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Il y a deux mois, j'ecrivais pour la premiere fois sur ce forum pour faire part de ma decision d'arreter le seropram et de le faire brutalement. Deux mois se sont ecoules et tout va bien, je dirais meme que je vais beauoup mieux et je ne culpabilise de l'etre. Pour rappel, je prenais ce medicament (pendant 18 mois) suite a des crises d'agoraphobie survenues apres le deces de mon epouse. Ma traversee du desert n'en est pas pour autant terminee mais si pendant deux ans j'ai rampe, je peux maintenant poursuivre en marchant. Je ne sais pas si je conseillerai a une personne d'arreter brutalement ce type de medicament car rare sont les personnes qui m'ont encourage dans ce sens. Mais, je savais que je pouvais le faire.
Si ce mesage peut donner un peu de courage a certains pour poursuivre leur combat, avoir envie de grimper une marche supplementaire pour etre mieux, j'en serai heureux. Je peux vous assurer que de voir la mort frapper avec soudainete l'etre que l'on aime est un instant effroyable, un instant que l'on oublie pas et pourtant, je ne veux pas m'arreter bien au contraire. Le faire pour elle.
Toutefois, je ne voudrais pas que ton message soit un encouragement pour les autres membres à arrêter leur traitement.
Je précise cela car je me base sur mon expérience personnelle. En effet, j'ai fait, par le passé, la même démarche que toi (plusieurs fois) et j'ai toujours rechuté (même après plusieurs mois durant lesquels j'allais mieux ).
J'espère sincèrement que ce ne sera pas le cas pour toi.
Je suis tout a fait d'accord avec vous deux. C'etait un choix personnel, parfaitement conscient et c'est pour cela que j'ai ecrit que je ne sais pas si je pourrais donner un tel conseil car bien entendu chaque situation est bien differente, mais, je souhaitais surtout transmettre un petit message d'espoir.
Voilà, j'ai remarqué un truc, dès que j'oublie de prendre mon cachet de séropram, j'ai de très gros cauchemars la nuit, au point de plus savoir, quand je me réveille, si c'est un rève ou la réalité. Par exemple cette nuit j'ai révé que je faisais des crises de nerfs et que j'essayais de blesser verbalement ma mère et mon père au maximum. Et ce matin en me réveillant, impossible de savoir où en étaient mes relations avec mes parents !?
Avant les AD je faisais des cauchemars, mais pas tant que ça, et rarement aussi violents émotionnellement. Est ce que ça a un lien? Est ce que ça arrive à d'autres? Ou est ce que c'est la dépression en elle même qui provoque ça? Ou alors y'a pas de lien du tout?
Je crois que j'ai besoin d'être rassurée, parce que c'est absolument terrifiant ces cauchemars, et j'ai peur d'être obligée, ou de prendre des AD toute ma vie, ou alors de ne plus pouvoir jamais dormir sereinement
Il doit s'agir d'hallucinations hypnopompiques qui correspondent à l'intrusion du contenu d'un rêve au moment du réveil, avec une période de désorientation brève.
En ce qui concerne les rapports avec le seropram, je ne sais pas, j'en ai pris et je n'ai pas ressenti ça particulièrement mais chacun réagit différemment
j'étais sous seroplex 20mg et xanax pour des raisons médicale j'ai du arrêter le xanax (problème cardiaque) puis le seroplex ne me fesait rien je broyais toujours du noir alors il m'a donné du seropram, c'est pire qu'avant là je ne pense qu'à la mort (la mienne).
que dois-je faire?
euhm j ai discute medoc avec mon psychiatre et si je suis prête a tenter il veut bien m´en donner : seropram
mais je flippe
j´en ai discute avec ma "petite soeur" qui a teste toutes sortes de medoc qui me dit que si je veux commencer il faut que je le fasse avant d´entamer etudes etc pour que j´ai passe les effets secondaires...
d´un cote je me dis : bon je me debrouille sans depuis si longtemps, pourquoi m´y mettre maintenant
d´un autre cote je ne fais rien et si les medocs pouvaient m´aider a agir.... mais tant que je ne fais rien je ne peux pas savoir si je vais reussir a me debrouiller sans une fois face a des situations anxiogenes...
donc j´aurais tendance a penser : je vois ce que cela donne sans. et si je ne gere pas je commence les medocs... sauf qu´il y a la periode d´ajustement avec effets secondaires...
bref sais pas quoi penser
si je dois commencer avant les etudes. cela veut dire avant octobre....
donc a envisager pour juillet ou aout...
voila juste besoin de vos avis...
mon psy dit que cela fonctionne bien pour attenuer les tocs....
honnêtement tu as tout à gagner et tu ne risques pas grand chose. c'est un antidépresseur qui est assez bien toléré.
tu peux essayer 1 mois et après si ça ne va pas tu arrêtes c'est aussi simple que ça. Après 1 mois ou moins de traitement tu ne deviendras pas dépendante, d'ailleurs on ne parle pas vraiment d'accoutumance avec les antidépresseurs
soit tu ne le supportes pas et tu seras fixée, à mon avis bien avant 1 mois.
soit cela marche et tu continues
Soit il ne se passe rien et tu peux continuer pour voir un peu si cela bouge ou jouer sur le dosage
vos temoignages sont tres rassurants, bon apres il faut que je depasse ma peur de jouer avec la chimie de mon cerveau, mais ce serait quand meme peut etre une idee si ca peut me permettre de sortir de mon evitement total de toute situation risquant de me perturber....
essayer n´est pas adopter, c´est ce que je retiens...
wow si ca me file la peche qu´est-ce que je vais en faire
bon je vais reflechir dans mon coin, en discuter avec monsieur mon psy la prochaine fois, je vous tiens au courant
mais vraiment merci en tout cas, c´est effectivement pas une decision facile a prendre....
faut passer des examens médicaux non avant de prendre des AD ?
non parce que j'ai pas été chez le médecin depuis.... enfin je sais rien de ma santé en gros sur les 20 dernières années, enfin j'ai jamais eu de suivi médical quoi... j'ai pas de généraliste et jamais eu qui me connaisse... je sais même pas si j'ai le moindre dossier médical... je sais pas si je suis à jour dans les vaccins, je crois pas... bref cata total de ce point de vue...
et bon... enfin d'un côté ça ferait peut être d'une pierre deux coups, mais euhm, un frein en plus quand même....