Je crois que j'ai fais une bétise après une séance psy

[neige-74]

Justement. Elle peut te proposer d'autres solutions, non ?

[eternelletristesse]

A priori j'ai fait le tour de tous les anti-dépresseurs même les IMAO, seuls les électrochocs seraient les seuls qui marchaient un petit sur mon moral.

Là on essaie plusieurs anti dépresseurs en même temps, plus thymorégulateurs + somnifères + valium etc... mais en ce moment c'est la chute libre

Je me sens nulle de lui avoir écrit; je ne pourrais plus jamais l'appeler j'ai trop honte.

J'arrive pas à me battre... c'est trop dûr... je revis les scènes jour et nuit, je n'ai plus de repos, de sommeil ... je vais disjoncter...

[Nemesis]

Suis-je la seule, ici, à trouver la pratique des électrochocs (et j'ai fait un tour sur internet pour voir "l'évolution" qu'ils ont subi depuis "L'exorciste") barbare ?
Forcément, après un coup de jus dans la tête, tu te sens plus calme, t'as un bon paquet de neurones qui ont dus grillés. Autant se shooter à l'éther.
Je ne dis pas ça pour te démoraliser, au contraire, je pense que ce qui te mine c'est peut-être que tu sens que cette méthode n'est pas la solution et le fait que ta psy t'y encourage, encore une fois, te fais peut-être perdre confiance en elle. Je ne fais que des suppositions, ici. Je ne prétend pas avoir réponse à tout, j'expose mon opinion d'après les informations que tu nous donnes.
Pourquoi ne pas aller chercher un deuxième avis ? Auprès d'un autre psychiatre ou d'un médecin généraliste ? Ça t'aiderait peut-être à y voir plus clair.

En tout cas, je te souhaite tout le courage du monde. Et ne t'engage en rien dans lequel tu ne sois absolument sûre.

[eternelletristesse]

Bonsoir,

Non en fait les électrochocs ne sont pas une méthode barbare et c'est super contrôlé, et c'est sous anesthésie générale et on te met du curare je crois pour que tu n'ais pas de problèmes musculaires. Ils sont réservés au cas extrêmes, mais çà en a aidé plus d'un à s'en sortir.

Moi je refuse à nouveau pour plusieurs raisons, parfois il peut y avoir une perte de mémoire normalement temporaire, sauf que moi j'ai carrément perdu 2 ans de ma vie... plus aucun souvenir de rien... De plus, çà reste fatiguant (anesthésie générale même si c'est de courte durée).

Aujourd'hui j'ai été très très mal, j'ai failli passer de l'autre côté...

J'ai rappelé mon psy vendredi pour m'excuser pour ma lettre et tout...j'étais en larme au téléphone. Aujourd'hui j'ai essayé de l'appeler au cabinet, sur son portable mais à chaque fois j'ai eu le répondeur. Je me suis sentie seule au monde, inutile à tout le monde, et pis l'impression que tout le monde s'en fout que je me sente si mal... je commence à me convaincre (et çà craint) que çà ne sert plus à rien de se battre. Mon père ce WE a lu Psychologie Magasine sur les secrets familiaux. Je lui ai fait lire une partie sur l'inceste. Il m'a dit "mais de toute façon t'aurais du en parler avant!"... comme si c'était encore ma faute... S'il n'y avait pas prescription je crois qu'aujourdh'ui j'irais porté plainte pour faire comprendre à cette p'tain de famille qu'ils m'ont tous détruit, qu'ils protègent un criminel et que moi je peux crever, on s'en fou...

J'en peux plus

[Nemesis]

J'ai bien lu qu'on utilisait des anesthésiants, etc. Le fait est que tu as perdu 2 ans de ta vie suite à ça et que ça reste de l'électricité, à haute dose, envoyée dans ton cerveau. Le traumatisme qui en résulte peut te faire te sentir mieux, ça je veux bien y croire, mais je n'arrive pas à croire que cette méthode est bénéfique et contrôlée. Autant te frapper plusieurs fois la tête contre un mur.

Ne désespère pas. Récemment, je me suis sentie abandonnée par mon médecin traitant car, elle qui d'habitude répond rapidement à ses mails, n'a répondu à aucun des miens qui lui disaient que je me sentais de plus en plus mal, proche d'une rechute (dépression) et que, cette fois, j'étais prête à prendre les mesures nécessaires après plus de cinq ans à fuir les psys et les médications (mauvaises expériences).
Au bout de deux ou trois mois, à la relancer régulièrement, tout en ayant l'impression de l'ennuyer, de la harceler, de la déranger, j'ai fini par la faire, ma rechute violente, je suis alors allée la voir en personne, en consultation sans rendez-vous.
Et là, elle m'a immédiatement prise en charge, prescrit des anxiolytiques pour gérer mes crises de panique et mes moments très bas et orientée vers un psy, tout en me prévenant bien que, si quoi que ce soit n'allait pas, je devais immédiatement la recontacter.
Le psy vers lequel elle m'a orientée était affreux, je lui en ai fait part immédiatement et elle a fait des démarches, en un temps record, pour me réorienter et m'apporter son soutien par ce fait et des mots d'encouragements.

Je pense, maintenant, qu'elle était débordée, comme tout généraliste en clinique et qu'elle n'a peut-être pas eu le temps de lire ou de s'occuper de mes mails qui, formulés comme ils étaient, pouvaient paraître peu urgents. C'est à partir du moment où j'ai fait le déplacement qu'elle a pris les choses en main.

Tu n'es pas seule, ton psy attend peut-être que tu prennes un RDV ou que tu lui dises clairement que tu veux continuer. Tes excuses sont une bonne chose, mais ta psy en a peut-être déduit que tu voulais être un peu seule et que, si tu voulais toujours continuer avec elle, tu te déplacerais ou ferais des démarches par toi-même.
Tu n'as pas un autre moyen de contacter ton psy ? Les messages sur son répondeur, il doit en recevoir pas mal, en plus tu dis que c'était un vendredi. Le temps qu'il les écoute, qu'il les traite, à mon avis demain (mardi) tu auras peut-être une réponse.
Envoie peut-être un SMS sur son portable. C'est une méthode moins "invasive", ça reste sans avoir besoin de fouiller 3 heures pour le retrouver, on a le temps d'y répondre, on peut l'avoir sous les yeux pour y réfléchir, etc.

Il est encore tôt, ne te laisse pas aller. Tu n'as personne d'autre à qui te confier en attendant ?

Et je le répète, pour l'HP ou autres, prends tes décisions parce que tu le veux et que tu sens que c'est le mieux, toi-même, pas parce qu'on "pense pour toi".

[eternelletristesse]

Merci de me soutenir comme çà... des textos, je lui en ai déjà envoyé (mais il y a quelques temps lorsque j'avais besoin de lui demander si je pouvais augmenté des dosages ou non...). D'ailleurs c'est lui qui m'avait envoyé le 1er un texto: le jour de mon mariage !!
Il m'avait écrit: "je vous souhaite un très beau mariage X et tous mes voeux de bonheur. Que ce retour du soleil et du ciel bleu soit pour vous le signe du renouveau et vous apporte la confiance! Mes félicitations au mari. Dr Y".
C'était le 1er message de la journée et çà m'avait vachement touché!

Mais là, que veux tu que je lui dise? Dr Y, ai je été trop loin? Faites vous la gueule ?

... j'ai tenté d'appeler... maintenant j'arrête...s'il ne revient pas vers moi, je laisse tout tomber.

[neige-74]

Mais il ne viendra pas vers toi, Eternelletristesse.

Si tu essaies de te mettre à sa place, il peut penser que tu ne veux plus le voir, que tu vas chez quelqu'un d'autre... D'autre part, n'oublie pas que la psychiatrie est une spécialité très particulière. Aucun bon psy n'acceptera de te "soigner" par téléphone ou par mail, il y a bien trop de risques. Il a besoin de te voir, physiquement, tes réactions, ta façon de t'exprimer... pour mesurer exactement ton état.
Il a aussi besoin que tu sois actrice de ta thérapie : on ne guérit pas quelqu'un qui ne le veut pas.

Pour les électrochocs, même si je sais qu'aujourd'hui ça n'a plus rien de "barbare", on ne peut pas t'obliger à en faire. Donc, le meilleur conseil que j'aurais envie de te donner, c'est de reprendre un rendez-vous avec ton psy. Laisser les choses se dégrader ne t'emmène nulle part.

Ce serait vraiment bien pour toi si tu trouvais la force de faire ça. Un petit pas. Pour toi.

[eternelletristesse]

Mais je fais un petit pas...l'autre jour j'ai laissé un message en lui disant que j'avais parlé avec le Dr Z (de la clinique) qui m'a envoyé vers lui, et qu'elle m'a dit qu'il fallait s'accrocher. Je lui ai dit, je sais qu'on a annulé mais je voudrais reprendre ... que veux tu que je fasse de plus? Me planter devant son cabinet et lui dire HELP !

[neige-74]

Non, mais prendre rendez-vous. Lui dire que tu veux un rendez-vous, à son cabinet, en face-à-face, ce n'est pas possible ?

[eternelletristesse]

mais c'est un peu le message que je lui ai laissé, non? Quand je lui dis que je veux reprendre? j'avais annulé 3 rdv, est ce que les autres restent "valides"? Mais (même si c'est toujours ce que j'espère) je tombe sur le répondeur...

Je vais pas le harceler par téléphone non plus... je vais encore plus le faire fuir...

-- Mardi 01 Décembre 2009 18:34 --

Il m'a appelé ce soir...m'a demandé pourquoi hier je n'avais pas laissé de message. Il m'a dit, vous voulez me dire quelquechose? Je lui ai dit oui je vous reprendre des rdv car j'ai tout effacé... alors il m'a redonné ceux qu'on avait pris jusqu'à fin décembre... Après il y a eu un gros blanc... il m'a dit: comment çà va? je lui ai dit moyen (même si en fait je suis sous terre). Il m'a proposé de m'appeler si quelqu'un se décommandait dans la semaine pour que l'on puisse se voir et parler de mes courriers, et des messages que je lui ai laissé...
Il a bien senti que çà n'allait pas...

Je ne sais pas comment se passera notre prochain rdv...

Par dessus çà mon mari ce soir vient en mettre une couche en me disant tu penses rester combien de temps dans ton canapé? Il faut que tu retravailles, sinon t'es bonne à rien...

Tout va bien ce soir...

[Nemesis]

Je t'avais dit que tes messages ne devaient pas être assez clairs pour lui et qu'il allait sûrement te rappeler ce jour, le temps de traiter tous ces messages, non ?
En plus, il a compris que ça n'allait pas et t'as proposée de te prendre en priorité s'il avait le temps. C'est bien qu'il ne t'as pas abandonné et qu'il ne s'en fiche pas.
Quant à comment va se passer votre prochain RDV, ne panique pas, ça ne peut que bien aller. Après tout ce temps à te ronger les ongles sur cette histoire, retourner le voir, en sachant qu'il s'est impliqué en faisant, lui aussi, un pas vers toi (la proposition de t'appeler si un RDV se décommandait), ne pourra être que bénéfique.

Courage !

[eternelletristesse]

merci vraiment beaucoup pour le soutien de tout le monde et surtout à toi. On verra comment se passera le rdv... de toute façon il faut que je m'accroche.
Hier j'ai complètement craqué après l'avoir eu... et mon mari qui ne comprend pas et qui pense que je me laisse vivre à la maison.

Le soir j'ai eu mes parents au téléphone, mon père me dit "y'a quelquechose qui va pas?". Et là, je lui ai dit non. Comment arriver à se lever le matin, et s'accrocher alors que tout le monde s'en fou (famille). Il m'a dit "on ne s'en fout pas". Je vais parler avec ton frère pour qu'il aille voir un psychiatre (ce que je souhaite et le psy aussi car j'ai tellement peur qu'il recomence sur quelqu'un d'autre) et mon père me dit "il faut du temps"... je lui ai dit "le jour où çà arrivera je ne serai peut être plus là...". Ce WE dans une allusion il m'a dit que dans les conflits familiaux, il faut parler tout de suite (comme si c'était simple!), après faut pas s'étonner...

Je suis pas très en forme ce matin

[Nemesis]

Qui arrive à être en forme le matin ?

[eternelletristesse]

En forme le matin? Euh ... pas moi en tout cas vu que je ne dors plus la nuit ou presque (3h). Par contre je suis en forme (obèse)...

Mon psy n'a pu trouver de place cette semaine, mais à la limite c'est sûrement mieux comme çà... je vais essayer de prendre BEAUCOUP de recul pour pouvoir retourner le voir après tout ce que j'ai déballé...

Courage pour cette journée!

[eternelletristesse]

Tout part en vrille... mon mari ne me supporte plus, soit disant je deviens agressive parce que je dors 4 heures par nuit, et je suis comme une larve sur le canapé toute la journée. On s'est engueulé tout le WE... çà me saoule... Ce WE j'ai pas pu voir mes parents parce qu'ils mangeaient avec leur fils...
J'ai envie de rompre avec tout le monde, comme j'ai voulu le faire avec le psy... D'aillurs j'ai rdv avec lui jeudi, je ne suis pas sûre d'y aller... j'ai si honte de moi, je me sentirais trop mal... je me sents pas capable de l'affronter...

j'hésite à y aller demain... et à utiliser le prétexte du problème du RER A... j'ai tellement honte de ce que j'ai fait...

[Nemesis]

C'est toujours dur d'aller "consulter" (comme on dit), mais éviter une personne qui peut/veut t'aider (d'après ce qui a suivi ton "erreur") n'améliorera pas les choses.

Je ne veux pas te culpabiliser, je pense que tu te culpabilises déjà trop, mais je ne peux que trop te conseiller d'aller voir ton psy. C'est toi qui choisit de quoi tu veux lui parler, si quelque chose est trop douloureux, ce n'est pas en allant le voir, que tu t'engages à lui en parler.

Il y a quelques jours, tu te plaignais de la durée, trop courte à ton goût, des rendez-vous fixés et, maintenant, tu ne veux plus y aller.

Aller le voir ne t'engage à rien, ni à parler de ce dont tu ne veux pas parler, ni à t'engager sur la durée, ni à suivre aveuglément ses conseils (même s'ils seront, je l'espère, judicieux).
Ne te bloque pas avec cette peur de l'engagement. Tu n'as pas signé de contrat qui t'oblige à quoi que ce soit avec lui mais tu as l'air de te sentir si mal en ce moment, que je pense que tu devrais y aller, sans te poser de questions.
Tu as eu trop peu de rendez-vous avec lui pour te faire une idée sur ce qu'il peut t'apporter.

Du courage.

[neige-74]

Il m'a appelé ce soir...m'a demandé pourquoi hier je n'avais pas laissé de message. Il m'a dit, vous voulez me dire quelquechose? Je lui ai dit oui je vous reprendre des rdv car j'ai tout effacé... alors il m'a redonné ceux qu'on avait pris jusqu'à fin décembre... Après il y a eu un gros blanc... il m'a dit: comment çà va? je lui ai dit moyen (même si en fait je suis sous terre). Il m'a proposé de m'appeler si quelqu'un se décommandait dans la semaine pour que l'on puisse se voir et parler de mes courriers, et des messages que je lui ai laissé...
Il a bien senti que çà n'allait pas...

Là, il te montre quand même bien son intérêt. Maintenant, il faut aussi que toi tu lui montres ton envie de guérir. Car sans toi il ne peut rien. Ce qui pourrait expliquer son attitude un peu réservée des derniers temps. Il te laissait peut-être du temps pour réfléchir.

Par dessus çà mon mari ce soir vient en mettre une couche en me disant tu penses rester combien de temps dans ton canapé? Il faut que tu retravailles, sinon t'es bonne à rien...

Tu sais, la dépression quand tu n'as jamais connu, c'est franchement la planète Mars, et encore ! Il faut que ton homme arrive à comprendre que ce n'est pas une question de volonté ni d'humeur, mais bel et bien un maladie. De nouveaux bouquins et borchures existent sur la question, et puis sinon, la solution idéale, c'est qu'il accepte un rendre-vous avec ton psy ou un médecin généraliste suffisamment psychologue.

[eternelletristesse]

Tu sais mon mari, mes parents ont été voir ce psy...il leur a pourtant bien expliqué ce qu'était cette maladie, l'enfer que l'on vivait etc... Mais rien à faire autant mon mari se reprend quand il voit qu'il a été trop loin, autant mes parents font comme si de rien n'était...

Hier la séance psy (la 2ème depuis que j'ai repris contact) ne s'est pas très bien passé. Ce n'était pas de sa faute, je crois qu'il s'est pris toute la colère que j'avais en moi. Genre: il m'a dit "vous croyez que votre frère a plaisir à savoir que vous êtes si malade", et je lui réponds de manière agressive "j'en sais rien et puis je m'en fou, çà m'avance à rien de le savoir". Après il parle un peu et puis à un moment je lui dit: "de toute façon tout le monde s'en fou, que je crève ou non c'est pareil, je n'existe pour personne". Il me dit "vous croyez que je m'en fou". Et moi très fine, je lui réponds "c'est votre métier non? vous vous comportez envers le patient pour lui faire croire ce qu'il a bien envie de croire, vous êtes payés pour çà, non, c'est pas çà?" Gros silence ... Et là, il me dit "vous savez que c'est limite insultant ce que vous disez, çà veut dire que je suis là que pour encaisser votre chèque?" Je lui dit "pas insultant peu être vexant". Il me dit, vous pouvez croire ce que vous voulez, mais sachez que ce n'est pas vrai je ne m'en fou pas. Alors je continue mon délire et je lui dis "Peut être mais si vous avez 50 personnes comme moi, vous pouvez pas me dire que vous pouvez être sincère avec tout le monde?" Gros silence ... Et là, et il me répond, mais vous n'êtes pas ces 50 histoires, vous avez une histoire particulière, un entourage particulier et vous me touchez... Je souhaite vous aider vraiment, sincèrement, pas pour mon chèque parce que je pense que vous le méritez...
Alors là, je lui dis, çà ne sert à rien çà n'en vaut pas la peine, je n'en vaux pas la peine.

Et là Stupéfaction... il prend une voix ssemi énervée, semi douce... et il me dit: Mais Amélie vous savez que vous êtes incroyable? Vous le savez?
Je lui réponds non... Il me dit "vous commencez la séance avec agressivité envers moi, et d'un seul coup vous la renversez contre vous et vous vous renfermez dans votre coquille... Alors, je lui dis, je fonctionne comme çà... Alors que cela faisait un an que je le regardais dans les yeux, aujourd'hui je suis devant lui tête baissée, et je n'arrive pas à croiser son regard... j'ai honte de moi

[neige-74]

Mais pourquoi dis-tu que la séance s'est mal passée ??? Moi je la trouve plutôt normale. Ils sont formés pour affronter ça, et même ils savent ce qu'il faut en faire pour avancer grâce à ça. Alors retournes-y sans souci et tu n'as pas à baisser la tête (sauf s'il pleut beaucoup à la limite... )

[eternelletristesse]

Pourquoi j'ai dit que çà c'était mal passé? parce que j'étais déçue de mon attitude envers lui, et je ne me reconnaissais pas ... et puis le fait de ne plus pouvoir le regarder en face me pose un pb, cela a un sens, depuis que j'ai "honte" de mes lettres, j'ai honte de le regarder, l'impression d'avoir fait tout pour que la confiance entre nous se "casse". En fait je fonctionne comme çà, généralement çà se passe comme çà, çà se passe bien avec les gens et ap rès j'estime que je ne mérite pas l'attention de la personne donc je fais des "conneries" pour que tout "casse".

Je sais pas si je l'ai écrit hier soir, mais vers 22H (je savais qu'il était forcément parti) je lui ai laissé 2 messages sur son répondeur (bah oui çà avait coupé) je lui demandais de m'excuser pour mon agressivité, je lui ai dit que j'avais la rage en ce moment pour plusieurs raisons, que je me sentais mal et que du coup c'est lui qui prenait ... Je lui ai dit aussi que je voudrais que notre relation redevienne comme avant, que j'arrive à nouveau à le regarder face à face sans avoir honte de faire ou dire des choses ...

Il m'a appelé ce soir: il m'a dit que je n'avais pas à m'excuser, qu'à la limite c'était bien que je dise ce que j'avais sur le coeur, que quand il m'a parlé d'agressivité ce n'était pas un jugement, c'était pour me dire qu'il sentait bien que je bouillais de l'intérieur et que je devais en souffrir terriblement.

Il m'a dit qu'il comprenait mes réactions, ce qui se passait en ce moment ... il m'a demandé si j'avais acheté mon nouveau médoc pour dormir, et il m'a dit faites de beaux rêves...

En fait, je me crée des embrouilles toutes seules dans ma tête... c'est un psy très attentionné... et qui veut m'aider vraiment.