est avéré que ce mec était con et bizarre. En plus, mon copain ne "m'accordait" qu'une nuit avec le type du net, pas plus, j'étais frustrée et je commençais à me réaliser que mon copain était un obstacle à mes envies... En même temps, je culpabilisais de penser cela parce qu'il était si gentil et serviable avec moi, c''était un peu comme un père pour moi. Bref, je le trouvais laid, j'avais honte de lui, je ne le trouvais pas sexy pour un sous mais je culpabilisais de penser cela, lui qui étais si gentil avec moi... Insidieusement, la dépression s'est installée et s'est durcie, accentuée au point de perdre le sommeil, l'appétit, beaucoup de poids et l'envie de vivre. J'ai fait une tentative de suicide à la gare du Nord à Paris, je souffrais tant, je ne pouvais pas le quitter, j'aurais eu l'impression de l'abandonner, de lui infliger une douleur atroce. En plus, c'était ma première vraie histoire sérieuse. Mes journées se résumaient à pleurer, avoir peur de le quitter, ne plus avoir envie de rien. Pendant longtemps que n'ai pas compris qu'il s'agissait de désamour car ma soeur me disait que c'était la dépression qui me faisait cela, qui m'anesthésiait sentimentalement. MAIS mon psy lui, ne s'est pas trompé, il m'a confié qu'il pensait que mon histoire ne marcherait pas et que je n'étais plus amoureuse de ce mec. A l'époque, je ne l'ai pas écouté, j'ai persévéré dans ma torture morale, dans l'esclavage sexuel et affectif que je m'affligeais et dont chaque volonté de révolte allumait en moi des sentiments de culpabilité des envies de punitions. J'insiste sur le mot "punition" puisque quand je le critiquais dans ma tête, je me traitais de tous les noms, je me mutilais parfois... Bref, je me disais "tu n'as pas le droit de ne plus l'aimer" ne plus l'aimer, c'était une faute morale, un sacrilège. Les derniers mois, je me forçais à faire l'amour avec lui, je redoutais les week-ends où il fallait que j'accomplisse mon devoir conjugal. Après l'amour (si je puis utiliser cette expression, je devrais dire la saillie ou le coït) je me sentais sale et laide, j'avais le sentiment d'être une prostituée, une pauvre chose qui donne son corps tout maigre à un bonhomme salace et laid mais si gentil et qui m'a tellement soutenu pendant mes études que je lui devais bien ça. Horrible. Mon psy me disait "Atterrissez, vous ne l'aimez plus, vous vous noyez dans un verre d'eau". Puis, en avril 2009 après 8 mois de dépression et de mal-être, je décide de reprendre contact avec mon premier amour sur Facebook, juste pour voir ce qu'il devient. Un jour, il m'appelle et me propose d'aller chez lui car il organise une fête. Là, je tombe dans les bras de mon mec, passionnée je passe la nuit dans ses bras. Le lendemain, je raconte cela à mon copain qui me quitte par téléphone. Evidemment, je pleure mais les larmes viennent à la fois du chagrin, de la rupture de l'habitude mais aussi du soulagement. D'ailleurs, je ne cherche pas à le récupérer et je jouis déjà de ma nouvelle relation avec mon ex qui se terminera un an et demi plus tard car cet ex n'était pas correct avec moi et m'a fait souffrir. Justement, j'ai rencontré mon copain actuel il y a quatre ans, j'étais encore avec mon ex (entre guillemets car je ne le voyais pas souvent et il se fichait de moi) j'ai rencontré mon copain sur Internet via Facebook, quand nous nous sommes vus, nous nous sommes plus immédiatement, j'étais heureuse et un peu peureuse de devoir quitter mon ex que j'aimais encore (amour de jeunesse oblige). Quand mon ex négligeant m'a rappelé, je l'ai quitté. Voilà, depuis le 17 juillet 2010 je connais mon copain actuel et nous sommes en couple véritablement (moment où je me suis débarrassée de mon ex amour d'adolescente) depuis le 11 septembre 2010.
Désolée d'avoir été longue, mais je tenais à te montrer que ta situation avec ton copain N'A STRICTEMENT RIEN A VOIR avec la mienne à l'époque. Je ne pense pas que dès le départ, tu trouvais ton copain laid au point de le cacher à tes amies, de le quitter plusieurs fois, d'avoir envie de le tromper pour finalement passer à l'acte. J'espère que ça te rassure! Surtout, je me répète, je crois que ce serait bien que tu vois un psy et qu'il te prescrive des médicaments, cela me paraît urgent car une grande souffrance semble t'habiter, te vampiriser.
J'espère que tu as tout de même des instants de répit et qu'il te reste quelques plaisirs ou moments agréables dans la journée, que ton sommeil occupe tes nuits et que ton appétit ne faiblit pas. J'espère aussi que pour toi, l'angoisse ne règne pas en maîtresse sur tes journées entières au point de laisser le soir un dégoût de la vie que tu retrouves le matin.
Je dois avouer que depuis quelques jours, en l'absence de mon copain, je ressens ces choses-là : toute la journée je pense à lui, je me dis que je me raccroche au passé et que je me mens à moi-même en croyant l'aimer encore. J'ai peur de lui téléphoner car je me demande à chaque fois si j'en ai vraiment envie. Quand il me contacte par téléphone, je me pose les questions "es-tu vraie avec lui? Ne fais-tu pas semblant?" ou alors, des remarques fusent dans mon esprit "tu te mens, tu lui mens", "tu te forces" etc. Quand je le vois, cela se passe mieux. Je l'ai vu de mercredi à dimanche et les questionnements s'amenuisaient, j'ai vécu des moments de sérénité sans pensées obsédantes, j'ai trouvé mon copain beau et j'ai eu envie de lui. Bref, des éléments positifs. Mais inévitablement, dès qu'il n'est plus là, je retombe dans le pessimisme absolu, la peur de ne plus l'aimer pour de bon et de me mentir à moi-même. Ces peurs m'accompagnent partout, sont le cortège de toutes mes pensées au point que je ressente une grande fatigue et un mal de crâne. Que je me promène dans la rue, que je fasse le ménage, que je vois des amis... Toujours un mal-être en moi, un peu comme quand j'étais dépressive sauf que là, la pensée de ne plus aimer ne me fait pas culpabiliser, elle me fait peur car je ne voudrais pas qu'une si belle relation se termine. Je ne me dis pas "tu n'as pas le droit de ne plus l'aimer" mais "Pourvu que ce ne soit pas du désamour, je ne supporterais pas de ne plus l'aimer" . Je suis d'autant plus inquiète que j'ai repris mes traitements depuis un mois et que l'amélioration ne se sent que lorsque je suis avec lui ou lorsque je vois régulièrement mon psy pour qu'il me confirme que c'est bien un toc et pas du désamour. Cela fait presque deux semaines que je n'ai pas vu mon psy, aussi, j'ai réellement l'impression de me mentir en me disant que c'est un toc, je m'accuse "tu te caches derrière le toc parce que tu as peur de la réalité". C'est très douloureux. Souvent, je me sens mieux le soir où je reprends espoir. Je dors peu, peut-être trois ou quatre heures par nuit. Le matin, je ne veux pas sortir du lit. En présence de mon copain, j'ai bien dormi et je n'ai pas eu peur du réveil, c'est très étrange. Comment cela se fait-il que je passe d'un état à un autre comme cela alors que je prends des anti-dépresseurs et que j'ai passé récemment de bons moments avec mon copain, j'ai même vécu des moments sans tocs! Je ne comprends pas, je me dis, ce n'est pas un toc mais la réalité et là, plus envie de vivre.
Voilà, désolée j'ai été longue.
Féeborah, je suis contente que tu ailles un peu mieux, cela nous donne à tous de l'espoir. J'espère que le toc ne te rattrapera pas comme cela m'arrive parfois en ce moment "tu te sens bien, c'est pas normal" etc. Courage à tous et à toutes

- Ariel21
- Messages : 29
- Enregistré le : lundi 19 mai 2014 1:10
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Bonjour les filles,
Désolé de ne pas souvent écrire, mais sachez que je vous lis chaque jours (oui je sais ce n 'est pas la meilleure solution) ... Mais voila ce soir, j'ai eu une légère crise de panique, j'ai atteint une phase du TOC (si cette fois ce l'est), que je n'avais jamais eu auparavant, c'est plus que completement anesthésier et c'est bien plus que des affirmations, cette fois ce n'est pas "tu ne l'aimes plus", mais "je ne l'aime plus", ça fait tellement mal, vous vous imaginez bien que suite à ça, j'avais soudainement mal au coeur, j'ai pleurer pendant au moins 3h avec quelques arrêt et j'ai fait la pire erreur, j'ai été sur d'autres forums, j'ai chercher d'autres sujets, "le désamour", "comment savoir quand quitter ?" Et j'ai paniqué encore une fois, je me disais : Non pas moi, je ne veux pas ne plus l'aimer !!!
Et puis la je n'ai pas qu'une compulsion à mon actif mais plusieurs, "Tu es quelqu'un de trop empathique donc si tu pleures ce n'est pas parce que tu l 'aimes au fond, c'est parce que tu ne veux pas le blesser", "regarde il t'énerve, il ne fait rien de d'autres que jouer au jeux vidéos" .... Oh mon Dieu, j'en ais plus qu'assez, parfois je voudrais enlever mon cerveau...
Ce n'est vraiment pas comme d'habitude ! C'est vraiment un anesthésie complète ! Avez-vous déjà eu ça ? Il y a même eu un moment où ma tête disait : tu t'en foutrais s'il te laissait et cette pensée m'a donner la nausée.. C'est fou je n'est jamais été aussi basse, j'en ais vraiment plus qu'assez de tout sa... J'ai peur d'y cèder a cette m**** !
Ah et, je sais pas si vous c 'est pareille mais moi je passais des bons moments, j'allais vraiment mieux, avec quand même des pensées obsédantes mais en sourdine, donc tout allait et une fois en voiture avec mon copain, je chantait et riait, il s'est retourné et m'a dit : j'aime ça te voir heureuse comme ça. Sur le coup j'ai sourie, contente de constater que j'étais mieux en effet, maia c'est suite à ça que tout a re-basculer, cela fait 3 jours que c'est arriver, c'est comme si cette phrase que mon copain m'a dite, avait réveillé le TOC, et est donc revenu en force ... Vous devez vraiment me prendre pour une folle..
Je veux tout simplement l'aimer, à nouveau comme avant et être sereine, c'est bizarre, dans ma tête quand je laisse aller mon esprit, je me vois heureuse, rire et m'amuser et chaque fois je le vois à mes côtées, mais lorsqu il s'agit de la réalité, c'est comme si un truc me bloquait. Avez-vous déjà vécu cela ?
Désolé pour le pavé, je crois que ma crise, m'a vraiment donner l'envie d'écrire cette fois ..
Courage à tous, merci de faire de ce forum, un endroit sain et qui nous aide tous, du moins je crois
Désolé de ne pas souvent écrire, mais sachez que je vous lis chaque jours (oui je sais ce n 'est pas la meilleure solution) ... Mais voila ce soir, j'ai eu une légère crise de panique, j'ai atteint une phase du TOC (si cette fois ce l'est), que je n'avais jamais eu auparavant, c'est plus que completement anesthésier et c'est bien plus que des affirmations, cette fois ce n'est pas "tu ne l'aimes plus", mais "je ne l'aime plus", ça fait tellement mal, vous vous imaginez bien que suite à ça, j'avais soudainement mal au coeur, j'ai pleurer pendant au moins 3h avec quelques arrêt et j'ai fait la pire erreur, j'ai été sur d'autres forums, j'ai chercher d'autres sujets, "le désamour", "comment savoir quand quitter ?" Et j'ai paniqué encore une fois, je me disais : Non pas moi, je ne veux pas ne plus l'aimer !!!
Et puis la je n'ai pas qu'une compulsion à mon actif mais plusieurs, "Tu es quelqu'un de trop empathique donc si tu pleures ce n'est pas parce que tu l 'aimes au fond, c'est parce que tu ne veux pas le blesser", "regarde il t'énerve, il ne fait rien de d'autres que jouer au jeux vidéos" .... Oh mon Dieu, j'en ais plus qu'assez, parfois je voudrais enlever mon cerveau...
Ce n'est vraiment pas comme d'habitude ! C'est vraiment un anesthésie complète ! Avez-vous déjà eu ça ? Il y a même eu un moment où ma tête disait : tu t'en foutrais s'il te laissait et cette pensée m'a donner la nausée.. C'est fou je n'est jamais été aussi basse, j'en ais vraiment plus qu'assez de tout sa... J'ai peur d'y cèder a cette m**** !
Ah et, je sais pas si vous c 'est pareille mais moi je passais des bons moments, j'allais vraiment mieux, avec quand même des pensées obsédantes mais en sourdine, donc tout allait et une fois en voiture avec mon copain, je chantait et riait, il s'est retourné et m'a dit : j'aime ça te voir heureuse comme ça. Sur le coup j'ai sourie, contente de constater que j'étais mieux en effet, maia c'est suite à ça que tout a re-basculer, cela fait 3 jours que c'est arriver, c'est comme si cette phrase que mon copain m'a dite, avait réveillé le TOC, et est donc revenu en force ... Vous devez vraiment me prendre pour une folle..
Je veux tout simplement l'aimer, à nouveau comme avant et être sereine, c'est bizarre, dans ma tête quand je laisse aller mon esprit, je me vois heureuse, rire et m'amuser et chaque fois je le vois à mes côtées, mais lorsqu il s'agit de la réalité, c'est comme si un truc me bloquait. Avez-vous déjà vécu cela ?
Désolé pour le pavé, je crois que ma crise, m'a vraiment donner l'envie d'écrire cette fois ..
Courage à tous, merci de faire de ce forum, un endroit sain et qui nous aide tous, du moins je crois

- Ecila51
- Messages : 188
- Enregistré le : dimanche 30 décembre 2012 20:30
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Ariel,
Je comprends ton mal être... Si tu as lu ce qui a été écrit précédemment, tu constateras que nombre d'entre nous évoquent la fameuse anesthésie affective et aussi les commentaires et remarques négatives sur ce que l'on pense ou ressens. Les pleurs sont interprétés comme une peur de faire souffrir l'autre ou bien, en ce qui me concerne, comme un attachement obstiné au passé. Tu passes des bons moments avec ton copain avec les tocs en bruit de fond mais rétrospectivement, tu te dis que c'est du mensonge, de l'apparence, de la comédie... C'est ce que je ressens en ce moment, c'est terrible! Si cela te rassure, je me dis exactement la même chose que toi, "je ne veux pas ne plus l'aimer" ce serait pire que la mort. En plus, je vis une relation à distance depuis quelques mois car mon copain habite au Havre et moi en région parisienne. Quand j'étais occupée et sans tocs, je gérais cela très bien, il me manquait beaucoup et c'était un ravissement de le voir. Mais depuis le mois de juin, je me sens mal avec des phases d'espoirs et des moments de bien être et surtout des pleurs, une envie de vivre qui décroit etc. Je n'arrive pas à me convaincre que c'est un toc malgré les dires de mon psy et les bons moments que je peux passer avec mon copain. Quand je suis seule, c'est pire que lorsque je suis avec lui. Aujourd'hui, j'ai honte, je me suis levée à 13h00 parce que je n'avais pas envie d'affronter la journée. Je me sens nulle et faible.
Est-ce que tu es suivie par un psy? Prends-tu des médicaments?
Je comprends ton mal être... Si tu as lu ce qui a été écrit précédemment, tu constateras que nombre d'entre nous évoquent la fameuse anesthésie affective et aussi les commentaires et remarques négatives sur ce que l'on pense ou ressens. Les pleurs sont interprétés comme une peur de faire souffrir l'autre ou bien, en ce qui me concerne, comme un attachement obstiné au passé. Tu passes des bons moments avec ton copain avec les tocs en bruit de fond mais rétrospectivement, tu te dis que c'est du mensonge, de l'apparence, de la comédie... C'est ce que je ressens en ce moment, c'est terrible! Si cela te rassure, je me dis exactement la même chose que toi, "je ne veux pas ne plus l'aimer" ce serait pire que la mort. En plus, je vis une relation à distance depuis quelques mois car mon copain habite au Havre et moi en région parisienne. Quand j'étais occupée et sans tocs, je gérais cela très bien, il me manquait beaucoup et c'était un ravissement de le voir. Mais depuis le mois de juin, je me sens mal avec des phases d'espoirs et des moments de bien être et surtout des pleurs, une envie de vivre qui décroit etc. Je n'arrive pas à me convaincre que c'est un toc malgré les dires de mon psy et les bons moments que je peux passer avec mon copain. Quand je suis seule, c'est pire que lorsque je suis avec lui. Aujourd'hui, j'ai honte, je me suis levée à 13h00 parce que je n'avais pas envie d'affronter la journée. Je me sens nulle et faible.
Est-ce que tu es suivie par un psy? Prends-tu des médicaments?
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