Discussion sur le suicide
Règles du forum
Avant d'ouvrir un nouveau sujet dans cette partie du forum, pensez à utiliser Les moteurs de recherche du forum.
Un point bleu s’affiche devant les messages sans réponse



- RmanS
- Messages : 964
- Enregistré le : dimanche 08 septembre 2013 13:30
Discussion sur le suicide
Bonsoir Suzy
IL y a bien sûr des signes avant coureurs comme on dit pour certains et bien sûr là aider c'est super important ..
Bcp de gens s'éloignent pensant peut -être que c'est contagieux je ne sais pas ou parce que ça oblige à donner chose que bcp ne savent pas
cela dit - attentive et concernée comme je le suis - j'ai eu des départs brutaux autour de moi :
aucun n'avait montré le moindre signe avant coureur. Un même - les jours précédents - était très bien.
Une gamine de 15 ans qui avait TOUT ( jolie bonne élève parents friqués un petit copain adorable et bim ! pas avec des médicaments non la carabine du père !) personne n'a rien vu
Il y a tant de facteurs autres que la dépression !
quant à la question :
Est-on légitime à souffrir peu importe la cause de cette souffrance ?
La souffrance est-elle quantifiable ?
À partir du moment où la cause n’est ni visible aux yeux des autres, ni, en grande majorité, extérieure,
est-on illégitime à souffrir ?
je ne suis ni philosophe ni formée pour répondre ( sauf mon vécu ) mais
je dirais juste que la souffrance mentale est d'une telle violence ( perso je l'ai ressentie comme une véritable envie de vomir physique par le cerveau ) d'autant plus qu'il n'y a aucune morphine pour l'empêcher à part les somnifères que non seulement il faut la respecter mais il faut croire que l'autre souffre .
une fois je souffrais tellement dans ma tête ( crise d'angoisse ) que j'ai demandé à mon mari de me gifler pour détourner la souffrance que mon esprit soit sur une autre souffrance
lui qui n'a jamais porté la main sur moi - était horrifié ! et ne l'a pas fait ! comment expliquer qu'à ce moment là un coup une belle gifle aurait été plus supportable et surtout aurait eu une explication alors que ce que je ressentais n'en avait pas !!
si quelqu'un à ce moment là m'avait dit : arrête ton cinéma je crois que je l'aurais tué
la souffrance n'est pas quantifiable si ce n'est par celui qui la ressent.
Personne n'a le droit de mesurer pour les autres l'échelle de la souffrance mentale.
Si on arrache la poupée adorée des bras d'une petite fille pour la détruire .. elle va hurler et sa souffrance sera immense et pourtant combien seront là pour dire : " ah mais c'est qu'une poupée ! "
objectivement oui c'est juste une poupée mais pour elle c'est un arrachement épouvantable ; peut-être le premier choc de séparation violente de sa vie : immense et destructeur à vie.
personne ne peut mesurer le degré de souffrance vécu par l'autre
Fuyez tous ceux qui disent : mais botte -toi le c.. !
Fuyez tout ce qui vous rend faible mais c'est en soi qu'on trouve la force
N'ayant aucune idée de ce qu'est la K-Pop je suis allée voir ça bouge mais cela manque de vie de sang chaud
ces jeune sont comme des robots
tu prends des cours de danse comme ça ?? ..
regarde c'est en Andalousie en Espagne groupe plein de vie
je suis fan des chants gitans ça bouge en groupe aussi pas de la même façon
c'est cette musique qui m'aide à vivre .
IL y a bien sûr des signes avant coureurs comme on dit pour certains et bien sûr là aider c'est super important ..
Bcp de gens s'éloignent pensant peut -être que c'est contagieux je ne sais pas ou parce que ça oblige à donner chose que bcp ne savent pas
cela dit - attentive et concernée comme je le suis - j'ai eu des départs brutaux autour de moi :
aucun n'avait montré le moindre signe avant coureur. Un même - les jours précédents - était très bien.
Une gamine de 15 ans qui avait TOUT ( jolie bonne élève parents friqués un petit copain adorable et bim ! pas avec des médicaments non la carabine du père !) personne n'a rien vu
Il y a tant de facteurs autres que la dépression !
quant à la question :
Est-on légitime à souffrir peu importe la cause de cette souffrance ?
La souffrance est-elle quantifiable ?
À partir du moment où la cause n’est ni visible aux yeux des autres, ni, en grande majorité, extérieure,
est-on illégitime à souffrir ?
je ne suis ni philosophe ni formée pour répondre ( sauf mon vécu ) mais
je dirais juste que la souffrance mentale est d'une telle violence ( perso je l'ai ressentie comme une véritable envie de vomir physique par le cerveau ) d'autant plus qu'il n'y a aucune morphine pour l'empêcher à part les somnifères que non seulement il faut la respecter mais il faut croire que l'autre souffre .
une fois je souffrais tellement dans ma tête ( crise d'angoisse ) que j'ai demandé à mon mari de me gifler pour détourner la souffrance que mon esprit soit sur une autre souffrance
lui qui n'a jamais porté la main sur moi - était horrifié ! et ne l'a pas fait ! comment expliquer qu'à ce moment là un coup une belle gifle aurait été plus supportable et surtout aurait eu une explication alors que ce que je ressentais n'en avait pas !!
si quelqu'un à ce moment là m'avait dit : arrête ton cinéma je crois que je l'aurais tué
la souffrance n'est pas quantifiable si ce n'est par celui qui la ressent.
Personne n'a le droit de mesurer pour les autres l'échelle de la souffrance mentale.
Si on arrache la poupée adorée des bras d'une petite fille pour la détruire .. elle va hurler et sa souffrance sera immense et pourtant combien seront là pour dire : " ah mais c'est qu'une poupée ! "
objectivement oui c'est juste une poupée mais pour elle c'est un arrachement épouvantable ; peut-être le premier choc de séparation violente de sa vie : immense et destructeur à vie.
personne ne peut mesurer le degré de souffrance vécu par l'autre
Fuyez tous ceux qui disent : mais botte -toi le c.. !
Fuyez tout ce qui vous rend faible mais c'est en soi qu'on trouve la force
N'ayant aucune idée de ce qu'est la K-Pop je suis allée voir ça bouge mais cela manque de vie de sang chaud
ces jeune sont comme des robots
tu prends des cours de danse comme ça ?? ..
regarde c'est en Andalousie en Espagne groupe plein de vie
je suis fan des chants gitans ça bouge en groupe aussi pas de la même façon
c'est cette musique qui m'aide à vivre .
- Suzie200
- Messages : 9
- Enregistré le : vendredi 22 décembre 2023 20:28
Discussion sur le suicide
Merci beaucoup, ça fait un bien fou ! Autant les conseils que la musique ! Mais donc, tout le monde a le droit de souffrir peu importe la cause ? Parce que les gens n’arrêtent pas de me dire : Arrête de faire la victime ! T’en fais toujours des tonnes, ça te plaît de faire des esclandres avec ton cinéma… et l’influence est d’autant plus toxique qu’elle vient de ma propre mère. J’ai essayé de lui parler, mais elle ne veut rien entendre, elle écoute toujours tout « comme elle veut », parce que c’est ça la réalité pour elle. Et pour les chants gitans, je connaissais pas, c’est vachement cool ! Mais dans la K-Pop, j’aime bine justement le côté robot, où tu vois, t’as pas à réfléchir. Comme mon cerveau fonctionne à mille à l’heure, ça me fait du bien d’entendre parler de fric, de petites copines et de trucs sans intérêt, parfois. Les Blackpink sont les meilleures pour ça !
. Merci encore
- Pisaure
- Messages : 1212
- Enregistré le : lundi 02 octobre 2023 17:15
Discussion sur le suicide
J'ai une question, est-ce que certains ont déjà pensé à planifier leur suicide à long terme. Je m'explique. Je suis mère de trois enfants, dont deux sont déjà majeurs et autonomes, mais le troisième est encore adolescent. Donc je m'interdis de mettre fin à mes jours parce qu'en tant que mère je dois assumer pour que tous mes enfants soient autonomes. C'est mon rôle. Aussi, je m'interdis cette option et je m'oblige à subir l'existence et à assumer, du mieux que je le peux , pour satisfaire au bien être de tous. Mais cette vie m'épuise avec les années.
Je ne suis plus toute jeune et la fatigue de vivre devient de plus en plus difficile à surmonter d'année et année. Je prends sur moi pour ne rien dire, pour ne jamais me plaindre, pour supporter mes angoisses, mes douleurs physiques et morales, mes insomnies. Je pleure la nuit quand personne ne me voit. Je travaille depuis toujours pour assurer financièrement le quotidien et les études des enfants (mon emploi ne me permet pas d'être en arrêt de travail), je tiens la maison, je fais tout ce qu'il y a à faire du mieux possible. A la fin de la journée je suis exténuée. Je me demande tous les jours comment les autres parviennent à faire tout cela et en plus à avoir de l'énergie et du temps pour des loisirs, pour leurs amis, pour des activités associatives, pour du sport. Je dois être vraiment nullissime pour ne pas y parvenir malgré tous les efforts que je déploie.
Plus les années passent et plus le désir de mettre fin à cette vie de labeur et de souffrance se fait pressant. Je vois la mort comme la possibilité d'enfin pourvoir dormir sans avoir aucune culpabilité, aucun compte à rendre, aucune obligation de faire des efforts vains mais épuisants que de toute façon personne ne voit.
J'ai pourtant essayé bien des choses. J'ai plus de dix ans de psychothérapie à mon actif, j'ai vu des psychiatres. On m'a gavée d'antidépresseurs, d'anxiolytiques, de normothymiques, de somnifères. Tout cela ne sert à rien. Je suis irrémédiablement abîmée, défectueuse suite à une enfance traumatique et maltraitante. Mon cerveau n'a pas bien grandi et je suis inapte au bonheur. Mon système nerveux ne sait rien faire d'autre que d'être anxieux et de souffrir. La volonté est impuissante.
Mais voilà, mon dernier est trop jeune pour que je lui impose un deuil maternel. Ce serait être une mauvaise mère, égoïste. Aussi je me dis qu'il me faut tenir jusqu'en 2029 au moins. J'ai peur de ne pas avoir assez de forces pour aller jusque là. Cette échéance, l'idée de cette libération d'une vie qui n'est qu'un fardeau sans intérêt m'aide toutefois à tenir encore, et encore et encore... Chaque jour. Il me reste environ 1500 jours à tenir.
Suis-je la seule dans ce cas?
Je ne suis plus toute jeune et la fatigue de vivre devient de plus en plus difficile à surmonter d'année et année. Je prends sur moi pour ne rien dire, pour ne jamais me plaindre, pour supporter mes angoisses, mes douleurs physiques et morales, mes insomnies. Je pleure la nuit quand personne ne me voit. Je travaille depuis toujours pour assurer financièrement le quotidien et les études des enfants (mon emploi ne me permet pas d'être en arrêt de travail), je tiens la maison, je fais tout ce qu'il y a à faire du mieux possible. A la fin de la journée je suis exténuée. Je me demande tous les jours comment les autres parviennent à faire tout cela et en plus à avoir de l'énergie et du temps pour des loisirs, pour leurs amis, pour des activités associatives, pour du sport. Je dois être vraiment nullissime pour ne pas y parvenir malgré tous les efforts que je déploie.
Plus les années passent et plus le désir de mettre fin à cette vie de labeur et de souffrance se fait pressant. Je vois la mort comme la possibilité d'enfin pourvoir dormir sans avoir aucune culpabilité, aucun compte à rendre, aucune obligation de faire des efforts vains mais épuisants que de toute façon personne ne voit.
J'ai pourtant essayé bien des choses. J'ai plus de dix ans de psychothérapie à mon actif, j'ai vu des psychiatres. On m'a gavée d'antidépresseurs, d'anxiolytiques, de normothymiques, de somnifères. Tout cela ne sert à rien. Je suis irrémédiablement abîmée, défectueuse suite à une enfance traumatique et maltraitante. Mon cerveau n'a pas bien grandi et je suis inapte au bonheur. Mon système nerveux ne sait rien faire d'autre que d'être anxieux et de souffrir. La volonté est impuissante.
Mais voilà, mon dernier est trop jeune pour que je lui impose un deuil maternel. Ce serait être une mauvaise mère, égoïste. Aussi je me dis qu'il me faut tenir jusqu'en 2029 au moins. J'ai peur de ne pas avoir assez de forces pour aller jusque là. Cette échéance, l'idée de cette libération d'une vie qui n'est qu'un fardeau sans intérêt m'aide toutefois à tenir encore, et encore et encore... Chaque jour. Il me reste environ 1500 jours à tenir.
Suis-je la seule dans ce cas?
- vibou
- Messages : 1031
- Enregistré le : samedi 11 mars 2023 16:45
Discussion sur le suicide
Bonjour Pisaure.
Pour répondre à ta question, je me fixe une date minimum avant laquelle je ne me suiciderais pas même si j'en avais envie, c'est celle des 70-75 ans.
Tu as essayé beaucoup de traitement mais peut-être que dans ton cas, le corps médical pourrait essayer un traitement avec kétamine en hôpital ou clinique.
☺
Pour répondre à ta question, je me fixe une date minimum avant laquelle je ne me suiciderais pas même si j'en avais envie, c'est celle des 70-75 ans.
Tu as essayé beaucoup de traitement mais peut-être que dans ton cas, le corps médical pourrait essayer un traitement avec kétamine en hôpital ou clinique.
☺
- Pisaure
- Messages : 1212
- Enregistré le : lundi 02 octobre 2023 17:15
Discussion sur le suicide
Bonjour Vibou
Merci de ta réponse. Ca ma fait du bien de savoir que d'autre aussi puissent penser de la sorte.
Pour la kétamine, il faudrait que je ne travaille pas , or pour des raisons administratives et financières je ne peux pas ne pas travailler.
Et puis, je n'ai plus du tout confiance dans la prise en charge de la santé mentale (surtout le versant médical) en France. J'ai fait confiance dans le passé, j'en ai payé le prix fort en terme d'effets secondaires des traitements, sans bénéfice aucun.
Je ne recommencerai pas ce parcours, je crois que je préfère laisser mon corps physique mourir d'épuisement ou d'un accident de santé fortuit (trouble cardiaque, malaise au volant ou pourquoi pas cancer lié au stress), en plus ces maladies sont socialement bien plus acceptables et bien mieux soignées que les troubles psychiques en France.
Je te remercie encore pour ta réponse te souhaite sincèrement le meilleur pour l'avenir.

Pour la kétamine, il faudrait que je ne travaille pas , or pour des raisons administratives et financières je ne peux pas ne pas travailler.
Et puis, je n'ai plus du tout confiance dans la prise en charge de la santé mentale (surtout le versant médical) en France. J'ai fait confiance dans le passé, j'en ai payé le prix fort en terme d'effets secondaires des traitements, sans bénéfice aucun.
Je ne recommencerai pas ce parcours, je crois que je préfère laisser mon corps physique mourir d'épuisement ou d'un accident de santé fortuit (trouble cardiaque, malaise au volant ou pourquoi pas cancer lié au stress), en plus ces maladies sont socialement bien plus acceptables et bien mieux soignées que les troubles psychiques en France.
Je te remercie encore pour ta réponse te souhaite sincèrement le meilleur pour l'avenir.
- vibou
- Messages : 1031
- Enregistré le : samedi 11 mars 2023 16:45
Discussion sur le suicide
Merci Pisaure.
Je te souhaite que les nuages gris de la dépression se dissipent et laissent passer un rayon d'espoir.
☺
Je te souhaite que les nuages gris de la dépression se dissipent et laissent passer un rayon d'espoir.
☺
- Sasha
- Messages : 1612
- Enregistré le : mardi 19 avril 2022 14:41
Discussion sur le suicide
Je veux en finir maintenant. Je n'arrive pas à choisir une méthode de suicide. J'ai peur de me rater et d'avoir mal.
- Suzie200
- Messages : 9
- Enregistré le : vendredi 22 décembre 2023 20:28
Discussion sur le suicide
Le fait pas. T’as une personne qui t’avais aidée avant ? En vrai, si t’as vraiment envie, appelle le SAMU
- Sasha
- Messages : 1612
- Enregistré le : mardi 19 avril 2022 14:41
Discussion sur le suicide
Y a personne qui m'aide. Les gens s'en foutent. Personne m'appelle. Personne se préoccupe de moi. Pas de message. Les seuls échanges que j'ai, c'est des gens qui me disent d'appeler un numéro de téléphone. Déso mais je comprends pas ce conseil. J'arrive déjà pas à me lever, à bouger, à penser à autre chose qu'à mourir, comment je peux appeler un numéro alors qu'en plus j'ai la phobie du téléphone ? Pour appeler des gens que je connais pas, qui vont m'interner, m'enfermer, me torturer, me droguer de force, faire empirer les choses et me faire encore plus souffrir ? Je ferai jamais ça.
- Suzie200
- Messages : 9
- Enregistré le : vendredi 22 décembre 2023 20:28
Discussion sur le suicide
Ok. Alors raconte le problème. Moi, perso, si t’as besoin de parler, vazi. Je vais pas te cracher dessus, y a même deux chances sur trois que je comprenne. Mais je vais préparer ma valise en même temps, donc si t’acceptes, je peux répondre lentement, dsl.
- Suzie200
- Messages : 9
- Enregistré le : vendredi 22 décembre 2023 20:28
Discussion sur le suicide
Et si t’as envie de te suicider, ça fera forcément mal. J’ai déjà essayé de m’étrangler, une personne que je connais a essayé avec les médocs, et ça fait mal dans ts les cas.
- Sasha
- Messages : 1612
- Enregistré le : mardi 19 avril 2022 14:41
Discussion sur le suicide
Merci Suzie.
Ah, si y avait qu’un seul problème… Mais si je devais concentrer ça en une phrase… Je dirais que y a rien qui va.
Argh. C’est ennuyeux ça, parce que la peur d’avoir mal est un truc qui me bloque.
Ah, si y avait qu’un seul problème… Mais si je devais concentrer ça en une phrase… Je dirais que y a rien qui va.
Argh. C’est ennuyeux ça, parce que la peur d’avoir mal est un truc qui me bloque.
- No one
- Messages : 1315
- Enregistré le : vendredi 08 juillet 2022 13:28
Discussion sur le suicide
Il y a énormément de risques à se faire du mal, par définition. Douleurs insoutenables, séquelles irréversibles physiques et/ou mentales, regrets éternels, souffrance inapaisable des proches... Sans compter, pour les croyants, la promesse d'un mauvais accueil dans l'autre monde.
- Sasha
- Messages : 1612
- Enregistré le : mardi 19 avril 2022 14:41
Discussion sur le suicide
C’est dommage. Je trouve qu’on devrait avoir le droit de décider de vivre ou mourir.
Je me demande quelle douleur est la plus insoutenable entre celle qu’on ressent en mourant ou celle qu’on ressent en vivant…
Les séquelles, j’avoue, ça me fait peur, pour ça que je voudrais pas me rater.
La souffrance des proches, attention, je préviens, je vais dire un truc qui va sans doute paraître horrible à certaines personnes, mais moi je m’en fiche. Même, j’espère qu’ils vont souffrir.
Je ne crois pas, ça me fait un obstacle de moins. Mais je me pose souvent la question, parce que je vois passer ça de temps en temps, si la foi aide à vivre.
Je me demande quelle douleur est la plus insoutenable entre celle qu’on ressent en mourant ou celle qu’on ressent en vivant…
Les séquelles, j’avoue, ça me fait peur, pour ça que je voudrais pas me rater.
La souffrance des proches, attention, je préviens, je vais dire un truc qui va sans doute paraître horrible à certaines personnes, mais moi je m’en fiche. Même, j’espère qu’ils vont souffrir.
Je ne crois pas, ça me fait un obstacle de moins. Mais je me pose souvent la question, parce que je vois passer ça de temps en temps, si la foi aide à vivre.
- elisa76
- Messages : 2137
- Enregistré le : dimanche 13 décembre 2020 10:54
Discussion sur le suicide
techniquement on a le droit de décider de vivre ou mourir, vu que personne ne peut nous empêcher de nous suicider, même si la loi hypocritement fait croire que quelqu'un en a quelque chose a foutre des gens suicidaires, c'est juste qu'on doit trouver des méthodes douloureuses pour y arriver, et ça c'est injuste
je ne suis pas sure que tous les mourants aient une douleur insoutenable, je pense que certains d'entre nous avec nos douleurs morales on souffre bien plus, mais la souffrance n’étant pas mesurable....
les séquelles faut faire super gaffe, là pour le coup on aggraverait une situation deja désespérée avant ça
la souffrance des proches, je te rejoins @Sasha je m'en ficherai aussi, parce que quelque part si j'ai envie de mourir parce ma vie sur cette terre est trop pourrie, c'est bien a cause d'eux
et pour être honnête, les gens se la jouent affectés par le suicide de quelqu'un, mais y'a beaucoup de comédie la dedans, pour l'image sociale, suffit d'écouter tout ce qui se dit en off aux enterrements....
quand t'es en vie t'es un boulet, les gens sont pas là pour toi, et quand tu es mort par suicide fallait le dire que tu allais pas bien? quelle hypocrisie...
perso, j'ai réussi a ne plus trop avoir envie de me suicider en redevant ultra égoiste et a ne vivre que pour moi, faut dire que l'indifférence générale face a ma potentielle mort par suicide m'a vaccinée contre la soi disant humanité de la race humaine....je le cherche encore cette humanité.....
en conséquence j'ai décidé de vivre, et le prix que je leur fait payer pour leur indifférence face a ma souffrance mortelle, c'est mon indifférence face a eux tous
et en fait c’est libérateur, vivre que pour soi....ca permet a nos envies de reprendre vie l'air de rien
moi je crois qu'on a envie de suicider parce que notre environnement est trop toxique, sinon, malgré les difficultés, on aurait eu envie de vivre....
aujourd'hui je ne sais pas exactement comment j'ai basculé dans les idées suicidaires, je sais pourquoi j'ai basculé, je sais pourquoi j'y reste toujours un peu dedans mais de plus loin a présent,
je n'ai pas davantage envie de vivre aujourd’hui, je me traine, mais ma souffrance est moins grande, elle est différente, je peux dire que c'est quand même plus facile de vivre quand on a pas trop envie de se suicider,
ce qui m'a "sauvée", c'est devenir la personne la plus importante pour moi, arrêter d'attendre quoi que ce soit de qui que ce soit car c'est ça qui fait le plus de mal je trouve, pour moi en tout cas,
reprendre sa propre gouvernance, parfois j'ai l'impression que c'est ça la seule solution anti suicide, pas créer du lien, car c'est ça qui nous tue, le rompre plutôt.....
je ne suis pas sure que tous les mourants aient une douleur insoutenable, je pense que certains d'entre nous avec nos douleurs morales on souffre bien plus, mais la souffrance n’étant pas mesurable....
les séquelles faut faire super gaffe, là pour le coup on aggraverait une situation deja désespérée avant ça
la souffrance des proches, je te rejoins @Sasha je m'en ficherai aussi, parce que quelque part si j'ai envie de mourir parce ma vie sur cette terre est trop pourrie, c'est bien a cause d'eux
et pour être honnête, les gens se la jouent affectés par le suicide de quelqu'un, mais y'a beaucoup de comédie la dedans, pour l'image sociale, suffit d'écouter tout ce qui se dit en off aux enterrements....
quand t'es en vie t'es un boulet, les gens sont pas là pour toi, et quand tu es mort par suicide fallait le dire que tu allais pas bien? quelle hypocrisie...
perso, j'ai réussi a ne plus trop avoir envie de me suicider en redevant ultra égoiste et a ne vivre que pour moi, faut dire que l'indifférence générale face a ma potentielle mort par suicide m'a vaccinée contre la soi disant humanité de la race humaine....je le cherche encore cette humanité.....
en conséquence j'ai décidé de vivre, et le prix que je leur fait payer pour leur indifférence face a ma souffrance mortelle, c'est mon indifférence face a eux tous
et en fait c’est libérateur, vivre que pour soi....ca permet a nos envies de reprendre vie l'air de rien
moi je crois qu'on a envie de suicider parce que notre environnement est trop toxique, sinon, malgré les difficultés, on aurait eu envie de vivre....
aujourd'hui je ne sais pas exactement comment j'ai basculé dans les idées suicidaires, je sais pourquoi j'ai basculé, je sais pourquoi j'y reste toujours un peu dedans mais de plus loin a présent,
je n'ai pas davantage envie de vivre aujourd’hui, je me traine, mais ma souffrance est moins grande, elle est différente, je peux dire que c'est quand même plus facile de vivre quand on a pas trop envie de se suicider,
ce qui m'a "sauvée", c'est devenir la personne la plus importante pour moi, arrêter d'attendre quoi que ce soit de qui que ce soit car c'est ça qui fait le plus de mal je trouve, pour moi en tout cas,
reprendre sa propre gouvernance, parfois j'ai l'impression que c'est ça la seule solution anti suicide, pas créer du lien, car c'est ça qui nous tue, le rompre plutôt.....
- Candice
- Messages : 34
- Enregistré le : lundi 02 mai 2016 7:51
Discussion sur le suicide
Bonjour
J'ai écrit il y a quelque temps pour pouvoir exprimer ce qui se passe en moi, le fait de n'avoir plus d'élan de vie, d'avoir envie que ça s'arrête. Ce sentiment revient régulièrement. Je ne veux pas vivre le restant de ma vie comme ça (bien qu'à bien des égards je me trouve chanceuse sur bien des points). J'ai littéralement envie de me laisser aller à ne rien faire, plus aucune action. Je sais que cela ferait souffrir mes proches, et j'en éprouve beaucoup de chagrin mais je ne parviens plus à faire face.
Je crois qu'en écrivant cela, je cherche simplement à extérioriser quelque chose que je ne peux partager avec personne d'autre.
Je précise que j'ai été suivie de nombreuses année, par des psy, thérapeutes, avec des médicaments ou non, sans que ma qualité de vie soit améliorée de manière significative.
J'ai écrit il y a quelque temps pour pouvoir exprimer ce qui se passe en moi, le fait de n'avoir plus d'élan de vie, d'avoir envie que ça s'arrête. Ce sentiment revient régulièrement. Je ne veux pas vivre le restant de ma vie comme ça (bien qu'à bien des égards je me trouve chanceuse sur bien des points). J'ai littéralement envie de me laisser aller à ne rien faire, plus aucune action. Je sais que cela ferait souffrir mes proches, et j'en éprouve beaucoup de chagrin mais je ne parviens plus à faire face.
Je crois qu'en écrivant cela, je cherche simplement à extérioriser quelque chose que je ne peux partager avec personne d'autre.
Je précise que j'ai été suivie de nombreuses année, par des psy, thérapeutes, avec des médicaments ou non, sans que ma qualité de vie soit améliorée de manière significative.
- elisa76
- Messages : 2137
- Enregistré le : dimanche 13 décembre 2020 10:54
Discussion sur le suicide
Je crois que les psy ne sont d'aucun secours face aux idées suicidaires. Quand j'étais au plus haut de ma crise j'ai consulté un psychiatre qui n'a rien détecté, pire il a diagnostiqué que je n'avais pas d´idées suicidaires. C'est bien la preuve d'un laxisme criminel selon moi.
Et pour la psychologue que j'ai consulté dans la foulée tellement j'allais mal, je ne suis pas sûre non plus qu´elle ait détectée quoi que ce soit.
Je suis sortie de la crise en cherchant moi même pourquoi j'avais autant envie de m´auto détruire. C'est douloureux mais affronter mes blessures du passé et du présent m'a permis de me reconnecter à moi même.
Quand j'avais envie de ne rien faire j'en faisais moins pour ne pas me forcer et exploser. Mais je crois qu´il ne faut pas céder au fait de tout arrêter parce que sinon je ne suis pas sûre qu'après on arrive à se remettre en route....
Quand on n'a plus goût à rien tout est compliqué et inintéressant. C´est très dur.
Je me suis reconnectée à ma vie étudiante, à mes émotions de l'époque, et c'est comme ça aussi que j´ai réussi à mettre un peu de vie dans mes pulsions mortiferes.
Et pour la psychologue que j'ai consulté dans la foulée tellement j'allais mal, je ne suis pas sûre non plus qu´elle ait détectée quoi que ce soit.
Je suis sortie de la crise en cherchant moi même pourquoi j'avais autant envie de m´auto détruire. C'est douloureux mais affronter mes blessures du passé et du présent m'a permis de me reconnecter à moi même.
Quand j'avais envie de ne rien faire j'en faisais moins pour ne pas me forcer et exploser. Mais je crois qu´il ne faut pas céder au fait de tout arrêter parce que sinon je ne suis pas sûre qu'après on arrive à se remettre en route....
Quand on n'a plus goût à rien tout est compliqué et inintéressant. C´est très dur.
Je me suis reconnectée à ma vie étudiante, à mes émotions de l'époque, et c'est comme ça aussi que j´ai réussi à mettre un peu de vie dans mes pulsions mortiferes.
-
- Messages : 2
- Enregistré le : vendredi 12 janvier 2024 17:29
Discussion sur le suicide
Bonjour, je me permets d'écrire ces quelques mots sur ce sujet bien douloureux. A titre personnel j'envie celles et ceux qui ne souhaitent pas passer à l'acte par peur de se rater ou de souffrir. Pour ce qui me concerne je sais comment faire depuis peu, ce qui ne fait qu'accentuer mon obsession à en finir. J'en ai d'autant plus envie que j'ai l'intime conviction que ce n'est pas la fin. Le livre d'Eben Alexander "Voyage d'un neurochirurgien au cœur de la conscience", ainsi que le livre de Stéphane Allix m'ont totalement bousculés. Je suis pourtant très rationnel mais les arguments scientifiques qui semblent montrer que quelque chose échappe à la science telle qu'on la conçoit aujourd'hui, n'ont fait que me conforter dans l'idée de sortir de mon corps quand le jour sera venu.
D'un autre côté, l'idée que la conscience puisse survivre à notre mort physique, donne aussi une certaine forme d'espoir. Courage à toutes celles et tous ceux qui vivent ces moments difficiles.
D'un autre côté, l'idée que la conscience puisse survivre à notre mort physique, donne aussi une certaine forme d'espoir. Courage à toutes celles et tous ceux qui vivent ces moments difficiles.
-
- Messages : 13
- Enregistré le : samedi 16 décembre 2023 18:19
Discussion sur le suicide
Bonsoir,
Je vous lis et je comprends tellement
Je suis maman aussi, et je ne passerai pas à l'acte, parce que ce serait trop dur pour mes enfants (à moins que finalement ça les libère aussi de leur boulet ? ce thème est analyse actuellement);
en plus j'ai peur d'avoir mal ou pire de me rater et rester en légume (déjà que c'est guère brillant);
pour moi savoir qu'il y aurait une vie après la mort n'est pas réconfortant, ça serait mettre fin à mes jours pour continuer encore à souffrir sous une autre forme
bref, je me contente d'attendre, attendre, attendre
sans même un espoir que la souffrance s'atténue; parce que ce n'est plus le cas; avant oui il y avait du répit, mais actuellement c'est juste les montagnes russes, encore et encore
et tous les problèmes qui vont avec
et si je suis ici, c'est que la (re)chute est particulièrement forte
courage à vous
Je vous lis et je comprends tellement
Je suis maman aussi, et je ne passerai pas à l'acte, parce que ce serait trop dur pour mes enfants (à moins que finalement ça les libère aussi de leur boulet ? ce thème est analyse actuellement);
en plus j'ai peur d'avoir mal ou pire de me rater et rester en légume (déjà que c'est guère brillant);
pour moi savoir qu'il y aurait une vie après la mort n'est pas réconfortant, ça serait mettre fin à mes jours pour continuer encore à souffrir sous une autre forme
bref, je me contente d'attendre, attendre, attendre
sans même un espoir que la souffrance s'atténue; parce que ce n'est plus le cas; avant oui il y avait du répit, mais actuellement c'est juste les montagnes russes, encore et encore
et tous les problèmes qui vont avec
et si je suis ici, c'est que la (re)chute est particulièrement forte
courage à vous
- elisa76
- Messages : 2137
- Enregistré le : dimanche 13 décembre 2020 10:54
Discussion sur le suicide
Avant aussi je croyais totalement a la vie après la mort, et c'est vrai ça aide, ça fait du bien
depuis que je n'y crois plus du tout, depuis que je percois cette réalité terrestre sans espoir aucun, c'est l'inverse, c'est ça qui me donnerait plutôt envie de passer a l'acte, vivre ne sert a rien en fait
avant quand je croyais en la vie après la mort, je pensais que justement la vie sur terre avec pour objectif de vivre une expérience pour faire évoluer mon âme, être gentille, une bonne personne, bref élever mon âme pour cette vie âpres la mort, alors je me disais que rester sur terre avait un sens, apprendre et évoluer
mais quand je vois chaque jour l'horreur de la race humaine, la justice qui n'existe que dans ma tête, dans mes valeurs morales a moi dépassées finalement, je vois ma mort comme la solution pour quitter l'enfer, pour le néant, pour le rien. La mort seule façon de quitter l'enfer qu'est la vie sur terre.
il n'y a aucune autre issue.
sinon celle de se battre, de rester quand même pour des raisons que chacun arrivera a trouver, juste vivoter, ça va aussi ça, survivre pour ceux qui ont encore cet instinct.....
le problème de fond n'est pas le suicide.
c'est pourquoi cette vie terrestre est a ce point pourrie pour qu'on ait envie de de barrer!
la maladie a bon dos, elle n'explique pas tout, et surtout je crois que c'est la bonne excuse pour éviter a une société entière de se remettre en question, une société qui exclut les plus fragiles, qui exclut les gens qui souffrent
si je fais un arrêt cardiaque en pleine rue certains, au nom de la loi sur la non assistance a personne en danger, appelleront le samu ou feront un massage cardiaque
si je me noie dans le fleuve aussi a priori
si je me noie dans ma souffrance psychique, là je peux crever seule dans ma coin, c'est pas grave, j'ai envie de me tuer, ca fera de moi une pestiférée si je le dis, personne ne va accourir pour me sauver la vie, la question est pourquoi?
parce que mes congénères sont comme ça, ils rejettent certaines pathologies et pas d'autres, il n'y a pas de vraie tolerance, c'est du fake, et c'est bien pour ça selon moi certains groupes de populations seront toujours "condamnés" au sens propre comme au sens figuré
sinon, pourquoi ça fait 3 ans que je suis dans cet état avec aucun secours, aucune prise en charge?
alors évidement, cette conscience des choses ne m'aident pas du tout a avoir envie de rester.
puisque je dois survivre toute seule, me battre seule pour rester en vie, ben vivre que pour moi est la seule chose qui m'aide a rester en vie finalement
j'avais cet idéal de société altruiste, qui tend la main, qui aide son prochain, et pas que ses proches, pas que sa famille
mes idéaux se sont effondrés
et je ne suis pas trop négative, c'est faux, je n'ai pas un biais de la réalité inapproprié, je suis ultra lucide, ultra réaliste, et avec mes émotions ultra sensible, vivre dans un tel enfer c'est dur
pour vivre je dois accepter la réalité, celle là même qui me tue.....
en attendant je vivote, au jour le jour, et faut surtout rien me demander, je refuse de participer a ce monde là, qui de toute façon ne veut pas de personnes comme moi
rester en vie en milieu hostile....tu m’étonnes que mon envie de mourir ne partira jamais....
depuis que je n'y crois plus du tout, depuis que je percois cette réalité terrestre sans espoir aucun, c'est l'inverse, c'est ça qui me donnerait plutôt envie de passer a l'acte, vivre ne sert a rien en fait
avant quand je croyais en la vie après la mort, je pensais que justement la vie sur terre avec pour objectif de vivre une expérience pour faire évoluer mon âme, être gentille, une bonne personne, bref élever mon âme pour cette vie âpres la mort, alors je me disais que rester sur terre avait un sens, apprendre et évoluer
mais quand je vois chaque jour l'horreur de la race humaine, la justice qui n'existe que dans ma tête, dans mes valeurs morales a moi dépassées finalement, je vois ma mort comme la solution pour quitter l'enfer, pour le néant, pour le rien. La mort seule façon de quitter l'enfer qu'est la vie sur terre.
il n'y a aucune autre issue.
sinon celle de se battre, de rester quand même pour des raisons que chacun arrivera a trouver, juste vivoter, ça va aussi ça, survivre pour ceux qui ont encore cet instinct.....
le problème de fond n'est pas le suicide.
c'est pourquoi cette vie terrestre est a ce point pourrie pour qu'on ait envie de de barrer!
la maladie a bon dos, elle n'explique pas tout, et surtout je crois que c'est la bonne excuse pour éviter a une société entière de se remettre en question, une société qui exclut les plus fragiles, qui exclut les gens qui souffrent
si je fais un arrêt cardiaque en pleine rue certains, au nom de la loi sur la non assistance a personne en danger, appelleront le samu ou feront un massage cardiaque
si je me noie dans le fleuve aussi a priori
si je me noie dans ma souffrance psychique, là je peux crever seule dans ma coin, c'est pas grave, j'ai envie de me tuer, ca fera de moi une pestiférée si je le dis, personne ne va accourir pour me sauver la vie, la question est pourquoi?
parce que mes congénères sont comme ça, ils rejettent certaines pathologies et pas d'autres, il n'y a pas de vraie tolerance, c'est du fake, et c'est bien pour ça selon moi certains groupes de populations seront toujours "condamnés" au sens propre comme au sens figuré
sinon, pourquoi ça fait 3 ans que je suis dans cet état avec aucun secours, aucune prise en charge?
alors évidement, cette conscience des choses ne m'aident pas du tout a avoir envie de rester.
puisque je dois survivre toute seule, me battre seule pour rester en vie, ben vivre que pour moi est la seule chose qui m'aide a rester en vie finalement
j'avais cet idéal de société altruiste, qui tend la main, qui aide son prochain, et pas que ses proches, pas que sa famille
mes idéaux se sont effondrés
et je ne suis pas trop négative, c'est faux, je n'ai pas un biais de la réalité inapproprié, je suis ultra lucide, ultra réaliste, et avec mes émotions ultra sensible, vivre dans un tel enfer c'est dur
pour vivre je dois accepter la réalité, celle là même qui me tue.....
en attendant je vivote, au jour le jour, et faut surtout rien me demander, je refuse de participer a ce monde là, qui de toute façon ne veut pas de personnes comme moi
rester en vie en milieu hostile....tu m’étonnes que mon envie de mourir ne partira jamais....
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
-
- 185 Réponses
- 114866 Vues
-
Dernier message par DavyBoy