Bonjour Claudine,
Mon médecin n'en pense rien, puisque je ne suis tout simplement pas suivie. Je sais très bien qu'il faudrait que je consulte, mais même face à moi-même je me trouve des excuses, genre "j'ai pas le temps", "ça coûte trop cher"...
Je me voile la face. Je me fuis moi-même. Je fais comme si tout allait bien. Et, par moment, je suis à la limite de craquer. Alors, je me trouve un petit coin, je pleure toute ma douleur, j'essaie de me calmer et je repars la tête haute, comme si de rien n'était.
En fait je ne me comprends même pas moi-même. J'ai l'impression que j'arrive à me manipuler. J'ai déjà vu des psys, mais finalement je crois que je "manipule" mes entretiens. Que j'enfouis tellement bien les choses au fond de moi-même qu'il m'est impossible de les faire ressortir pour travailler dessus.
Je sens que j'ai besoin d'un travail sur moi, mais je ne le fais pas. C'est assez incompréhensible.
J'ai lu une phrase de "savapa" dans un autre post : "La guérison passe par deux étapes indispensables : - avoir conscience de sa maladie
- vouloir se soigner
Je crois malheureusement que je lutte contre moi-même et que je fais tout pour ne pas me soigner.
Je suis perdue, je ne comprends bientôt plus aucune de mes réactions. C'est comme si quelqu'un d'autre habite à l'intérieur de moi. Je ne me reconnais pas, je ne sais plus qui je suis. Et je tiens le coup, je sauve les apparences...surtout ne rien laisser paraître vis-à-vis de l'extérieur.
Quand je lis les présentations et autres posts de membres de ce forum, je suis émerveillée de voir comme beaucoup s'expriment si bien. Moi, même par écrit, je n'y arrive pas. Je me fais obstacle.
Je dois aussi noter que lorsque je viens sur ce forum, je finis toujours par pleurer (ce que j'ai tendance à retenir en général), comme si ce que je lis ici résonne si fort en moi-même que je réalise que finalement tout ne va pas aussi bien que je voudrais me le faire croire....
Bonne journée
Tania
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direct sans réfléchir en panique otale j'ai refusé l'invitation pretextant que j'étais déjà prise. 
la honte
