Lol c'est inquiétant que tu me dises que je parais très peu toquée car souvent, je me dis que comme je gère bien ben je suis plus toquée ^^ lol Mais sinon non, j'ai eu des moments bien plus durs où je n'arrivais pas à gérer. Particulièrement au début et aussi quand les grosses pensées revenaient, les gros sujets qui me travaillaient. Cette année, ça va mieux. Avec le temps en fait, comme il ne sait rien, comme j'en parle pas et que donc, ma vie ne tourne pas essentiellement autour de ça, j'apprends à gérer.leobillycat a écrit :Déjà je me force pas vraiment parce que j aime pas ca mais si par exemple j ai un tout petit peu envie je pose une main(sexuelle) sur lui et ça me bloque trop, il dit une phrase anodine et hop je me dis : j ai pas envie en fait il m attire plus je le vois plus comme un objet de désir et bla bla et donc j arrive plus à respirer et j angoisse et après ça me fait toquer 10x plus, pourquoi ça me fait ça c est un signe que ça va plus ...
Et pour le manque je crois que cette sensation est présente chez tout être humain, tu es aussi capable d être bien avec toi même mais aussi sans lui le toc diminue aussi un peu étant donné qu il est le sujet du stress et donc c est plus calme quand on est seule! Mais regarde les mots que tu lui dis c est eux qui sont la vérité pas l analyse que tu fais par après de ces mots! Tu sais quand on te lit tu paraît très peu toquée mais surtout on dirait que tu arrivés à rester heureuse!!!
Tu as eu des périodes beaucoup plus dures ou tu as toujours réussi à contrôler!!?
Je pense que le fait d avoir rien dit à ton chéri ça aide à maintenir le toc en sourdine mais moi j en ai pas été capable ni à cacher ma dépression
Tu sais, c'est peut-être pas bon mais je n'en parle pas, je ne consulte pas, je ne fais pas part de mon mal-être... mais donc ça me force à vivre avec. Je pense que ce qui rend une maladie vraiment présente, c'est l'importance qu'on lui donne en prenant des médicaments, en consultant, tout ça. Mine de rien, en prenant des médicaments (même si c'est une habitude), on se dit "je suis malade" donc ça rend tout ça très concret.
Moi je l'ignore beaucoup, enfin non mais je vis vraiment avec quoi. C'est comme accepter un handicap. C'est comme les personnes qui sont grosses et qui, plutôt que de faire un régime, se disent "je suis comme ça, je vis avec", elles donnent moins d'importance à ce souci du coup.
Donc voilà, au fur et à mesure du temps, j'apprends à gérer. Je vois ça un peu comme Fleurbleue ou Bravados qui vivent avec et parfois l'oublient un peu. Je ne l'oublie jamais totalement et c'est dur aussi de pas être au fond du trou car, du coup, quand une pensée revient, j'ai l'impression que c'est mon vrai moi qui parle, tu vois ? Parfois, ça serait plus simple d'aller mal tout le temps.
Mais quelque part, je me suis un peu mise en tête que je ne m'en sortirais jamais (désolée si c'est dur à lire), que ça faisait partie de moi comme une maladie incurable. Donc à part m'y faire le plus tôt possible, je n'ai pas beaucoup de choix. Donc voilà, j'apprends à vivre avec. La vie est trop courte pour tout gâcher en se torturant. Je pense sincèrement que mon homme, au fond, je l'aime même si parfois c'est dur dans ma tête. Et j'ai pas envie de gâcher tout ce qu'on vit et ce qu'on a à vivre. J'espère juste que le toc ne m'enlèvera pas les moments où je suis "sûre" de moi, où vraiment je vais bien. Après s'il faut vivre avec, je m'adapterai. Après tout, la vie ne peut pas être que positive, c'est peut-être notre fardeau à nous...