Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 1
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- Bravados
- Messages : 54
- Enregistré le : mardi 19 avril 2011 13:59
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonsoir,
je suis ravis pour toi fleur bleue et vous adresse à toi et ton époux toutes me félicitations. De beaux moments à vivre à deux en perspective et qui je n'en doute pas vont renforcer vos liens. Courage à Cel, je pense que tu es sur la bonne voie. Pour ma part, pas de crise depuis la mi juin, tout va pour le mieux, la prudence fait que je ne crie pas victoire mais, cela prouve qu'il s'agit bien d'un problème psy, on doit tous pouvoir le surmonter. Bon week-end à tous
je suis ravis pour toi fleur bleue et vous adresse à toi et ton époux toutes me félicitations. De beaux moments à vivre à deux en perspective et qui je n'en doute pas vont renforcer vos liens. Courage à Cel, je pense que tu es sur la bonne voie. Pour ma part, pas de crise depuis la mi juin, tout va pour le mieux, la prudence fait que je ne crie pas victoire mais, cela prouve qu'il s'agit bien d'un problème psy, on doit tous pouvoir le surmonter. Bon week-end à tous
- Soleil_rose
- Messages : 634
- Enregistré le : lundi 17 mai 2010 9:22
Toc du couple ou ROCD et dépression
Coucou !
@Fleurbleue, toutes mes félicitations pour ta grossesse, c'est vraiment une excellente nouvelle d'autant plus que tu te sens mieux, c'est super
J'espère que tu vas t'épanouir durant toute ta grossesse ainsi 
@No_Answer et Celeschus : quoi de neuf ?
Pour ma part, j'ai un peu rechuté l'autre jour... Jeudi, ça n'allait pas du tout. Ceci dit, je savais que j'allais rechuter, ça "devait" arriver mais j'y ai réfléchi et en fait, j'ai l'impression que je me suis mise en condition pour que ça arrive, je me disais "la rechute va arriver, c'est imminent" et forcément, elle est arrivée
Comme si je la cherchais en fait. Vous n'avez pas cette impression vous aussi ?
Bref, j'ai essayé de me calmer mais jeudi soir j'étais pas bien du tout à penser rupture, suicide, tout ça bref... Vendredi, ça allait déjà mieux sauf au soir, quelques tocs... Nous sommes allés à un mariage, c'était super mais j'ai un peu toqué. Toqué en me disant que j'étais amoureuse d'autres mecs, en me disant que lorsqu'on prenait une photo de lui et sa famille, je le regardais pas forcément lui (alors que je "devrais"), qu'il me correspondait pas, que j'étais pas amoureuse, qu'on n'allait pas ensemble, qu'il était con... bref bref bref ! Un peu lourd quoi...
Paradoxalement je voulais danser avec lui et c'était chouette et assez romantique (mais lui n'en redemandait pas ^^ lol). Mais bon, pendant le slow, même si j'étais "bien" (genre "je t'aime" et bisous d'amour), quand je le regardais, je "toquais" en me disant "tu ne l'aimes pas" et c'était vraiment pénible. Là encore, je le ressens comme tel...
Nous sommes rentrés tard et il voulait faire un câlin (il était 3h du matin et je bossais à 10h donc debout à 9h), je ne voulais pas trop en fait et puis il m'a fait la gueule et du coup, j'ai voulu car j'étais toute malheureuse qu'il me prenne pas dans ses bras (lol). C'était très bien le câlin et j'ai réfléchi et me suis rendue compte de pourquoi je n'avais pas beaucoup de désir. J'ai enchainé 2 plaquettes de pilule ce qui diminue la libido. Donc je suis "contente" d'avoir trouvé la réponse car j'étais un peu inquiète de cette baisse de libido (genre rien à faire de faire l'amour, vraiment quoi !). Tout ça pour dire : si vous n'avez plus de libido (ou autre chose), réfléchissez à tout car il y a plein de choses qui peuvent jouer (fatigue, stress, maladie, souci, médicaments...)
Allé, on va noter le bon point du jour (car je compte bien quitter cette petite rechute au plus vite) : lundi chéri est en congé (c'est férié) et moi, il était possible que je bosse au matin. Et je me disais "faites que je bosse pas" et je ne bosse pas alors je suis super heureuse car on va pouvoir cocooner en amoureux ou profiter du beau temps s'il est au rendez-vous
Quoi qu'il en soit, j'ai envie de câlins donc c'est une bonne chose
Bisous à tous et courage !
P.S : bravados, je viens de te lire, contente que tu te portes mieux et j'espère que tu guéris petit à petit
@Fleurbleue, toutes mes félicitations pour ta grossesse, c'est vraiment une excellente nouvelle d'autant plus que tu te sens mieux, c'est super


@No_Answer et Celeschus : quoi de neuf ?
Pour ma part, j'ai un peu rechuté l'autre jour... Jeudi, ça n'allait pas du tout. Ceci dit, je savais que j'allais rechuter, ça "devait" arriver mais j'y ai réfléchi et en fait, j'ai l'impression que je me suis mise en condition pour que ça arrive, je me disais "la rechute va arriver, c'est imminent" et forcément, elle est arrivée

Bref, j'ai essayé de me calmer mais jeudi soir j'étais pas bien du tout à penser rupture, suicide, tout ça bref... Vendredi, ça allait déjà mieux sauf au soir, quelques tocs... Nous sommes allés à un mariage, c'était super mais j'ai un peu toqué. Toqué en me disant que j'étais amoureuse d'autres mecs, en me disant que lorsqu'on prenait une photo de lui et sa famille, je le regardais pas forcément lui (alors que je "devrais"), qu'il me correspondait pas, que j'étais pas amoureuse, qu'on n'allait pas ensemble, qu'il était con... bref bref bref ! Un peu lourd quoi...
Paradoxalement je voulais danser avec lui et c'était chouette et assez romantique (mais lui n'en redemandait pas ^^ lol). Mais bon, pendant le slow, même si j'étais "bien" (genre "je t'aime" et bisous d'amour), quand je le regardais, je "toquais" en me disant "tu ne l'aimes pas" et c'était vraiment pénible. Là encore, je le ressens comme tel...
Nous sommes rentrés tard et il voulait faire un câlin (il était 3h du matin et je bossais à 10h donc debout à 9h), je ne voulais pas trop en fait et puis il m'a fait la gueule et du coup, j'ai voulu car j'étais toute malheureuse qu'il me prenne pas dans ses bras (lol). C'était très bien le câlin et j'ai réfléchi et me suis rendue compte de pourquoi je n'avais pas beaucoup de désir. J'ai enchainé 2 plaquettes de pilule ce qui diminue la libido. Donc je suis "contente" d'avoir trouvé la réponse car j'étais un peu inquiète de cette baisse de libido (genre rien à faire de faire l'amour, vraiment quoi !). Tout ça pour dire : si vous n'avez plus de libido (ou autre chose), réfléchissez à tout car il y a plein de choses qui peuvent jouer (fatigue, stress, maladie, souci, médicaments...)

Allé, on va noter le bon point du jour (car je compte bien quitter cette petite rechute au plus vite) : lundi chéri est en congé (c'est férié) et moi, il était possible que je bosse au matin. Et je me disais "faites que je bosse pas" et je ne bosse pas alors je suis super heureuse car on va pouvoir cocooner en amoureux ou profiter du beau temps s'il est au rendez-vous


Bisous à tous et courage !
P.S : bravados, je viens de te lire, contente que tu te portes mieux et j'espère que tu guéris petit à petit

- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bravados : Fiiou, je t'envie, mais bon il faut que je me donne les moyens de ne pas rester dans mes rechutes . . .
Soleil Rose : Courage ne baisse pas les bras.
Puis, moi actuellement je suis toujours dans ma rechute, avec la sensation que je ne l’aime pas.
Ah et puis quand je l'ai vu j'ai beaucoup toqué, mais vraiment . . . Parce que je ne l'ai pas trouvé "beau", et ensuite après ça, impossible de le regarder je pouvais pas ça me prenait au coup j'angoissais trop.
J'ai aujourd'hui réussi à bloquer les pensées intrusives quand elles sont arrivées, un peu tard dans la journée mais c'est déjà ça. . .
Et puis pour les câlins c'est de pire en pire. Trop tendue.
Enfin bon, il m'a raccompagnée à la maison, et là j'ai été moi-même , souriante, folle etc . . . Mais j'étais quand même angoissée, je ne sais pas pourquoi.
EDIT : Et j'avoue que hier j'ai complètement débloqué, pour éviter de toquer j'ai attaché un élastique à ma main et dès que je toquais eh bien je tirais dessus. Résultat je ne le ferai plus jamais, non. J'ai eu le bras tout gonflé, rouge . . .
Enfin bon, je vois un tout, mais vraiment un tout petit peu de mieux aujourd'hui. . .
Juste pour savoir, vous avez confiance en vous depuis le toc, ou bien plus du tout ?
PS : Soleil Rose ne rechute pas trop longtemps, continue à voir les choses en positif ! Je suis de tout coeur avec toi, et les autres !
Soleil Rose : Courage ne baisse pas les bras.
Puis, moi actuellement je suis toujours dans ma rechute, avec la sensation que je ne l’aime pas.
Ah et puis quand je l'ai vu j'ai beaucoup toqué, mais vraiment . . . Parce que je ne l'ai pas trouvé "beau", et ensuite après ça, impossible de le regarder je pouvais pas ça me prenait au coup j'angoissais trop.
J'ai aujourd'hui réussi à bloquer les pensées intrusives quand elles sont arrivées, un peu tard dans la journée mais c'est déjà ça. . .
Et puis pour les câlins c'est de pire en pire. Trop tendue.
Enfin bon, il m'a raccompagnée à la maison, et là j'ai été moi-même , souriante, folle etc . . . Mais j'étais quand même angoissée, je ne sais pas pourquoi.
EDIT : Et j'avoue que hier j'ai complètement débloqué, pour éviter de toquer j'ai attaché un élastique à ma main et dès que je toquais eh bien je tirais dessus. Résultat je ne le ferai plus jamais, non. J'ai eu le bras tout gonflé, rouge . . .
Enfin bon, je vois un tout, mais vraiment un tout petit peu de mieux aujourd'hui. . .
Juste pour savoir, vous avez confiance en vous depuis le toc, ou bien plus du tout ?
PS : Soleil Rose ne rechute pas trop longtemps, continue à voir les choses en positif ! Je suis de tout coeur avec toi, et les autres !
- leobillycat
- Messages : 229
- Enregistré le : dimanche 27 février 2011 11:24
Toc du couple ou ROCD et dépression
Fleur: c est magnifique bravo!!!
Sinon soirée entre copine , c est l hécatombe des couples, pleins de séparation autour de moi je déteste ça
et une amie me demande : tu penses pas que pour guérir tu dois être seule ... Et apres elle rajoute: je sais pas comment tu cas faire pour aller mieux ...
Arggggggg j ai peur, comment guérir? Ça me stresse parce que ça va faire 1an que je suis dans cet état et malgré psy et AD ça va pas vraiment mieux donc je ne dis: tu a inventé ce toc et le prob c est ton couple .. Mais toujours ce souvenir que mon couple allait trop bien avant l été passé donc on s accroche a ça!
Je veux trouver le bouton off de mon cerveau!!!
Bonne nuit a tous
Sinon soirée entre copine , c est l hécatombe des couples, pleins de séparation autour de moi je déteste ça

Arggggggg j ai peur, comment guérir? Ça me stresse parce que ça va faire 1an que je suis dans cet état et malgré psy et AD ça va pas vraiment mieux donc je ne dis: tu a inventé ce toc et le prob c est ton couple .. Mais toujours ce souvenir que mon couple allait trop bien avant l été passé donc on s accroche a ça!
Je veux trouver le bouton off de mon cerveau!!!
Bonne nuit a tous
- Ludo
- Messages : 20
- Enregistré le : lundi 09 mai 2011 10:33
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour a tous,
Je suis un peu dans le même que leobillycat, même avec la prise des AD et des anxio je ne ressent pas d'effets positifs, le seul effet c'est que les pleurs ne sont plus la, mais beaucoup de questions et toujours les mêmes
, je me pose la question si je ne me suis pas inventé ce TOC ? c'est horrible de penser a ça
, vivement que je revois mon psy est que je lui raconte ce mois avec les AD.
Sinon moi aussi, en ce moment c'est l'hécatombe des couple, que des séparations, rien de tel pour m'angoisser et me poser un tas de questions inutile.
Sinon félicitation a la futur nouvelle maman Fleurbleue, et a Bravados qui arrive a se sortir de ce toc.
Bon dimanche et courage a tous.
Je suis un peu dans le même que leobillycat, même avec la prise des AD et des anxio je ne ressent pas d'effets positifs, le seul effet c'est que les pleurs ne sont plus la, mais beaucoup de questions et toujours les mêmes


Sinon moi aussi, en ce moment c'est l'hécatombe des couple, que des séparations, rien de tel pour m'angoisser et me poser un tas de questions inutile.
Sinon félicitation a la futur nouvelle maman Fleurbleue, et a Bravados qui arrive a se sortir de ce toc.
Bon dimanche et courage a tous.
- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Leo : Ca sert à quoi de s'éloigner de lui vu que tu sais qu'il n'est pas la cause du problème. Et puis on ne se soigne pas en fuyant ses peurs. . .
Je suis plutot d'humeur bof, bof. J'ai des pensées comme quoi notre couple ne mène à rien et que je me voile la face derrière le toc. Ne me demandez pas pourquoi, même moi je ne pourrai vous répondre. . .
Et puis j'ai eu une autre super pensée : Tu ne peux pas rester avec lui, tu t'amuses trop avec lui.
Enfin, bref. . . C'est pas la joie, joie.
Et puis le fait d'être à fond dans les pensées, fait que je suis moins naturelle, moins dans l'action etc.
Ah et j'ai aussi remarqué autre chose, je ne reste que sur le négatif de mes journées. . .
Hier je lui ai dit quand il m'a déposée " J'ai passé une bonne journée " et je pensais même si j'ai beaucoup toqué.
EDIT : Les forums c'est de la M...., entre ceux qui disent qu'avant un certain age on ne peut pas avoir de relation sérieuse, que penser qu'un tel ou un tel est l'homme avec qui on projette d'avoir un futur est illusoire etc. . . Ca me met en boule.
Je l'ai bien cherché. . . Mais maintenant je toque beaucoup . . .
Ca n'a fait que d'empirer les choses. . .
Je suis plutot d'humeur bof, bof. J'ai des pensées comme quoi notre couple ne mène à rien et que je me voile la face derrière le toc. Ne me demandez pas pourquoi, même moi je ne pourrai vous répondre. . .
Et puis j'ai eu une autre super pensée : Tu ne peux pas rester avec lui, tu t'amuses trop avec lui.
Enfin, bref. . . C'est pas la joie, joie.
Et puis le fait d'être à fond dans les pensées, fait que je suis moins naturelle, moins dans l'action etc.
Ah et j'ai aussi remarqué autre chose, je ne reste que sur le négatif de mes journées. . .
Hier je lui ai dit quand il m'a déposée " J'ai passé une bonne journée " et je pensais même si j'ai beaucoup toqué.
EDIT : Les forums c'est de la M...., entre ceux qui disent qu'avant un certain age on ne peut pas avoir de relation sérieuse, que penser qu'un tel ou un tel est l'homme avec qui on projette d'avoir un futur est illusoire etc. . . Ca me met en boule.
Je l'ai bien cherché. . . Mais maintenant je toque beaucoup . . .
Ca n'a fait que d'empirer les choses. . .
- Soleil_rose
- Messages : 634
- Enregistré le : lundi 17 mai 2010 9:22
Toc du couple ou ROCD et dépression
Coucou !
@No_Answer : pour répondre à ta question, je suis quelqu'un de très spontané et joviale et donc tout le monde pense que j'ai une grande confiance en moi mais j'ai aussi un grand besoin de "reconnaissance" et du regard des autres (surtout). Donc je ne pense pas que ma confiance en moi a chuté, je pense juste que ça fait partie de moi mais que je le cache bien depuis toujours
lol Par contre, je me suis pas mal coupée du monde (notamment par la peur de tomber amoureuse du premier venu) et donc je suis plus "froide" à l'égard de nouvelles rencontres surtout masculines et ainsi qu'à l'égard de nouvelles "expériences", je me montre réticente.
Et sinon, ne va pas sur les forums de couple ou psychologie, c'est très tentant mais la solution ne s'y trouve certainement pas
@Leo : tu as quand même l'air plus décidée à te battre alors c'est chouette à lire
@Ludo : pourquoi ne viens-tu pas plus souvent sur le forum quand ça va mal ?
Pour ma part, je sais pas si ça va mieux, je suis un peu dans un creux... Super contente d'avoir trouvé une explication à ma chute de libido donc je pense parler à chéri d'une éventuelle solution qui me permettrait de retrouver ma libido "naturelle".
Mais sinon, je suis en période plus down on veut dire mais quelque part, je me dis que les couples "normaux" ne sont pas emballés tous les jours donc c'est tout à fait normal (surtout avec le toc) et je pense même qu'avec le quotidien, les jours "c'est l'homme de ma vie, je l'aime à mourir, que je suis amoureuse..." font plus partie de l'exception que de la généralité
Les gens en couple depuis longtemps : me trompé-je ?
Mais bon, ce matin (au boulot), j'ai eu une sale pensée (que j'ai eu quelques fois dernièrement, je me demande si c'est pas une nouvelle) comme quoi au début, je ne l'aimais vraiment pas. En fait, c'est assez complexe car j'adhère à cette idée mais naturellement. En fait, je me dis "oui mais au début, tu ne le connaissais pas donc c'était un début d'amour, le fait d'apprendre à le connaître, de passer du bon temps à deux... mais bien sûr ce n'était pas le même amour qu'aujourd'hui". Donc j'adhère à cette idée mais "sereinement" car mon raisonnement me semble normal. 4 mois de relation ne sont pas équivalents à 4 ans. Nos projets ont changé, notre façon d'être à deux, nos relations (même sexuelles), nos habitudes, notre connaissance l'un de l'autre a changé et forcément, notre amour aussi
Mais par chance, il est plus fort qu'avant donc ça va
lol
Mais ce qui m'angoisse c'est que je me dis du coup "donc quand tu as eu le toc, lors du 6ème mois, tu ne l'aimais vraiment pas et pourtant, t'avais bien le toc". Et ça m'angoisse TERRIBLEMENT ! Suis-je la seule à avoir cela ?
Mais quelque part, j'explique encore cela dans le sens "tu as angoissé face à ta façon de l'aimer en te disant que tu devais l'aimer plus. Tu n'étais pas encore du même amour qu'aujourd'hui mais, pour 6 mois de relation, c'était déjà ça mais tu as angoissé car tu pensais "devoir" l'aimer plus". Vous me comprenez ?
Bref, j'aimerais vos avis
J'espère que vous allez bien 
Moi je vais aller chez lui maintenant même si je ressens pas l'envie (ma foi, c'est normal, je suis en petite rechute), j'ai téléchargé 2 films drôles, j'espère qu'on sera bien
Il est en congé demain, moi aussi donc c'est cool 
Gros bisous et courage à vous
@No_Answer : pour répondre à ta question, je suis quelqu'un de très spontané et joviale et donc tout le monde pense que j'ai une grande confiance en moi mais j'ai aussi un grand besoin de "reconnaissance" et du regard des autres (surtout). Donc je ne pense pas que ma confiance en moi a chuté, je pense juste que ça fait partie de moi mais que je le cache bien depuis toujours

Et sinon, ne va pas sur les forums de couple ou psychologie, c'est très tentant mais la solution ne s'y trouve certainement pas

@Leo : tu as quand même l'air plus décidée à te battre alors c'est chouette à lire

@Ludo : pourquoi ne viens-tu pas plus souvent sur le forum quand ça va mal ?
Pour ma part, je sais pas si ça va mieux, je suis un peu dans un creux... Super contente d'avoir trouvé une explication à ma chute de libido donc je pense parler à chéri d'une éventuelle solution qui me permettrait de retrouver ma libido "naturelle".
Mais sinon, je suis en période plus down on veut dire mais quelque part, je me dis que les couples "normaux" ne sont pas emballés tous les jours donc c'est tout à fait normal (surtout avec le toc) et je pense même qu'avec le quotidien, les jours "c'est l'homme de ma vie, je l'aime à mourir, que je suis amoureuse..." font plus partie de l'exception que de la généralité

Mais bon, ce matin (au boulot), j'ai eu une sale pensée (que j'ai eu quelques fois dernièrement, je me demande si c'est pas une nouvelle) comme quoi au début, je ne l'aimais vraiment pas. En fait, c'est assez complexe car j'adhère à cette idée mais naturellement. En fait, je me dis "oui mais au début, tu ne le connaissais pas donc c'était un début d'amour, le fait d'apprendre à le connaître, de passer du bon temps à deux... mais bien sûr ce n'était pas le même amour qu'aujourd'hui". Donc j'adhère à cette idée mais "sereinement" car mon raisonnement me semble normal. 4 mois de relation ne sont pas équivalents à 4 ans. Nos projets ont changé, notre façon d'être à deux, nos relations (même sexuelles), nos habitudes, notre connaissance l'un de l'autre a changé et forcément, notre amour aussi


Mais ce qui m'angoisse c'est que je me dis du coup "donc quand tu as eu le toc, lors du 6ème mois, tu ne l'aimais vraiment pas et pourtant, t'avais bien le toc". Et ça m'angoisse TERRIBLEMENT ! Suis-je la seule à avoir cela ?
Mais quelque part, j'explique encore cela dans le sens "tu as angoissé face à ta façon de l'aimer en te disant que tu devais l'aimer plus. Tu n'étais pas encore du même amour qu'aujourd'hui mais, pour 6 mois de relation, c'était déjà ça mais tu as angoissé car tu pensais "devoir" l'aimer plus". Vous me comprenez ?
Bref, j'aimerais vos avis


Moi je vais aller chez lui maintenant même si je ressens pas l'envie (ma foi, c'est normal, je suis en petite rechute), j'ai téléchargé 2 films drôles, j'espère qu'on sera bien


Gros bisous et courage à vous

- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Soleil Rose : je ne peux te répondre étant donné que j'éprouvais déjà des sentiments à son égard avant de le connaitre.
Mais ce que je sais c'est que le toc cherche à te faire douter de la nature de tes sentiments, de leur véracité etc. . . De tout, vraiment tout !
Je crois que je suis la moins combative de ce forum et ça me pèse. A vous voir vous savez tous que vous l'aimez votre partenaire et que vous avez un toc.
Moi en ce moment, je suis vraiment pommée . . . Et là je suis en train de chercher ses moindres défauts, j'ai même eu l'idée de partir en vacance pour "tester" notre couple à l'instant.
La j'ai eu des pensées comme quoi, je ne le connaissais pas vraiment, qu'on ne parlait pas assez etc . . .
Enfin bref. . .
Mais ce que je sais c'est que le toc cherche à te faire douter de la nature de tes sentiments, de leur véracité etc. . . De tout, vraiment tout !
Je crois que je suis la moins combative de ce forum et ça me pèse. A vous voir vous savez tous que vous l'aimez votre partenaire et que vous avez un toc.
Moi en ce moment, je suis vraiment pommée . . . Et là je suis en train de chercher ses moindres défauts, j'ai même eu l'idée de partir en vacance pour "tester" notre couple à l'instant.
La j'ai eu des pensées comme quoi, je ne le connaissais pas vraiment, qu'on ne parlait pas assez etc . . .
Enfin bref. . .
-
- Messages : 14
- Enregistré le : dimanche 10 juillet 2011 22:37
Toc du couple ou ROCD et dépression
No answers: tu n'es pas la seule dans ton cas. Moi aussi depuis que mes angoisses ont débuté j'ai aucun truc au fond qui me dis que je l'aime.Comme la majorité dise " au fond je sais que je l'aime plus que tout". moi je le pense pas et apparemment toi non plus. D’après ma psy je fais un blocage de sentiments. Je n'arrive pas a ressentir les choses. Les seuls moments ou j'arrive à "ressentir" de la joie de la tristesse ou autre émotion c'est quand je suis dans "l'imaginaire" c'est a dire quand je regarde une série par exemple ou quand j'imagine une situation future (moi en train d'annoncer ma grossesse à mes parents). Je suis capable de pleurer comme une madeleine devant mimi maty....a contrario quand mon grand père est décédé...j'ai rien ressenti.C'est une forme de protection selon ma psy et je pense que toi et moi on a un esprit trop puissant qui veut absolument tout contrôler et ne pas lâcher prise.D’où l'impossibilité de ressentir nos sentiments même " au fond " et être mal en permanence.
Fleur bleue: félicitation pour ta grossesse!! c'est super! ca rassure de voir que des tocqués peuvent tout de même avancer dans la vie et en être heureuse
Bisous à tous
Fleur bleue: félicitation pour ta grossesse!! c'est super! ca rassure de voir que des tocqués peuvent tout de même avancer dans la vie et en être heureuse

Bisous à tous
- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Hum pimousse, au debut je le ressentais au fond de moi. Mais plus ca va dans le toc et moins je le ressens.
Leo : j espère que tu arriveras a te sortir rapidement de ta depression et a gerer ensuite le toc.
Fleurbleue : J'espère que tu continuera sur cette voix
Bravados : Je suis vraiment heureuse pour toi. Et j'espère que ça continuera ainsi.
Celeschus : Je suis vraiment très fière de toi car tu reviens quand même de loin et avec tout ce qui t'arriver tu continues à te battre et savoir que ce n'est qu'un toc.
Soleil_rose : je crois que tu es très bien armée pour vaincre et combattre le toc. Je ne pense pas ne tromper si je dis que je ne me fais pas de souci pour toi.
Pauline : eh bien que dire sinon que tu es sur la bonne voix .
Belou : j espere que tu vas bien !
Et voilà bonne continuation à vous , je vous quitte quelques temps. . .
Leo : j espère que tu arriveras a te sortir rapidement de ta depression et a gerer ensuite le toc.
Fleurbleue : J'espère que tu continuera sur cette voix
Bravados : Je suis vraiment heureuse pour toi. Et j'espère que ça continuera ainsi.
Celeschus : Je suis vraiment très fière de toi car tu reviens quand même de loin et avec tout ce qui t'arriver tu continues à te battre et savoir que ce n'est qu'un toc.
Soleil_rose : je crois que tu es très bien armée pour vaincre et combattre le toc. Je ne pense pas ne tromper si je dis que je ne me fais pas de souci pour toi.
Pauline : eh bien que dire sinon que tu es sur la bonne voix .
Belou : j espere que tu vas bien !
Et voilà bonne continuation à vous , je vous quitte quelques temps. . .
- Ludo
- Messages : 20
- Enregistré le : lundi 09 mai 2011 10:33
Toc du couple ou ROCD et dépression
Soleil_rose : je ne peux pas venir souvent car on va dire je n'ai pas trop le temps c'est a dire je travail dans un aéroport donc soit je commence très tôt ou je termine très tard, mais je vous suis souvent avec mon téléphone portable mais je ne vous laisse pas de messages car sa serai trop long d'écrire avec le portable, donc dès que j'ai le temps et mon ordi je vous laisse mes sentiments ou mes humeurs.
En ce moment c'est pensées m'envahissent et me donne l'impression quelle soit réelle, j'ai cet effet de puis la prise AD, vendredi je vois mon psy lui demandé si c'est normal de ressentir cet effet la, je préfère tout arrêter quitte a avoir des angoisses
, parce que la je ne ressent plus rien, ce qu'elle dit No answer je me retrouve. Je suis complètement perdu, je ne sais plus ce que je veux, en tout cas je n'ai pas envie de la perdre et de la voir avec un autre garçon .
Bonne soirée a tous et COURAGE !!
En ce moment c'est pensées m'envahissent et me donne l'impression quelle soit réelle, j'ai cet effet de puis la prise AD, vendredi je vois mon psy lui demandé si c'est normal de ressentir cet effet la, je préfère tout arrêter quitte a avoir des angoisses

Bonne soirée a tous et COURAGE !!
- Eclipses
- Messages : 31
- Enregistré le : jeudi 18 août 2011 20:53
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour à tous,
Je suis toute nouvelle sur ce site et après avoir lu une grande partie de vos messages, j'ai une question à vous poser : comment avez-vous su que vous souffriez d'un TOC et que ce que vous ressentiez n'était pas le véritable signe d'un désamour et de la fin de votre relation ?
Je me reconnais en tous points dans les différentes histoires racontées ici, car lors de chaque relation un peu longue (j'ai 31 ans), je me suis mise à douter plus ou moins rapidement de mes sentiments pour mes partenaires, à tel point que cela devenait totalement obsessionnel et finalement impossible à gérer. Après plusieurs ruptures et reprises j'ai toujours fini par rompre pour de bon, n'en pouvant plus de me poser en permanence des questions, d'angoisser et de passer des heures à interroger mes amies sur leur propre ressenti, à lire des témoignages sur internet ou à chercher des livres sur la question. Et cela a bien évidemment toujours été très douloureux. Seulement au bout d'un moment, le fait de vivre à nouveau seule faisait s'évaporer les doutes et l'angoisse, et j'en venais à me dire que mes questionnement passés étaient vraiment liés au fait que je n'étais pas ou plus amoureuse.
Il y a 5 mois j'ai fait une nouvelle rencontre et, même si ça n'a pas été un coup de foudre sur le coup, je suis tombée amoureuse (enfin, je crois...) et j'ai été incroyablement bien avec lui. Pour une fois, je ne me posais aucune question et n'arrivais à lui trouver aucun défaut sur lequel focaliser. Intelligence, apparence, douceur, caractère... tout était parfait. Puis sont arrivées nos vacances d'été, il y a 3 semaines. La première semaine, j'étais seule car il faisait un petit voyage avec ses parents. Il me manquait, on s'écrivait tous les jours, tout allait bien. Mais à l'approche du moment où je devais le rejoindre pour que nous passions une semaine ensemble, j'ai commencé à paniquer en me disant que si ça se trouve, je ne l'aimais pas. Qu'au fond il ne m'avait pas plu la toute première fois qu'on s'était rencontré, que je me faisais des idées parce que j'avais vraiment envie de construire qqch avec quelqu'un, et que j'allais m'enfermer dans une histoire complètement fausse dont je ne pourrais plus sortir. Autant dire que je n'ai quasiment pas dormi de la nuit la veille de mon départ. Pourtant, en le retrouvant, je l'ai trouvé super beau, j'étais ravie de le revoir. J'ai cru que tout était rentré dans l'ordre...
Hélas. Trois jours plus tard, alors qu'il était en face de moi, tout à coup, je l'ai vu d'une manière totalement différente. Je ne sais pas comment expliquer ça. C'est comme si on m'avait enlevé tout à coup les lunettes que j'avais devant les yeux, et que je me retrouvais face à un parfait étranger pour lequel je ne ressentais absolument rien. Sensation de panique totale, d'incompréhension et de grand malaise. Comment des sentiments peuvent-ils disparaître du jour au lendemain de façon si violente ??? J'ai tenté de reprendre le dessus mais c'était trop tard. Le grain de sable était entré dans l'engrenage. Pendant des jours je n'ai plus réussi à lui dire des choses tendres, tout me semblait absolument faux. J'avais l'impression d'une totale mascarade. Et j'étais anéantie par le fait que mon problème était revenu.
Depuis, j'alterne entre des moments où je le trouve à nouveau beau et attirant et où tout va bien, et des moments où je me dis que je ne l'aime pas, qu'il faut que je le lui dise et que je le quitte. Je regarde nos photos pour essayer de savoir ce que je ressens exactement (au moment où la crise est arrivée, j'étais incapable de les regarder parce que je savais que j'allais penser qu'elles ne reflétaient pas du tout la réalité, puisque je ne l'aimais pas), je m'interroge dès que je suis avec lui et du coup je me sens moins à l'aise, je fais des fixations sur son haleine ou ses lèvres et je n'ai plus envie qu'il m'embrasse alors que ça ne m'était pas arrivé une seule fois pendant les cinq mois précédents. J'ai l'impression que je deviens totalement froide, que ça ne me ferait rien du tout si je le quittais et en même temps je donnerais tout pour retrouver l'était dans lequel j'étais avant les vacances.
Cet après-midi j'en étais arrivée à la conclusion qu'il fallait vraiment qu'on se sépare, et ça ne m'effrayait pas du tout. Et puis un peu après je me suis calmée, et je lui ai même envoyé un message tout doux... Je ne sais pas si je ne l'aime véritablement plus (ou si je ne l'ai jamais vraiment aimé) mais que je n'arrive pas à le quitter parce que ça voudrait dire repartir à zéro, ou si j'ai des sentiments mais un gros problème psy.
Et si je le quittais, est-ce que ces crises ne reviendraient pas encore et encore lors de la prochaine relation, comme à chaque fois ??
J'ai passé des heures sur internet pour lire des témoignages et j'en ai trouvé plein qui ressemblaient au mien et qui venaient de personnes tout simplement plus amoureuses... Comme je je n'ai pas d'autres questionnements systématiques qui me rendent malade, je me demande si je ne suis pas dans leur cas. En même temps, comment se fait-il que je rentre dans ce schéma lors de chacune de mes relations amoureuses ??? Comment se fait-il que je sois incapable de déterminer si j'aime ou pas quelqu'un ?
Je suis déjà allée consulter des psys pour ce problème, parce que je n'en pouvais plus et que cela entraînait chez moi un état dépressif, et aucun ne m'a dit que ces doutes étaient pathologiques. Et bien sûr aucun ne m'a jamais dit "effectivement, vous ne l'aimez plus" ou "mais si vous l'aimez", de sorte que pour m'en sortir et être enfin soulagée, j'ai toujours opté pour la rupture.
J'ai vu sur ce site que certains vivent depuis des années avec des doutes. Je me sens incapable d'en faire autant. Comment envisager de faire ma vie avec quelqu'un si j'ai l'impression que je joue la comédie ? Déjà là, j'angoisse à l'idée de voir mon ami car je ne sais pas ce que je vais ressentir (et pire, je ne sais pas si je vais ressentir qqch) en le voyant...
Bref, j'envisage à nouveau d'aller consulter, même si l'idée ne me réjouit absolument pas. Je suis toujours mal à l'aise face à un psy, je ne sais pas quoi dire et j'appréhende énormément les silences...
Un grand merci aux éventuels courageux qui auraient pris la peine de me lire. Je me sens très seule avec mon problème, il me ronge et je n'ose en parler à des amis de peur de lui donner encore plus de réalité et aussi parce qu'il me semble absurde de ne pas pouvoir déterminer la nature de ses propres sentiments...
Je suis toute nouvelle sur ce site et après avoir lu une grande partie de vos messages, j'ai une question à vous poser : comment avez-vous su que vous souffriez d'un TOC et que ce que vous ressentiez n'était pas le véritable signe d'un désamour et de la fin de votre relation ?
Je me reconnais en tous points dans les différentes histoires racontées ici, car lors de chaque relation un peu longue (j'ai 31 ans), je me suis mise à douter plus ou moins rapidement de mes sentiments pour mes partenaires, à tel point que cela devenait totalement obsessionnel et finalement impossible à gérer. Après plusieurs ruptures et reprises j'ai toujours fini par rompre pour de bon, n'en pouvant plus de me poser en permanence des questions, d'angoisser et de passer des heures à interroger mes amies sur leur propre ressenti, à lire des témoignages sur internet ou à chercher des livres sur la question. Et cela a bien évidemment toujours été très douloureux. Seulement au bout d'un moment, le fait de vivre à nouveau seule faisait s'évaporer les doutes et l'angoisse, et j'en venais à me dire que mes questionnement passés étaient vraiment liés au fait que je n'étais pas ou plus amoureuse.
Il y a 5 mois j'ai fait une nouvelle rencontre et, même si ça n'a pas été un coup de foudre sur le coup, je suis tombée amoureuse (enfin, je crois...) et j'ai été incroyablement bien avec lui. Pour une fois, je ne me posais aucune question et n'arrivais à lui trouver aucun défaut sur lequel focaliser. Intelligence, apparence, douceur, caractère... tout était parfait. Puis sont arrivées nos vacances d'été, il y a 3 semaines. La première semaine, j'étais seule car il faisait un petit voyage avec ses parents. Il me manquait, on s'écrivait tous les jours, tout allait bien. Mais à l'approche du moment où je devais le rejoindre pour que nous passions une semaine ensemble, j'ai commencé à paniquer en me disant que si ça se trouve, je ne l'aimais pas. Qu'au fond il ne m'avait pas plu la toute première fois qu'on s'était rencontré, que je me faisais des idées parce que j'avais vraiment envie de construire qqch avec quelqu'un, et que j'allais m'enfermer dans une histoire complètement fausse dont je ne pourrais plus sortir. Autant dire que je n'ai quasiment pas dormi de la nuit la veille de mon départ. Pourtant, en le retrouvant, je l'ai trouvé super beau, j'étais ravie de le revoir. J'ai cru que tout était rentré dans l'ordre...
Hélas. Trois jours plus tard, alors qu'il était en face de moi, tout à coup, je l'ai vu d'une manière totalement différente. Je ne sais pas comment expliquer ça. C'est comme si on m'avait enlevé tout à coup les lunettes que j'avais devant les yeux, et que je me retrouvais face à un parfait étranger pour lequel je ne ressentais absolument rien. Sensation de panique totale, d'incompréhension et de grand malaise. Comment des sentiments peuvent-ils disparaître du jour au lendemain de façon si violente ??? J'ai tenté de reprendre le dessus mais c'était trop tard. Le grain de sable était entré dans l'engrenage. Pendant des jours je n'ai plus réussi à lui dire des choses tendres, tout me semblait absolument faux. J'avais l'impression d'une totale mascarade. Et j'étais anéantie par le fait que mon problème était revenu.
Depuis, j'alterne entre des moments où je le trouve à nouveau beau et attirant et où tout va bien, et des moments où je me dis que je ne l'aime pas, qu'il faut que je le lui dise et que je le quitte. Je regarde nos photos pour essayer de savoir ce que je ressens exactement (au moment où la crise est arrivée, j'étais incapable de les regarder parce que je savais que j'allais penser qu'elles ne reflétaient pas du tout la réalité, puisque je ne l'aimais pas), je m'interroge dès que je suis avec lui et du coup je me sens moins à l'aise, je fais des fixations sur son haleine ou ses lèvres et je n'ai plus envie qu'il m'embrasse alors que ça ne m'était pas arrivé une seule fois pendant les cinq mois précédents. J'ai l'impression que je deviens totalement froide, que ça ne me ferait rien du tout si je le quittais et en même temps je donnerais tout pour retrouver l'était dans lequel j'étais avant les vacances.
Cet après-midi j'en étais arrivée à la conclusion qu'il fallait vraiment qu'on se sépare, et ça ne m'effrayait pas du tout. Et puis un peu après je me suis calmée, et je lui ai même envoyé un message tout doux... Je ne sais pas si je ne l'aime véritablement plus (ou si je ne l'ai jamais vraiment aimé) mais que je n'arrive pas à le quitter parce que ça voudrait dire repartir à zéro, ou si j'ai des sentiments mais un gros problème psy.
Et si je le quittais, est-ce que ces crises ne reviendraient pas encore et encore lors de la prochaine relation, comme à chaque fois ??
J'ai passé des heures sur internet pour lire des témoignages et j'en ai trouvé plein qui ressemblaient au mien et qui venaient de personnes tout simplement plus amoureuses... Comme je je n'ai pas d'autres questionnements systématiques qui me rendent malade, je me demande si je ne suis pas dans leur cas. En même temps, comment se fait-il que je rentre dans ce schéma lors de chacune de mes relations amoureuses ??? Comment se fait-il que je sois incapable de déterminer si j'aime ou pas quelqu'un ?
Je suis déjà allée consulter des psys pour ce problème, parce que je n'en pouvais plus et que cela entraînait chez moi un état dépressif, et aucun ne m'a dit que ces doutes étaient pathologiques. Et bien sûr aucun ne m'a jamais dit "effectivement, vous ne l'aimez plus" ou "mais si vous l'aimez", de sorte que pour m'en sortir et être enfin soulagée, j'ai toujours opté pour la rupture.
J'ai vu sur ce site que certains vivent depuis des années avec des doutes. Je me sens incapable d'en faire autant. Comment envisager de faire ma vie avec quelqu'un si j'ai l'impression que je joue la comédie ? Déjà là, j'angoisse à l'idée de voir mon ami car je ne sais pas ce que je vais ressentir (et pire, je ne sais pas si je vais ressentir qqch) en le voyant...
Bref, j'envisage à nouveau d'aller consulter, même si l'idée ne me réjouit absolument pas. Je suis toujours mal à l'aise face à un psy, je ne sais pas quoi dire et j'appréhende énormément les silences...
Un grand merci aux éventuels courageux qui auraient pris la peine de me lire. Je me sens très seule avec mon problème, il me ronge et je n'ose en parler à des amis de peur de lui donner encore plus de réalité et aussi parce qu'il me semble absurde de ne pas pouvoir déterminer la nature de ses propres sentiments...
- Bravados
- Messages : 54
- Enregistré le : mardi 19 avril 2011 13:59
Toc du couple ou ROCD et dépression
bonjour eclipses,
je comprends parfaitement tes interrogations. Mais, soit tu vis des passions amoureuses et elles s'estompent comme toutes les passions (nombre de gens ne vivent que dans ce type de relations qui en peuvent durer que le temps de l'état passionnel), soit tu es dans une forme de pathologie que nous identifions comme un toc. Il est vrai que dans ton cas, je penche pour la seconde option. La passion qui s'estompe ce n'est pas la passion qui disparait, ce n'est pas instantané. Toi, il me semble que comme nous cela est venu d'un seul coup, premier signe, et, ensuite tu dis toi même que cela se répète à chaque relation. Il est donc évident que tu as le même problème que celui que nous évoquons ici. Certes, cela ne veut pas dire que tu aimes profondément quelqu'un, mais de toute façon tu ne peux avec les pensées que tu développes faire évoluer une relation si tu te pose rapidement des questions parasites. J'ai vécu ce genre de choses comme toi, et j'ai fini par penser que c'était parce que je n'étais pas avec la bonne personne. C'est seulement depuis que j'ai eu à nouveau ces pensées, d'un coup au bout de plusieurs années de vie commune sans nuage que j'ai réalisé que ce n'était pas normal. Et je le réalise de plus en plus chaque jour constatant des état normaux où j'aime profondément ma femme, je le vie, je ne me pose pas la question à chaque instant et les rechutes où cela reprend pour quelques jours. Objectivement, dans un couple normal, on vit l'état amoureux, on ne se demande pas tous les jours si on aime l'autre ou pas. Cela fait 5 mois que tu es avec ton ami. A la lecture de ton post, mois je pense qu'il y a des sentiments, maintenant si tu choisis de ne pas te battre, de quitter ton mec, c'est une solution, la vie suivra son cours comme tu l'as déjà vécu. Mais tu reproduiras systématiquement ces pensées. Donc, tu n'as pas à mon humble avis nombre de solution. Sois tu cherches à vaincre ce Toc, car pour moi c'en est un, et tu laisses une chance à cette histoire qui semble être sans ces mauvaises pensées pleine de promesses, soit tu choisis une succession d'histoires dans lesquelles tu vas reproduire le truc ce qui va t'empêcher d'y voir clair et d'éprouver de la satisfaction lorsque tu es en couple. Voilà, j'espère t'avoir aidé. Bon courage.
je comprends parfaitement tes interrogations. Mais, soit tu vis des passions amoureuses et elles s'estompent comme toutes les passions (nombre de gens ne vivent que dans ce type de relations qui en peuvent durer que le temps de l'état passionnel), soit tu es dans une forme de pathologie que nous identifions comme un toc. Il est vrai que dans ton cas, je penche pour la seconde option. La passion qui s'estompe ce n'est pas la passion qui disparait, ce n'est pas instantané. Toi, il me semble que comme nous cela est venu d'un seul coup, premier signe, et, ensuite tu dis toi même que cela se répète à chaque relation. Il est donc évident que tu as le même problème que celui que nous évoquons ici. Certes, cela ne veut pas dire que tu aimes profondément quelqu'un, mais de toute façon tu ne peux avec les pensées que tu développes faire évoluer une relation si tu te pose rapidement des questions parasites. J'ai vécu ce genre de choses comme toi, et j'ai fini par penser que c'était parce que je n'étais pas avec la bonne personne. C'est seulement depuis que j'ai eu à nouveau ces pensées, d'un coup au bout de plusieurs années de vie commune sans nuage que j'ai réalisé que ce n'était pas normal. Et je le réalise de plus en plus chaque jour constatant des état normaux où j'aime profondément ma femme, je le vie, je ne me pose pas la question à chaque instant et les rechutes où cela reprend pour quelques jours. Objectivement, dans un couple normal, on vit l'état amoureux, on ne se demande pas tous les jours si on aime l'autre ou pas. Cela fait 5 mois que tu es avec ton ami. A la lecture de ton post, mois je pense qu'il y a des sentiments, maintenant si tu choisis de ne pas te battre, de quitter ton mec, c'est une solution, la vie suivra son cours comme tu l'as déjà vécu. Mais tu reproduiras systématiquement ces pensées. Donc, tu n'as pas à mon humble avis nombre de solution. Sois tu cherches à vaincre ce Toc, car pour moi c'en est un, et tu laisses une chance à cette histoire qui semble être sans ces mauvaises pensées pleine de promesses, soit tu choisis une succession d'histoires dans lesquelles tu vas reproduire le truc ce qui va t'empêcher d'y voir clair et d'éprouver de la satisfaction lorsque tu es en couple. Voilà, j'espère t'avoir aidé. Bon courage.
- Soleil_rose
- Messages : 634
- Enregistré le : lundi 17 mai 2010 9:22
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour Eclipses, contente que tu nous aies trouvés 
Je vais répondre à toutes tes questions sur base de ma propre expérience car je vis avec le toc (toujours avec le même chéri) depuis 3 ans et demi.
Personnellement, j'ai "su" qu'il y avait un problème au fond de mon être, je me suis dit que c'était pas normal, que c'était pas possible et sain et j'en suis toujours convaincue. De telles crises de larmes du jour au lendemain à tout moment de la journée et des nuits d'insomnie alors que 3 jours avant, la vie est belle, c'est forcément la pointe de l'iceberg, quelque chose de "pas normal". Le désamour n'apparaît pas ainsi, je n'y crois pas une seule seconde. Je pense que ça peut prendre des mois pour que doucement, on n'aime plus l'autre...
Même lors des moments de crise, je reste toujours affectueuse avec lui. Aujourd'hui encore, lorsque j'ai des questions (après 3 ans et demi bien sûr, je n'ai plus de crises de larmes et d'insomnie comme avant), je continue à sourire en le regardant, à l'embrasser dans le dos quand on fait nos courses, à lui tenir la main et tout cela volontairement. Une personne qui n'aime plus n'agit clairement pas comme ça !
Comme tu le soulignes toi-même, c'est obsessionnel. Une personne normale ne développe pas une telle obsession lors d'une rupture. Au pire, elle va assez mal pendant plusieurs jours mais pas durant des mois et encore moins des années. C'est normal aussi qu'après la rupture, finalement tu te dises "ça devait être vrai", ça me paraît tout à fait normal. Les doutes et angoisses disparaissent simplement car l'autre n'est plus là, l'objet de l'angoisse.
Tu parles de tes anciennes relations, après combien de temps survenait la crise en général ? Et combien de temps après le début de celle-ci quittais-tu tes partenaires ?
Pour ta nouvelle relation, tu dis que tu ne trouvais aucun défaut et n'avais aucun doute. Pour les autres, dès le début tu en avais ?
J'imagine que tes autres relations (ou une partie) ont commencé aussi sur le même mode que celle-ci, non ?
Il y a-t-il un événement en particulier (une phrase, un film, un souvenir...) qui a fait que tu t'es posée cette question de savoir si finalement tu ne l'aimais pas ?
Tu fais des tests ce qui est normal comme réaction. Ceci dit, plus tu en feras et plus tu t'éloigneras de la guérison. Les tests te font croire que tu vas arriver à ton "véritable ressenti" sauf que c'est faux. Ça enlève tout le naturel, tu te mets sous examen interne, c'est très "calculé" pour que ça puisse te montrer ton état naturel. Par exemple, lors d'un rapport intime, imagine que tu te dises "tu ressens quoi ? Tu aimes ce qu'il te fait ? Tu veux continuer ? Tu prends du plaisir ?" ben forcément, tu vas rien ressentir du tout. Pareil si tu surveilles ta respiration en te demandant "Est-ce que je respire bien ?" ben tu vas finir par calculer l'intervalle entre chaque inspiration et tu vas ressentir un profond malaise dans ta respiration car elle n'est pas naturelle.
C'est pas la première fois que ça t'arrive et je pense sincèrement que ça reviendrait dans une autre relation. Et je pense que ça reviendra jusqu'à ce que tu ais réussi à soigner le problème.
Arrête tout de suite les témoignages internet. C'est la pire idée que tu puisses avoir et, par expérience, je sais que c'est le truc qui fait replonger dans une crise sans aucun doute. Tu dis qu'ils ressemblaient au tien sauf que tu as été lue par des personnes qui ne sont pas spécialisées, qui ne connaissent pas ton souci et qui ne savent même pas qu'il existe (avant d'avoir ce toc, je n'avais aucune idée que ça pouvait exister et pourtant, dès que je l'ai eu, je me suis dit "c'est anormal et je ne dois pas être la seule à souffrir de cela"). L'état d'angoisse obsessionnelle est difficilement compréhensible pour des personnes qui ne connaissent pas ce souci. Essaie d'imaginer le malaise d'un alcoolique qui se retient de boire ou d'une fille anorexique, tu arrives à ressentir le problème ? Sans doute pas vraiment...
Pour ce qui est de vivre avec, je ne connais pas ta plus longue expérience du toc (l'as-tu vécu 3 mois ou plus déjà ?). Mais sache que le toc s'amoindrit et qu'on apprend à vivre avec. J'ai le toc depuis 3 ans et demi, j'ai eu une petite interruption d'environ 6 mois il y a 2 ans. L'état profondément dépressif, l'insomnie et les 12 crises de larmes par jour, ça n'a duré "que" les 8 premiers mois on va dire. C'était horrible, douloureux et les premiers temps, je voulais me suicider et j'adhérais totalement à mes idées. Il faut aussi remettre les choses dans leur contexte : j'avais 16 ans et demi et était en couple depuis 6 mois. La situation est différente de si j'avais eu 23 ans et/ou si j'étais en couple depuis bien plus longtemps. Dans mon cas, l'adhésion aux idées s'explique je pense car après 6 mois, on n'aime pas autant qu'après 4 ans ce qui n'empêche que je l'aimais déjà mais de façon différente, sans aucun doute (enfin ça, je ne le sais qu'à la lumière d'aujourd'hui).
Bref, tout ça pour dire que les crises des premières semaines n'ont rien à voir avec ce qui suit mais il est certain qu'il faut passer par là pour apprendre à vivre avec. Si tu tiens à ta relation ou que tu veux tenter d'aller mieux, force-toi, continue, fais TOUT pour ne pas te tester, refuse les tests (c'est très important), n'entre dans aucune question, c'est une bataille psychique entre toi et le toc. Tu verras que tu finiras par aller mieux
Et post ici lorsque ça ne va pas, ça aide
Bonne journée,
Soleil_Rose
P.S. : No_Answer, je vois que tu ne viens plus. Je ne sais pas si ta décision est la bonne, tu nous diras
Ceci dit, j'espère sincèrement que tu nous donneras au moins des nouvelles 1 fois par semaine pour qu'on sache où tu en es 
Edit : je viens d'enlever toutes les citations car ça faisait trop long. Petite angoisse pour moi car j'ai développé des questions face au post de Bravados pour des bêtises ^^

Je vais répondre à toutes tes questions sur base de ma propre expérience car je vis avec le toc (toujours avec le même chéri) depuis 3 ans et demi.
Personnellement, j'ai "su" qu'il y avait un problème au fond de mon être, je me suis dit que c'était pas normal, que c'était pas possible et sain et j'en suis toujours convaincue. De telles crises de larmes du jour au lendemain à tout moment de la journée et des nuits d'insomnie alors que 3 jours avant, la vie est belle, c'est forcément la pointe de l'iceberg, quelque chose de "pas normal". Le désamour n'apparaît pas ainsi, je n'y crois pas une seule seconde. Je pense que ça peut prendre des mois pour que doucement, on n'aime plus l'autre...
Même lors des moments de crise, je reste toujours affectueuse avec lui. Aujourd'hui encore, lorsque j'ai des questions (après 3 ans et demi bien sûr, je n'ai plus de crises de larmes et d'insomnie comme avant), je continue à sourire en le regardant, à l'embrasser dans le dos quand on fait nos courses, à lui tenir la main et tout cela volontairement. Une personne qui n'aime plus n'agit clairement pas comme ça !
Comme tu le soulignes toi-même, c'est obsessionnel. Une personne normale ne développe pas une telle obsession lors d'une rupture. Au pire, elle va assez mal pendant plusieurs jours mais pas durant des mois et encore moins des années. C'est normal aussi qu'après la rupture, finalement tu te dises "ça devait être vrai", ça me paraît tout à fait normal. Les doutes et angoisses disparaissent simplement car l'autre n'est plus là, l'objet de l'angoisse.
Tu parles de tes anciennes relations, après combien de temps survenait la crise en général ? Et combien de temps après le début de celle-ci quittais-tu tes partenaires ?
Pour ta nouvelle relation, tu dis que tu ne trouvais aucun défaut et n'avais aucun doute. Pour les autres, dès le début tu en avais ?
J'imagine que tes autres relations (ou une partie) ont commencé aussi sur le même mode que celle-ci, non ?
Il y a-t-il un événement en particulier (une phrase, un film, un souvenir...) qui a fait que tu t'es posée cette question de savoir si finalement tu ne l'aimais pas ?
Tu fais des tests ce qui est normal comme réaction. Ceci dit, plus tu en feras et plus tu t'éloigneras de la guérison. Les tests te font croire que tu vas arriver à ton "véritable ressenti" sauf que c'est faux. Ça enlève tout le naturel, tu te mets sous examen interne, c'est très "calculé" pour que ça puisse te montrer ton état naturel. Par exemple, lors d'un rapport intime, imagine que tu te dises "tu ressens quoi ? Tu aimes ce qu'il te fait ? Tu veux continuer ? Tu prends du plaisir ?" ben forcément, tu vas rien ressentir du tout. Pareil si tu surveilles ta respiration en te demandant "Est-ce que je respire bien ?" ben tu vas finir par calculer l'intervalle entre chaque inspiration et tu vas ressentir un profond malaise dans ta respiration car elle n'est pas naturelle.
C'est pas la première fois que ça t'arrive et je pense sincèrement que ça reviendrait dans une autre relation. Et je pense que ça reviendra jusqu'à ce que tu ais réussi à soigner le problème.
Arrête tout de suite les témoignages internet. C'est la pire idée que tu puisses avoir et, par expérience, je sais que c'est le truc qui fait replonger dans une crise sans aucun doute. Tu dis qu'ils ressemblaient au tien sauf que tu as été lue par des personnes qui ne sont pas spécialisées, qui ne connaissent pas ton souci et qui ne savent même pas qu'il existe (avant d'avoir ce toc, je n'avais aucune idée que ça pouvait exister et pourtant, dès que je l'ai eu, je me suis dit "c'est anormal et je ne dois pas être la seule à souffrir de cela"). L'état d'angoisse obsessionnelle est difficilement compréhensible pour des personnes qui ne connaissent pas ce souci. Essaie d'imaginer le malaise d'un alcoolique qui se retient de boire ou d'une fille anorexique, tu arrives à ressentir le problème ? Sans doute pas vraiment...
Pour ce qui est de vivre avec, je ne connais pas ta plus longue expérience du toc (l'as-tu vécu 3 mois ou plus déjà ?). Mais sache que le toc s'amoindrit et qu'on apprend à vivre avec. J'ai le toc depuis 3 ans et demi, j'ai eu une petite interruption d'environ 6 mois il y a 2 ans. L'état profondément dépressif, l'insomnie et les 12 crises de larmes par jour, ça n'a duré "que" les 8 premiers mois on va dire. C'était horrible, douloureux et les premiers temps, je voulais me suicider et j'adhérais totalement à mes idées. Il faut aussi remettre les choses dans leur contexte : j'avais 16 ans et demi et était en couple depuis 6 mois. La situation est différente de si j'avais eu 23 ans et/ou si j'étais en couple depuis bien plus longtemps. Dans mon cas, l'adhésion aux idées s'explique je pense car après 6 mois, on n'aime pas autant qu'après 4 ans ce qui n'empêche que je l'aimais déjà mais de façon différente, sans aucun doute (enfin ça, je ne le sais qu'à la lumière d'aujourd'hui).
Bref, tout ça pour dire que les crises des premières semaines n'ont rien à voir avec ce qui suit mais il est certain qu'il faut passer par là pour apprendre à vivre avec. Si tu tiens à ta relation ou que tu veux tenter d'aller mieux, force-toi, continue, fais TOUT pour ne pas te tester, refuse les tests (c'est très important), n'entre dans aucune question, c'est une bataille psychique entre toi et le toc. Tu verras que tu finiras par aller mieux

Et post ici lorsque ça ne va pas, ça aide

Bonne journée,
Soleil_Rose
P.S. : No_Answer, je vois que tu ne viens plus. Je ne sais pas si ta décision est la bonne, tu nous diras


Edit : je viens d'enlever toutes les citations car ça faisait trop long. Petite angoisse pour moi car j'ai développé des questions face au post de Bravados pour des bêtises ^^
- Eclipses
- Messages : 31
- Enregistré le : jeudi 18 août 2011 20:53
Toc du couple ou ROCD et dépression
Hello Soleil Rose,
Un grand merci pour ta réponse détaillée !! Malheureusement, le récit de ta propre expérience me fait dire que je ne dois pas être dans le cas des personnes de ce site. Je dis malheureusement car je pense que cela m'aurait bien arrangée, de me dire que dans le fond je suis amoureuse et que mon ressenti actuel n'est pas à prendre en compte.
En effet, tu dis que même dans les moments de crise, tu continues à être affectueuse avec ton ami et à l'embrasser. J'ai cette attitude-là moi aussi mais 1) je suis de toute façon quelqu'un de fondamentalement gentil, 2) même si je pense ne pas être amoureuse, mon ami est quelqu'un à qui je tiens donc il m'est difficile de le traiter durement surtout si c'est injustifié et 3) même si je lui prends moi aussi la main et que j'ai des gestes tendres vers lui, j'ai tout sauf envie de sourire quand je doute de mon amour pour lui. Et depuis ma "crise" des vacances, pendant laquelle j'ai été dégoutée rien qu'à l'idée qu'il m'embrasse, j'ai parfois du mal à supporter ses baisers. D'ailleurs j'angoisse à l'idée d'un éventuel dégoût au moment où je vais le voir, ce qui fait que je finis par redouter de le voir.
Je ne me souviens pas d'un événement particulier qui ait déclenché ces doutes. Je pense que depuis le départ j'ai au fond de moi la crainte que les questionnements surgissent comme par le passé, donc cette idée est quand même présente, en fond, depuis le début. Seulement pendant 5 mois ça a été parfaitement, ce qui est un record car habituellement les doutes surgissent au bout de quelques semaines. Je pense que la perspective de passer une semaine entière de vacances avec lui a dû m'angoisser, justement parce que j'ai eu peur de me rendre compte que notre couple n'était pas fait pour durer. Et c'est ce qui n'a pas manqué d'arriver. J'aurais dû être ravie de faire un séjour à l'étranger avec lui, de partager des activités, la plage, etc. Et en fait, j'avais le sentiment qu'on n'avait pas assez de choses à se dire (forcément, en étant 24h sur 24 en tête à tête...), que je n'avais pas de petite étincelle. Enfin bref, je me suis rendu compte que ça n'était pas comme ça aurait dû être. Alors que lui de son côté était très heureux de passer tout ce temps avec moi.
Et le pire c'est que depuis un petit moment je me dis que j'étais en fait amoureuse de l'ex avec qui j'ai eu ces crises de doutes pour la première fois. Ca avait été un vrai coup de foudre, mais au bout de quelques semaines j'avais le sentiment de ne plus rien ressentir. Ca a été terrible, j'ai rompu dans les larmes des dizaines de fois, je l'ai fait pleurer sans que cela ne me fasse rien du tout, et puis à chaque fois je suis retournée vers lui, j'étais incapable de le quitter et je tombais de plus en plus dans la dépression. Cela a duré près d'un an.
Aujourd'hui, les crises sont moins fortes que par le passé, je suis moins dans tous mes états même si je pleure et que je ressens une angoisse très profonde, une douleur à l'estomac.
Je suis peut-être juste incapable d'affronter l'échec. En plus, je suis sortie aussi avec des personnes que je suis aujourd'hui sûre de ne pas avoir aimées, et dans ces cas-là aussi j'avais des doutes. Donc comment faire la distinction entre ces doutes-là et ceux que je ressens aujourd'hui ? Je sais que je ne peux pas faire confiance à mes émotions.
La seule différence que je vois c'est que dans le cas de ces personnes-là, même si j'étais triste, j'avais tout de suite envie de faire une nouvelle rencontre. Ce qui n'est pas du tout le cas aujourd'hui, même si je suis incapable de dire que je veux rester avec mon ami et personne d'autre (contrairement à la majorité des personnes présentes sur ce site, d'après ce que j'ai pu lire). J'ai juste envie que ça s'arrête, pour ne plus sentir de décalage entre mes actes et mes sentiments.
Bon, je me relis et je suis sidérée par l'imbroglio dans lequel je me retrouve !! Toutes mes excuses pour ce grand déballage (et encore, je crois que je pourrais écrire un roman).
Hier soir j'ai craqué et j'ai à nouveau parlé de tout ça à mon ami. Il commence à en avoir sérieusement assez, il dit qu'il sait que je l'aime (je me demande bien comment) et qu'il ne comprend pas pourquoi je m'inflige tout ça (si je le savais...). On ne s'est pas reparlé depuis cette conversation téléphonique, et je pense qu'il ne serait pas très constructif que je revienne vers lui tant que je ne sais pas ce que je veux. Depuis ce matin, j'ai des moments où j'ai envie de le voir (mais je crois que parfois je suis juste en recherche d'affection, de ses bras), et d'autres où je me dis que ça y est, c'est fini et où je ne ressens aucune peine. J'ai envie de lui envoyer un petit mot et juste après je me dis qu'en le revoyant le fait que je ne l'aime pas va encore me sauter à la figure, donc je m'abstiens.
Je me sens vraiment démunie. Et je ne vois pas comment je vais réussir à avoir une vie amoureuse "normale" un jour. Aller consulter ne m'enchante pas du tout mais je ne vois plus que ça. J'ai appelé une psychiatre de l'hôpital Cochin ce matin mais il faut une lettre de mon médecin traitant pour que j'obtienne un rendez-vous. Allons bon.
Peut-être faut-il juste que je me résigne à vivre bien mais célibataire ? Ou peut-être que je n'ai tout simplement pas encore rencontré la "bonne" personne ????
--edit--
Juste une petite question, Soleil Rose : avant que tes doutes ne surgissent, comment te sentais-tu avec ton chéri ? Totalement amoureuse, ou juste vraiment bien ??
--edit--
Bonjour Bravados,
Merci beaucoup pour ta réponse, que j'avais zappée ce matin car elle est apparue avant celle de Soleil Rose ! Ce que tu écris résume en effet très bien la situation : soit ce que je vis est une belle histoire qui touche à sa fin, soit j'ai un problème.
Ce qu'il y a c'est que je suis incapable de trancher, même si pour le moment je penche plutôt pour la 1re solution (il est vrai que chez moi les doutes sont récurrents et que je fonctionne toujours selon le même schéma dans mes relations amoureuses, sauf lorsque je sais dès le début que la relation ne durera pas, mais j'ai aussi des doutes lorsque je ne suis véritablement pas attirée, amoureuse, etc.).
Imagine que je décide qu'il s'agit effectivement d'une pathologie, que je fasse le pari de rester avec mon ami coûte que coûte, et qu'en fait je me trompe du tout au tout ??? Si je me forçais à rester dans les moments de crise alors qu'en fait je ne l'aimais vraiment plus ?
J'avoue que je t'envie d'avoir vécu plusieurs années sans nuage avant ta première crise. Il me semble que cela prouve bien que tu avais des sentiments amoureux. Alors que dans mon cas, cinq mois ne signifient rien du tout...
As-tu été consulté quelqu'un ? Est-ce comme ça que tu as mis un nom sur ce dont tu souffres ? Et quel genre de "traitement" y a-t-il pour lutter contre cela ? Existe-t-il des groupes de parole sur ce thème ?
J'ai terriblement envie d'aimer sur le long terme et sans interruption, mais je ne veux pas me tromper. D'abord parce que ce serait terrible pour moi de vivre avec quelqu'un sans avoir de sentiment pour lui, et ensuite parce que ce serait totalement destructeur et injuste pour mon ami qui lui est parfaitement constant, fiable et sûr de ses sentiments. Déjà là je m'en veux terriblement parce que j'ai l'impression de lui avoir fait perdre son temps. Et je ne veux pas revenir vers lui si c'est pour lui annoncer que je le quitte dans 15 jours...
Aaaaah, que c'est fatigant, tout ça !!!!
Un grand merci pour ta réponse détaillée !! Malheureusement, le récit de ta propre expérience me fait dire que je ne dois pas être dans le cas des personnes de ce site. Je dis malheureusement car je pense que cela m'aurait bien arrangée, de me dire que dans le fond je suis amoureuse et que mon ressenti actuel n'est pas à prendre en compte.
En effet, tu dis que même dans les moments de crise, tu continues à être affectueuse avec ton ami et à l'embrasser. J'ai cette attitude-là moi aussi mais 1) je suis de toute façon quelqu'un de fondamentalement gentil, 2) même si je pense ne pas être amoureuse, mon ami est quelqu'un à qui je tiens donc il m'est difficile de le traiter durement surtout si c'est injustifié et 3) même si je lui prends moi aussi la main et que j'ai des gestes tendres vers lui, j'ai tout sauf envie de sourire quand je doute de mon amour pour lui. Et depuis ma "crise" des vacances, pendant laquelle j'ai été dégoutée rien qu'à l'idée qu'il m'embrasse, j'ai parfois du mal à supporter ses baisers. D'ailleurs j'angoisse à l'idée d'un éventuel dégoût au moment où je vais le voir, ce qui fait que je finis par redouter de le voir.
Je ne me souviens pas d'un événement particulier qui ait déclenché ces doutes. Je pense que depuis le départ j'ai au fond de moi la crainte que les questionnements surgissent comme par le passé, donc cette idée est quand même présente, en fond, depuis le début. Seulement pendant 5 mois ça a été parfaitement, ce qui est un record car habituellement les doutes surgissent au bout de quelques semaines. Je pense que la perspective de passer une semaine entière de vacances avec lui a dû m'angoisser, justement parce que j'ai eu peur de me rendre compte que notre couple n'était pas fait pour durer. Et c'est ce qui n'a pas manqué d'arriver. J'aurais dû être ravie de faire un séjour à l'étranger avec lui, de partager des activités, la plage, etc. Et en fait, j'avais le sentiment qu'on n'avait pas assez de choses à se dire (forcément, en étant 24h sur 24 en tête à tête...), que je n'avais pas de petite étincelle. Enfin bref, je me suis rendu compte que ça n'était pas comme ça aurait dû être. Alors que lui de son côté était très heureux de passer tout ce temps avec moi.
Et le pire c'est que depuis un petit moment je me dis que j'étais en fait amoureuse de l'ex avec qui j'ai eu ces crises de doutes pour la première fois. Ca avait été un vrai coup de foudre, mais au bout de quelques semaines j'avais le sentiment de ne plus rien ressentir. Ca a été terrible, j'ai rompu dans les larmes des dizaines de fois, je l'ai fait pleurer sans que cela ne me fasse rien du tout, et puis à chaque fois je suis retournée vers lui, j'étais incapable de le quitter et je tombais de plus en plus dans la dépression. Cela a duré près d'un an.
Aujourd'hui, les crises sont moins fortes que par le passé, je suis moins dans tous mes états même si je pleure et que je ressens une angoisse très profonde, une douleur à l'estomac.
Je suis peut-être juste incapable d'affronter l'échec. En plus, je suis sortie aussi avec des personnes que je suis aujourd'hui sûre de ne pas avoir aimées, et dans ces cas-là aussi j'avais des doutes. Donc comment faire la distinction entre ces doutes-là et ceux que je ressens aujourd'hui ? Je sais que je ne peux pas faire confiance à mes émotions.
La seule différence que je vois c'est que dans le cas de ces personnes-là, même si j'étais triste, j'avais tout de suite envie de faire une nouvelle rencontre. Ce qui n'est pas du tout le cas aujourd'hui, même si je suis incapable de dire que je veux rester avec mon ami et personne d'autre (contrairement à la majorité des personnes présentes sur ce site, d'après ce que j'ai pu lire). J'ai juste envie que ça s'arrête, pour ne plus sentir de décalage entre mes actes et mes sentiments.
Bon, je me relis et je suis sidérée par l'imbroglio dans lequel je me retrouve !! Toutes mes excuses pour ce grand déballage (et encore, je crois que je pourrais écrire un roman).

Hier soir j'ai craqué et j'ai à nouveau parlé de tout ça à mon ami. Il commence à en avoir sérieusement assez, il dit qu'il sait que je l'aime (je me demande bien comment) et qu'il ne comprend pas pourquoi je m'inflige tout ça (si je le savais...). On ne s'est pas reparlé depuis cette conversation téléphonique, et je pense qu'il ne serait pas très constructif que je revienne vers lui tant que je ne sais pas ce que je veux. Depuis ce matin, j'ai des moments où j'ai envie de le voir (mais je crois que parfois je suis juste en recherche d'affection, de ses bras), et d'autres où je me dis que ça y est, c'est fini et où je ne ressens aucune peine. J'ai envie de lui envoyer un petit mot et juste après je me dis qu'en le revoyant le fait que je ne l'aime pas va encore me sauter à la figure, donc je m'abstiens.
Je me sens vraiment démunie. Et je ne vois pas comment je vais réussir à avoir une vie amoureuse "normale" un jour. Aller consulter ne m'enchante pas du tout mais je ne vois plus que ça. J'ai appelé une psychiatre de l'hôpital Cochin ce matin mais il faut une lettre de mon médecin traitant pour que j'obtienne un rendez-vous. Allons bon.
Peut-être faut-il juste que je me résigne à vivre bien mais célibataire ? Ou peut-être que je n'ai tout simplement pas encore rencontré la "bonne" personne ????
--edit--
Juste une petite question, Soleil Rose : avant que tes doutes ne surgissent, comment te sentais-tu avec ton chéri ? Totalement amoureuse, ou juste vraiment bien ??
--edit--
Bonjour Bravados,
Merci beaucoup pour ta réponse, que j'avais zappée ce matin car elle est apparue avant celle de Soleil Rose ! Ce que tu écris résume en effet très bien la situation : soit ce que je vis est une belle histoire qui touche à sa fin, soit j'ai un problème.
Ce qu'il y a c'est que je suis incapable de trancher, même si pour le moment je penche plutôt pour la 1re solution (il est vrai que chez moi les doutes sont récurrents et que je fonctionne toujours selon le même schéma dans mes relations amoureuses, sauf lorsque je sais dès le début que la relation ne durera pas, mais j'ai aussi des doutes lorsque je ne suis véritablement pas attirée, amoureuse, etc.).
Imagine que je décide qu'il s'agit effectivement d'une pathologie, que je fasse le pari de rester avec mon ami coûte que coûte, et qu'en fait je me trompe du tout au tout ??? Si je me forçais à rester dans les moments de crise alors qu'en fait je ne l'aimais vraiment plus ?
J'avoue que je t'envie d'avoir vécu plusieurs années sans nuage avant ta première crise. Il me semble que cela prouve bien que tu avais des sentiments amoureux. Alors que dans mon cas, cinq mois ne signifient rien du tout...
As-tu été consulté quelqu'un ? Est-ce comme ça que tu as mis un nom sur ce dont tu souffres ? Et quel genre de "traitement" y a-t-il pour lutter contre cela ? Existe-t-il des groupes de parole sur ce thème ?
J'ai terriblement envie d'aimer sur le long terme et sans interruption, mais je ne veux pas me tromper. D'abord parce que ce serait terrible pour moi de vivre avec quelqu'un sans avoir de sentiment pour lui, et ensuite parce que ce serait totalement destructeur et injuste pour mon ami qui lui est parfaitement constant, fiable et sûr de ses sentiments. Déjà là je m'en veux terriblement parce que j'ai l'impression de lui avoir fait perdre son temps. Et je ne veux pas revenir vers lui si c'est pour lui annoncer que je le quitte dans 15 jours...
Aaaaah, que c'est fatigant, tout ça !!!!

- Soleil_rose
- Messages : 634
- Enregistré le : lundi 17 mai 2010 9:22
Toc du couple ou ROCD et dépression
Eclipses, je te trouve assez fataliste et je pense aussi que tu sous-estimes l'impact d'une obsession sur ton comportement. Tu aurais voulu des vacances idéales mais sincèrement, c'est normal déjà de pas avoir tout le temps quelque chose à se dire et ensuite, avec le toc et les doutes, c'est presque impossible d'être naturel et bien.
De plus, tu décris quand même le même comportement que moi. A savoir que tu as des gestes tendres et tu dis que ce n'est que parce que tu es en recherche d'affection. Peut-être, sûrement même car une personne qui prend son conjoint dans ses bras, c'est pour ressentir de l'affection. Mais où cela serait-il un signe de non-amour ? Même si tu es une personne très affectueuse, ça ne change rien en soi... En tous cas, ça ne signifie certainement pas que tu ne l'aimes pas.
Pour ce qui est de moi avant le toc, j'aime pas trop en parler car ça m'angoisse. Honnêtement, on s'est rencontrés et nous sommes de suite sortis ensemble, je sentais que ça allait durer dès le 1er jour (je nous sentais prêt je pense quoi) mais en soi, ça n'a pas été un coup de foudre et c'était pour essayer quoi, on verrait sur quoi ça nous mènerait. Mais non j'étais pas amoureuse dès le départ car c'était un inconnu. Par contre, je me suis sentie très à l'aise avec lui dès le début. Je sais pas si j'étais amoureuse après quelques mois, je me souviens plus trop... Sans doute que oui. Il était important pour moi, je pensais à lui en m'endormant, je rêvais la journée à lui, je souriais en pensant à lui et je me souviens même qu'au début, dès qu'il m'envoyait un sms, je pensais qu'il voulait me quitter. J'étais aussi certaine qu'on allait fêter nos 1 an, que ça durerait jusque là (quand j'ai eu le toc, j'en étais beaucoup moins sûre honnêtement !).
Donc je pense que oui, j'étais une petite amoureuse naissante mais il est clair que j'aurais pas fait la même chose qu'aujourd'hui pour lui.
En fait, c'est très difficile de penser au passé car, dans mon cas (et peut-être dans le tien), il est sans doute vrai que je l'aimais pas comme aujourd'hui et aujourd'hui, je ne l'aime pas comme je l'aimerai dans 20 ans (j'espère sincèrement
). Mais à la lumière de ce qu'on vivait, de mon âge et tout, je pense que c'était sain et beau quand même. La seule différence qui me fait toquer c'est que je ne suis pas tombée amoureuse comme j'ai pu être amoureuse de garçons de mon école (et pourtant, même si j'étais sortie avec ces garçons, je crois qu'en soit, je ne les aurais pas plus aimés ^^).
Donc voilà
Je pense aussi qu'on ne se laisse pas assez le temps. A vrai dire, quand j'étais plus jeune, je trouvais que 6 mois de relation mais c'était énorme et super engagé (j'avais 15 ans). Et 1 an, que dire, les deux personnes étaient des âmes soeurs. Sauf que... non. 6 mois, c'est les prémices d'une relation et 1 an, c'est disons encourageant mais il n'y a encore "rien" en soi je pense (même si toutes les histoires sont différentes bien sûr et que certains, après 1 an, ont vécu plus de choses que d'autres après 5 !).
Aujourd'hui, ça fait 4 ans et je me dis au final que le toc a commencé lors de nos 6 mois et en fait, est-ce si grave en soi de ne pas savoir dire si l'autre est le bon après 6 mois quand on a 16 ans ? Je crois qu'il faut se laisser le temps d'évoluer dans une relation, d'apprendre qui est l'autre et s'apprendre soi aussi car c'est pas évident de donner et recevoir de l'amour et de maîtriser tout ça.
Aujourd'hui, c'est clair que j'ai du mal à dire que je suis folle amoureuse (vraiment) et pourtant, je me dis au fond de moi que là, c'est sûrement du véritable amour car on a vécu des choses et que, malgré les difficultés, on veut encore en vivre. Alors je me sens pas amoureuse tout le temps (mais ça vient du toc, j'en suis certaine car je me suis déjà sentie amoureuse) mais ça fait 4 ans dont 3 ans et demi avec le toc et, même avec le toc, je serais prête à resigner pour 4 ans de plus (même si là je me dis "t'es sûre ?") et je ne regrette rien.
Je pense que ça, c'est 1000 fois plus fort que ceux qui se demandent en mariage après 8 mois et font miroiter un amour si fort alors qu'il n'en est rien. Je pense que c'est beaucoup plus facile de se dire "amoureux" que d'aimer vraiment, après tout l'état amoureux ce n'est qu'une émotion, rien de plus...
De plus, tu décris quand même le même comportement que moi. A savoir que tu as des gestes tendres et tu dis que ce n'est que parce que tu es en recherche d'affection. Peut-être, sûrement même car une personne qui prend son conjoint dans ses bras, c'est pour ressentir de l'affection. Mais où cela serait-il un signe de non-amour ? Même si tu es une personne très affectueuse, ça ne change rien en soi... En tous cas, ça ne signifie certainement pas que tu ne l'aimes pas.
Pour ce qui est de moi avant le toc, j'aime pas trop en parler car ça m'angoisse. Honnêtement, on s'est rencontrés et nous sommes de suite sortis ensemble, je sentais que ça allait durer dès le 1er jour (je nous sentais prêt je pense quoi) mais en soi, ça n'a pas été un coup de foudre et c'était pour essayer quoi, on verrait sur quoi ça nous mènerait. Mais non j'étais pas amoureuse dès le départ car c'était un inconnu. Par contre, je me suis sentie très à l'aise avec lui dès le début. Je sais pas si j'étais amoureuse après quelques mois, je me souviens plus trop... Sans doute que oui. Il était important pour moi, je pensais à lui en m'endormant, je rêvais la journée à lui, je souriais en pensant à lui et je me souviens même qu'au début, dès qu'il m'envoyait un sms, je pensais qu'il voulait me quitter. J'étais aussi certaine qu'on allait fêter nos 1 an, que ça durerait jusque là (quand j'ai eu le toc, j'en étais beaucoup moins sûre honnêtement !).
Donc je pense que oui, j'étais une petite amoureuse naissante mais il est clair que j'aurais pas fait la même chose qu'aujourd'hui pour lui.
En fait, c'est très difficile de penser au passé car, dans mon cas (et peut-être dans le tien), il est sans doute vrai que je l'aimais pas comme aujourd'hui et aujourd'hui, je ne l'aime pas comme je l'aimerai dans 20 ans (j'espère sincèrement

Donc voilà

Aujourd'hui, ça fait 4 ans et je me dis au final que le toc a commencé lors de nos 6 mois et en fait, est-ce si grave en soi de ne pas savoir dire si l'autre est le bon après 6 mois quand on a 16 ans ? Je crois qu'il faut se laisser le temps d'évoluer dans une relation, d'apprendre qui est l'autre et s'apprendre soi aussi car c'est pas évident de donner et recevoir de l'amour et de maîtriser tout ça.
Aujourd'hui, c'est clair que j'ai du mal à dire que je suis folle amoureuse (vraiment) et pourtant, je me dis au fond de moi que là, c'est sûrement du véritable amour car on a vécu des choses et que, malgré les difficultés, on veut encore en vivre. Alors je me sens pas amoureuse tout le temps (mais ça vient du toc, j'en suis certaine car je me suis déjà sentie amoureuse) mais ça fait 4 ans dont 3 ans et demi avec le toc et, même avec le toc, je serais prête à resigner pour 4 ans de plus (même si là je me dis "t'es sûre ?") et je ne regrette rien.
Je pense que ça, c'est 1000 fois plus fort que ceux qui se demandent en mariage après 8 mois et font miroiter un amour si fort alors qu'il n'en est rien. Je pense que c'est beaucoup plus facile de se dire "amoureux" que d'aimer vraiment, après tout l'état amoureux ce n'est qu'une émotion, rien de plus...
- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Soleil Rose : Je ne sais pas si je vais revenir sur ce forum. En effet, j'ai vraiment beaucoup de mal ces dernier temps comme vous avez pu le voir et je me sens en décalage avec vous en ce moment et encore pour d'autres raisons.
Premièrement, j'ai le sentiment que c'est vrai. Que je ne l'aime plus. Même si mardi je crois j'ai eu une crise de larme quand j'ai pensé que notre amour était faux pour quelques mensonges que je lui ai dit ( mais vraiment des petits mensonges. . . ). C'était simple, je n'ai été rassurée que quand il m'a appelée.
Enfin, bon ça ne change rien, en ce moment je ne lui envoie plus de messages, je l'appelle la nuit pour parler avec lui uniquement. Alors que je suis quelqu'un qui est très téléphone.
Au début je me disais que c'était parce que j'étais dans mes pensées ( ce qui est vrai, du matin au soir je suis dedans ), mais maintenant, je ne me dis plus ça. Je me dis que c'est moi qui n'ai pas envie de lui envoyer des messages.
J'en envoie non plus à personne d'autre car je suis dans mes pensées, dans mon monde.
Le reste, rien n'a changé, si ce n'est ceci.
Deuxièmement, j'ai l'impression d'etre en énorme décalage avec vous.
Vous etes capable de vous dire que vous l'aimez, moi je je n'en suis PLUS capable. Autant avant dans mes périodes de crises j'arrivais à "gérer" là plus du tout.
J'ai relu mes anciens posts pour voir si je me faisais des idées ou non, eh bien j'ai raison. Avant mes posts étaient différends, je ne sais pas si c'est parce que je me battais encore, ou si c'est parce que le toc était nouveau. Mais avant, je flanchissait beaucoup, beaucoup moins, et surtout j'étais capable de dire " au fond de moi je sais que je l'aime".
Là je peux répondre oui ou non à la question fatidique "est-ce que tu l'aimes" pour moi les deux sont pareils je n'ai aucun autre effet. C'est simple je suis comme anesthésiée, je n'ai aucun sentiment.
Pas de dégout, pas d'amour, pas de désamour (enfin je crois) . . . Tout est pareil.
Tiens, hier j'était avec lui sur Paris et nous avions passé une agréable journée, on s'est bien amusé. Et quand il m'a demandé si la balade me plaisait je lui ai répondu " Oui je passe un super moment" et dans ma tête j'ai continué la phrase " mais je ne t'aime pas/plus". Un exemple juste pour illustrer.
D'autre part, je suis maintenant dans un état avancé de loque même quand je suis avec lui. Je suis et je reste dans mes pensées, le regard dans le vague. Je ne dis rien, je ne fais rien. Je suis juste VIDE, vide de tout sentiments, vide de tout ressenti.Et puis encore tout à l'heure je me suis mise dans un état pas possible car j'avais peur que tout ça m'éloigne de lui. Ce qui est assez frustrant pour lui, vraiment. Je ne sais pas ce que j'aurais fait à sa place.
J'arrive à sortir mon monde que quelques instants, et pour pas très longtemps. D'ailleurs aujourd'hui j'ai réussi à gerer mes pensées pendant une heure, sans sombrer dans un état lamentable. Car je me suis dis c'est plus facile de sombrer que de se battre. Et j'ai essayé de me battre pendant une heure avant d'etre rattrapée par mes pensées.
Ah, et il y a aussi le fait que parfois vous lire rajoute des pensées auxquelles je n'aurai pas songées. Rien que le fait d'avoir lu éclipse et Bravados m'a fait me dire que ça se trouve c'était rien d'autre que du désamour, et que notre relation est juste en fin de vie voilà tout.
Alors j'y ai pensé jusqu'a arriver chez lui, et une fois dans ses bras, j'ai pu me détendre. Et oublier ces pensées qui sont revenues un peu plus tard.
Mais bon, là en ce moment on est en pause imposée par Monsieur dès ce soir. Et j'ai eu la pensée " Tu vas voir à la fin de la pause tu vas te rendre compte que tu ne l'aimes plus ". Ni chaud, ni froid, enfin j'ai eu un peu peur. Mais je me suis dit " Si c'est ça, eh bien c'est ça, je ne vais pas l'appeler pour lui dire on annule la pause car j'ai peur " ! Non, la décision est prise. On verra pour le reste !
Je ne sais pas non plus si ma solution est la bonne, je l'espère.
Je ne pense pas qu'etre rassurée en permanence ma fait du bien.
Premièrement, j'ai le sentiment que c'est vrai. Que je ne l'aime plus. Même si mardi je crois j'ai eu une crise de larme quand j'ai pensé que notre amour était faux pour quelques mensonges que je lui ai dit ( mais vraiment des petits mensonges. . . ). C'était simple, je n'ai été rassurée que quand il m'a appelée.
Enfin, bon ça ne change rien, en ce moment je ne lui envoie plus de messages, je l'appelle la nuit pour parler avec lui uniquement. Alors que je suis quelqu'un qui est très téléphone.
Au début je me disais que c'était parce que j'étais dans mes pensées ( ce qui est vrai, du matin au soir je suis dedans ), mais maintenant, je ne me dis plus ça. Je me dis que c'est moi qui n'ai pas envie de lui envoyer des messages.
J'en envoie non plus à personne d'autre car je suis dans mes pensées, dans mon monde.
Le reste, rien n'a changé, si ce n'est ceci.
Deuxièmement, j'ai l'impression d'etre en énorme décalage avec vous.
Vous etes capable de vous dire que vous l'aimez, moi je je n'en suis PLUS capable. Autant avant dans mes périodes de crises j'arrivais à "gérer" là plus du tout.
J'ai relu mes anciens posts pour voir si je me faisais des idées ou non, eh bien j'ai raison. Avant mes posts étaient différends, je ne sais pas si c'est parce que je me battais encore, ou si c'est parce que le toc était nouveau. Mais avant, je flanchissait beaucoup, beaucoup moins, et surtout j'étais capable de dire " au fond de moi je sais que je l'aime".
Là je peux répondre oui ou non à la question fatidique "est-ce que tu l'aimes" pour moi les deux sont pareils je n'ai aucun autre effet. C'est simple je suis comme anesthésiée, je n'ai aucun sentiment.
Pas de dégout, pas d'amour, pas de désamour (enfin je crois) . . . Tout est pareil.
Tiens, hier j'était avec lui sur Paris et nous avions passé une agréable journée, on s'est bien amusé. Et quand il m'a demandé si la balade me plaisait je lui ai répondu " Oui je passe un super moment" et dans ma tête j'ai continué la phrase " mais je ne t'aime pas/plus". Un exemple juste pour illustrer.
D'autre part, je suis maintenant dans un état avancé de loque même quand je suis avec lui. Je suis et je reste dans mes pensées, le regard dans le vague. Je ne dis rien, je ne fais rien. Je suis juste VIDE, vide de tout sentiments, vide de tout ressenti.Et puis encore tout à l'heure je me suis mise dans un état pas possible car j'avais peur que tout ça m'éloigne de lui. Ce qui est assez frustrant pour lui, vraiment. Je ne sais pas ce que j'aurais fait à sa place.
J'arrive à sortir mon monde que quelques instants, et pour pas très longtemps. D'ailleurs aujourd'hui j'ai réussi à gerer mes pensées pendant une heure, sans sombrer dans un état lamentable. Car je me suis dis c'est plus facile de sombrer que de se battre. Et j'ai essayé de me battre pendant une heure avant d'etre rattrapée par mes pensées.
Ah, et il y a aussi le fait que parfois vous lire rajoute des pensées auxquelles je n'aurai pas songées. Rien que le fait d'avoir lu éclipse et Bravados m'a fait me dire que ça se trouve c'était rien d'autre que du désamour, et que notre relation est juste en fin de vie voilà tout.
Alors j'y ai pensé jusqu'a arriver chez lui, et une fois dans ses bras, j'ai pu me détendre. Et oublier ces pensées qui sont revenues un peu plus tard.
Mais bon, là en ce moment on est en pause imposée par Monsieur dès ce soir. Et j'ai eu la pensée " Tu vas voir à la fin de la pause tu vas te rendre compte que tu ne l'aimes plus ". Ni chaud, ni froid, enfin j'ai eu un peu peur. Mais je me suis dit " Si c'est ça, eh bien c'est ça, je ne vais pas l'appeler pour lui dire on annule la pause car j'ai peur " ! Non, la décision est prise. On verra pour le reste !
Je ne sais pas non plus si ma solution est la bonne, je l'espère.
Je ne pense pas qu'etre rassurée en permanence ma fait du bien.
- Eclipses
- Messages : 31
- Enregistré le : jeudi 18 août 2011 20:53
Toc du couple ou ROCD et dépression
Hello No Answer,
Juste un petit message pour te dire que je suis vraiment désolée d'avoir contribué à augmenter tes doutes avec mes posts. Je comprends très bien ce que tu ressens car ce que je lis m'influence moi-même énormément, même ce que je lis ailleurs que sur Internet. Il y a à peine une demi-heure, je lisais un roman pour me détendre et l'un des personnages principaux -une femme- ressentais un élan de désir pour un homme, rêvait de l'embrasser, etc, et aussitôt je me suis dit "et voilà. Quand on est amoureux, on ressent ce genre de choses-là". Et comme ce n'est pas mon cas parce qu'en ce moment je fais parfois un blocage sur les baisers de mon ami, ça m'a tout de suite découragée. En revanche, certains textes vont plutôt me rassurer en m'amenant à penser que j'ai des sentiments malgré tout. C'est un peu un cycle infernal.
En tout cas, ne prête pas trop attention à ce que j'écris parce que si ça se trouve je n'ai rien à faire sur ce site. Je n'ai pas été diagnostiquée, je ne sais pas du tout si mon problème est comparable au tien. Je suis tombée sur ce forum en faisant des recherches, ce que j'ai lu m'a semblé tellement familier que je me suis dit que c'était enfin l'occasion de pouvoir m'épancher un peu (car je me sens très seule avec ce problème). Mais voilà, rien ne dit que j'ai un Toc, d'ailleurs c'est la sphère sentimentale est la seule dans laquelle j'éprouve des problèmes aussi envahissants et handicapants (il y avait bien les études, mais c'est bien loin tout ça, maintenant !!). Et puis il est bien connu que lorsqu'on lit le descriptif d'un trouble, on a l'impression d'avoir une bonne partie des symptômes décrits.
As-tu déjà consulté pour tes questionnements et tes angoisses ? Si oui, je pense qu'il faut vraiment que tu te fies à ce que ton psy a pu te dire. C'est d'ailleurs rassurant, je trouve, de se dire qu'on peut se fier à quelqu'un face à ces crises de doute. Parce qu'au final je trouve que c'est ce qu'il y a de plus terrible, d'être la personne qui souffre et en même temps la seule personne à détenir la clé du problème.
Que ressens-tu généralement lorsque tu fais une pause avec ton ami ?
Courage !!!
Juste un petit message pour te dire que je suis vraiment désolée d'avoir contribué à augmenter tes doutes avec mes posts. Je comprends très bien ce que tu ressens car ce que je lis m'influence moi-même énormément, même ce que je lis ailleurs que sur Internet. Il y a à peine une demi-heure, je lisais un roman pour me détendre et l'un des personnages principaux -une femme- ressentais un élan de désir pour un homme, rêvait de l'embrasser, etc, et aussitôt je me suis dit "et voilà. Quand on est amoureux, on ressent ce genre de choses-là". Et comme ce n'est pas mon cas parce qu'en ce moment je fais parfois un blocage sur les baisers de mon ami, ça m'a tout de suite découragée. En revanche, certains textes vont plutôt me rassurer en m'amenant à penser que j'ai des sentiments malgré tout. C'est un peu un cycle infernal.
En tout cas, ne prête pas trop attention à ce que j'écris parce que si ça se trouve je n'ai rien à faire sur ce site. Je n'ai pas été diagnostiquée, je ne sais pas du tout si mon problème est comparable au tien. Je suis tombée sur ce forum en faisant des recherches, ce que j'ai lu m'a semblé tellement familier que je me suis dit que c'était enfin l'occasion de pouvoir m'épancher un peu (car je me sens très seule avec ce problème). Mais voilà, rien ne dit que j'ai un Toc, d'ailleurs c'est la sphère sentimentale est la seule dans laquelle j'éprouve des problèmes aussi envahissants et handicapants (il y avait bien les études, mais c'est bien loin tout ça, maintenant !!). Et puis il est bien connu que lorsqu'on lit le descriptif d'un trouble, on a l'impression d'avoir une bonne partie des symptômes décrits.
As-tu déjà consulté pour tes questionnements et tes angoisses ? Si oui, je pense qu'il faut vraiment que tu te fies à ce que ton psy a pu te dire. C'est d'ailleurs rassurant, je trouve, de se dire qu'on peut se fier à quelqu'un face à ces crises de doute. Parce qu'au final je trouve que c'est ce qu'il y a de plus terrible, d'être la personne qui souffre et en même temps la seule personne à détenir la clé du problème.
Que ressens-tu généralement lorsque tu fais une pause avec ton ami ?
Courage !!!
- No_answer
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- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Eclipse : Ce n'est absolument pas ta faute, moi même je ne sais plu si j'ai ma place ici. Il fut un temps ou je pensais dur comme fer que oui j'avais un toc. Mais là niet.
Des fois je refuse de croire a toc car je trouve que c'est trop facile, et je refuse de tomber dans le raisonnement tu rumines donc tu l'aimes. Car encore une fois c'est beaucoup trop facile.
Quand on fait des pauses, c'est la deuxième fois qu'on en fait une,eh bien on n'arrive pas à résister et s'envoyer des messages à partir de 2-3 jours de pause, mais je n'ai jamais été dans un tel état avant de faire une pause. Pour l'instant je me demande comment ça va se finir cette histoire de pause. Je lui demande comment "peux tu rester avec moi alors que je suis dans un état lamentable" et lui me dis que je lui rends bien. . . Je ne sais même pas ce qu'il veut dire par là. . .
J'ai voulu consulter une fois, mais j'ai eu tellement peur que la psy me dise " Vous n'aimez pas votre copain" que je n'ai pas été jusqu'au bout. Je ne suis pas allée à la séance.
Des fois je refuse de croire a toc car je trouve que c'est trop facile, et je refuse de tomber dans le raisonnement tu rumines donc tu l'aimes. Car encore une fois c'est beaucoup trop facile.
Quand on fait des pauses, c'est la deuxième fois qu'on en fait une,eh bien on n'arrive pas à résister et s'envoyer des messages à partir de 2-3 jours de pause, mais je n'ai jamais été dans un tel état avant de faire une pause. Pour l'instant je me demande comment ça va se finir cette histoire de pause. Je lui demande comment "peux tu rester avec moi alors que je suis dans un état lamentable" et lui me dis que je lui rends bien. . . Je ne sais même pas ce qu'il veut dire par là. . .
J'ai voulu consulter une fois, mais j'ai eu tellement peur que la psy me dise " Vous n'aimez pas votre copain" que je n'ai pas été jusqu'au bout. Je ne suis pas allée à la séance.
- Eclipses
- Messages : 31
- Enregistré le : jeudi 18 août 2011 20:53
Toc du couple ou ROCD et dépression
Coucou Soleil Rose,
C'est vrai, que je suis assez défaitiste. Si j'avais ne serait-ce qu'une toute petite conviction que je ressens quelque chose pour mon ami, je crois que je serais capable de me battre et de déplacer des montagnes, mais n'en n'ayant strictement aucune idée, je trouve le combat risqué, aussi bien pour moi que pour lui. Car il a une vraie envie de construire, il a 37 ans, il est génial, je n'ai aucunement le droit de lui donner de faux espoirs. Si je lui dis que je vais me battre contre mes démons intérieurs et qu'au final je craque à nouveau, j'aurai vraiment l'impression d'être moins que rien. On est deux dans cette galère, et tant qu'à faire je préfère couler toute seule...
Et puis je veux faire attention à moi, aussi. Par le passé, je me suis totalement enfoncée dans la dépression en essayant de persister dans une relation, et j'ai mis longtemps à m'en sortir. Là j'ai trouvé un équilibre, et je n'ai aucune envie de renouer avec la perte de l'envie de vivre, la perte du sens de l'existence, l'impossibilité de faire des projets même à très court terme, la fatigue chronique, les arrêts de travail et j'en passe.
Dans mes relations passées, les ruptures étaient extrêmement difficiles car je pense que j'avais du mal à être seule. Mais à l'heure actuelle j'y suis totalement habituée, et je sais que je peux vivre assez agréablement comme ça, même si cela n'a évidemment rien à voir avec le bonheur que l'on peut avoir à deux. Ce qui m'inquiète, en revanche, c'est que visiblement je n'arriverai pas à vivre en couple, et donc à fonder une famille...
--edit--
No Answer, est-ce que ces doutes existaient déjà dans tes relations passées ou pas ?
Personnellement, je suis comme toi. Je déteste l'idée de devoir aller voir un psy, à chaque fois que je l'ai fait je l'ai mal vécu car je me sentais idiote, je ne savais pas quoi dire, et j'en venais à me dévaloriser en me disant que même lorsqu'il s'agissait de m'aider moi-même à m'en sortir, j'étais incapable de faire les choses bien. Et puis dès que j'allais mieux je me persuadais que je n'avais au fond aucun problème, que tout allait bien, et que j'allais pouvoir mener la vie de Mlle tout le monde.
Seulement il y a un moment où il faut se rendre à l'évidence : j'ai un problème. Je ne suis pas sûre du tout que ce soit un toc (ça m'arrangerait bien parce que comme tu le dis c'est "facile" au sens où ça nous conforte dans l'idée qu'on ne doit rien changer à notre situation sentimentale et donc qu'on n'a pas à rompre), mais il y a clairement quelque chose (peut-être l'angoisse de me planter et de me retrouver toute ma vie à côté de quelqu'un que je n'aime pas, ou le fait de choisir mes partenaires beaucoup trop vite parce que je veux absolument une relation de couple, ou bien encore une idéalisation extrême de la relation amoureuse ou que sais-je encore). Et ce qui est sûr aussi c'est que toute seule je ne m'en sors pas, à part en fuyant ce qui n'est pas très constructif.
Donc même si ça m'angoisse beaucoup, je vais reprendre rendez-vous avec un psy. Je vais au moins essayer ça. Parce que mon ami ne peut pas m'aider, et d'ailleurs je ne peux décemment pas lui exposer à chaque fois tous mes doutes le concernant, sans quoi de toute façon c'est lui qui va perdre tout sentiment pour moi !! J'ai besoin que quelqu'un m'aide, et je pense qu'on en est tous là sinon on n'aurait pas besoin de s'exprimer sur ce site.
Puisque tu es dans une période où tu es quasiment sûre de ne pas aimer ton ami et que vous faites une pause, est-ce que tu ne pourrais pas essayer de consulter ? Je pense que ça te soulagerait de te remettre un peu entre les mains de quelqu'un. Ici, on peut s'encourager, se comprendre, mais on ne peut pas vraiment se faire avancer les uns les autres parce qu'on est tous enlisés dans quelque chose qui nous échappe. Et tout seul on s'enfonce parce qu'on tourne en rond...
Enfin bon, c'est juste que j'en suis là de ma réflexion personnelle, et encore une fois ce n'est pas LA solution (ça se saurait !!) mais je pense que j'ai besoin de faire quelque chose de concret, d'agir pour m'en sortir, et que j'ai besoin de le faire en étant suivie par quelqu'un...
Je te dirai si j'arrive au bout de cette démarche !
C'est vrai, que je suis assez défaitiste. Si j'avais ne serait-ce qu'une toute petite conviction que je ressens quelque chose pour mon ami, je crois que je serais capable de me battre et de déplacer des montagnes, mais n'en n'ayant strictement aucune idée, je trouve le combat risqué, aussi bien pour moi que pour lui. Car il a une vraie envie de construire, il a 37 ans, il est génial, je n'ai aucunement le droit de lui donner de faux espoirs. Si je lui dis que je vais me battre contre mes démons intérieurs et qu'au final je craque à nouveau, j'aurai vraiment l'impression d'être moins que rien. On est deux dans cette galère, et tant qu'à faire je préfère couler toute seule...
Et puis je veux faire attention à moi, aussi. Par le passé, je me suis totalement enfoncée dans la dépression en essayant de persister dans une relation, et j'ai mis longtemps à m'en sortir. Là j'ai trouvé un équilibre, et je n'ai aucune envie de renouer avec la perte de l'envie de vivre, la perte du sens de l'existence, l'impossibilité de faire des projets même à très court terme, la fatigue chronique, les arrêts de travail et j'en passe.
Dans mes relations passées, les ruptures étaient extrêmement difficiles car je pense que j'avais du mal à être seule. Mais à l'heure actuelle j'y suis totalement habituée, et je sais que je peux vivre assez agréablement comme ça, même si cela n'a évidemment rien à voir avec le bonheur que l'on peut avoir à deux. Ce qui m'inquiète, en revanche, c'est que visiblement je n'arriverai pas à vivre en couple, et donc à fonder une famille...
--edit--
No Answer, est-ce que ces doutes existaient déjà dans tes relations passées ou pas ?
Personnellement, je suis comme toi. Je déteste l'idée de devoir aller voir un psy, à chaque fois que je l'ai fait je l'ai mal vécu car je me sentais idiote, je ne savais pas quoi dire, et j'en venais à me dévaloriser en me disant que même lorsqu'il s'agissait de m'aider moi-même à m'en sortir, j'étais incapable de faire les choses bien. Et puis dès que j'allais mieux je me persuadais que je n'avais au fond aucun problème, que tout allait bien, et que j'allais pouvoir mener la vie de Mlle tout le monde.
Seulement il y a un moment où il faut se rendre à l'évidence : j'ai un problème. Je ne suis pas sûre du tout que ce soit un toc (ça m'arrangerait bien parce que comme tu le dis c'est "facile" au sens où ça nous conforte dans l'idée qu'on ne doit rien changer à notre situation sentimentale et donc qu'on n'a pas à rompre), mais il y a clairement quelque chose (peut-être l'angoisse de me planter et de me retrouver toute ma vie à côté de quelqu'un que je n'aime pas, ou le fait de choisir mes partenaires beaucoup trop vite parce que je veux absolument une relation de couple, ou bien encore une idéalisation extrême de la relation amoureuse ou que sais-je encore). Et ce qui est sûr aussi c'est que toute seule je ne m'en sors pas, à part en fuyant ce qui n'est pas très constructif.
Donc même si ça m'angoisse beaucoup, je vais reprendre rendez-vous avec un psy. Je vais au moins essayer ça. Parce que mon ami ne peut pas m'aider, et d'ailleurs je ne peux décemment pas lui exposer à chaque fois tous mes doutes le concernant, sans quoi de toute façon c'est lui qui va perdre tout sentiment pour moi !! J'ai besoin que quelqu'un m'aide, et je pense qu'on en est tous là sinon on n'aurait pas besoin de s'exprimer sur ce site.
Puisque tu es dans une période où tu es quasiment sûre de ne pas aimer ton ami et que vous faites une pause, est-ce que tu ne pourrais pas essayer de consulter ? Je pense que ça te soulagerait de te remettre un peu entre les mains de quelqu'un. Ici, on peut s'encourager, se comprendre, mais on ne peut pas vraiment se faire avancer les uns les autres parce qu'on est tous enlisés dans quelque chose qui nous échappe. Et tout seul on s'enfonce parce qu'on tourne en rond...
Enfin bon, c'est juste que j'en suis là de ma réflexion personnelle, et encore une fois ce n'est pas LA solution (ça se saurait !!) mais je pense que j'ai besoin de faire quelque chose de concret, d'agir pour m'en sortir, et que j'ai besoin de le faire en étant suivie par quelqu'un...
Je te dirai si j'arrive au bout de cette démarche !
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