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La dévalorisation est un socle parfait pour le burn out. C'est normal d'en faire plus quand on se sent un moins que rien.
Si seulement nous pouvions sortir de cette logique. Mais j'ignore comment on fait et moi- même, je retombe dedans à la moindre occasion.
C'est tout à fait ça...
Comme on se dévalorise, on cherche à faire plus... encore plus... toujours plus... jusqu'au jour où Patatra... on s'écroule
En arrêt depuis le 24 octobre 2014, diagnostiquée par CPP de Bordeaux, par médecin du travail et par psychologue comme étant en burn out, je me demande comment on se sort de là. En combien de temps ? Même si je sais que ce doit être très variable d'une personne à une autre.
Je prends 2 atarax 25 au coucher et parfois je je n'en prends qu'1 pour y ajouter 1 imovane.
J'ai démarré une psychotérapie comportementale avec une psychologue le 25/2/15.
Je me sens toujours aussi coupable de ne pas travailler et en même temps je suis bien contente de ne plus y aller.....
je suis en reconvertion actuellement, je me forme en autodidacte, mais je pense faire valider cette formation par le Greta.
Je pense rebosser au moins 1 an après que j'ai quitté mon ancien taf. J'ai 36 ans. Mais au stage de réorientation que j'ai fait il y avait deux personnes de +-50. Elles n'ont pas changé de métier, mais changé de boîte. Une commerciale et une comptable.
Je pense que si tu veux te reconvertir, ou ré-orienter, il faut compter un an pour que le projet soit solidement mis en place, voire mis en pratique et abouti sur le nouvel emploi si tout s'est bien passé.
Par contre si tu vises plutôt un changement de boîte sans changer de métier (ou juste le redéfinir, le spécialiser), ça peut être plus rapide.
je suis en reconvertion actuellement, je me forme en autodidacte, mais je pense faire valider cette formation par le Greta.
Je pense rebosser au moins 1 an après que j'ai quitté mon ancien taf. J'ai 36 ans. Mais au stage de réorientation que j'ai fait il y avait deux personnes de +-50. Elles n'ont pas changé de métier, mais changé de boîte. Une commerciale et une comptable
Tu faisais quoi?
Bravo pour ton travail de reconversion car ce n'est pas rien, Prisoner
J'ai travaillé en tant qu'agent administratif puis conseillère emploi pendant toutes ces années. Le reclassement proposé par la médecine du travail, une fois que j'irais mieux, est de reprendre une activité administrative uniquement. Donc, à priori la solution existe. Sauf que le reclassement devra se faire dans ma ville car j'ai aussi un important problème aux cervicales ( je vois un chirurgien orthopédique pour çà mardi 17/3) qui est incompatible avec des trajets.
Bonne continuation dans la mise en oeuvre de ton futur emploi ( c'est quoi ton métier ? ) avec le statut d'autodidacte, Prisoner.
Je n'avais pas vu ce post, je suis dans le même cas que vous, j'ai depuis le mois de septembre des maux de tête et de cou qui ont entrainé des méchantes migraines, de là j'ai commencé à paniquer, je me demandais sans arrêt ce qu'il allait m'arriver, le mal constant m'empéchait de vivre normalement, de profiter pleinement de ma famille de mon fils de mes animaux. Je devenais agressive, toujours fatiguée blasée.
Puis j'ai été prise de crise d angoisse et d'insomnie
Mon boulot n'en parlons pas victime d'un patron pervers narcissique, 2 ans que cette perversion a commencé et qui a amplifié de plus en plus.
Mes douleurs ont engendré des arrêts qui m'étaient reprochées.
Jusqu'au fameux soir où j'ai eu une crise d angoisse trés importante qui m'a conduit à l'hopital et là on m'a dit Madame vous faites un burn out.
Du coup, rendez vous médecin, psychologue. je fais de l'hypnose
Je me sens quand même beaucoup mieux, j'ai encore des moments où je suis blasée mais je reprend ma vie en main.
Pour l'instant je suis en arrêt, je compte demander une rupture conventionnelle
Pas évident d'accepter nos faiblesses mais il faut vivre avec
As t'on souvent des rechutes dans ce genre de pathologie.
J'ai pris la décision ya 15 jours de demander la rupture conventionnelle par le biais d un avocat et donc j'ai donné tout le dossier vendredi.
Depuis ma rencontre avec l'avocat je suis de nouveau moins bien alors que je me sentais beaucoup mieux.
J'ai peur des réactions de mon boss, je fais des cauchemars du boulot et bizarrement dans mes rêves en ce moment je revois toutes les personnes que j'ai perdu (mon grand père, ma maman, mon cheval, mon chien)
En plus mon homme va reprendre le taff et j'angoisse à l'idée de rester seule
je tremble de nouveau
j'ai de nouveau des idées merdiques et me sens angoissée.
Bref j'en ai marre de cette situation c'est chiant de ne plus savoir se gérer
avez vous des astuces ou m'aider sur ce qui m'arrive ?
As t'on souvent des rechutes dans ce genre de pathologie
. Je ne sais pas. Quelqu'un ici, aurait la réponse ?
J'ai pris la décision ya 15 jours de demander la rupture conventionnelle par le biais d un avocat et donc j'ai donné tout le dossier vendredi.
Depuis ma rencontre avec l'avocat je suis de nouveau moins bien alors que je me sentais beaucoup mieux.
Je te souhaite d'aller mieux une fois que tu seras totalement libérée de tout lien avec ton entreprise.
Je n'avais pas vu ce sujet ! Je vais donc y mettre mon vécu de buroutient.
Pour commencer 18 ans de travail génial dans une boîte ou l'on était une grande famille, de grosse responsabilité, des projets sympa, des heures sans compter, même venir travailler malade était largement supportable au vu de l'ambiance qui
Y régnait .
En 2008 début de la crise, plus de sous, de prime ou autre adjudication publique mais on s'en sort, fin 2012 plus d'argent du tout, un carnet de commande rempli mais plus de liquidité, les salaires ne sont plus payé (la faillite sera prononcée en 2013).
Je démissionne en colère mais à contre cœur pour une nouvelle société qui se crée et ou l'on me promet mont et merveilles, poudre au yeux, nous ne sommes que trois et la direction est absente de toute ses obligations, je me jette donc dans le travail, mets en place la structure de production et trouve des clients réguliers qui acceptent de venir sur base de mes compétences (clients de ma première boîte , je ne compte plus les services rendu aux clients, qui préférais m'appeler moi pour avoir un renseignement ou trouver une solution plutôt que la direction concernée) soit je me bat pour cette nouvelle entreprise, ça marche plutôt bien (une de leur qualité était l'argent qui ne manquait pas donc salaire toujours reçu en temps et en heure) hélas à force d'en faire trop, travail atelier et chantier, je me blesse au dos mais continue quand même d'y aller (en parallèle je faisais des travaux chez moi et mon arrêt en pleins début d'hivers à apporté ses problème des infiltration d'eau de gadoue et de froid).
Arrive un temps ou le,travail lourd étant de plus en plus présent je ne peux plus supporter et remets ma démission pour un travail d'employé chez un concurrent et la patatras je ne sais pas commencer le premier jours de mon contrat, j'étais mal à l'aise mais rien vraiment définissable, heureusement ma été d'entrée a pu être changée et il ne se sont douté de rien, donc je reprends la semaine suivante heureux de retrouver des anciens collègues de mon premier emplois (faillite) et tout se passe bien pendant ......2 jours, puis la,comme beaucoup d'entre vous, nausée dès l'arrivée panique totale envie de rentrer chez moi (en ayant parlé avec mon médecin car j'avais du mal à m'endormir, j'avais du valium sous la main)avec un demi comprimé ça passait mais se retrouver tout seul dans un bureau à tout gérer y compris et surtout des gens que je ne connaissait pas , fournisseur , clients....j'étais de plus en plus mal jusqu'à la fin de semaine ou en route pour aller bosser j'écoutais la radio, ou il,venait d'avoir un attentat dégueulasse et la, rideau, jambe molle, difficulté à respirer, vue brouillée
Je me suis mis sur le bas côté, j'ai pensé à de l'hypoglycémie j'ai donc pris un bonbon sucré mais pas de différence , j'ai donc fait demi tour, ai du de nouveau m'arrêter (j'ai vraiment cru mourir, la dans le noir sur le bord de une route)
Direction le médecin ou suspicion cardiaque, suivit de 3 jours d'hospitalisation pour exploration electro physiologiqueendocavotaire, Paradoxalement ça a été mieux, peut être le repos, le lundi retour au boulot et rebelote vomissement et panique, j'ai demandé à pouvoir partir à midi et je n'y suis jamais retourné.
Depuis c'est régulièrement la panique à l'approche d'échéance, mon dos ne me permet pas de reprendre mon activité principale et je devrais faire une reconversion.
J'ai trouvé ceci,c'est un livre qui s'intitule " quand le travail vous tue" je vais le commander sur Amazon, on en trouve plusieurs extraits sur le net et ça me parle vraiment,c'est mon histoire.....
Extrait:
« Aujourd’hui, j’écoute mes limites »
Aujourd’hui, j’ai appris à m’occuper de moi. Je me suis recentrée. Je sens physiquement mes limites. Ma fatigue. Je m’écoute. Je fais du yoga, de la sophrologie... Je prends soin de moi.
Plus vous vous épuisez vite, plus rapide est la reconstruction. J’avais tenu trois ans. J’ai mis du temps à remonter. J’ai d’ailleurs eu très peur de rester comme ça.
Je suis de nouveau la personne que j’étais. J’ai longtemps eu peur de reprendre un travail. Je ne veux pas retourner en entreprise. Plus question de prendre ce risque pour l’instant.
Je crois que ce qui aurait pu m’empêcher de sombrer, c’est de savoir ce qu’était le burn-out. Mais une vraie méconnaissance subsiste. Alors je fais de la prévention dans les écoles et les entreprises. Depuis quelques mois, je suis consultante RH pour la protection de la santé au travail.
Je me sens bien. J’ai pris énormément de recul. Et je n’attends plus de reconnaissance. je sais maintenant ce que vaux. »
J'ai trouvé ceci,c'est un livre qui s'intitule " quand le travail vous tue" je vais le commander sur Amazon, on en trouve plusieurs extraits sur le net et ça me parle vraiment,c'est mon histoire.....
Cette personne était venue témoigner dans l'émission de Sophie Davant, Toute une histoire, qui avait pour thème le burn-out.
Je suis en arrêt depuis 1 mois et demi pour épuisement professionnel. Je dois reprendre en début de semaine.
Je prends de plus en plus conscience que j'ai fait des erreurs au sein de mon entreprise, des erreurs liées au fait de trop parler, d'avoir mis l’accent ouvertement sur des dysfonctionnements et depuis plus de 10 ans, je suis devenue la femme à abattre ; celle qu'il faut modeler pour qu'elle rentre dans le rang.
Je ne trouve pas la porte de sortie. Avant mon arrêt de travail, j'ai été convoqué par le médecin du travail qui m'a évalué sur mon poste de travail et lister toutes une série de comportements ou d'attitudes à modifier expressément : ne pas aller discuter avec mes collègues de mes problèmes de travail, ne pas téléphoner à d'autres collègues, éviter d'avoir des émotions fortes ce qui dérangent mes collègues dans leur travail ; je suis un boulet et je cherche une solution à mes problèmes. Je suis depuis quelques jours angoissée. Je ne veux pas retourner à ce poste ni dans cette institution où je suis mise à mal. Je ne sais même plus si j'ai des compétences, quelle est ma valeur professionnelle.
Auriez-vous des conseils à me donner ?
Merci.