Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

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Zooey
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Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

Message par Zooey »

Oui en fait le truc c'est que même pour les psychiatre, les diagnostiques c'est un peu flou. En pratique, c'est très flou.
Ils s'en servent pour communiquer avec les administrations, ou pour le travail entre collègues, la transmissions (étudiants, mais aussi pour la "passe" des infos des patients hospitalisés, ou des dossiers entre structures de soins "ouverts"), pour savoir à peu près de quoi ils parlent et pour débloquer des droits genre AAH tout ça, pour formuler un protocole de soins (qui nécessite d'y inscrire le patient et donc une justification, il y a une économie derrière...).

Mais en réalité, la psychiatrie c'est un domaine très flou encore. Actuellement, ils en sont à suivre le modèle bio-psycho-social dans leur "politique" de recherche. Actuellement, donc, on ne dit plus "maniaco-depression" ni "trouble schizo-affectif", quoique ça s'utilise encore, en pratique. Les différentes classifications statistiques (DSM, CIM - ça sert à mesurer les impacts sur la société, sur son économie, évaluer, mesurer les pratique et les protocoles de soins et de recherche pour les organiser à un niveau national et/ou même mondial et influencer les politiques de santé, administrer des fonds de recherche...) ont décidé d'éliminer ça et de parler de "troubles de l'humeur" et de "bipolarité" quand il y a des phases de up. Et dans certains cas de dépressions "résistantes" (résistantes à quoi? ben au médoc tout simplement, car il y a une pensée psychiatrique qui réfléchit comme ça aussi, on aurait le diagnostique qui correspond au médoc qui soulage les symptômes observables ).

C'est assez anxiogènes effectivement pour la population de patients,mais pourquoi ça l'était moins il y a, je sais pas, quarante ans? Parce qu'on vit dans le monde dans lequel on vit avec sa culture, son histoire (y compris de la psychiatrie et de la médecine) et son organisation sociale.

Il se trouve qu'on vit dans un monde où nous devenons très informés sur la santé, c'est une demande croissante de la population générale (je suis loin de comprendre exactement ce qui a initié cela), on devient des "patients experts". Les médecins - et les psychiatres, et les acteurs du social le constatent.

Une confiance en la médecine ou en la personne en sa qualité d'expert (le médecin) qui s'effrite ? Je ne sais pas trop. Un ras-le-bol de la posture "supérieure" du médecin "grand sachant", qui ne semble jamais nous parler de nous, savoir mieux que nous ce que nous avons. Et nous, du coup, cherchant toujours une meilleure réponse, paradoxalement, chez des "super"-experts qui semblent nous apporter des réponses claires ou qui nous conviennent, dans notre façon de percevoir nos troubles, dans notre façon de les vivre et dans la façon dont ceux-ci sont accueillis (ou pas) dans notre environnement familial, professionnel, social, culturel ?

Il y a en tout cas une demande des patients, de réponse, un quête d'identité là dedans, de vérité sur soi, et une recherche d'être soulagé de la dimension culpabilisante des troubles psychiques qui restent très stigmatisés et stigmatisant. Une recherche, ailleurs qu'en soi, de réponse à la question essentielle, qui est "pourquoi moi", pourquoi je fous ma vie en l'air, pourquoi je coule alors que d'autres arrivent à nager?

Après, concrètement, il y a des maladies mentales dont la gravité se mesure assez facilement, au sens où elles impliquent une rupture avec la réalité, des dysfonctionnements cognitifs mesurables, et qui se retrouvent de patient à patient. Les schizophrénies, et ce qu'on appelle bipolarité aujourd'hui.

Oui parce qu'on ne dit plus psychose maniaco-dépressive, pour des raisons de stigmatisations, mais aussi parce que la dimension psychotique ne serait pas toujours présente.
Je ne sais pas quoi penser de cela.
Même dans les dépressions, certaines dépressions graves, et notamment dans les dépressions bipolaires (dépression dites "mélancoliques" avec négation d'organe "je n'ai plus de cœur", délire d'être "mort-vivant", qui dépasse le "ressenti" donc dans sa conviction, les idées paranos...) et dans les phases maniaques, il y a des îlots psychotiques, voir parfois un vrai délire et des hallus. Bref, c'est très complexe tout cela.

Ca aboutit à des trucs genre "schizophrène avec troubles affectifs et une composante psychopathique" par exemple :rire2: (= quelqu'un qui délire et qui a des phases explosives et des phases dépressives ou mixtes et qui mène une existence asociale avec toxicomanie, voir délinquance y compris passages à l'acte violents) mais bon, les soignants, entre eux, savent d'expérience (avec leurs patients) à quoi ça correspond et ce que ça veut dire. Aujourd'hui, pour quelqu'un comme ça on dira bipolaire I. Mais là-dedans il y a énormément de variables (ben oui tous les bipolaires I n'ont pas de composante psychopathique - toxicomanie, délinquance, violence, dans un groupe asocial genre à la rue - par exemple. A noter que psychopathe veut pas dire méchant. Le vrai méchant c'est le pervers, et encore pas tous. Il y a des psychopathes pervers! ).

Après, cela a peut être quelque chose de rassurant, de résumer tout ce qu'on vit dans un seul mot.
Vas comprendre pourquoi.

Et peut être, comme tu l'exprimes un peu si j'ai bien compris, qu'on a plus besoin aujourd'hui qu'autrefois de se sentir acteurs de sa guérison. Comme si on était ramené à une responsabilité individuelle de son propre état? Ce qui est étrange, c'est qu'on ait l'impression que cela nécessite qu'on cherche en-dehors de nous, en-dehors même de notre environnement, en-dehors de nos construction sociales immédiates ou de nos constructions identitaires, et plutôt dans le savoir psychiatrique, ce qui peut nous aider. Et bon, si je sais tout ce que je dis ci-dessus, c'est bien que j'ai fait exactement cela et j'y ai passé des heures et des mois et je continue. Bon pour ma part pas dans la bipolarité. Mais par extension maintenant je m'intéresse à tout ça.

Enfin bref, tout ça pour te dire ami1, je comprends ta quête, j'espère que tu trouveras ce qui te soulagera. Mais j'espère aussi que tu n'es pas bipolaire parce que c'est une médicalisation bien contraignante. Enfin sinon, bon, au moins si c'est ça, tu seras sûrement pris en charge plus adéquatement. J'espère que ton psychiatre sera en mesure de te donner des réponses. Et ne désespère pas, ça peut prendre un certain temps, mais il y aura toujours des périodes d'accalmie, d'amélioration
nathalie35
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Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

Message par nathalie35 »

bonsoir, je fréquentais quelqu'un qui était bipolaire depuis 5 ans, au début tout se passait très bien et puis il m'a avoué qu'il était bipolaire agressif, il s'énervait pour un rien et moi comme j'ai des problèmes cela m'a provoqué du stress ne me touchait plus et on ne faisait plus de sorties, mais il me disait qu'il m'aimait, donc j'ai pris une grande décision ça été très dur je l'ai quitté je l'aime si fort ais je pris la bonne solution ou peut-être aurais du rester avec lui ? je ne sais plus pouvez vous m'aider ?
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ami1
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Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

Message par ami1 »

Dis donc Zooey, tu es allé loin dans la réflexion, c'est très intéressant je trouve !

Je rebondis en affirmant qu'on est de mieux en mieux informé sur la santé, mais pas sur les troubles psychiatriques parce que ça reste tabou en France, sans doute parce que ça fait peur un cerveau qui déconne... Je ne peux que regretter le manque d'informations sur ce sujet ultra important et les préjugés des gens qui font qu'on se sent coupable d'être malade. Alors qu'on y est pour rien.

Mais en même temps, comment expliquer notre mal-être à quelqu'un qui va bien ? J'y arrive même pas avec ma femme, alors imagine avec mes enfants ou un collègue de boulot (2 publics complètement différents il est vrai).

Moi aussi j'espère ne pas être bipolaire, mais surtout j'espère qu'un traitement et une psychothérapie adaptés vont me faire aller mieux. Parce que je ne ressens pas de mieux pour l'instant depuis que j'ai entamé ma psychothérapie. Pourquoi pas une TCC ? J'en rediscuterais avec mon psychiatre que j'apprécie vraiment, et j'espère qu'il ne me décevra pas.

Petite question : c'est quoi schizo-affectif et être bipolaire est-ce une psychose ou une névrose (je sais, je me prends encore la tête...) ? J'espère qu'on continuera notre discussion, ici ou sur mon salon si tu veux. J'aime bien te lire.

Nathalie, on ne peut pas donner notre avis, qui est d'ailleurs très délicat à donner, sans mieux connaître ta situation. Désolé
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Zooey
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Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

Message par Zooey »

Natalie35, seule toi peut savoir si c'était la bonne solution. C'est tout à fait légitime d'avoir décidé de le quitter si tu ne te sens pas capable de vivre avec sa maladie et de le soutenir en période de crise, et avec tout ce que cela implique de répercussions sur votre vie commune. Il vaut mieux ça que de rester en dépit de ce que tu ressentais car cela présage quand même d'une rupture probable à l'avenir et en tout cas un vécu très difficile pour toi. Ce n'est pas mal ce que tu as fait, c'est plutôt sage et cela montre que tu connais tes limites. Mais bon voilà, la question c'est est-ce que tu peux vivre sans lui? Si tu peux, alors c'est sans doute mieux de rompre et le laisser refaire sa vie avec quelqu'un qui est prêt à s'engager malgré la maladie, qui se sent assez solide pour ça... on n'a qu'une vie.

Ami1
Schizo-affectif, c'était le diagnostique d'un état schizophrénique avec des phases dépressives et maniaques, c'est à dire une psychose schizophrénique avec des hauts et des bas. C'était un diagnostique qui posait pas mal de questions : est-ce que c'était une sorte de diagnostique intermédiaire quand les psychiatres n'arrivaient pas à identifier si le patient était surtout schizophrène ou maniaco-dépressif ? Et surtout qu'on disait "psychose maniaco-dépressive", ce qui signifiait donc qu'une personne avec des phases dépressives et des phases maniaques était forcément psychotique. Alors finalement qu'est-ce qui les différenciait ? Ben que le patient soit un peu plus sur le versant schizophrénique, ou plus sur le versant maniaco-dépressif.

Sauf que depuis, les chercheurs, les psy, ont trouvé qu'il y avait quand même pas mal de gens qui présentaient des phases dépressives et des phases maniaques ou hypo-maniaques, qui pouvaient éventuellement avoir un virage maniaque avec des AD aussi (donc qui ne répondaient pas bien au médicaments prévus à cet effet en phase dépressive), sans qu'on puisse parler d'état ou de structure psychotique. Et de ce fait on a étendu le "spectre" de la cette maladie, en la rebaptisant bipolaire, en créant des catégories de bipolarité, jusqu'à la cyclothymie, cette dernière restant quand même en tant que forme "très atténuée" très discutée et sujette à beaucoup de protestations parce que la question ici c'est quand même si c'est oui ou non à considérer comme de la maladie (à médicaliser) ou juste une personnalité aux émotions vives qu'on doit juste aider à canaliser. Le problème d'étendre le spectre d'une maladie, c'est quand même toujours qu'on réduit le spectre de la normalité.

Donc aujourd'hui on aurait une sorte d'échelle, qui irait de la grande bipolarité avec structure psychotique (maniaco-depression = état maniaque délirant et dépressions mélancoliques c'est-à-dire dépression psychotique), jusqu'à la cyclothymie qui serait une sorte de personnalité émotionnellement labile, instable, mais restant quand même à peu près dans la "normalité" (c'est à dire quelqu'un qui ne dévie pas énormément de la norme, la norme étant définie statistiquement).

Le concept de névrose a été abandonné par les classifications statistiques de psychiatrie moderne (DSM et CIM donc). La névrose appartient aux théories psychanalytiques, mais était largement acceptée et utilisée dans la psychiatrie institutionnelle. Elle le reste d'ailleurs de nos jours en clinique (c'est à dire en pratique à l'hôpital ou en cabinet), mais tu ne verras plus jamais ça sur un document destiné à la cpam ou autre institution.

La névrose, en fait, en termes psychanalytiques, c'est la norme. La plupart des gens ont cette structure, et on parle de maladie lorsque la névrose devient pathologique, quand il y a décompensation soit sur le mode hystérique (= de conversion, souvent liée au trauma, l'expression des souffrances psychiques passant par le corps), phobique (=anxieuse, anticipatoire, régressive, dépendante) ou obsessionnel (=culpabilité, doute, rumination, agressivité refoulée, existentielle), ou un peu des trois (ben oui en fait, rien n'est aussi découpé) c'est-à-dire qu'elle entrave un ou tous les domaines de la vie du patient.
Ensuite la psychanalyse a aussi théorisé l'état limite (structure ni psychotique, ni névrotique, mais certains refusent le concept de "ni, ni" et préfèrent créer une entité nosographique à part). Cela aboutit au diagnostique moderne de Borderline. État limite et borderline ne veulent pas dire exactement la même chose, même si c'est la traduction littérale.
Et puis il y a donc la structure perverse. Et les narcissiques.

Au final, la dépression peut être névrotique ou psychotique ou encore narcissique . Elle peut avoir des expression hystériques, obsessionnelles et phobiques, voire des comportement de nature perverses.
Elle peut être pseudo-névrotique et masquer une psychose. Comme une névrose obsessionnelle peut être une défense contre la psychose. Et une psychose s'exprimer sur un mode hystérique.
Et les psychoses peuvent s'exprimer sous forme de dépression, notamment l'entrée dans une maladie psychotique peut se faire par cette voie, ou la sortie d'une crise psychotique peut conduire à la dépression.

Bref. Tout ça pour dire que bipolaire, de nos jours, ce n'est pas forcément une psychose.
Et donc qu'un bipolaire peut être un névrosé comme tout le monde. Ou avoir une structure plus ou moins borderline.
Et avoir toutes sortes d'autres troubles de la personnalité ou de symptômes névrotiques, comme n'importe qui d'autre.
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ami1
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Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

Message par ami1 »

En tout cas, je répète que je n'ai pas de cycles comme j'ai pu le lire sur ce topic. Ou alors je suis tout le temps en down...

J'y comprends rien, pourtant je ressens de sérieux troubles de l'humeur. Je vais demander à mon nouveau psychiatre quelles informations il lui faut pour avancer sur mon diagnostic car je veux savoir ce que j'ai. Ensuite on parlera traitement.

Mais un psychiatre libéral peut-il poser un diagnostic de bipolarité sans examen particulier ? J'ai vraiment besoin d'être fixé sur ma maladie qui me bouffe. Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir tenir avant qu'il arrive un malheur. J'arrive à ressentir de la haine envers mes enfants ou ma femme, alors si ça c'est pas grave. Et ma psychologue qui veut me rassurer en disant que ça lui arrive aussi, faut pas déconner. Elle doit être énervée comme je pouvais l'être avant ma maladie mais pas ressentir la colère et la haine !

J'espère avoir des réponses concrètes de personnes bipolaires ici.
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ngakau ake
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Message par ngakau ake »

Salut!

réponses concrètes, pour moi, ce n'est pas possible. Je suis dans le même questionnement que toi. J'ai aussi des troubles de l'humeur et passe de crise de dépression à des crises de surexcitation à faire la folle sans trop réfléchir aux conséquences mais plus sociale que physique. Je ne crois pas me mettre en danger ou mettre en danger les autres.
Je passe juste à profondément déprimée à penser à en finir toute la journée ou journée très active ou à penser à plein de chose, courir partout, ne plus savoir par quoi commencer, faire des blagues, parler avant de réfléchir. Et j'ai des phases plus neutres. Par contres dans toutes ces phases j'ai régulièrement des pensées morbides elles ont juste une fréquence différente.

Le psychiatre libérale est un médecin donc apte à faire un diagnostique. mais comme dit les autres membres, apparemment le diagnostique n'est pas facile à poser.

Je n'ai toujours pas eu de rdv chez un psy alors je ne peux pas te dire comment cela ce passe. Dsl! Mais bientôt j'espère!
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ami1
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Message par ami1 »

Merci à toi.

En fait je n'ai pas de phases de surexcitation. Pourquoi tu ne souhaites pas voir un psy ?
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ngakau ake
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Message par ngakau ake »

oh si, je n'attends que ça! Mais c'est en cours!
tu as des phases positives, non?
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Zooey
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Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

Message par Zooey »

article dans "L'information psychiatrique"
Trouble unipolaire – trouble bipolaire : comparaison clinique et évolutive

Résumé:
Nous nous proposons de relever les caractéristiques cliniques et évolutives des troubles bipolaire et unipolaire et ce au travers d’une étude rétrospective et comparative sur 100 patients hospitalisés. La dépression bipolaire se caractérisait par un début brutal et la présence d’hypersomnie. La dépression unipolaire se distinguait par une durée plus longue, l’agitation et un taux plus élevé de tentatives de suicide. Les bipolaires avaient un début plus précoce, des récurrences thymiques plus nombreuses et un intervalle de meilleure qualité. Nos résultats confortent les données de la littérature. L’identification des facteurs prédictifs de bipolarisation est d’une importance capitale, il en va de la prise en charge thérapeutique et du pronostic de la maladie.
Auteur(s) : Olfa Dakhlaoui, Myriam Larguèche, Hend Elloumi, Fakhreddine Haffani , Assistante hospitalo-universitaire, service de psychiatrie E, hôpital Razi, rue des Orangers, 2010 La Manouba, Tunisie, Résidente en psychiatrie, service de psychiatrie E, hôpital Razi, rue des Orangers, 2010 La Manouba, Tunisie, Assistante hospitalo-universitaire, service de psychiatrie E, hôpital Razi, rue des Orangers, 2010 La Manouba, Tunisie, Professeur en psychiatrie, chef de service de psychiatrie E, hôpital Razi, rue des Orangers, 2010 La Manouba, Tunisie
Mots-clés : bipolarité, dépression majeure, dépressions récurrentes, évolution
Page(s) : 267-73
DOI : 10.1684/ipe.2009.0460
Année de parution : 2009
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ami1
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Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

Message par ami1 »

ngakau ake a écrit :
oh si, je n'attends que ça! Mais c'est en cours!

tu as des phases positives, non?
Non, malheureusement et ça me fait très peur.
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sassandra
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Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

Message par sassandra »

Bonsoir ,

Je suis bipolaire diagnostiquée depuis une dizaine d'année et je fais avec..

J'ai été durant une quinzaine d'année multidépendante ( drogue - alcool - bouffe et on dira tout)

je suis sobre de drogue et alcool depuis 20 ans ...
Après mon arrêt des toxiques, Pendant des années j'ai été soignée pour dépression saisonnière avant que ma bipolarité soit diagnostiqueée

Les traitements prescrits ont été miraculeux et je n'ai eu aucun mal à accepter le diagnostique car
sortant de la démence des toxiques , la vie semblait de toute façon et dans tous les sens du terme presque merveilleuse

Maintenant je sais que j'ai cette pathologie, et alors , je n'ai d'autre choix que celui d'accepter...

De plus j'ai une grande chance : les traitements fonctionnent bien et je les prends car je suis consciente de fonctionner mieux avec que sans
et surtout de ne plus être en proie régulière à ces horrible crises d'angoisse, au tout ou rien,
et surtout ne pas me comprendre car je n'avais pas d'info sur la maladie..

Oui c'est une maladie chronique pour ma part, qui évolue avec le temps et alors ? Pas le choix

Je trouve que c'est important de bien comprendre sa maladie - de bien apprendre à repérer les différents cycles : ce n'est pas toujours facile
je me demande souvent quel est la part de mon caractère , défauts et celui de la maladie

Je considère pas ça comme dramatique , je suis porteuse d'une hépathite c qui ne s'est jamais déclarée et l'un dans l'autre je prèfère ma bipolarité
qui me confère parait il l'avantage d'être très créative et ça ça me va vraiment...

je t'embrasse et je te souhaite bon courage

A savoir quand même que ce n'est pas une maladie neutre et que ( un chiffre que je n'ai jamais été vérifier mais dont j'ai pu constater la véracité
sur les gens que j'ai approchés ) un très gros pourcentage de bipolaire est sujet aux addictions et au suicide.

J'ai 55 ANS j'ai eu une vie complètement chaotique , ou je me suis réellement mis en danger à tous les niveaux
et je pense que si ma bipolarité avait été diagnostiquée et soignée plus tôt cela ne serait pas arrivé..

Vivre avec un ou une bipolaire n'est ni facile ni agréable....

Mon métier est clown...
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ami1
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Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

Message par ami1 »

Merci de ton témoignage Sassandra !

Question : si on est bipolaire, on a forcément des cycles genre dépression-état normal-dépression ou alors dépression-hypomanie-dépression ? Parce que je ne ressens pas de cycles, vraiment.

Et c'est fou la durée pour poser un diagnostic en psychiatrie, c'est même lamentable par rapport aux patients qui souffrent ainsi que leurs familles.

Oui mon psy m'a dit que 1 bipolaire sur 5 se suicide mais qu'ils ne sont pas tous diagnostiqués ou traités. Pareil pour les addictions, j'ai lu ça. Bref ça fout les boules quoi. J'ai une femme et 2 petits garçons mais combien de te mais je vais tenir comme ça ?
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sassandra
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Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

Message par sassandra »

Bonjour ami 1 j'ai remonté un peu le cours des conversation mais j'ai plein de taf qui m'attend et pas trop le temps..

Tu as été diagnostiqué bipolaire ? Ou sinon quelle est la nature de ta problématique ?

Tu sais d'après ce que j'ai entendu il y a autant de différences du à autant d'êtres humains..

je ne peux pas me définir que comme bipolaire , je suis moi, avec mon vécu mon expérience et ce trouble de l'humeur et des émotions en plus...

Donc autant de réponses que de personnalité , dans ces cas là , ce sont les soignants qui te donneront les meilleures réponses...

Pour moi - tout à fait perso - c'est vrai que j'essaie de connaitre ma maladie pour la gérer aux mieux avec l'aide des personnes qui me suivent.

Côté couple pour ma part mon gars me chante souvent la chanson de Johnny halliday

Il y a une fille en toi qui mord
Une autre qui dort dans mes bras
Une tigresse toutes griffes dehors
Une autre comme un petit chat

Mais qui est qui et quelquefois
Je me demande laquelle de toi,woh,oh
A mis mon coeur dans cet état
Peut-être les trois à la fois, oh, oui

Il y a une fille en toi qui chante
Une autre qui ne chante pas
Une un peu grace et aguichante
Une autre plutôt rabat-joie

Mais qui est qui et quelquefois
Je me demande laquelle de toi
A pu me plaire à ce point-là
Peut-être les trois à la fois

Il y a une fille en toi qui m'aime
Il y en a même deux ou trois
Ce n'est jamais jamais la même
Avec toi je ne m'ennuie pas

Mais qui est qui et quelquefois
Je me demande laquelle de toi
Un jour ou l'autre me quittera
Peut-être les trois à la fois
Mais qui est qui et quelquefois
Je me demande laquelle de toi
Un jour ou l'autre me quittera
Peut-être les trois mais pas toi oh non
pas toi, Pas toi
Pas toi non, non, Pas toi


Donc on peut plaire aussi avec cette maladie si on fait gaffe à pas trop saouler l'autre
et cela implique de bien se connaitre ( je crois...)

--edit--

ça impliqe également de ne pas être tox ou ivrogne - sans jugement - je l'ai été et si je retouche je replonge
car là - faut être solide pour vivre avec un ivrogne et un tox
mon gars a arrêté de boire, s'il replonge perso, je le fous dehors....
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ami1
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Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

Message par ami1 »

En fait, mon nouveau psychiatre, après 8 ans de galère et des troubles anxieux très graves avec dépression très sévère (10 mois d'hospit !!) pense que mon diagnostic n'a pas été posé correctement. Il pense que je suis bipolaire.

Donc pas encore de diagnostic certain mais à part les cycles, je me retrouve beaucoup dans ce qu'il me décrit.

J'espère avancer un peu ce soir car je le vois.

Merci à toi
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sassandra
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Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

Message par sassandra »

Yen a qu'ont sida ebollah tortures guerres exterminations , leurs gosses qui meurent de faim, t'as pas de sous tu crèves aux usa
, ya des rafiot en partance vers le vide spirituel sidéral, qui naufragent à qui mieux mieux, ya 1% de la population
qui serait bipolaire ,ça fait quand même des masses, ma fille a acheté un flingue et veut me fumer et patati et patacoufin,
ils ont fait des sacrés progrès dans les traitements , yen a qui sont hémiplégiques tétraplégiques quadruplégiques et tripolaires
et sidaiques sous poutine ou je ne sais ou...Faut relativiser - bon c'est sur les périodes angoisses et dépression c'est pas cool - mais maintenant j'ai l'habitude
je sais que ça passe ( j'ai une copine qui s'est fait fracassée à mort pour deux cent euros et qui est pharmaco résistante : c'est à dire que
les traitements ne font aucun effet et qu'elle traine la foutu dépression depuis quatre ans...les crises d'angoisse des schizophrènes c'est encore plus hard

La vie n'est pas un long fleuve tranquille , c'est ce qu'on surmonte et ce qu'on arrive à en faire qui en fait la valeur..

En tout cas c"est ce que je pense et ça m'aide beaucoup

Bon courage à toi

--edit--

Les troubles bipolaires ne sont pas diagnostiqués tout de suite : en génaral il faut une dizaine d'année après l'arrivée des premiers symptomes pour que le diagnostique soit posé...

Après l'alcool je faisais des dépressions régulières et donc traitée pour ça

C'est un copine qui m'a dit que ce que j'avais ressemblait à sa maladie bipolaire

J'en ai parlé au généraliste qui m'a prescrit un tymorégulateur qui a tout de suite amélioré ma qualité de vie.

Là ils m'ont mis un traitement plus lourd mais vu qu'il a sapé les crises d'angoisse malgré les effets secondaires - ya pas souci : je prends

En ce moment je fais des dépressions régulières sous forme d'hypersomnie : je dors je dors je dors - c'est comme ça j'ai pas le choix
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Zooey
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Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

Message par Zooey »

ami1 a écrit :

J'espère avancer un peu ce soir car je le vois.
Alors comment ça s'est passé ? Ton psy t'a donné des réponses?
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ami1
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Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

Message par ami1 »

Salut Zooey, non pas de réponse par rapport aux cycles que je ne ressens pas et pas de changement de traitement. Mais ma lithiémie n'est pas bonne et je dois en refaire une car elle date de 3 mois.
Mais je lui ai dit que je voulais un diagnostic clair et il m'a répondu que ça prendrait un peu de temps. Il pense quand même sérieusement à la bipolarité à cause de la sévérité de mes dépressions mélancoliques (jamais rien connu de pire que la mélancolie et les crises de panique !).

Tu comprendras que je commence à m'impatienter d'autant que ne le vois que dans 3 semaines... Et encore plein de questions ou de symptômes à voir avec lui.

Mais si je résume, j'ai peut-être la peste (la bipolarité), le choléra (l'anxiété) et la malaria (troubles de l'humeur du type irritable à fond et de mauvaise humeur) !

L'espoir fait survivre.
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ami1
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Message par ami1 »

Sassandra, j'ai pas bien compris ton dernier post...

J'ai du mal à relativiser ma maladie vu les symptômes et l'incidence sur ma "vie".
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sassandra
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Message par sassandra »

Au sujet de la compréhension dernier post : je devais être "barrée" au rythme de mes neurones.. Milles excuses
En deux mots : la bipolarité ( pour ma part n'est pas si dramatique...ya toujours pire)



Je rigole car je me suis relue dix fois en essayant d'être le plus concise possible - merci de me le faire remarquer - Faut que je fasse un effort à ce sujet





Le trouble affectif bipolaire est caractérisé par la fluctuation anormale de l’humeur, qui oscille entre des périodes d’excitation
marquée (manie) et de mélancolie profonde (dépression),entrecoupées de périodes de stabilité.
Le trouble affectif bipolaire touche tant les hommes que les lemmes.
L’âge moyen des personnes au début de la maladie serait de 28 ans; toutefois, ce trouble peut également toucher
des enfants, des adolescents et des personnes âgées. On estime qu’environ 3 % de la population serait atteinte de cette maladie
chronique.
Le terme bipolaire renvoie à la manie et à la dépression, qui sont les deux extrêmes (pôles) entre lesquels l’humeur oscille.
Le terme affectif renvoie à l’humeur et aux émotions.
L’oscillation spectaculaire de l’humeur est parfois appelée épisode thymique ou saute d’humeur.
La fréquence, l’intensité et la durée des épisodes thymiques varient d’une personne à une autre.
En l’absence de traitement ou de soins appropriés, la fréquence des oscillations et la gravité de cette maladie chronique peuvent
augmenter.
Il n’est pas rare que les personnes atteintes de trouble bipolaire passent de nombreuses années à consulter des médecins, et que
3 ou 4 diagnostics différents soient posés avant qu’on arrive au bon diagnostic. L’établissement rapide du diagnostic au début de
la maladie est important, car il peut permettre d’atténuer les effets de ce trouble sur la personne atteinte. Le risque de
consommation abusive d’alcool et d’autres drogues se situe entre75 et 80 % environ chez les personnes atteintes de trouble
bipolaire. Les problèmes conjugaux, le chômage chronique et le suicide sont également fréquents.
On pense que plus il se produit d’épisodes thymiques avant l’établissement du bon diagnostic, plus le trouble bipolaire est
difficile à traiter. On dit des personnes qui ne répondent pas aux traitements qu’elles sont réfractaires au traitement.



Cause du trouble bipolaire
Causes du trouble bipolaire Il existe plusieurs manières d’expliquer l’influence de l’équilibre
chimique du cerveau sur l’humeur. Essentiellement, le cerveau a besoin de certaines substances chimiques en quantité précise
pour fonctionner normalement. Le trouble bipolaire serait la manifestation d’un déséquilibre chimique dans le cerveau.
Le cerveau se compose de nombreuses cellules, les neurones, qui communiquent entre elles et avec les autres cellules du corps.





les neurones
Chaque neurone est constitué de 3 parties : le corps cellulaire,l’axone et les dendrites. Pour communiquer avec les cellules
voisines, le neurone envoie des influx électriques qui déclenchent la libération de diverses substances chimiques.
Ces substances chimiques (des neurotransmetteurs tels que la noradrénaline, la dopamine et la sérotonine, entre autres) sont
libérées par le neurone dans l’espace, ou fente synaptique, qui le sépare du neurone suivant. En réaction à la présence des
neurotransmetteurs dans la fente synaptique, ce neurone est excité ou inhibé. Après que le neurone récepteur a réagi, les
neurotransmetteurs qui restent dans la fente synaptique sont dégradés par une enzyme, la monoamine oxydase, ou absorbés
par le neurone qui les avait libérés.
L’altération du du fonctionnement des neurones peut influer sur le comportement et l’état mental. Par exemple, la dépression peut
s’installer quand les taux de certains neurotransmetteurs, en particulier la sérotonine et la noradrénaline, diminuent. Par
ailleurs, la psychose, la schizophrénie et d’autres maladies mentales peuvent survenir si l’activité de certains
neurotransmetteurs (surtout la dopamine) devient plus intense dans la fente synaptique. Le trouble bipolaire peut être causé par
la fluctuation de divers neurotransmetteurs dans la fente synaptique et le neurone.

LE STRESS EST-IL UNE CAUSE DU TROUBLE BIPOLAIRE?
FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX
Soyez très attentif à ce qui vous arrive, car une augmentation du stress pourrait entraîner un épisode thymique.
Les résultats d’études confirment en effet que le stress peut déclencher un épisode de manie ou de dépression.
Le déséquilibre biochimique rend plus vulnérable aux facteurs de stress émotionnel et
physique comme le manque de sommeil, une stimulation excessive, les difficultés conjugales ou les expériences de vie
traumatisantes.
Durant les périodes de stress, le cerveau n’arrive pas à conserver son équilibre chimique, et cette situation peut
déclencher l’installation ou la réapparition d’un épisode thymique.
Malgré tout, le stress en soi n’est pas la cause du trouble bipolaire.

--edit--

La manie et ses symptômes
La manie
La manie peut être extrêmement destructrice et nuire considérablement au fonctionnement en société et au travail.
En effet, les personnes modérément dépressives ont plus tendance demander de l’aide que les personnes qui vivent un épisode de
manie.
Le principal symptôme de la manie est l’euphorie, qui est un état d’exaltation et d’exubérance souvent accompagné d’irritabilité.
Il est normal de se sentir enjoué, d’être de bonne humeur et d’avoir de l’entrain, mais, chez le sujet maniaque, on observe des
anomalies allant de l’atteinte du jugement et de la maîtrise de soi(désinhibition) à l’incohérence des pensées et du comportement
(psychose). Les symptômes peuvent influer sur les émotions, les pensées et le comportement.
Non traitée, la manie modérée ou plus intense peut être extrêmement destructrice et nuire considérablement au
fonctionnement en société et au travail. La personne en proie à la manie n’aura pas tendance à demander de l’aide et risque même
de nier son état. Une telle situation peut mener à l’hospitalisation contre son gré.
Parmi les symptômes caractéristiques de la manie figurent l’état d’euphorie persistante (high), l’irritabilité ou l’excitabilité, la
modification de l’appétit, une diminution du besoin de dormir,
l’hyperactivité, l’hyper sexualité, la pression du discours ou les associations d’idées par consonance, l’accélération de la pensée,
la perte de la maîtrise de soi et du jugement, l’incapacité de mener une tâche à bien, les dépenses extravagantes, l’inflation
de l’estime de soi (mégalomanie), l’impulsivité, le rire à des moments inopportuns, les pensées créatives ou bizarres, la
participation à des activités risquées ainsi que les pensées ou les expériences religieuses délirantes.

--edit--

La dépression
La tristesse et l’abattement peuvent toucher n’importe qui.
Cependant, quand le sentiment de tristesse, de désespoir ou de frustration est intense, envahissant et persistant, et qu’il nuit
considérablement aux activités sociales et professionnelles, on fait alors face à la principale manifestation de la dépression. Non
traitée, la dépression modérée ou profonde peut entraîner des tentatives de suicide, ou des pensées et un comportement
psychotiques.
Parmi les symptômes caractéristiques de la dépression figurent la perte d’appétit et de poids ou, au contraire, une augmentation
marquée de l’appétit et un gain de poids, de même que les troubles du sommeil, le manque d’énergie, la fatigue excessive, la
lenteur du discours et des mouvements, la modification du degré d’activité, la disparition de l’intérêt ou du plaisir pour les activités
habituelles, la baisse de la libido, la diminution de la capacité de penser ou de se concentrer, l’indécision, le retrait ou l’isolement
social, l’altération de la mémoire et le manque de concentration,la désorganisation, l’exagération de l’autocritique, le manque
d’estime de soi, le sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive qui peut atteindre des proportions extrêmes, les
pensées de mort récurrentes, les idées suicidaires, les tentatives de suicide et, enfin, l’intensification ou l’altération des perceptions.

"tiré du pdf à télécharger sur le forum des bipotes"
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ami1
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Enregistré le : jeudi 08 mars 2012 9:43

Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

Message par ami1 »

Merci Sassandra, mais encore une fois je ne ressens pas d'épisodes d'euphorie.

Par contre, je suis capable de tirer la gueule pendant 2 jours surtout quand je retente pour une énième fois le rapprochement physique avec ma femme sans succès. Aujourd'hui par exemple je lui en veux terriblement, je suis en colère donc troubles de l'humeur c'est sûr. Je suis également trop irritable avec mes enfants au point de ressentir de la haine parfois et ça me fait peur, puis j'en pleure presque tellement ça m'attriste.
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