Hello,
Désolée de voir que ça va mal...
Je n'ai pas vraiment d'expérience dans ce domaine, mais j'ai l'impression que la séparation équivaut à un deuil parfois, avec les mêmes étapes, le déni, la colère, la négociation.
C'est normal que ça fasse mal. En dehors de tout ce que j'ai pu dire sur lui, tu as vécu 20 ans avec cet homme. Ca crée des habitudes, des liens... J'ai vu ma mère très mal durant plusieurs années alors qu'elle n'éprouvait plus aucun sentiment depuis longtemps pour mon père.
Pour ce qui est de l'aspect phobie sociale, ton psy a raison dans l'absolu, il ne faut pas rester enfermée. Cependant, je sais combien ça peut être violent de se confronter à ses peurs. Et peut-être fait-il une erreur en t'envoyant de but en blanc face à ce qu'il te fait le plus peur. Je suis depuis peu une psychothérapie en thérapie cognito-comportementale. On commence par lister toutes les situations qui me sont difficiles et on s'attaque d'abord à celles qui sont les moins paniquantes ( selon mon ressenti). Là, je dois aller faire des courses aux heures de pointe. Je ne panique pas, mais je ne suis pas bien. J'arrive à le faire, même s'il y a plus agréable. Et après, j'ne discute avec mon psychiatre.
Peut-être devrais-tu te lancer là dedans ?
Je ne sais pas où tu habites. Faut trouver un médecin formé à cette thérapie et certaines régions en sont bien dépourvues...
En tout cs, l'idée c'est d'y aller très progressivement. C'est comme pour les personnes phobiques des araignées. On ne les oblige pas à prendre sur elles une tarentule dès le 1er rdv !

On leur demande d'abord d'en parler, de regarder des dessins, des photos, puis des films... etc.
J'ai fait deux épisodes de dépression et j'ai compris qu'agir, même sur pas grand chose (pas besoin d'escalader l'everest, quoi ! ), ça aide énormément.
tu es prisonnière de deux choses : ton ex relation et tes peurs. Malheureusement, avec ton ex, tu ne peux pas faire grand chose sauf accepter. Mais les peurs, on peut les surmonter, tu sais. Je paniquais, je vomissais, je pleurais, avant mes premiers rdv comme journaliste... C'est passé, à force. Et petit à petit, je me suis sentie plus à l'aise, j'ai réussi à faire des papiers plus complexes.
Ta fille ne sera pas toujours là... et il ne faut pas que tu l'enfermes dans un role de soutien, non plus. Elle a sa vie d'enfant à faire et puis de future adulte. Donc ce n'est pas que pour toi que tu peux agir, mais pour elle aussi... C'est une motivation, non ?
Et si, tu te cherchais un psy en tcc et te rendais à un 1er rdv ? Ca ne t'engage à rien...
si tu as peur de décrocher le téléphone, demande à quelqu'un, fais le par mail. Déjà tu arrives à voir un psy, donc tu peux faire ça, je pense.
Je te jure, ça te fera du bien d'agir. Tu seras fière de toi. Mais tu dois t'occuper de toi maintenant, te dorlotter, te guérir... avoir un regard bienveillant sur qui tu es. Tu as des soucis. Et alors ? Qui n'en a pas ? Le tout c'est d'apprendre à faire face... peu à peu. Tu ne changeras pas du jour au lendemain, bien sûr. Un pas après l'autre.
Et le premier c'est de décider que tu ne veux plus dépendre de tes peurs et que tu peux agir contre elles.