Trouble de la personnalité limite (Borderline)

[Volcanique]

Bonjour,
J'ai été diagnostiqué du TPL il y a... deux ans et demi je crois. A l'époque, j'ai complètement nié le diagnostic. Et puis il y a un an et demi je me suis effondrée car rupture amoureuse...là j'ai vraiment pris conscience de mon "problème". Depuis, ma vie n'a fait que de se dégrader, cette "crise" a fait tout voler en éclat, et je peine à me reconstruire. Cela fait qu'aujourd'hui je ne me sens plus vraiment TPL mais surtout en énorme dépression.
Je sais pas pourquoi je dis tout ça, j'avais envie de l'écrire. J'aimerais bien parler avec des gens qui vivent la même chose...

[Cashouille]

Bonjour, @Volcanique
Bienvenue à toi.
J'ai été diagnostiqué il y a longtemps et j'ai eu beaucoup de mal a comprendre, certaines choses m'échappent encore parfois.
Je crois que ma plus grosse crise fut comme toi, une rupture ou peut être un amour non réciproque, bref ça a éclaté a un point que je n'aurais jamais imaginé.. quand on dit d'une situation que ça "va beaucoup trop loin" et souvent pour "pas grand chose" c'est clairement la définition de ce genre de crises.. ça ruine tout, une spirale infernale et je n'arrive jamais à m'arrêter, un mal être tellement énorme que je me transforme en cyclone et j'emporte tout sur mon passage..
Enfin.. pour dire je comprend..
Mais je vais beaucoup mieux depuis deux-trois ans maintenant, ça m'arrive de me sentir encore mal et d'avoir quelques crises mais par rapport à avant c'est incomparable. Je lutte en permanence et c'est épuisant mais.. nécessaire.

On est tous là pour discuter si tu en as envie et on te comprends, sache que tu n'es pas seul/e.

Courage et sûrement à bientôt

[Volcanique]

@Cashouille merci pour ton message,
ça fait me fait toujours curieusement du bien de voir que je ne suis pas "seule", c'est un peu réconfortant...

[Cashouille]

Coucou @Volcanique
Ça m'a toujours fait du bien aussi de me dire que je ne suis pas "seule". Je crois que j'ai passé une bonne partie de ma vie a me demander pourquoi j'étais pas comme les autres, pourquoi moi, pourquoi je ne peux pas être "normale" pourquoi pour les autres ça avait l'air facile.. et je me sentais seule au monde tout le temps, différentes et.. plus j'essayais d'être accepté, plus je me sentais rejetté.. personne semblait jamais comprendre..
Puis j'ai réalisé que je n'étais pas un cas unique et pour une fois quelqu'un pouvais comprendre parce qu'il/elle vivaient les choses comme moi au final, c'était pas stupide ou inconcevable, c'était pas étrange ou quoi que ce soit..
Ça m'a aidé à accepter mais finalement j'ai surtout appris a m'accepter moi tel que je suis. Je suis peux être pas "normale" (si on imagine que ça puisse exister) mais je suis unique. On l'est tous.

J'espère que tu te sent un peu mieux depuis l'autre fois.
À bientôt

[vibou]

Dans le mensuel "cerveau et psycho" du mois de décembre, il y a un article sur une personne diagnostiquée Bordeline (il me semble).
Je ai lu la revue en médiathèque ; dommage que l'article ne soit pas en lecture :
https://www.cerveauetpsycho.fr/sr/cas-c ... -25812.php

[Vanilla]

Hello

Quelqu'un saurait quel médicament est le plus approprié pour ce trouble ?

J'ai lu que la lurasidone (Latuda), la quétiapine et la lamotrigine étaient les meilleurs, quelqu'un a essayé ?

[Seyniru]

Hey.. Mois c'est Seyniru j'ai 22 ans et à la bas ça fait 3 ans que je suis en dépression... Je me doutais bien qu'il n'y avait pas que ça, quand on m'a diagnostiqué borderline tout est devenu "claire" je sais ce qui m'arrive mais, j'arrive pas à gérer tout ce qui ce passe.

Mes pleurs constant, mes émotions trop excessive.
Le fait de me sentir seule au monde juste parce que on ne répond pas à mon message, je comprends pas pourquoi je vis toujours tout à 200% mais je commence à ne plus y arriver. J'ai vue des psychologues et des psychiatres, on m'a donné de la paroxetine puis de la sertraline, mais c'était comme si rien ne se passait, ni les paroles des médecins ni les médicaments m'aide, j'ai fini par arrêté de prendre la sertraline et d'arrêter de voir des psy qui finalement ne me servent pas.

Je ne dit pas qu'il ne faut pas écouter les Psy bien évidemment mais, pour moi ça ne fonctionne pas, et j'arrive pas à trouver quelque chose qui me donne envie de continuer.

Je me suis dit que peut-être en parler avec, des personnes qui le vive au quotidien, ça pourrait m'aider...

J'ai besoin d'aide...

Bonne soirée à vous tous, et merci d'avoir lue mon message...

[Louve2016]

Bonjour, j'ai été diagnostiquée borderline à mes 18 ans (j'en ai 32)

J'ai multiplié les séjours en HP, au CAC en clinique psy depuis le diagnostic. Je suis addict à des choses pas très saines mais rien d'illégale.

Aujourd'hui je suis au plus bas, et je peux pas me faire hospitalisée, j'ai vraiment peur de moi même. J'ai besoin d'aide.

[Cashouille]

Coucou @Seyniru et @Louve2016
Je suis diagnostiqué comme vous et je vous ai lu a l'instant..
J'ai eu 30 ans cette année, j'ai eu comme vous des périodes vraiment terrible.. des idées noirs monstrueuse, des addictions par ci par là et surtout des émotions en ras de marrée extrême
Je ne sais pas comment vous aider mais je veux vous dire que depuis quelques temps je me sent beaucoup mieux dans ma vie, je sais que je ne suis pas guéris, je le sent toujours, c'est une lutte quotidienne mais je m'accroche et je m'en sort bien
Je vous dis ça seulement pour que vous sachiez qu'on peut y arrivé même si a ce moment précis vous avez forcément pas cette impression. Je comprend que c'est facile à dire quand on est loin de le ressentir, je l'ai vécu aussi, je me permet parce que je vous comprend parce que jai vécu ça aussi, ça m'arrive encore.
Personnellement la paroxetine m'a bien aidé, les psy pas du tout.. mon entourage c'était pas forcément évident non plus, j'ai réussi a m'entourer de quelques personnes solides qui ont compris ce que je pouvait ressentir et ça m'a aider
Ce qui m'a surtout sortit de ça c'est d'avoir toucher le fond et j'ai eu un declique.. plus jamais.. j'ai tout essayé, sport pour canaliser, site de rencontre et forum pour me sentir entouré, antidépresseurs et j'ai fais des cahier d'activités pour le bien être etc qu'on trouve dans certains magasins.. c'est des genre de cahier de vacances fait pour le moral, je trouvais ça ridicule mais finalement je trouvais que ça maidais bien, yavais pas mal d'exercice qui maidais a réaliser ce que je ressentais et pourquoi.. mettre des mots sur mes émotions et les comprendre ça m'a aider énormément

En soit je peux seulement vous conseiller de parler.. ici c'est un bon endroit pour le faire, les gens sont simpa, surtout ne pas avoir honte de tout ça.. ici personne ne juge et vous faites de votre mieux j'en suis sûr.. on essaye tous
En tout cas vous n'êtes pas seuls

Je vous souhaite bon courage en attendant et peut être a bientôt

[Louve2016]

Coucou @Seyniru et @Louve2016
Je suis diagnostiqué comme vous et je vous ai lu a l'instant..
J'ai eu 30 ans cette année, j'ai eu comme vous des périodes vraiment terrible.. des idées noirs monstrueuse, des addictions par ci par là et surtout des émotions en ras de marrée extrême
Je ne sais pas comment vous aider mais je veux vous dire que depuis quelques temps je me sent beaucoup mieux dans ma vie, je sais que je ne suis pas guéris, je le sent toujours, c'est une lutte quotidienne mais je m'accroche et je m'en sort bien
Je vous dis ça seulement pour que vous sachiez qu'on peut y arrivé même si a ce moment précis vous avez forcément pas cette impression. Je comprend que c'est facile à dire quand on est loin de le ressentir, je l'ai vécu aussi, je me permet parce que je vous comprend parce que jai vécu ça aussi, ça m'arrive encore.
Personnellement la paroxetine m'a bien aidé, les psy pas du tout.. mon entourage c'était pas forcément évident non plus, j'ai réussi a m'entourer de quelques personnes solides qui ont compris ce que je pouvait ressentir et ça m'a aider
Ce qui m'a surtout sortit de ça c'est d'avoir toucher le fond et j'ai eu un declique.. plus jamais.. j'ai tout essayé, sport pour canaliser, site de rencontre et forum pour me sentir entouré, antidépresseurs et j'ai fais des cahier d'activités pour le bien être etc qu'on trouve dans certains magasins.. c'est des genre de cahier de vacances fait pour le moral, je trouvais ça ridicule mais finalement je trouvais que ça maidais bien, yavais pas mal d'exercice qui maidais a réaliser ce que je ressentais et pourquoi.. mettre des mots sur mes émotions et les comprendre ça m'a aider énormément

En soit je peux seulement vous conseiller de parler.. ici c'est un bon endroit pour le faire, les gens sont simpa, surtout ne pas avoir honte de tout ça.. ici personne ne juge et vous faites de votre mieux j'en suis sûr.. on essaye tous
En tout cas vous n'êtes pas seuls

Je vous souhaite bon courage en attendant et peut être a bientôt

Merci pour ton message bienveillant, et bravo pour ton courage.

La thérapie m'a toujours aidé de mon côté, même si c'est un long travail difficile. Le problème aujourd'hui c'est que mes psy croient que je progresse alors que je ressens toujours tout à l'extrême même malgré les médicaments. Impulsivité, angoisses abandonnique, se sentir vide voire morte, avoir besoin de se faire mal, s'enfermer entre 4 murs et ne plus sortir si ce n'est pour l'indispensable... Comme je l'ai dit je me fais peur. Je sais que quand je serai à bout de cette situation sans personne irl pour me comprendre, il n'y a personne qui m'arrêtera c'est plus fort que moi et ce serait pas la première fois.

Merci encore A bientôt

[Cashouille]

Coucou @Louve2016
J'imagine que si tes psy pensent que tu progresses c'est que quelque part même si tu ne le perçois pas c'est une réalité
J'imagine que tu as aussi tendance a autosaboter ton bonheur sans t'en rendre forcément compte ou a te dévaloriser, partir défaitiste d'avance mais je pense que si les autres perçoivent du mieux c'est qu'il y en a quelque part
Un gros travail sur soit a faire c'est de là que part notre besoin de nous faire du mal.. je sais que c'est plus fort que nous quand cela arrive mais il faut vraiment te rattacher à ça et travailler ce point c'est important pour s'en sortir

J'ai un gros problème d'impulsiviter encore maintenant, j'ai un problème de gestion de la colère énorme parmis mes émotions les plus forte avec un sentiment de détresse énorme quand je suis triste, j'ai souvent demandé pourquoi les autres sont seulement triste ou en colère parce que nous c'est de la détresse et une rage énorme que l'on ressent, je trouvais ça injuste et ça me rendais encore plus mal

Tout ces symptômes je les connais tellement bien aussi.. mais est ce que tu en a parlé à tes psy justement de cette façon, qu'est ce qu'ils pensent du fait que tu as peur de toi même
Parce que j'ai l'impression que justement le progrès est présent, c'est le moment où on demande de l'aide et où on a pris conscience qu'on ce met en danger, qu'on s'inquiète de ce qu'on est capable de faire et qu'on reconnaît nos limites qu'on est prêt a reprendre le dessus
Je pense que ta peur de replonger est déja un progrès, maintenant va falloir trouver un moyen de ne plus dépendre entièrement des autres pour avancer et je sais que c'est très dur car on est dépendant des autres pour se sentir bien.. extrêmement dépendant.. sauf qu'ils ne pourront jamais se battre à notre place

Je t'encourage très fort j'ai vraiment la sensation en te lisant que tu peux le faire

A bientôt

[elisa76]

moi j'ai toujours tout intellectualisé, tout cherche a comprendre pour contrôler, surement ce qui m'a aidé a ne pas aggraver ma situation
les émotions sont puissantes et dévastatrices, et ma seule façon de ne pas sombrer etait a chaque fois la prise de recul, c'est épuisant de devoir réfléchir sur soi en permanence, se mettre a la place de l'autre pour comprendre qu'il ne comprend pas les choses comme nous, et accepter qu'il y a des abandons bien réels,
mes besoins étaient supérieurs a ce que les autres me donnaient
j'ai appris a me combler moi même, a force d’être trop blessée de ne pas avoir de relation humaine satisfaisante,

peut être que je m'en sors aussi car j'ai renoncé aux relations amoureuses, je crois que le chaos émotionnel de l'amour et ses revers me serait fatal en fait, je me suis naturellement isolée, je pense que j'ai fait ça par esprit de protection car survivre au chaos émotionnel permanent c'est épuisant, et a un moment donné je n'aurais plus eu la force d'y faire face
je pense que c'est aussi comme ça que je survis pas trop mal avec ce trouble

je pense que réussir a vivre pas trop mal avec passe aussi par la discipline de son propre comportement, moi je suis vachement dans l'hyper contrôle, mais je crois que je suis devenue ainsi pour justement faire face a ce chaos interne,
si je me laisse envahir par le chaos interne, je ne m'en sors pas
ce sont des douleurs émotionnelles bien trop puissantes

travailler dans un cadre bien structuré m'a aussi surement aidé, j'ai bcp appris le comportement et la gestion des émotions avec le monde professionnel et ses codes
j'ai toujours eu, quand j’étais jeune, ce coté de me conformer a mon environnement, comme une caméléon, et j'ai appris comme ca aussi, ne pas me foutre la honte au boulot pour garder ma crédibilité, c'est un bon facteur pour contrôler mon comportement

personne ne nous dit comment faire pour gérer tout ça,

en tapant sur google "fiche tcd marsha linehan" on peut télécharger les 387 pages pratiques de la thérapie adaptée aux borderlines

bon courage en tout cas, je compatis

[Clopinnette]

Hello

Quelqu'un saurait quel médicament est le plus approprié pour ce trouble ?

J'ai lu que la lurasidone (Latuda), la quétiapine et la lamotrigine étaient les meilleurs, quelqu'un a essayé ?

À ma connaissance, il n'en existe aucun. On ne peut pas tout traiter avec des médicaments.

Une personne de confiance calme, n'ayant pas peur d'être souvent traitée de façon injuste, les pieds bien sur terre, aide bien souvent mieux que n'importe quoi. Mais où la trouver ? C'est demander un très grand sacrifice.

[Vanilla]

À ma connaissance, il n'en existe aucun. On ne peut pas tout traiter avec des médicaments.

Une personne de confiance calme, n'ayant pas peur d'être souvent traitée de façon injuste, les pieds bien sur terre, aide bien souvent mieux que n'importe quoi. Mais où la trouver ? C'est demander un très grand sacrifice.

Je ne pense pas qu'il soit préférable que ce soit aux autres de s'adapter à nous, même si c'est vrai que ça aurait été bien.

C'est pour ça qu'un traitement serait le mieux, pour pouvoir mieux fonctionner en société avec tout le monde.

[Clopinnette]

Ce genre de « traitement » existe, mais ses résultats sont bien limités. Il est difficile de prévoir ce qui sera possible.

[Antonio]

J'ai aussi ce trouble de la personnalité écrite dans mon dossier médical, mais je ne me reconnais pas dans les symptômes associés. Les psychiatres m'ont collé cette étiquette parce que j'ai fait des tentatives de suicide, sauf que ç'avait toujours été sous l'influence de médicaments.

Sans médicament psychiatrique, je n'ai aucune pensée suicidaire.

Je ne sais même pas si je peux demander une révision, mais comme je suis malade mental, mon avis n'a aucune importance pour eux.

[Kertal]

Bonjour a tous
J’ai aussi ma carte de membre du Club

Je m’en passerai bien d’ailleurs…

Moi je trouve que ce trouble est une M.... sans nom.
Ressentie une telle détresse et souffrir pour parfois pas grand chose
En être conscient et devoir le revivre encore et encore
Une torture pour moi voilà que ce c’est pour moi.

Je hais ce trouble et toute l’histoire qui m’y a menée

En ce qui me concerne, jauría aimé ne pas avoir eu d’enfant pour ne pas être obligée de vivre
C’est un supplice

[Antonio]

C’est pour ça que je n’aime pas ce genre d’étiquette, elles sont parfois données n’importe comment. Dans mon cas, je ne ressens pas du tout ce que tu décris, Kertal, pourtant on a officiellement le même trouble.

Désolé que tu souffres de ce problème, ça doit être difficile à vivre.

Il me semble que des médicaments, comme certains neuroleptiques, sont utilisés pour aider un peu avec certains symptômes.

L’Abilify me semble le meilleur compromis entre son efficacité et ses effets secondaires moindres par rapport à d’autres neuroleptiques.

Il réduit l’impulsivité et régule les émotions.

Ça vaut le coup de demander à ton médecin si tu n’as pas déjà essayé cette option.

Je te souhaite bien du courage.

[Kertal]

Bonjour Antonio
Je te remercie pour ton message de soutien
Je t’avoue que l’étiquette en soit ne me gêne pas.
Je m’y raccroche au contraire
Je fais partie de ces gens qui surcompensé et sont si passionnants au début
Que j’ai toujours cette phrase “on a tous des oubli des sautes d’humeur des moments où on va pas bien”

Je brandis mon étiquette
Sinon les personnes pr le passé tombent de haut dès que j’ai un comportement “exagéré”
Ben ouais c’est un trouble psy
Ça se règle pas avec des leçons de moral
Et j’attends le respect par rapport à cela
Sinon minimiser ce que j’ai … et c’est fini je ne veux plis
Le résultat est le même pour moi
Être seule donc bon


Pour les médicaments je préfère ne plus en prendre
Je n’ose pas labilify
Les autres médocs, mon mental les contre et je finis suicidaires zombie …
J’ai pas t’oit essayé mais j’ai peur de prendre un nouveau risque …

Je te remercie pour ton geste