Je suis sans arrêt oppressé , je doute constamment de la réalité

[Ecoliner]

Coucou,

En fait le seul levier que j’ai trouvé c’est de discourir tout seul en hurlant, ça débloque à chaque fois un peu mes capacités mentales (comme une sorte d’entrainement à l’éloquence), puisqu’il s’agit de colère réprimée, mais que chez moi ça m’inhibe la pensée…
C’est la plus grande frustration de ma vie ce blocage intellectuel, car j’étais le surdoué de la famille, je retenais vraiment tout, et j’avais de grosses capacités d’abstraction, et également sur le plan des langues étrangères, et j’ai l’impression qu’il ne reste plus rien. Je suis content que 20 ans après ma psy mette enfin un nom sur ma maladie, je fais beaucoup de recherches là-dessus.
Et aussi ce qui me rendait extrêmement frustré c’est que j’étais incapable de penser à moi, et du coup j’étais spectateur de ma vie.

[clémentine]

ça se travaille un trouble de la personnalité dépendante. J'en ai un aussi, j'ai beaucoup avancé.

[Ecoliner]

Mais j’ai l’impression que la psychanalyse a fait sauter les verrous et que maintenant je n’ai plus qu’à pousser les différentes portes. En fait c’est un trouble de la personnalité dépendante, mais qui est plutôt défensif. Grace à la thérapie j’ai quand même moins peur de me sentir fort narcissiquement. Elle me dit que ce conflit interne (fort narcissiquement/narcissique égocentrique), ben je ne l’ai peut-être quand même pas entièrement résolu, puisque je n’accède pas encore tout à fait à l’ambivalence narcissique destructeur/créatif, elle me dit qu’il y a de la destruction dans la créativité, ce que j’arrive quand même à concevoir…