Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 1
Règles du forum
Avant d'ouvrir un nouveau sujet dans cette partie du forum, pensez à utiliser Les moteurs de recherche du forum.
Un point bleu s’affiche devant les messages sans réponse



- Pauline04
- Messages : 53
- Enregistré le : vendredi 10 juin 2011 16:24
Toc du couple ou ROCD et dépression
Perso je comprends très bien qu'elle ne veuille pas leur dire. Je l'ai pas dit à mes parents au départ, mon père ne le sait toujours et je veux toujours pas qu'il le sache. C'est pas que je doive m'expliquer sur mes "moeurs intérieures", comme tu dis, mais j'ai juste pas envie de leur dire, je ne suis plus très proche d'eux et ça ne regarde que moi. Je pense qu'elle peut régler ça lors de la première séance sans problème, avec le psy en question.
- Baird
- Messages : 193
- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Je ne sais pas son age.
Si elle est mineur,ça peut etre compliquée. Mais si elle est majeur, normalement ça passera.
Si elle est mineur,ça peut etre compliquée. Mais si elle est majeur, normalement ça passera.
- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Je suis majeure .
Mais c'est pas tellement ça le problème, je ne veux pas qu'ils le sachent. Ils ont une trop mauvaise influence sur moi. Et puis je crois que cela ne les regarde pas du tout.
Je veux que ce travail sur moi-même soit personnel.
Oui je n'ai pas de carte vitale car je n'ai toujours pas fait la demande 4 ans que ça traine . . .
---EDIT---
Mes parents ne sont pas du genre compréhensifs du tout, et ils ont une part dans le developpement du toc, une très grosse part même. . .
Mais c'est pas tellement ça le problème, je ne veux pas qu'ils le sachent. Ils ont une trop mauvaise influence sur moi. Et puis je crois que cela ne les regarde pas du tout.
Je veux que ce travail sur moi-même soit personnel.
Oui je n'ai pas de carte vitale car je n'ai toujours pas fait la demande 4 ans que ça traine . . .
---EDIT---
Mes parents ne sont pas du genre compréhensifs du tout, et ils ont une part dans le developpement du toc, une très grosse part même. . .
- sparti
- Messages : 45
- Enregistré le : lundi 03 mai 2010 20:54
Toc du couple ou ROCD et dépression
Pour ma part, je ne venais plus trop car parfois ça entretient mon toc, ou me fait penser à des choses, des angoisses auxquelles je ne pensais pas, qui ne m'appartenait pas et que j'ai fait mienne. De plus, j'étais dans une période vraiment très bien, quelques ruminations mais vite balayé, je réagissais normalement, j'étais plus naturel et je ressentais les choses. Je n'avais donc pas envie de venir sur le site et ainsi replonger. Ça doit paraitre égoïste, mais j'ai envie de m'en sortir... Là je vais un peu moins bien ,le stress, surement, j'attends une réponse importante et inconsciemment cela doit jouer.Bélou a écrit :Pauline : je me demandais justement si les "absents", ceux que l'on ne croise plus vont mieux, ou au contraire, si venir ici les mine un peu.
Voila, en espérant que vous aller mieux,, et je suis convaincu que l'on peut s'en sortir!
- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Moi je ne suis plus aussi sure . . .sparti a écrit :Voila, en espérant que vous aller mieux,, et je suis convaincu que l'on peut s'en sortir!
- Soleil_rose
- Messages : 634
- Enregistré le : lundi 17 mai 2010 9:22
Toc du couple ou ROCD et dépression
Salut tout le monde,
No_Answer, je comprends que tu ne veuilles pas en parler. Moi non plus même si je comprends l'argument de Baird, c'est notre vie privée. Mais j'ai pas envie qu'ils sachent que j'ai "un problème" ou qu'ils s'inquiètent et pensent que je vais vraiment super mal, qu'ils soient sur mon dos, me posent des questions... Et puis pas envie que mon chéri le sache aussi forcément ^^
Je vous ai tous lus, je vois que certains vont bien, c'est chouette
Je me demande comment va Bravados...
Comme l'a dit Sparti, parfois on s'écarte du forum par "égoïsme" mais c'est parce qu'on en a besoin pour notre propre guérison. Certains consultent, d'autres en parlent à leur famille, parfois ça suffit de parler sur le forum, pour moi c'est un équilibre entre ici et moi seule
Personnellement, je vais moyen-moyen pour plusieurs raisons.
Actuellement, je suis en vacances chez lui et lui, il travaille. Le soir, on soupe, il se douche, on papote un peu évidemment
Puis on vaque chacun à nos occupations. Je suis super branchée sur une nouvelle série et lui, il regarde sur son ordi des vidéos ou un film, ça varie... Et ça me fait bizarre car je me dis que c'est pas normal et qu'on devrait regarder un film ensemble, tout ça...
Je ne sais pas ce qu'un couple "normal" est sensé faire en soirée, vous voyez ? J'ai pas eu cet exemple...
Autre chose, on rigole énormément, on chatouille, on se dit des petits mots marrants, tout ça... Alors je me dis qu'on est amis. Hier, je me suis même dit qu'on était amis mais qu'il ne le savait pas lui-même que c'était de l'amitié. C'est chiant...
Je veux dire, qu'est-ce qui nous distingue des amis ? Un couple normal au quotidien, qu'est-ce qui le distingue d'amis ? Car même s'il y a les "je t'aime", le quotidien reste le quotidien, chacun a ses occupations, ses envies, des besoins différents parfois et c'est pas comme dans les films. Alors, quand une relation s'inscrit dans la durée, c'est quoi la différence ?
On part mardi en vacances, j'ai hâte et super peur à la fois... Et en même temps, je me dis que c'est bien qu'on s'occupe un peu de nos affaires en ce moment puisqu'on va avoir deux semaines à fond ensemble donc bon... Mais lui-même m'a dit hier qu'on serait pas tout le temps ensemble et que parfois on ferait des trucs de notre coté (par exemple si on va dans un centre commercial ou un grand magasin) et il m'a dit que sinon, on allait se lasser.
Je suis contente qu'il le dise et en même temps, moi j'aurais jamais osé dire ça même si je le pensais. Je sais bien que forcément en deux semaines, on va en avoir marre si on reste collés-serrés ^^ Mon frère partait avec sa copine pour une semaine en Grèce (ils sont ensemble depuis bientôt 7 ans) et il a pris la console portable et m'a dit "elle va vouloir rester le long de la piscine, moi je vais m'ennuyer".
Et moi, je me faisais l'idée que si t'es avec ton partenaire, même à la piscine, ben tu lui parles tout le temps, tu t'occupes pas de toi.
J'ai vraiment une vision déformée de ce qu'est un couple, ça m'amuse et ça me fait ch.... Ca m'amuse parce que, quand je rencontre la "réalité", je me dis que franchement on est super amoureux encore. Mais ça me fait ch... car du coup, je gâche beaucoup de choses
Et puis aussi cette pensée chiante tout le temps du "je l'adore" ou "je l'aime bien". Mais je pense que plus on pense à une pensée, plus elle vient. Il faut juste arriver à l'oublier. Vous ne pensez pas ?
No_Answer, je ne sais pas si on peut s'en sortir complètement car ça serait une rééducation psychologique totale et c'est, à mon sens, impossible. Puis ça changerait la nature de qui nous sommes. Mais je pense qu'on peut vivre avec sans souci et le surmonter de mieux en mieux, ne t'en fais pas
Au début du toc, j'ai eu une pensée qui est restée des mois, c'était comme quoi mon homme n'était pas assez "gentil". A l'époque, je me disais que je voulais faire de l'humanitaire (j'avais jamais eu envie avant mais c'était pour tester si lui était un mec bien). Et je lui faisais des tests, genre je me demandais s'il emploierait des gosses chinois s'il était entrepreneur, s'il penserait à sa propre richesse pour que des gens crèvent, tout ça... Ca allait très loin, vraiment et j'en ai beaucoup souffert.
L'an passé, j'ai eu une grosse pensée comme quoi j'étais amoureuse d'un ami de fac.
Cette année, j'ai eu la grosse pensée comme quoi mon homme était "inférieur" à moi mentalement, peut-être un peu bête, qu'on allait pas avoir le même niveau.
Toutes ces pensées (et bien d'autres mais là ce sont des "grosses pensées" quoi), j'y ai VRAIMENT cru, à fond, tout le temps. Et je sais que le toc va aller de sorte qu'au fur et à mesure des années, des expériences, des changements dans ma/notre vie, je vais avoir de nouvelles pensées importantes ainsi.
Mais l'évolution, c'est que ces 3 grosses vagues de pensées ont à chaque fois duré moins longtemps et j'ai su les mettre à bout plus rapidement. La première a été super longue et horrible. La seconde un peu moins. La troisième a été très forte mais j'ai su la mettre à bout après moins de 6 mois.
Et je peux dire qu'elles sont toutes fausses aujourd'hui. Mon mec est un mec bien, il a le coeur sur la main, c'est vraiment un type bien malgré ses défauts et parfois son intolérance. Je sais qu'au fond, c'est VRAIMENT un mec génial et bien, avec un grand coeur.
Je ne suis pas amoureuse de mon ami de fac même si ça me titille encore parfois. Et mon homme est loin d'être un con, très loin. Et on s'aime sans souci avec le fait que je sois à l'unif et que lui soit un manuel.
Tu vois, tu vas apprendre à vivre avec. Il faut se battre un peu (beaucoup parfois) et surtout te laisser le temps de rechuter parfois. Ca prend du temps, c'est pas facile, parfois tu vas trébucher. Mais sans aucun doute, tu feras des efforts
Gros bisous
No_Answer, je comprends que tu ne veuilles pas en parler. Moi non plus même si je comprends l'argument de Baird, c'est notre vie privée. Mais j'ai pas envie qu'ils sachent que j'ai "un problème" ou qu'ils s'inquiètent et pensent que je vais vraiment super mal, qu'ils soient sur mon dos, me posent des questions... Et puis pas envie que mon chéri le sache aussi forcément ^^
Je vous ai tous lus, je vois que certains vont bien, c'est chouette

Je me demande comment va Bravados...
Comme l'a dit Sparti, parfois on s'écarte du forum par "égoïsme" mais c'est parce qu'on en a besoin pour notre propre guérison. Certains consultent, d'autres en parlent à leur famille, parfois ça suffit de parler sur le forum, pour moi c'est un équilibre entre ici et moi seule

Personnellement, je vais moyen-moyen pour plusieurs raisons.
Actuellement, je suis en vacances chez lui et lui, il travaille. Le soir, on soupe, il se douche, on papote un peu évidemment

Je ne sais pas ce qu'un couple "normal" est sensé faire en soirée, vous voyez ? J'ai pas eu cet exemple...
Autre chose, on rigole énormément, on chatouille, on se dit des petits mots marrants, tout ça... Alors je me dis qu'on est amis. Hier, je me suis même dit qu'on était amis mais qu'il ne le savait pas lui-même que c'était de l'amitié. C'est chiant...
Je veux dire, qu'est-ce qui nous distingue des amis ? Un couple normal au quotidien, qu'est-ce qui le distingue d'amis ? Car même s'il y a les "je t'aime", le quotidien reste le quotidien, chacun a ses occupations, ses envies, des besoins différents parfois et c'est pas comme dans les films. Alors, quand une relation s'inscrit dans la durée, c'est quoi la différence ?
On part mardi en vacances, j'ai hâte et super peur à la fois... Et en même temps, je me dis que c'est bien qu'on s'occupe un peu de nos affaires en ce moment puisqu'on va avoir deux semaines à fond ensemble donc bon... Mais lui-même m'a dit hier qu'on serait pas tout le temps ensemble et que parfois on ferait des trucs de notre coté (par exemple si on va dans un centre commercial ou un grand magasin) et il m'a dit que sinon, on allait se lasser.
Je suis contente qu'il le dise et en même temps, moi j'aurais jamais osé dire ça même si je le pensais. Je sais bien que forcément en deux semaines, on va en avoir marre si on reste collés-serrés ^^ Mon frère partait avec sa copine pour une semaine en Grèce (ils sont ensemble depuis bientôt 7 ans) et il a pris la console portable et m'a dit "elle va vouloir rester le long de la piscine, moi je vais m'ennuyer".
Et moi, je me faisais l'idée que si t'es avec ton partenaire, même à la piscine, ben tu lui parles tout le temps, tu t'occupes pas de toi.
J'ai vraiment une vision déformée de ce qu'est un couple, ça m'amuse et ça me fait ch.... Ca m'amuse parce que, quand je rencontre la "réalité", je me dis que franchement on est super amoureux encore. Mais ça me fait ch... car du coup, je gâche beaucoup de choses

Et puis aussi cette pensée chiante tout le temps du "je l'adore" ou "je l'aime bien". Mais je pense que plus on pense à une pensée, plus elle vient. Il faut juste arriver à l'oublier. Vous ne pensez pas ?
No_Answer, je ne sais pas si on peut s'en sortir complètement car ça serait une rééducation psychologique totale et c'est, à mon sens, impossible. Puis ça changerait la nature de qui nous sommes. Mais je pense qu'on peut vivre avec sans souci et le surmonter de mieux en mieux, ne t'en fais pas

Au début du toc, j'ai eu une pensée qui est restée des mois, c'était comme quoi mon homme n'était pas assez "gentil". A l'époque, je me disais que je voulais faire de l'humanitaire (j'avais jamais eu envie avant mais c'était pour tester si lui était un mec bien). Et je lui faisais des tests, genre je me demandais s'il emploierait des gosses chinois s'il était entrepreneur, s'il penserait à sa propre richesse pour que des gens crèvent, tout ça... Ca allait très loin, vraiment et j'en ai beaucoup souffert.
L'an passé, j'ai eu une grosse pensée comme quoi j'étais amoureuse d'un ami de fac.
Cette année, j'ai eu la grosse pensée comme quoi mon homme était "inférieur" à moi mentalement, peut-être un peu bête, qu'on allait pas avoir le même niveau.
Toutes ces pensées (et bien d'autres mais là ce sont des "grosses pensées" quoi), j'y ai VRAIMENT cru, à fond, tout le temps. Et je sais que le toc va aller de sorte qu'au fur et à mesure des années, des expériences, des changements dans ma/notre vie, je vais avoir de nouvelles pensées importantes ainsi.
Mais l'évolution, c'est que ces 3 grosses vagues de pensées ont à chaque fois duré moins longtemps et j'ai su les mettre à bout plus rapidement. La première a été super longue et horrible. La seconde un peu moins. La troisième a été très forte mais j'ai su la mettre à bout après moins de 6 mois.
Et je peux dire qu'elles sont toutes fausses aujourd'hui. Mon mec est un mec bien, il a le coeur sur la main, c'est vraiment un type bien malgré ses défauts et parfois son intolérance. Je sais qu'au fond, c'est VRAIMENT un mec génial et bien, avec un grand coeur.
Je ne suis pas amoureuse de mon ami de fac même si ça me titille encore parfois. Et mon homme est loin d'être un con, très loin. Et on s'aime sans souci avec le fait que je sois à l'unif et que lui soit un manuel.
Tu vois, tu vas apprendre à vivre avec. Il faut se battre un peu (beaucoup parfois) et surtout te laisser le temps de rechuter parfois. Ca prend du temps, c'est pas facile, parfois tu vas trébucher. Mais sans aucun doute, tu feras des efforts

Gros bisous

- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Tu dis vrai Soleil Rose, mais là, je ne vois pas la porte de sortie, ou même un chemin de sortie.
Je ne suis plus sure de rien, je suis assaillie par des questions quasi tout le temps. Et par des pensées plutôt glauques sur lui. . .
Comme quoi l'est pas assez intelligent, cultivé alors que moi-même je ne le suis pas plus que lui.
Que peut etre que je ne l'aime pas, etc . .
Là je viens de lire ce que tu dis et je me demande maintenant si je ne suis pas lassée de lui . . .
Enfin bref . . . Tu vois tout est sujet à question.
Et puis, il m'a bien fait comprendre qu'il pourrait pas vivre comme ça tout le temps, en train de me voir criser, me deconnecter de lui, etre dans mon coin.Tout ça le blesse énormément. Si je pouvais remonter le temps je le ferai, j'ai l'impression qu'on est en train de se perdre, je n'aurais jamais du lui parler du toc.
Bon, il voulait aller chez le psy avec moi, mais je lui ai dit que c'était un travail personnel que je devais entreprendre.
A la longue c'est normal de ne pas se regarder toujours droits dans les yeux et de se dire je t'aime et s'embrasser à tout bout de champ.
Tu voudrias quoi toi, un type de qui tu es amoureuse et a qui tu dirais juste je t'aime et que tu embrasserais ou u type avec qui tu t'entends bien, avec qui tu es complice etc. . .
Je crois que c'est ça l'amour après tout une grande complicité amicalen sexuelle etc. . . Entre deux etres.
Je ne suis plus sure de rien, je suis assaillie par des questions quasi tout le temps. Et par des pensées plutôt glauques sur lui. . .
Comme quoi l'est pas assez intelligent, cultivé alors que moi-même je ne le suis pas plus que lui.
Que peut etre que je ne l'aime pas, etc . .
Là je viens de lire ce que tu dis et je me demande maintenant si je ne suis pas lassée de lui . . .
Enfin bref . . . Tu vois tout est sujet à question.
Et puis, il m'a bien fait comprendre qu'il pourrait pas vivre comme ça tout le temps, en train de me voir criser, me deconnecter de lui, etre dans mon coin.Tout ça le blesse énormément. Si je pouvais remonter le temps je le ferai, j'ai l'impression qu'on est en train de se perdre, je n'aurais jamais du lui parler du toc.
Bon, il voulait aller chez le psy avec moi, mais je lui ai dit que c'était un travail personnel que je devais entreprendre.
Moi c'est la farandole, ca peute etre de sa soeur, de son frère, des gens avec qui je discute brièvement. . .Soleil_rose a écrit :L'an passé, j'ai eu une grosse pensée comme quoi j'étais amoureuse d'un ami de fac.
Non, c'est pas comme dans les films, la vie n'est pas un film.Soleil_rose a écrit :Autre chose, on rigole énormément, on chatouille, on se dit des petits mots marrants, tout ça... Alors je me dis qu'on est amis. Hier, je me suis même dit qu'on était amis mais qu'il ne le savait pas lui-même que c'était de l'amitié. C'est chiant...
Je veux dire, qu'est-ce qui nous distingue des amis ? Un couple normal au quotidien, qu'est-ce qui le distingue d'amis ? Car même s'il y a les "je t'aime", le quotidien reste le quotidien, chacun a ses occupations, ses envies, des besoins différents parfois et c'est pas comme dans les films. Alors, quand une relation s'inscrit dans la durée, c'est quoi la différence ?
A la longue c'est normal de ne pas se regarder toujours droits dans les yeux et de se dire je t'aime et s'embrasser à tout bout de champ.
Tu voudrias quoi toi, un type de qui tu es amoureuse et a qui tu dirais juste je t'aime et que tu embrasserais ou u type avec qui tu t'entends bien, avec qui tu es complice etc. . .
Je crois que c'est ça l'amour après tout une grande complicité amicalen sexuelle etc. . . Entre deux etres.
- Soleil_rose
- Messages : 634
- Enregistré le : lundi 17 mai 2010 9:22
Toc du couple ou ROCD et dépression
Je vais te secouer un peu car je pense que tu en as besoin (gentiment hein). Ca fait trop longtemps que je te lis et que j'ai l'impression que tu tombes toujours plus bas.
Tu peux t'en sortir mais faut te secouer un peu, ça ne viendra pas tout seul. Dis-toi que tu te bas contre ton esprit et tu le laisses gagner, de plus en plus. Tu abandonnes chaque jour un peu plus alors qu'il faudrait quelques efforts pour gagner.
Moi au début, je lui en parlais, je lui en ai parlé, ça nous a fait mal. J'avais l'impression que ça me donnait la possibilité de le quitter puisqu'il me disait de faire ce qui était le mieux pour moi.
Il est parti en vacances avec des amis durant l'été de notre 1er anniversaire et il y avait des filles. J'étais toujours en mode toc et il le savait, ça faisait 6 mois que j'en parlais. 1 mois après son retour, il a tenté de me quitter. Pourquoi ? Pour me tester, je le sais. Mais je sais aussi que durant ce voyage, les filles étaient mieux, sympas, pas prises de tête et qu'une d'entre elles lui tournait autour... Il ne s'est rien passé mais ça aurait pu. Je le sais, c'était son type de fille.
Tu perdrais beaucoup à te laisser sombrer. Car à un moment ou un autre, il en aurait peut-être marre, pour de vrai. Et à ce moment là, ça sera trop tard car il ne croira plus tes "je vais tout faire pour m'en sortir, promis". La page sera déjà presque tournée pour lui et il voudra vivre le bonheur ailleurs. Il est jeune et va se dire qu'il ne veut pas souffrir. Et il aura raison.
Je te le dis et là, je sais que tu dois toquer en te disant "est-ce que je l'aime ?" "ça me ferait quoi s'il me quittait ?". Crois-moi que tant que ça n'arrive pas pour de bon, tu ne sais pas imaginer ce que ça te fera car là, tu es dans le contrôle en quelques sortes. C'est toi qui tiens les reines (en souffrant certes), tu peux décider si ça continue ou pas puisque lui, il tient le coup pour le moment.
Mais à un moment, il se peut (c'est une hypothèse) qu'il ne tienne plus le coup et qu'il décide. Et là, tu te rendras compte et je peux te dire que tu vas en souffrir énormément.
J'ai souffert de notre rupture il y a 2 ans pendant 3 semaines et quand il est revenu, pendant plusieurs mois encore... J'ai jamais été plus heureuse que le jour où il est revenu mais sinon, ça a vraiment été horrible.
J'ai pas envie que tu le perdes et que tu te rendes compte trop tard que tu l'aimes et que tu as des ressources en toi pour t'en sortir car à ce moment là, peut-être qu'il sera trop tard et que, contrairement au mien, il ne reviendra pas... Peut-être aussi qu'il restera toujours avec ça mais bon, ça ne te secouera pas si je te conforte dans cette idée.
Alors bouge-toi car tu perds ton temps, tu te rends malade, tu pourris les plus beaux moments de votre relation alors que tu l'aimes vraiment. Le toc est douloureux, vraiment. Mais je peux te dire que se réveiller le matin en se disant "et s'il ne revenait jamais plus ?", c'est encore plus douloureux car ça ne dépend plus de toi.
La guérison ou du moins, le mieux-être, ça dépend de toi. Alors bas-toi tant que tu es maitre de la situation.
Tu ne luttes pas assez, tu ne fais que ressasser encore et encore. C'est pas simple, je sais... Mais tu dois te battre, laisser passer ces pensées, ne pas embarquer dedans comme dans le premier train, laisse couler. Et surtout, fais en sorte que ta relation ne tourne pas qu'autour de ça.
Tu as l'impression qu'il ne t'intéresse plus. C'est pas le cas, je ne pense pas. C'est juste que l'intérêt de votre relation s'amenuise au fur et à mesure qu'elle ne tourne qu'autour de tes obsessions et tes peurs. Parlez d'autre chose, vous êtes deux et la vie tourne autour d'autre chose que tes craintes et obsessions. Bougez, parlez, prenez du temps pour votre plaisir, ressourcez-vous en solo pour mieux vous retrouver et parler de tout et de rien. Ta relation grandira, ton toc s'amenuisera, tu vas reprendre confiance en toi et au fur et à mesure, ça sera moins difficile.
Mais ça ne dépend que de toi. Je sais que tu ne perçois pas encore le risque, que tu dois te dire qu'il est fou amoureux et ne va pas te quitter. Je pensais pareil et pourtant... Je suis vraiment tombée sur le c.. le jour où c'est arrivé. Et j'ai pas envie que ça t'arrive alors bouge-toi !
Séries : plein de liens sur internet. Je regarde "Pretty little liars", je te le conseille, c'est super.
Films : pareil.
Musique : pareil.
Tes créations : t'as bien 15€ pour racheter du matériel, non ?
Des projets : vacances, visites, shopping. Et si tu manques de sous : régime (je pense que tu voulais maigrir, non ?), sport...
Tu peux t'en sortir mais faut te secouer un peu, ça ne viendra pas tout seul. Dis-toi que tu te bas contre ton esprit et tu le laisses gagner, de plus en plus. Tu abandonnes chaque jour un peu plus alors qu'il faudrait quelques efforts pour gagner.
Moi au début, je lui en parlais, je lui en ai parlé, ça nous a fait mal. J'avais l'impression que ça me donnait la possibilité de le quitter puisqu'il me disait de faire ce qui était le mieux pour moi.
Il est parti en vacances avec des amis durant l'été de notre 1er anniversaire et il y avait des filles. J'étais toujours en mode toc et il le savait, ça faisait 6 mois que j'en parlais. 1 mois après son retour, il a tenté de me quitter. Pourquoi ? Pour me tester, je le sais. Mais je sais aussi que durant ce voyage, les filles étaient mieux, sympas, pas prises de tête et qu'une d'entre elles lui tournait autour... Il ne s'est rien passé mais ça aurait pu. Je le sais, c'était son type de fille.
Tu perdrais beaucoup à te laisser sombrer. Car à un moment ou un autre, il en aurait peut-être marre, pour de vrai. Et à ce moment là, ça sera trop tard car il ne croira plus tes "je vais tout faire pour m'en sortir, promis". La page sera déjà presque tournée pour lui et il voudra vivre le bonheur ailleurs. Il est jeune et va se dire qu'il ne veut pas souffrir. Et il aura raison.
Je te le dis et là, je sais que tu dois toquer en te disant "est-ce que je l'aime ?" "ça me ferait quoi s'il me quittait ?". Crois-moi que tant que ça n'arrive pas pour de bon, tu ne sais pas imaginer ce que ça te fera car là, tu es dans le contrôle en quelques sortes. C'est toi qui tiens les reines (en souffrant certes), tu peux décider si ça continue ou pas puisque lui, il tient le coup pour le moment.
Mais à un moment, il se peut (c'est une hypothèse) qu'il ne tienne plus le coup et qu'il décide. Et là, tu te rendras compte et je peux te dire que tu vas en souffrir énormément.
J'ai souffert de notre rupture il y a 2 ans pendant 3 semaines et quand il est revenu, pendant plusieurs mois encore... J'ai jamais été plus heureuse que le jour où il est revenu mais sinon, ça a vraiment été horrible.
J'ai pas envie que tu le perdes et que tu te rendes compte trop tard que tu l'aimes et que tu as des ressources en toi pour t'en sortir car à ce moment là, peut-être qu'il sera trop tard et que, contrairement au mien, il ne reviendra pas... Peut-être aussi qu'il restera toujours avec ça mais bon, ça ne te secouera pas si je te conforte dans cette idée.
Alors bouge-toi car tu perds ton temps, tu te rends malade, tu pourris les plus beaux moments de votre relation alors que tu l'aimes vraiment. Le toc est douloureux, vraiment. Mais je peux te dire que se réveiller le matin en se disant "et s'il ne revenait jamais plus ?", c'est encore plus douloureux car ça ne dépend plus de toi.
La guérison ou du moins, le mieux-être, ça dépend de toi. Alors bas-toi tant que tu es maitre de la situation.
Tu ne luttes pas assez, tu ne fais que ressasser encore et encore. C'est pas simple, je sais... Mais tu dois te battre, laisser passer ces pensées, ne pas embarquer dedans comme dans le premier train, laisse couler. Et surtout, fais en sorte que ta relation ne tourne pas qu'autour de ça.
Tu as l'impression qu'il ne t'intéresse plus. C'est pas le cas, je ne pense pas. C'est juste que l'intérêt de votre relation s'amenuise au fur et à mesure qu'elle ne tourne qu'autour de tes obsessions et tes peurs. Parlez d'autre chose, vous êtes deux et la vie tourne autour d'autre chose que tes craintes et obsessions. Bougez, parlez, prenez du temps pour votre plaisir, ressourcez-vous en solo pour mieux vous retrouver et parler de tout et de rien. Ta relation grandira, ton toc s'amenuisera, tu vas reprendre confiance en toi et au fur et à mesure, ça sera moins difficile.
Mais ça ne dépend que de toi. Je sais que tu ne perçois pas encore le risque, que tu dois te dire qu'il est fou amoureux et ne va pas te quitter. Je pensais pareil et pourtant... Je suis vraiment tombée sur le c.. le jour où c'est arrivé. Et j'ai pas envie que ça t'arrive alors bouge-toi !
Séries : plein de liens sur internet. Je regarde "Pretty little liars", je te le conseille, c'est super.
Films : pareil.
Musique : pareil.
Tes créations : t'as bien 15€ pour racheter du matériel, non ?
Des projets : vacances, visites, shopping. Et si tu manques de sous : régime (je pense que tu voulais maigrir, non ?), sport...
- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Ton message ne m'a pas fait toquer, au contraire il m'a fait pleurer.
Oui c'est un coup de pied au c.. qui étéait nécéssaire, et oui tu as raison je m'enfonce de plus en plus dans mon toc.
Ca a été dispute sur dispute à cause du toc, parce que je lui dis tout ce qui me passe par la tête etc . . .
Même quand je veux me concentrer sur autre chose. Je n'ai pas pu rendre mon rapport de stage à temps parce que je ne trouvais pas la motivation pour le faire. Ma soutenance a aussi été blaclé parce que je ne trouvais pas le temps pour la faire, à la place je toquais. . . Je me perdais dans mes pensées, dans mon lit toute la journée. . . Pour dire que oui, je m'enfonce de plus en plus en fait . . .
Mince tu m'as mise un bon coup de pied dans le derrière, je ne fais que me lamenter, même là alors qu'on fait une petite pause d'une semaine, le temps que je prenne du temps pour moi essentiellment, car je me focalise trop sur lui et je me fais souffrir comme ça. . .
Et il deteste me voir dans cet état, ou savoir que je peux me mettre dans un état pareil pour lui. Même dans cette pause je ne fais que penser à lui et me lamenter sur mon sort sur mes pensées du toc. Je ne me change même pas les idées, depuis qu'on est en pause je n'ai fait qu'une chose : le pc.
Discuter avec quelques amis ( 2-3 messages) et là ca allait déjà un peu mieux. . .Même si je rechutais un peu plus tard.
Dès que j'ai une pensée du toc, je me focalise vraiment trop dessus je n'arrive pas à les faire partir. Donc je vais essayer de profiter du reste de temps de la pause qu'on fait (jusqu'a dimanche) pour mettre a profit tout ce que vous me dites et surtout me forcer à le faire sinon je vais rester dans mes pensées.
Voilà, j'attends que ça tombe tout cuit, d'avoir la reponse du saint esprit "oui tu l'aime c'est bon pense à autre chose" pour me bouger.
Je dis oui, oui je vais le faire mais la réalité est que je ne fais rien pour.
Le numéro du psy est toujours dans mon portable, je n'ai pas encore appelé.
Je lui ai même dit " arrete de me dire que tu es là, je sais que tu en as marre et que tu vas partir . . ."
Mais bon, malgré tout ce que je lui dit je ne veux pas le perdre. . .
Il compte énormément pour moi. J'ai l'impression que j'attends juste qu'on me dise oui c'est bien tu l'aimes et moi de mon coté je ne fais aucun efforts pour vaincre le toc.
Aller, je vais me bouger, je vais commencer par aller faire du shopping là tout de suite.
Merci Soleil Rose.
Oui c'est un coup de pied au c.. qui étéait nécéssaire, et oui tu as raison je m'enfonce de plus en plus dans mon toc.
Il m'a déjà dit qu'il appréhendait nos rencontres parce que j'allais toquer, et que c'était pas normal qu'il ait peur de voir sa copine.Soleil_rose a écrit :Tu perdrais beaucoup à te laisser sombrer. Car à un moment ou un autre, il en aurait peut-être marre, pour de vrai. Et à ce moment là, ça sera trop tard car il ne croira plus tes "je vais tout faire pour m'en sortir, promis". La page sera déjà presque tournée pour lui et il voudra vivre le bonheur ailleurs. Il est jeune et va se dire qu'il ne veut pas souffrir. Et il aura raison.
Ca a été dispute sur dispute à cause du toc, parce que je lui dis tout ce qui me passe par la tête etc . . .
J'arrive pas à prendre du plaisir quand je suis seule, je pense tout le temps à lui, à nous, etc . . .Soleil_rose a écrit :Tu ne luttes pas assez, tu ne fais que ressasser encore et encore. C'est pas simple, je sais... Mais tu dois te battre, laisser passer ces pensées, ne pas embarquer dedans comme dans le premier train, laisse couler. Et surtout, fais en sorte que ta relation ne tourne pas qu'autour de ça.
Tu as l'impression qu'il ne t'intéresse plus. C'est pas le cas, je ne pense pas. C'est juste que l'intérêt de votre relation s'amenuise au fur et à mesure qu'elle ne tourne qu'autour de tes obsessions et tes peurs. Parlez d'autre chose, vous êtes deux et la vie tourne autour d'autre chose que tes craintes et obsessions. Bougez, parlez, prenez du temps pour votre plaisir, ressourcez-vous en solo pour mieux vous retrouver et parler de tout et de rien. Ta relation grandira, ton toc s'amenuisera, tu vas reprendre confiance en toi et au fur et à mesure, ça sera moins difficile.
Même quand je veux me concentrer sur autre chose. Je n'ai pas pu rendre mon rapport de stage à temps parce que je ne trouvais pas la motivation pour le faire. Ma soutenance a aussi été blaclé parce que je ne trouvais pas le temps pour la faire, à la place je toquais. . . Je me perdais dans mes pensées, dans mon lit toute la journée. . . Pour dire que oui, je m'enfonce de plus en plus en fait . . .
Oui, oui je fais de la couture. J'ai tout le matériel à la maison. Mais je n'arrive pas à diriger mes pensées dessus.Soleil_rose a écrit :Tes créations : t'as bien 15€ pour racheter du matériel, non ?
Non, je ne veux pas maigrir plus, j'ai déjà beaucoup trop maigri je n'ai plus mes jolies formes. On commence à voir mes os, oui je ne mange pas beaucoup je préfère etre dans mon lit à ressasser toutes ces pensées comme tu dis.Soleil_rose a écrit :Des projets : vacances, visites, shopping. Et si tu manques de sous : régime (je pense que tu voulais maigrir, non ?), sport...
Mince tu m'as mise un bon coup de pied dans le derrière, je ne fais que me lamenter, même là alors qu'on fait une petite pause d'une semaine, le temps que je prenne du temps pour moi essentiellment, car je me focalise trop sur lui et je me fais souffrir comme ça. . .
Et il deteste me voir dans cet état, ou savoir que je peux me mettre dans un état pareil pour lui. Même dans cette pause je ne fais que penser à lui et me lamenter sur mon sort sur mes pensées du toc. Je ne me change même pas les idées, depuis qu'on est en pause je n'ai fait qu'une chose : le pc.
Discuter avec quelques amis ( 2-3 messages) et là ca allait déjà un peu mieux. . .Même si je rechutais un peu plus tard.
Dès que j'ai une pensée du toc, je me focalise vraiment trop dessus je n'arrive pas à les faire partir. Donc je vais essayer de profiter du reste de temps de la pause qu'on fait (jusqu'a dimanche) pour mettre a profit tout ce que vous me dites et surtout me forcer à le faire sinon je vais rester dans mes pensées.
Voilà, j'attends que ça tombe tout cuit, d'avoir la reponse du saint esprit "oui tu l'aime c'est bon pense à autre chose" pour me bouger.
Je dis oui, oui je vais le faire mais la réalité est que je ne fais rien pour.
Le numéro du psy est toujours dans mon portable, je n'ai pas encore appelé.
Non, plus du tout, je me dis qu'il est sans doute à bout.Soleil_rose a écrit :Mais ça ne dépend que de toi. Je sais que tu ne perçois pas encore le risque, que tu dois te dire qu'il est fou amoureux et ne va pas te quitter. Je pensais pareil et pourtant... Je suis vraiment tombée sur le c.. le jour où c'est arrivé. Et j'ai pas envie que ça t'arrive alors bouge-toi !
Je lui ai même dit " arrete de me dire que tu es là, je sais que tu en as marre et que tu vas partir . . ."
Mais bon, malgré tout ce que je lui dit je ne veux pas le perdre. . .
Il compte énormément pour moi. J'ai l'impression que j'attends juste qu'on me dise oui c'est bien tu l'aimes et moi de mon coté je ne fais aucun efforts pour vaincre le toc.
Aller, je vais me bouger, je vais commencer par aller faire du shopping là tout de suite.
Merci Soleil Rose.
- Soleil_rose
- Messages : 634
- Enregistré le : lundi 17 mai 2010 9:22
Toc du couple ou ROCD et dépression
T'as raison, va faire du shopping, bouge 
C'est difficile de se forcer à faire quelque chose. Se forcer à la couture. Mais tu vas le faire, doucement puis vraiment te motiver à le faire. Tu sais, c'est un peu comme étudier quand t'as le toc. J'ai eu 9 examens, 5 semaines et tout et j'ai du me forcer. J'en avais pas envie et depuis que j'ai le toc, je suis moins douée en cours car mon étude en a pâti (même si ça va toujours). Je pourrais planer avec une moyenne de 15/20 si j'avais pas ce toc mais voilà, c'est pas le cas, tant pis...
Mais j'essaye de sauver les meubles, je veux pas qu'il ait tout de moi. L'an passé, 1ère année d'université, ça n'a pas été facile et j'ai du repasser 5 examens en août. Cette année, je me suis souvenue de ça et me suis dit que je devais bosser, je l'ai fait à fond. Résultat : j'ai tout réussi en juin et je dois repasser un mini-examen de janvier seulement.
Alors c'est pareil pour le reste. Même si c'est difficile de te concentrer sur autre chose, tu dois te forcer. Et balayer ces pensées. Tu peux le faire, on y arrive tous un peu alors toi aussi
Ça peut paraître bête de se dire "je vais me forcer à regarder un film drôle, je vais me forcer à faire du shopping" car ça semble justement ne pas être du plaisir puisque tu te forces. Mais c'est parce que tu dois prendre de nouvelles habitudes et ça passe par ça et au fur et à mesure, tu verras ton évolution et ça ira beaucoup mieux, tu verras
Je te donne ton devoir du jour :
- Faire du shopping.
- Ne pas embarquer dans tes pensées et laisser couler.
- Faire un truc qui te plaît autre que le pc (ça peut être un film sur le pc
) et te focaliser sur ça pour ne pas toquer 
Courage

C'est difficile de se forcer à faire quelque chose. Se forcer à la couture. Mais tu vas le faire, doucement puis vraiment te motiver à le faire. Tu sais, c'est un peu comme étudier quand t'as le toc. J'ai eu 9 examens, 5 semaines et tout et j'ai du me forcer. J'en avais pas envie et depuis que j'ai le toc, je suis moins douée en cours car mon étude en a pâti (même si ça va toujours). Je pourrais planer avec une moyenne de 15/20 si j'avais pas ce toc mais voilà, c'est pas le cas, tant pis...
Mais j'essaye de sauver les meubles, je veux pas qu'il ait tout de moi. L'an passé, 1ère année d'université, ça n'a pas été facile et j'ai du repasser 5 examens en août. Cette année, je me suis souvenue de ça et me suis dit que je devais bosser, je l'ai fait à fond. Résultat : j'ai tout réussi en juin et je dois repasser un mini-examen de janvier seulement.
Alors c'est pareil pour le reste. Même si c'est difficile de te concentrer sur autre chose, tu dois te forcer. Et balayer ces pensées. Tu peux le faire, on y arrive tous un peu alors toi aussi

Ça peut paraître bête de se dire "je vais me forcer à regarder un film drôle, je vais me forcer à faire du shopping" car ça semble justement ne pas être du plaisir puisque tu te forces. Mais c'est parce que tu dois prendre de nouvelles habitudes et ça passe par ça et au fur et à mesure, tu verras ton évolution et ça ira beaucoup mieux, tu verras

Je te donne ton devoir du jour :
- Faire du shopping.
- Ne pas embarquer dans tes pensées et laisser couler.
- Faire un truc qui te plaît autre que le pc (ça peut être un film sur le pc


Courage

- Pauline04
- Messages : 53
- Enregistré le : vendredi 10 juin 2011 16:24
Toc du couple ou ROCD et dépression
Je suis d'accord avec tous les conseils de Soleil-rose : No_answer, il est grand temps que tu brises le cercle vicieux des ruminations en essayant dès que tu peux de te changer les idées. Même si tu n'y arrives pas au début, tu verras, ça finira par marcher !
Dans un des bouquins que j'ai lus sur les tocs, il y a une image sur le façon dont fonctionne le cerveau. Le toc, à force de nous faire ruminer, crée comme un sillon dans un champ de blé, comme si un tracteur passait, puis repassait, puis repassait encore. Au début, la trace est légère, et puis à la fin, ça devient une autoroute ! Du coup, dès que tu vois ton copain, paf, tu prends le sillon qui te mène à la question "est-ce que je suis sûre de l'aimer?". C'est automatique. Et pour arriver à tracer un autre chemin dans ta tête, il faut que l'herbe repousse là où le toc a tracé sa voie. Tu as une pensée intrusive qui t'attire sur ce chemin ? Tu la laisses filer toute seule. Et plus tu t'occuperas l'esprit à autre chose, plus tu arriveras à laisser filer ces pensées.
Et surtout, appelle le psy que tu as choisi, c'est vraiment essentiel car tu sembles ruminer de plus en plus. Il pourra t'aider, lui aussi, à ne plus penser au toc. A le gérer plus facilement.
Pour le reste, je voulais juste rebondir sur les interrogations de Soleil-rose sur l'amour et l'amitié : moi, mon mec, c'est vraiment mon ami le plus proche. Ca aurait pu ne pas l'être, mais c'est vraiment la personne avec qui j'ai le plus de choses en commun : valeurs, façons de se divertir, goûts musicaux, goûts cinématographiques, désirs et envies etc. On est sortis ensemble direct, donc en fait, je me suis découvert ce lien profond avec lui au fur et à mesure. Alors oui, il y a le sexe en plus, l'intimité, le désir du corps de l'autre. Ca, ça nous fait rentrer dans l'amour, entendu comme relation amoureuse. Mais il n'en reste pas moins que si je devais dire "un tel est mon meilleur ami", ça serait lui aussi, sans hésiter. On se chambre assez souvent, on se taquine, comme deux amis pourraient le faire. Pour le reste, quand on parle de l'amour qu'on porte à ses parents, à ses enfants, on n'est pas dans l'amitié, pas dans une relation amoureuse, et pourtant, ce sont aussi des sentiments très forts qui sont en jeu. Je ne pense donc pas que la grille de lecture "amour/amitié" soit la meilleure pour aborder la relation amoureuse : les deux peuvent très bien se cumuler. Et puis chaque personne et donc chaque couple a sa façon d'aimer. On trouve de tout, parfois on peut trouver que ce qu'une personne accepte dans sa relation, on ne l'accepterait jamais soi même, que ça ne ressemble pas à de l'amour. Mais pourtant, ça en est, personne ne peut en juger. C'est à mon avis une perte de temps de se demander, sous l'effet du toc, ce que c'est que l'amour. Cela ne mène à rien, sinon, à angoisser encore plus.
Quoi qu'il en soit, quand on est tocqué, on peut très bien avoir peur que son copain soit devenu un simple ami, mais cela reste le toc. Quand on est serein dans une relation, la question ne se pose même pas : peu importe le comportement que l'on adopte, ami ou non, on sait si on aime d'amour une personne ou pas. On le sait et on ne rumine pas là dessus.

Et surtout, appelle le psy que tu as choisi, c'est vraiment essentiel car tu sembles ruminer de plus en plus. Il pourra t'aider, lui aussi, à ne plus penser au toc. A le gérer plus facilement.
Pour le reste, je voulais juste rebondir sur les interrogations de Soleil-rose sur l'amour et l'amitié : moi, mon mec, c'est vraiment mon ami le plus proche. Ca aurait pu ne pas l'être, mais c'est vraiment la personne avec qui j'ai le plus de choses en commun : valeurs, façons de se divertir, goûts musicaux, goûts cinématographiques, désirs et envies etc. On est sortis ensemble direct, donc en fait, je me suis découvert ce lien profond avec lui au fur et à mesure. Alors oui, il y a le sexe en plus, l'intimité, le désir du corps de l'autre. Ca, ça nous fait rentrer dans l'amour, entendu comme relation amoureuse. Mais il n'en reste pas moins que si je devais dire "un tel est mon meilleur ami", ça serait lui aussi, sans hésiter. On se chambre assez souvent, on se taquine, comme deux amis pourraient le faire. Pour le reste, quand on parle de l'amour qu'on porte à ses parents, à ses enfants, on n'est pas dans l'amitié, pas dans une relation amoureuse, et pourtant, ce sont aussi des sentiments très forts qui sont en jeu. Je ne pense donc pas que la grille de lecture "amour/amitié" soit la meilleure pour aborder la relation amoureuse : les deux peuvent très bien se cumuler. Et puis chaque personne et donc chaque couple a sa façon d'aimer. On trouve de tout, parfois on peut trouver que ce qu'une personne accepte dans sa relation, on ne l'accepterait jamais soi même, que ça ne ressemble pas à de l'amour. Mais pourtant, ça en est, personne ne peut en juger. C'est à mon avis une perte de temps de se demander, sous l'effet du toc, ce que c'est que l'amour. Cela ne mène à rien, sinon, à angoisser encore plus.
Quoi qu'il en soit, quand on est tocqué, on peut très bien avoir peur que son copain soit devenu un simple ami, mais cela reste le toc. Quand on est serein dans une relation, la question ne se pose même pas : peu importe le comportement que l'on adopte, ami ou non, on sait si on aime d'amour une personne ou pas. On le sait et on ne rumine pas là dessus.
- Baird
- Messages : 193
- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Le soucis No_Answer c'est qu'elle le laisse totalement manger par le toc. Et dès qu'y a un petit toc elle se laisse submerger comme si c'etait une grosse flaque. Je trouve qu'elle se noit un peu dans une flaque d'eau parfois.
De plus le fait de fréquenter régulièrement un forum pour parler de son mal etre, fait que ancrer le toc, et montrer a jour qu'il est bien là. Et le maintenir vivant.
Et le fait, elle doit se sentir bien dans son mal etre en meme temps. Ce qui qu'il fait qu'il reste là.
De plus le fait de fréquenter régulièrement un forum pour parler de son mal etre, fait que ancrer le toc, et montrer a jour qu'il est bien là. Et le maintenir vivant.
Et le fait, elle doit se sentir bien dans son mal etre en meme temps. Ce qui qu'il fait qu'il reste là.
- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
C'est vrai que d'un coté je me sens tellmeent bien dans le toc à douter, pleurer, perdre 7 kilos. . . Oui, oui je vois les avantages, c'est un très bon régime . . .Baird a écrit :Et le fait, elle doit se sentir bien dans son mal etre en meme temps. Ce qui qu'il fait qu'il reste là
Plus sérieusement, tu crois vraiment que je peux me sentir bien dans mon mal etre et donc inconsciemement ester dans le toc ?
Tu crois que ça me fait plaisir/ ou me sentir bien d'avoir l'impression d'etre folle tout le temps ?
Enfin bref . . .
Pauline04 a écrit :Je suis d'accord avec tous les conseils de Soleil-rose : No_answer, il est grand temps que tu brises le cercle vicieux des ruminations en essayant dès que tu peux de te changer les idées. Même si tu n'y arrives pas au début, tu verras, ça finira par marcher !
Donc voilà, j'ai fait du shopping, je lui ai acheté deux troi bricoles pendant que j'y étais.Soleil_rose a écrit :Je te donne ton devoir du jour :
- Faire du shopping. Fait
- Ne pas embarquer dans tes pensées et laisser couler. En cours
- Faire un truc qui te plaît autre que le pc (ça peut être un film sur le pc ) et te focaliser sur ça pour ne pas toquer en cours
Pis ben j'ai réussi à me changer les idées pendant 1-2 h.
C'est déjà du progrès. Même s'il y a toujours ces idées du toc qui me suivent même là actuellement.
- Baird
- Messages : 193
- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
No_answer a écrit :C'est vrai que d'un coté je me sens tellmeent bien dans le toc à douter, pleurer, perdre 7 kilos. . . Oui, oui je vois les avantages, c'est un très bon régime . . .Baird a écrit :Et le fait, elle doit se sentir bien dans son mal etre en meme temps. Ce qui qu'il fait qu'il reste là
Plus sérieusement, tu crois vraiment que je peux me sentir bien dans mon mal etre et donc inconsciemement ester dans le toc ?
Tu crois que ça me fait plaisir/ ou me sentir bien d'avoir l'impression d'etre folle tout le temps ?
Enfin bref . . .
Tu vois la chose au pied de la lettre.
Si je me permet de dire ça c'est que l'on me l'a dit aupart avant. Et que moi contrairement a toi j'ai déjà reussis a guerrir grace à des phrases de ce genre. Et que quand on y pense c'est "vrai" malgrès les points négatifs.
- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
ok, ce qui a marché dans ton cas ne marchera peut eter pas dans le mien, c'est pas disant des phrases du style que ca va aller mieux.
Enfin, en quoi je me complairait dans le toc ?
En quoi hein puisque j'ai peur de voir mon copain parce que je sais que je vais toquer. Que j'ai l'impression que mon monde s'écroule, etc . . .
Autant je suis d'accord avec les reste de ton message ( j'entretiens le toc , d'une petite flaque j'en fait une grosse ), mais là me complaire dans le toc. Non. Du tout. . .
Enfin, en quoi je me complairait dans le toc ?
En quoi hein puisque j'ai peur de voir mon copain parce que je sais que je vais toquer. Que j'ai l'impression que mon monde s'écroule, etc . . .
Autant je suis d'accord avec les reste de ton message ( j'entretiens le toc , d'une petite flaque j'en fait une grosse ), mais là me complaire dans le toc. Non. Du tout. . .
- Baird
- Messages : 193
- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Ca marche pour tout le monde. Il faut faire reagir pour inciter les gens a bouger.
Tu te sens bien indirectement. Car quand on a un toc on se rentre dans une bulle. Une bulle dans laquelle on souhaite tout controler, et c'est ça que signifie cette phrase. Aussi le fait exemple que ton copain est au petit oignon pour toi, quand tu crise et qu'il t'aide, ca te fait plaisir ? Bah c'est ça aussi. Toutes les petites choses comme cela.
Mais il est normal, que tu reagis ainsi. Quand ma mère me l'a dit plus jeune, j'ai reagis pareil.
Tu te sens bien indirectement. Car quand on a un toc on se rentre dans une bulle. Une bulle dans laquelle on souhaite tout controler, et c'est ça que signifie cette phrase. Aussi le fait exemple que ton copain est au petit oignon pour toi, quand tu crise et qu'il t'aide, ca te fait plaisir ? Bah c'est ça aussi. Toutes les petites choses comme cela.
Mais il est normal, que tu reagis ainsi. Quand ma mère me l'a dit plus jeune, j'ai reagis pareil.
- Soleil_rose
- Messages : 634
- Enregistré le : lundi 17 mai 2010 9:22
Toc du couple ou ROCD et dépression
Baird, je ne pense pas qu'elle se plait dans son toc, du tout. Si toi on t'a dit ça et que ça a marché, tant mieux. Mais tu as un toc différemment déjà (idées différentes), tu es une personne différente donc tout est différent aussi...
Je pense surtout qu'elle trouve plus facile de rester dans le toc que de se battre, ça c'est vrai, comme pour tout le monde... C'est pas un reproche du tout mais il est plus facile de se laisser couler que de se forcer à sortir la tête de l'eau, ça demande beaucoup plus d'efforts.
Contente si tu arrives à te changer les idées
Tu vas faire quoi pour t'occuper ?
Je pense surtout qu'elle trouve plus facile de rester dans le toc que de se battre, ça c'est vrai, comme pour tout le monde... C'est pas un reproche du tout mais il est plus facile de se laisser couler que de se forcer à sortir la tête de l'eau, ça demande beaucoup plus d'efforts.
Contente si tu arrives à te changer les idées

- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Non, ca me fait ch*er qu'il ait toujours à me remonter le moral, de voir que je suis incapable d'aller bien par moi-même.Baird a écrit :Tu te sens bien indirectement. Car quand on a un toc on se rentre dans une bulle. Une bulle dans laquelle on souhaite tout controler, et c'est ça que signifie cette phrase. Aussi le fait exemple que ton copain est au petit oignon pour toi, quand tu crise et qu'il t'aide, ca te fait plaisir ? Bah c'est ça aussi. Toutes les petites choses comme cela.
Mais il est normal, que tu reagis ainsi. Quand ma mère me l'a dit plus jeune, j'ai reagis pareil.
Du coup, là je toc beaucoup à en parler . . .
En effet, peut etre que c'est plus simple de se laisser couler que de se battre, mais dès fois j'ai l'impression que je fais tout ça pour rien.Car il y a toujorus une rechute. . .C'est ce qui me démoralise le plus.Soleil_rose a écrit :Je pense surtout qu'elle trouve plus facile de rester dans le toc que de se battre, ça c'est vrai, comme pour tout le monde... C'est pas un reproche du tout mais il est plus facile de se laisser couler que de se forcer à sortir la tête de l'eau, ça demande beaucoup plus d'efforts.
Je suis allée acheter une pince pour poser des oeillet, j'ai un projet couture en cours.Soleil_rose a écrit :Contente si tu arrives à te changer les idées Tu vas faire quoi pour t'occuper ?
Un corset au motif africains ( pagne ).
J'ai déja fait le patron il faut que je découpe les pièce et que j'assemble pour faire un premier jet, voir si les mesures sont bonnes etc . . .
Ca me fait un peu bizarre de ne penser qu'a moi, je suppose que c'est normal.
- Pauline04
- Messages : 53
- Enregistré le : vendredi 10 juin 2011 16:24
Toc du couple ou ROCD et dépression
Je ne voudrais pas jeter de l'huile sur le feu mais je pense que Baird a raison sur l'idée de "complaisance dans le toc". Je vais essayer d'expliquer peut-être plus précisément cette idée, et j'espère que vous comprendrez qu'elle n'est pas destinée à vous mettre en colère ou à vous révolter.
Sur le fond, c'est une idée qui est dure à encaisser. Mon psy me l'a dit, à moi aussi, et j'ai réagi comme No_answer : en lui disant "non mais ça va pas ? Si je suis venue vous voir c'est que je suis mal, c'est que j'ai envie de m'en sortir, c'est pas parce que je me complais dans le toc !!". Réagir comme ça, c'est en fait prendre l'idée de Baird au pied de la lettre. Il ne s'agit pas de vous dire que vous êtes masochiste et que vous aimez souffrir, il s'agit de vous faire comprendre que le toc n'est pas là par hasard. Que vos obsessions elles remplissent une fonction psychique - gestion du doute, tentative pour tout contrôler, pour maîtriser son anxiété ou même, sur un plan psychanalytique, pour refouler un conflit intrapsychique et inconscient. Qu'elle que soit la forme de votre thérapie (TCC, thérapie analytique etc), la façon d'aborder les obsessions est la même : elles sont là pour quelque chose, parce que quelque chose cloche. Et elles ne partent pas pour les mêmes raisons, tant que cette chose qui cloche n'est pas partie. Si vous faites une TCC, on vous dira que cette chose qui doit partir, c'est la façon dont vous abordez les problèmes, votre insatisfaction lorsque vous n'arrivez pas à gérer l'incertitude ou l'inachevé, c'est aussi votre anxiété. Quand vous faites une thérapie analytique, on vous expliquera que cette chose qui doit partir, c'est un conflit qui s'est noué dans votre enfance et il vous faudra alors aborder une analyse plus profonde de votre personnalité et de votre histoire personnelle. Ces méthodes sont différentes mais partent du même postulat : les tocs remplissent une fonction et le sujet qui en souffre en tire ce que les psychiatres appellent des "bénéfices". Ces bénéfices sont "inconscients" pour le patient puisque lui a au contraire l'impression de souffrir le martyre, mais ils sont bien réels, sinon on arriverait à se débarrasser de nos tocs comme ça, en un clin d'oeil !
On distingue en fait les bénéfices primaires (ceux dont je viens de parler : les obsessions sont pour les tocqués une façon de gérer l'incertitude, le doute, une tentative pour reprendre le contrôle par la pensée, en analysant tout jusqu'à plus soif - ce n'est pas pour rien que ces obsessions arrivent souvent dans des moments de changement, où on ne sait plus où on va, ce qu'on veut : on a peur de ça => pour éviter d'affronter cette peur, on tocque. Tout çe se fait de façon inconsciente je le répète) et les bénéfices secondaires (quand on est tocqués et que les gens le savent, ils nous ménagent parfois, essaient de nous rendre la vie plus facile - et cette position est "agréable", dans un certain sens, car elle nous permet de vivre dans un cocon, hormis les souffrances engendrées par le toc, bien sûr).
Donc oui, on se complait d'une certaine manière dans le toc, mais sans en avoir conscience. Donc pas de quoi culpabiliser avec ça !
Je rajouterais que, personnellement, mon ressenti personnel du toc et de l'angoisse me donne aussi cette impression. J'ai parfois l'impression de me "complaire", je ne trouve pas d'autre mot, dans mes pensées horribles, obscènes, je ressens cette pulsion noire monter en moi, et contre laquelle j'essaie de lutter sans y arriver. Dans les grands moments de détresse, j'ai réellement l'impression parfois de ressentir un plaisir immonde dans mes tocs, comme si une pulsion, une envie ravageuse s'emparait de moi. Ca fait très peur d'ailleurs... Tout le toc se résumant selon moi à un dialogue entre un diablotin, perché sur une de mes épaules et qui me pousse à me complaire dans le toc, dans l'angoisse, pour m'éviter d'affronter les vrais problèmes, et un petit ange, perché sur l'autre épaule, qui sait qui je suis vraiment et qui tente en vain de me rassurer.
Bref, je ne sais pas si je vous ai convaincus, en tout cas j'aurai essayé !
Je pense que, même si c'est une idée qui est très déplaisante, elle permet d'avancer dans la thérapie. Et finalement, le fait de se dire : "je suis tocqué mais c'est pas de ma faute, le toc est là pour m'empêcher d'affronter les vrais problèmes" c'est déculpabilisant. Le but d'une thérapie ça sera d'apprendre à gérer ces problèmes justement sans avoir à développer des obsessions et des ruminations.
Sur le fond, c'est une idée qui est dure à encaisser. Mon psy me l'a dit, à moi aussi, et j'ai réagi comme No_answer : en lui disant "non mais ça va pas ? Si je suis venue vous voir c'est que je suis mal, c'est que j'ai envie de m'en sortir, c'est pas parce que je me complais dans le toc !!". Réagir comme ça, c'est en fait prendre l'idée de Baird au pied de la lettre. Il ne s'agit pas de vous dire que vous êtes masochiste et que vous aimez souffrir, il s'agit de vous faire comprendre que le toc n'est pas là par hasard. Que vos obsessions elles remplissent une fonction psychique - gestion du doute, tentative pour tout contrôler, pour maîtriser son anxiété ou même, sur un plan psychanalytique, pour refouler un conflit intrapsychique et inconscient. Qu'elle que soit la forme de votre thérapie (TCC, thérapie analytique etc), la façon d'aborder les obsessions est la même : elles sont là pour quelque chose, parce que quelque chose cloche. Et elles ne partent pas pour les mêmes raisons, tant que cette chose qui cloche n'est pas partie. Si vous faites une TCC, on vous dira que cette chose qui doit partir, c'est la façon dont vous abordez les problèmes, votre insatisfaction lorsque vous n'arrivez pas à gérer l'incertitude ou l'inachevé, c'est aussi votre anxiété. Quand vous faites une thérapie analytique, on vous expliquera que cette chose qui doit partir, c'est un conflit qui s'est noué dans votre enfance et il vous faudra alors aborder une analyse plus profonde de votre personnalité et de votre histoire personnelle. Ces méthodes sont différentes mais partent du même postulat : les tocs remplissent une fonction et le sujet qui en souffre en tire ce que les psychiatres appellent des "bénéfices". Ces bénéfices sont "inconscients" pour le patient puisque lui a au contraire l'impression de souffrir le martyre, mais ils sont bien réels, sinon on arriverait à se débarrasser de nos tocs comme ça, en un clin d'oeil !
On distingue en fait les bénéfices primaires (ceux dont je viens de parler : les obsessions sont pour les tocqués une façon de gérer l'incertitude, le doute, une tentative pour reprendre le contrôle par la pensée, en analysant tout jusqu'à plus soif - ce n'est pas pour rien que ces obsessions arrivent souvent dans des moments de changement, où on ne sait plus où on va, ce qu'on veut : on a peur de ça => pour éviter d'affronter cette peur, on tocque. Tout çe se fait de façon inconsciente je le répète) et les bénéfices secondaires (quand on est tocqués et que les gens le savent, ils nous ménagent parfois, essaient de nous rendre la vie plus facile - et cette position est "agréable", dans un certain sens, car elle nous permet de vivre dans un cocon, hormis les souffrances engendrées par le toc, bien sûr).
Donc oui, on se complait d'une certaine manière dans le toc, mais sans en avoir conscience. Donc pas de quoi culpabiliser avec ça !

Bref, je ne sais pas si je vous ai convaincus, en tout cas j'aurai essayé !

- Soleil_rose
- Messages : 634
- Enregistré le : lundi 17 mai 2010 9:22
Toc du couple ou ROCD et dépression
Salut tout le monde !
Pauline, je rejoins pas trop ton idée... Car elle veut surtout dire qu'en somme, si on ne consulte pas, on n'a pas de chance de s'en tirer puisque c'est un truc à régler intérieurement, d'après ton idée.
De plus bon, moi personne n'est au courant de mon truc et je m'en sers pas comme excuse pour expliquer certaines difficultés. Et personnellement, j'ai le toc depuis 3 ans et demi et je me bas tous les jours surtout depuis 2 ans et demi (la 1ère année, c'était pas évident) alors je pense pas me "complaindre" comme tu dis.
Ceux qui se complaisent sont ceux qui s'en servent comme excuse et ceux qui se disent trop faibles pour se battre (là oui, dans certains moments, on y est mais ça dépend qui).
Je crois pas que No_Answer se plait dans son trouble et qu'elle le fait exprès pour ne pas affronter quelque chose d'autre. Là où on peut dire qu'elle se complait, c'est parce que oui c'est plus simple de se morfondre que de se forcer à se bouger, à se battre contre les idées, tout ça...
De plus, c'est pas se complaindre que d'avoir un toc parce qu'on ne veut pas affronter un autre problème. C'est surtout que le toc est le symptôme mais comme nous ne sommes pas psys, on ne sait pas remonter à la source automatiquement et donc on ne fait pas le lien, on ne se dit pas "tiens, si j'ai le toc c'est parce que j'ai un autre problème plus profond à régler". Non, on se dit "si j'ai ces pensées, c'est qu'elles sont vraies, qu'il y a un problème dans ma sexualité/relation/...".
Donc c'est surtout un manque de connaissance, pas de la complaisance. Enfin, moi je ne pense pas...
Il est clair que si on avait la solution, je pense qu'on l'appliquerait tous.
Pauline, je rejoins pas trop ton idée... Car elle veut surtout dire qu'en somme, si on ne consulte pas, on n'a pas de chance de s'en tirer puisque c'est un truc à régler intérieurement, d'après ton idée.
De plus bon, moi personne n'est au courant de mon truc et je m'en sers pas comme excuse pour expliquer certaines difficultés. Et personnellement, j'ai le toc depuis 3 ans et demi et je me bas tous les jours surtout depuis 2 ans et demi (la 1ère année, c'était pas évident) alors je pense pas me "complaindre" comme tu dis.
Ceux qui se complaisent sont ceux qui s'en servent comme excuse et ceux qui se disent trop faibles pour se battre (là oui, dans certains moments, on y est mais ça dépend qui).
Je crois pas que No_Answer se plait dans son trouble et qu'elle le fait exprès pour ne pas affronter quelque chose d'autre. Là où on peut dire qu'elle se complait, c'est parce que oui c'est plus simple de se morfondre que de se forcer à se bouger, à se battre contre les idées, tout ça...
De plus, c'est pas se complaindre que d'avoir un toc parce qu'on ne veut pas affronter un autre problème. C'est surtout que le toc est le symptôme mais comme nous ne sommes pas psys, on ne sait pas remonter à la source automatiquement et donc on ne fait pas le lien, on ne se dit pas "tiens, si j'ai le toc c'est parce que j'ai un autre problème plus profond à régler". Non, on se dit "si j'ai ces pensées, c'est qu'elles sont vraies, qu'il y a un problème dans ma sexualité/relation/...".
Donc c'est surtout un manque de connaissance, pas de la complaisance. Enfin, moi je ne pense pas...
Il est clair que si on avait la solution, je pense qu'on l'appliquerait tous.
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
-
- 5866 Réponses
- 660248 Vues
-
Dernier message par PandoraStory
-
- 3630 Réponses
- 705263 Vues
-
Dernier message par Archaos
-
- 5 Réponses
- 3588 Vues
-
Dernier message par Helene65