Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
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- maman3
- Messages : 135
- Enregistré le : mercredi 30 octobre 2013 19:08
Toc du couple ou ROCD et dépression
Dernièrement j'ai écris que je trouvais que tu posais sans cesse les même question pour te faire rassurer, et c'est vrai que moi je rassure quand je ne devrais pas;) Je suis empathique à ton état parce que je suis passée par là, on dirait que je me vois en toi et je fais ce que jaurais aimé que quelqu'un fasse pour moi quand j'étais au plus bas. J'étais totalemet seule avec mes peurs...
Je suis désolée;) C"est clair aussi que le fait que nous ne puissions pas discuter en privé fait que le forum semble accaparé par nous deux seulement. Vous êtes tout aussi important les uns que les autres!
Je ne crois pas que je puisse te rassurer plus que je ne l'ai fait de toute façon;) Tu as tous les outils en toi pour t'en sortir, comme chacun d'entre nous.
Je ne te trouve pas envahissante, je sais pourquoi tu poses les mêmes questions, je sais comment tu te sens, et jai de l'empathie. Mais c'est vrai que tu devrais laisser aller les choses et vivre ton histoire à toi, parce que c'est vrai que la mienne peut te mêler encore plus dans l'état ou tu es (tu ne sais plus qui tu es).
Courage et continu de voir ton psy;)
Je suis désolée;) C"est clair aussi que le fait que nous ne puissions pas discuter en privé fait que le forum semble accaparé par nous deux seulement. Vous êtes tout aussi important les uns que les autres!
Je ne crois pas que je puisse te rassurer plus que je ne l'ai fait de toute façon;) Tu as tous les outils en toi pour t'en sortir, comme chacun d'entre nous.
Je ne te trouve pas envahissante, je sais pourquoi tu poses les mêmes questions, je sais comment tu te sens, et jai de l'empathie. Mais c'est vrai que tu devrais laisser aller les choses et vivre ton histoire à toi, parce que c'est vrai que la mienne peut te mêler encore plus dans l'état ou tu es (tu ne sais plus qui tu es).
Courage et continu de voir ton psy;)
- Zaze12
- Messages : 407
- Enregistré le : samedi 27 octobre 2012 11:16
Toc du couple ou ROCD et dépression
Je comprends tout à fait votre démarche et je vous en remercie prck je sais que c'est pour mon bien que vous dites cela. Même si ça me fait peur de me retrouver seule avec tout ce que je ressens je vais essayer de continuer mon chemin seule.
Mais encore une fois merci énormément maman 3, tu m'as été d'un réconfort presque vitale à ce
Certains moments. Tu m'as donner bcp de clés.
Bises à tous vous êtes géniaux !!
Mais encore une fois merci énormément maman 3, tu m'as été d'un réconfort presque vitale à ce
Certains moments. Tu m'as donner bcp de clés.
Bises à tous vous êtes géniaux !!
- Kim23
- Messages : 34
- Enregistré le : samedi 16 novembre 2013 0:50
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour à toutes,
j'ai commencé à lire ce forum et j'en suis à la page 140 ( donc encore loin ) je connais l'histoire de No Answer qui m'a beaucoup touché, je ne sais pas ce qu'il en est aujoud'hui et j'espère que tu vas mieux ( je vais essayer de rattraper mon retard sur les 200 autres pages hahaha )
Mon post est super long, donc je vais le séparer en deux: mon histoire ( pour qui ça intéresse ) et ce que j'essaie de faire pour m'en sortir:
Mon histoire : je suis avec mon premier copain depuis 3 ans ( j'ai 22 ans ).
J'ai déménagé en France à l'âge de 9-10 ans pour le boulot de mon père, et au moment de notre arrivée en France il est tombé gravement malade, mais il s'en est sorti.
peu de temps après, une rechute ( une leucémie cette fois ) donc il est sorti, encore une fois.
Bizarrement, mon esprit à totalement zappé cette période de ma vie, mais je me rapelle juste que je me suis toujours sentie super " mure " et mature pour mon age, j'avais une amie de la 6ème à la 1 ère année de fac, nous étions proches comme des soeurs et partagions beaucoup de points commun, culturellement aussi nous étios proches, du coup je ne me sentais pas vraiment " en phase" avec le monde et la société: je ne m'intéressais pas forcement aux garçons alors que toutes les filles de mon âge vivait pour ça, je ne me maquillais pas, j'étais très sage, j'avais pas forcement le droit de sortir car ma mère avait peur pour moi et vu mon parcours ( déracinement + maladie de mon père ) ça a crée une relation super fusionelle avec mes parents et ma famille.
Un jour, ma meilleure amie s'est rapproché d'une autre fille qui était l'opposé de moi, la nana qui passe son temps à faire le mur, qui avait déjà eu 50 000 relations à 17 ans ( attention je ne juge pas)
et elle me dit " je comprend pas, je trouve que tu es soumise à ta famille, tu sors pas, t'as pas le droit de faire tel ou tel truc alors tu le fais pas"
c'était l'année du bac, je savais pas quoi faire après, j'avais besoin de tout sauf de quelqu'un qui juge qui je suis, sachant que nous étions comme deux soeurs. J'étais sur de moi et de ce que je pensais, donc je me suis concentrée sur ce que je devais faire, pour moi : décroché mon bac et continuer à l'université.
en première année c'était un peu la follie, je sortais beaucoup, j'ai rencontré une fille géniale avec laquelle on faisait les folles, la fête, des petits flirts à droite à gauche mais jamais rien de sérieux, je ne couchais pas et vu que je plais beaucoup ( apparemment haha ) ça ne durait jamais plus d'une semaine.
J'étais totalement cool avec qui j'étais, ça me dégoutait de coucher avec quelqu'un que je n'aime pas, je ne courrais pas derrière les garçons comme mes copines, j'étais et je suis du genre ultra fière: si tu viens pas vers moi tu peux toujours rêver pour que je t'adresse la parole.
un de mes amis de mon pays vient continuer ses études en france. on se parlait bcp par textos ou sur fb, c'est quelqu'un qui me faisait rire, le genre de mec super charmant charmeur, pas super cool avec les filles, qui a eu beaucoup d'aventure mais jamais de vrai histoire.
Le soir de mes 19 ans, on s'embrasse et on est toujours ensemble. on a une connexion incroyable, on arrête pas de parler de notre futur ensemble, j'étais heureuse de l'avoir dans ma vie, c'est le meilleur ami que je n'ai jamais eu, quelqu'un qui m'encourage et qui est vraiment la pour moi.
Sauf que j'ai commencé à tomber amoureuse... MOI? et j'ai eu peur, tellement peur que j'en suis devenue cinglée!!
On sortait chacun de son côté, tout se passait bien total confiance, c'était génial.
Sauf qu'on passait des concours en même temps et il y avait 90% de chance pour qu'on se retrouve dans deux villes différentes. Aujourd'hui j'ai honte mais voilà, je suis devenue une folle alliée : je fouillais, tout! ces mails, ces poches, son FB, son téléphone, c'est devenu mon obsession! au lieu de m'occuper de moi.
dès qu'il ne me repondait pas c'était ' tu m'aimes moins' tu ne m'aimes plus, tu t'en fou.... et j'en passe.
si il ne m'envoyais pas un sms dès son réveil je pétais un cable
dès que je retrouvais une conversation qui date de son college avec des filles je pétais des câbles
j'étais persuadée que c'était mon instinct, que je sentais les choses, genre Kim Liseuse de bonnes aventures.
Les résultats tombe : lui à Grenoble, moi à Lille. j'avais le choix d'aller à Grenoble mais mes parents m'ont poussé à aller à Lille car l'école était meilleure.
arrivé chacun dans sa vile, je persiste dans ma folie " tu sors pas sans moi, tu bouges pas, tu m'appele avant de dormri" tu es avec qui? qu'est ce que tu fais? et lui c'est qui? et elle s'est qui? elle te drague!
il essayait de me dire qu'on devait pas s'enfermer, qu'il avait des opportunité de faire des activité qu'il avait jamais à moindre coût grace à l'école, et moi j'étais tjrs non non et non.
Entre temps, il est arrivé un truc horrible au sein de ma famille dont je n'ose pas parlé sur ce forum, mais une épreuve horrible, d'octobre 2012 à septembre 2013, l'horreur, l'insécurité, l'injsutice, et je devais aider ma mère à gérer ça alors que jétais à Lille et ma famille à Paris. Ma tante que je considére comme ma mère est mutée dans un pays en guerre ( un malheure n'arrivant jamais seul sinon c'est pas drôle )
et je reportais TOUT sur mon copain, plus les prob s'aggravait, plus je fouillais, plus j'essayait de trouver un truc.
un jour il m'apprend qu'il m'a menti, qu'il est sorti avec ses amis, il se sentait lache car il avait choisi la facilité mais il n'osait pas m'affronter car je pétais unc able à chaque fois.
Après ça, c'était le drame mais c'est comme un poid qu'on m'enlevait de ma poitrine, je réflechissais à cette année et je me suis dit ' mais qu'est ce que j'ai fait?" au lieu de profiter, de le laisser tranquil, je me suis transformée en une espèce de folle furieuse.
On se retrouve à Paris depuis fin aout 2013 et tout se passe bien. j'avoue que de temps en temps, je lisait un peu son fb mais de moins en moins jusqu'à arrêter car j'étais en stage et bon j'avais autre chose à faire.
en septembre 2013, le prb familiale se règle, et deux jours plus tard je me lève " mais est-ce que je l'aime?"
pendant 2 jours je me dit que je suis ptet encore énervée qu'il m'ait menti + enooooorme stress au boulot
et là un jour j'explose en pleurs, crise d'angoisse perpetuelle pendant 2 semaines, l'horreur totale, les pleurs à tout va. " Mais qu'est ce qui m'arrive? c'est pas possible? pq ça m'arrive à moi?"
au bout de deux semaines je vais voir mon généraliste car les crises d'angoisses devenaient insupportables. Il me regarde et me dit " vous avez quand même eu une année super dificile avec votre famille, et maitenant que c'est réglé, le contre coup : vous êtes arrivé à un point d'angoisse que votre corps ne supporte plus, je vous conseilel d'allez discuter un peu avec quelqu'un."
Moi? aller voir une psy? jamais, moi je suis forte, j'ai tjrs été le roc de ma famille, quand mon père était malade c'est moi qui faisait rire ma mère, quand j'ai eu le prb familiale c'est moi qui m'occupais de tout tout le temps, je ne peux pas avoir de pb, c'est ptet juste que je l'aime plus"
j'en parle avec mon copain, mais je n'arrive pas à retenir mes larmes, je fais une crise de larmes comme j'en ai jamais eu. pq est-ce que c'est si dur?
Conseils
je décide d'appeler une psycologue, parceque si j'ai vraiment un pb ce n'est apparement pas une rupture qui va m'aider.
je lui raconte tout, et elle me dit " votre angoisse a commencé il y a longtemps. pendant vos concours, vous projetiez votre angoisse en fouillant, pendant l'épreuve familiale, vous projetez votre angoisse sur votre copain, vous étiez en mode survie, mais maintenant que c'est fini, votre cerveau dit stop, il a atteint un point d'angoisse ou ce n'est plus possible, c'est une anxio depression, et ça n'a rien a voir avec votre copain"
le soulagement! je n'allais pas mieux mais j'avais deux fois moins de crises d'angoisse. Mais là on commencé les " pensées obsetionelles"
- tu l'aimes plus
- c'est ton premier copain, tu ne sais pas ce que ça fait de ne plus aimer
- tu es jeune, profite de la vie
- tu ne vas pas connaitre un homme toute ta vie,
- pq tu n'as pas d'ex comme les autres?
- en plus il t'a menti tu merite mieux
- puis tu le trouves vraiment beau?
- tu angoisses car t'a peur d'être seule
que des pensées qui ne sont pas moi! sauf que cette satanée m*** m'a fait oublié qui j'étais. je ne suis plus personne, je suis plus moi.
ça fait 3 mois que ça dur ajd, on m'a fait prendre des anti dépresseur (depuis 3 semaines) car les pensées étaient tellement fortes que j'avais l'impression de devenir folle 5 fois par jour.
Le plus dur, c'est de l'accepter. Culturelement, familialement, on a pas "ça", on a vu tellement pire ( les 2 cancers de mon père, une jeune tante qui est morte d'un cancer du sein à 32 ans ) ma mère qui a vécu le même enfer que moi pendant un an n'avait pas ça, alors pq moi?
" maladie d'européen, c'est juste que tu l'aimes plus et voilà "
sauf que le jour ou je me suis dit " bah écoute, c'est comme ça, tu es malade, ça arrive à tout le monde, c'est "moins pire"
Mon oncle est passé me voir pour me parler, dès qu'il m'a vu il s'est reconnu, quelques années avant: il avait connu le même drame que moi, et avait eu de gros épisode dépressif pendant ses études"
les médicaments sont d'une grande aide, mais ils sont loin d'être suffisant.
je ne sais pas si vous lisez l'anglais mais je lis pas mal de forum anglais, et j'ai trouvé deux sites intéressants.
Dans les pays anglo saxon, le TOC est plus connu, mais il ne faut pas forcement entre le mot ' TOC", tous les symptomes dont nous souffrons sont aussi liée tout simplement à l'anxiété, et/ou à la dépression, qui selon mon psyciatre sont deux pathologie tellement proches que les symptomes peuvent se rejoindre.
je suis plus calme ajd, même si les matins sont horribles, et que j'ai juste envie de me retrouver, une fille sure d'elle, sûre de ses choix, qui aime son copain et sa famille plus que tout. je pense que ça prend du temps et qu'il faut s'accrocher!
un ancien anxieux :
[Lien retiré : pouvant être assimilés à de la publicité, La modération]
une psy américaine qui parle de l'anxiété, de l'amour, etc
[Lien retiré : pouvant être assimilés à de la publicité, La modération]
ce qui est super intéressant dans ce qu'elle dit, même si elle s'adresse principalement aux jeunes fiancée, ou mariées ( dépression post pathum etc) c'est qu'elle donne une autre image de ce qu'on se représente comme "l'amour le vrai le véritable", loin des films Holywoodiens et des clichés que la société actuelle nous met dans la tête depuis notre plus jeune âge. et surtout : c'est normal de douter. On a tendance à entendre " si tu doutes, c'est que tu aimes pas", et je pense sincerement que cette expression est fausse.
Il y a aussi le "mindfullness" ou méditation en pleine conscience, qui apparemment aide à se retrouver
si vous êtes religieux, la prière peut aider aussi.
je ne suis pas experte mais je pense que pour s'en sortir, il faut se bouger, les médicaments ne sont qu'une bequille qui m'aide à être plus calme, mais il faut apprendre à être sois même.
Je ne sais pas si c'est la clef, mais je pense qu'il faut apprendre à s'aimer, à pardonner nos erreurs, à s'accepter, pour pouvoir repartager notre quotidien avec celui ou celle qu'on aime.
Je pense aussi qu'il faut garder espoire car sans espoir je serais au fond de mon lit tous les jours.
Je sais que c'est pas évident, d'être avec ses amis et son copain, observer son copain, se dire " ah son nez est comme ci" " ah il arrete pas de faire ça " et de se sentir horrible après, de douter chaque minute, d'être obssedée par ça, comme si quelqu'un était venu dans mon fort interieur la nuit et m'avait arraché le coeur, mais c'est comme ça, et on doit tout faire pour s'en sortir!
j'ai commencé à lire ce forum et j'en suis à la page 140 ( donc encore loin ) je connais l'histoire de No Answer qui m'a beaucoup touché, je ne sais pas ce qu'il en est aujoud'hui et j'espère que tu vas mieux ( je vais essayer de rattraper mon retard sur les 200 autres pages hahaha )
Mon post est super long, donc je vais le séparer en deux: mon histoire ( pour qui ça intéresse ) et ce que j'essaie de faire pour m'en sortir:
Mon histoire : je suis avec mon premier copain depuis 3 ans ( j'ai 22 ans ).
J'ai déménagé en France à l'âge de 9-10 ans pour le boulot de mon père, et au moment de notre arrivée en France il est tombé gravement malade, mais il s'en est sorti.
peu de temps après, une rechute ( une leucémie cette fois ) donc il est sorti, encore une fois.
Bizarrement, mon esprit à totalement zappé cette période de ma vie, mais je me rapelle juste que je me suis toujours sentie super " mure " et mature pour mon age, j'avais une amie de la 6ème à la 1 ère année de fac, nous étions proches comme des soeurs et partagions beaucoup de points commun, culturellement aussi nous étios proches, du coup je ne me sentais pas vraiment " en phase" avec le monde et la société: je ne m'intéressais pas forcement aux garçons alors que toutes les filles de mon âge vivait pour ça, je ne me maquillais pas, j'étais très sage, j'avais pas forcement le droit de sortir car ma mère avait peur pour moi et vu mon parcours ( déracinement + maladie de mon père ) ça a crée une relation super fusionelle avec mes parents et ma famille.
Un jour, ma meilleure amie s'est rapproché d'une autre fille qui était l'opposé de moi, la nana qui passe son temps à faire le mur, qui avait déjà eu 50 000 relations à 17 ans ( attention je ne juge pas)
et elle me dit " je comprend pas, je trouve que tu es soumise à ta famille, tu sors pas, t'as pas le droit de faire tel ou tel truc alors tu le fais pas"
c'était l'année du bac, je savais pas quoi faire après, j'avais besoin de tout sauf de quelqu'un qui juge qui je suis, sachant que nous étions comme deux soeurs. J'étais sur de moi et de ce que je pensais, donc je me suis concentrée sur ce que je devais faire, pour moi : décroché mon bac et continuer à l'université.
en première année c'était un peu la follie, je sortais beaucoup, j'ai rencontré une fille géniale avec laquelle on faisait les folles, la fête, des petits flirts à droite à gauche mais jamais rien de sérieux, je ne couchais pas et vu que je plais beaucoup ( apparemment haha ) ça ne durait jamais plus d'une semaine.
J'étais totalement cool avec qui j'étais, ça me dégoutait de coucher avec quelqu'un que je n'aime pas, je ne courrais pas derrière les garçons comme mes copines, j'étais et je suis du genre ultra fière: si tu viens pas vers moi tu peux toujours rêver pour que je t'adresse la parole.
un de mes amis de mon pays vient continuer ses études en france. on se parlait bcp par textos ou sur fb, c'est quelqu'un qui me faisait rire, le genre de mec super charmant charmeur, pas super cool avec les filles, qui a eu beaucoup d'aventure mais jamais de vrai histoire.
Le soir de mes 19 ans, on s'embrasse et on est toujours ensemble. on a une connexion incroyable, on arrête pas de parler de notre futur ensemble, j'étais heureuse de l'avoir dans ma vie, c'est le meilleur ami que je n'ai jamais eu, quelqu'un qui m'encourage et qui est vraiment la pour moi.
Sauf que j'ai commencé à tomber amoureuse... MOI? et j'ai eu peur, tellement peur que j'en suis devenue cinglée!!
On sortait chacun de son côté, tout se passait bien total confiance, c'était génial.
Sauf qu'on passait des concours en même temps et il y avait 90% de chance pour qu'on se retrouve dans deux villes différentes. Aujourd'hui j'ai honte mais voilà, je suis devenue une folle alliée : je fouillais, tout! ces mails, ces poches, son FB, son téléphone, c'est devenu mon obsession! au lieu de m'occuper de moi.
dès qu'il ne me repondait pas c'était ' tu m'aimes moins' tu ne m'aimes plus, tu t'en fou.... et j'en passe.
si il ne m'envoyais pas un sms dès son réveil je pétais un cable
dès que je retrouvais une conversation qui date de son college avec des filles je pétais des câbles
j'étais persuadée que c'était mon instinct, que je sentais les choses, genre Kim Liseuse de bonnes aventures.
Les résultats tombe : lui à Grenoble, moi à Lille. j'avais le choix d'aller à Grenoble mais mes parents m'ont poussé à aller à Lille car l'école était meilleure.
arrivé chacun dans sa vile, je persiste dans ma folie " tu sors pas sans moi, tu bouges pas, tu m'appele avant de dormri" tu es avec qui? qu'est ce que tu fais? et lui c'est qui? et elle s'est qui? elle te drague!
il essayait de me dire qu'on devait pas s'enfermer, qu'il avait des opportunité de faire des activité qu'il avait jamais à moindre coût grace à l'école, et moi j'étais tjrs non non et non.
Entre temps, il est arrivé un truc horrible au sein de ma famille dont je n'ose pas parlé sur ce forum, mais une épreuve horrible, d'octobre 2012 à septembre 2013, l'horreur, l'insécurité, l'injsutice, et je devais aider ma mère à gérer ça alors que jétais à Lille et ma famille à Paris. Ma tante que je considére comme ma mère est mutée dans un pays en guerre ( un malheure n'arrivant jamais seul sinon c'est pas drôle )
et je reportais TOUT sur mon copain, plus les prob s'aggravait, plus je fouillais, plus j'essayait de trouver un truc.
un jour il m'apprend qu'il m'a menti, qu'il est sorti avec ses amis, il se sentait lache car il avait choisi la facilité mais il n'osait pas m'affronter car je pétais unc able à chaque fois.
Après ça, c'était le drame mais c'est comme un poid qu'on m'enlevait de ma poitrine, je réflechissais à cette année et je me suis dit ' mais qu'est ce que j'ai fait?" au lieu de profiter, de le laisser tranquil, je me suis transformée en une espèce de folle furieuse.
On se retrouve à Paris depuis fin aout 2013 et tout se passe bien. j'avoue que de temps en temps, je lisait un peu son fb mais de moins en moins jusqu'à arrêter car j'étais en stage et bon j'avais autre chose à faire.
en septembre 2013, le prb familiale se règle, et deux jours plus tard je me lève " mais est-ce que je l'aime?"
pendant 2 jours je me dit que je suis ptet encore énervée qu'il m'ait menti + enooooorme stress au boulot
et là un jour j'explose en pleurs, crise d'angoisse perpetuelle pendant 2 semaines, l'horreur totale, les pleurs à tout va. " Mais qu'est ce qui m'arrive? c'est pas possible? pq ça m'arrive à moi?"
au bout de deux semaines je vais voir mon généraliste car les crises d'angoisses devenaient insupportables. Il me regarde et me dit " vous avez quand même eu une année super dificile avec votre famille, et maitenant que c'est réglé, le contre coup : vous êtes arrivé à un point d'angoisse que votre corps ne supporte plus, je vous conseilel d'allez discuter un peu avec quelqu'un."
Moi? aller voir une psy? jamais, moi je suis forte, j'ai tjrs été le roc de ma famille, quand mon père était malade c'est moi qui faisait rire ma mère, quand j'ai eu le prb familiale c'est moi qui m'occupais de tout tout le temps, je ne peux pas avoir de pb, c'est ptet juste que je l'aime plus"
j'en parle avec mon copain, mais je n'arrive pas à retenir mes larmes, je fais une crise de larmes comme j'en ai jamais eu. pq est-ce que c'est si dur?
Conseils
je décide d'appeler une psycologue, parceque si j'ai vraiment un pb ce n'est apparement pas une rupture qui va m'aider.
je lui raconte tout, et elle me dit " votre angoisse a commencé il y a longtemps. pendant vos concours, vous projetiez votre angoisse en fouillant, pendant l'épreuve familiale, vous projetez votre angoisse sur votre copain, vous étiez en mode survie, mais maintenant que c'est fini, votre cerveau dit stop, il a atteint un point d'angoisse ou ce n'est plus possible, c'est une anxio depression, et ça n'a rien a voir avec votre copain"
le soulagement! je n'allais pas mieux mais j'avais deux fois moins de crises d'angoisse. Mais là on commencé les " pensées obsetionelles"
- tu l'aimes plus
- c'est ton premier copain, tu ne sais pas ce que ça fait de ne plus aimer
- tu es jeune, profite de la vie
- tu ne vas pas connaitre un homme toute ta vie,
- pq tu n'as pas d'ex comme les autres?
- en plus il t'a menti tu merite mieux
- puis tu le trouves vraiment beau?
- tu angoisses car t'a peur d'être seule
que des pensées qui ne sont pas moi! sauf que cette satanée m*** m'a fait oublié qui j'étais. je ne suis plus personne, je suis plus moi.
ça fait 3 mois que ça dur ajd, on m'a fait prendre des anti dépresseur (depuis 3 semaines) car les pensées étaient tellement fortes que j'avais l'impression de devenir folle 5 fois par jour.
Le plus dur, c'est de l'accepter. Culturelement, familialement, on a pas "ça", on a vu tellement pire ( les 2 cancers de mon père, une jeune tante qui est morte d'un cancer du sein à 32 ans ) ma mère qui a vécu le même enfer que moi pendant un an n'avait pas ça, alors pq moi?
" maladie d'européen, c'est juste que tu l'aimes plus et voilà "
sauf que le jour ou je me suis dit " bah écoute, c'est comme ça, tu es malade, ça arrive à tout le monde, c'est "moins pire"
Mon oncle est passé me voir pour me parler, dès qu'il m'a vu il s'est reconnu, quelques années avant: il avait connu le même drame que moi, et avait eu de gros épisode dépressif pendant ses études"
les médicaments sont d'une grande aide, mais ils sont loin d'être suffisant.
je ne sais pas si vous lisez l'anglais mais je lis pas mal de forum anglais, et j'ai trouvé deux sites intéressants.
Dans les pays anglo saxon, le TOC est plus connu, mais il ne faut pas forcement entre le mot ' TOC", tous les symptomes dont nous souffrons sont aussi liée tout simplement à l'anxiété, et/ou à la dépression, qui selon mon psyciatre sont deux pathologie tellement proches que les symptomes peuvent se rejoindre.
je suis plus calme ajd, même si les matins sont horribles, et que j'ai juste envie de me retrouver, une fille sure d'elle, sûre de ses choix, qui aime son copain et sa famille plus que tout. je pense que ça prend du temps et qu'il faut s'accrocher!
un ancien anxieux :
[Lien retiré : pouvant être assimilés à de la publicité, La modération]
une psy américaine qui parle de l'anxiété, de l'amour, etc
[Lien retiré : pouvant être assimilés à de la publicité, La modération]
ce qui est super intéressant dans ce qu'elle dit, même si elle s'adresse principalement aux jeunes fiancée, ou mariées ( dépression post pathum etc) c'est qu'elle donne une autre image de ce qu'on se représente comme "l'amour le vrai le véritable", loin des films Holywoodiens et des clichés que la société actuelle nous met dans la tête depuis notre plus jeune âge. et surtout : c'est normal de douter. On a tendance à entendre " si tu doutes, c'est que tu aimes pas", et je pense sincerement que cette expression est fausse.
Il y a aussi le "mindfullness" ou méditation en pleine conscience, qui apparemment aide à se retrouver
si vous êtes religieux, la prière peut aider aussi.
je ne suis pas experte mais je pense que pour s'en sortir, il faut se bouger, les médicaments ne sont qu'une bequille qui m'aide à être plus calme, mais il faut apprendre à être sois même.
Je ne sais pas si c'est la clef, mais je pense qu'il faut apprendre à s'aimer, à pardonner nos erreurs, à s'accepter, pour pouvoir repartager notre quotidien avec celui ou celle qu'on aime.
Je pense aussi qu'il faut garder espoire car sans espoir je serais au fond de mon lit tous les jours.
Je sais que c'est pas évident, d'être avec ses amis et son copain, observer son copain, se dire " ah son nez est comme ci" " ah il arrete pas de faire ça " et de se sentir horrible après, de douter chaque minute, d'être obssedée par ça, comme si quelqu'un était venu dans mon fort interieur la nuit et m'avait arraché le coeur, mais c'est comme ça, et on doit tout faire pour s'en sortir!
- chou
- Messages : 78
- Enregistré le : samedi 04 mai 2013 18:01
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour,
"Bienvenue" aux nouveaux qui nous rejoignent.
Je suis actuellement dans une phase de moins bien, comme je le présumais dans un dernier post, cela intervient pendant mes vacances!
C'est presque comme si le soir même ou j'étais en vacances ça s'était déclenché, par peur de ce que j'allais vivre.
Ma première crise a eu lieu le lendemain de Noël l'année dernière, ce n'est peut être pas étranger à ma réaction.
La différence est que maintenant en une journée, j'arrive a l'aimer, puis la seconde d'après, il me tape sur les nerfs et je me dis qu'on ne pourra jamais rien construire de solide ensemble ...
C'est usant.
Heureusement, je vais voir ma psy tout a l'heure, ça me permettra de me soulager.
Et vous ? Comment allez vous ?
"Bienvenue" aux nouveaux qui nous rejoignent.
Je suis actuellement dans une phase de moins bien, comme je le présumais dans un dernier post, cela intervient pendant mes vacances!
C'est presque comme si le soir même ou j'étais en vacances ça s'était déclenché, par peur de ce que j'allais vivre.
Ma première crise a eu lieu le lendemain de Noël l'année dernière, ce n'est peut être pas étranger à ma réaction.
La différence est que maintenant en une journée, j'arrive a l'aimer, puis la seconde d'après, il me tape sur les nerfs et je me dis qu'on ne pourra jamais rien construire de solide ensemble ...
C'est usant.
Heureusement, je vais voir ma psy tout a l'heure, ça me permettra de me soulager.
Et vous ? Comment allez vous ?
- Kim23
- Messages : 34
- Enregistré le : samedi 16 novembre 2013 0:50
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour Chou! Merci de ton message de bienvenue. Quelle est ton histoire? Ou dis moi vers quel moment tu l'as ecrit pour que je puisse retrouver ton premier post!
Que t'arrive t'il?
Que t'arrive t'il?
- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bienvenue Kim,
Je te trouve très courageuse après tout e que tu as vécu. Et je dirais que c'est normal ton corps décide de souffler après toute cette pression que tu as subi.
Je pense que tu as vu juste il faut s'accepter comme on est.
Tu a l'air d’être une femme forte, et tu as su rapidement prendre le toc à bras le corps (ne pas t’apitoyer sur ton sort comme j'ai pu le faire).
Je pense qu'avec tout ça, tu devrais rapidement voir du mieux.
Tu sais, moi aussi c'est mon premier copain sérieux, donc on a tendance a en faire des caisses. NE te fies pas aux sensations des autres surtout, et des "on dit".
Je ne sais pas où tu en es de mon histoire mais j'ai maintenant un chez moi, avec le loulou on dépose des dossiers pour avoir un chez nous.
Je suis toujours "victime" du toc, je viens d'avoir une sale semaine d'ailleurs coté toc.
Mais ça va beaucoup mieux qu'auparavant, il faut dire que je me suis muré dans le toc, que j'ai arrêté d’être moi, de vivre tout simplement.
On en parlait tout à l'heure avec le loulou car ce qui s'est passé m'a beaucoup marqué, sans doute il faut que j’accepte que mes parents sont ce qu'ils sont.
Qu'ils ont beau m'aimer mais qu'on pense différemment.
Je vais beaucoup mieux qu'auparavant ! Ça c'est sur.
Si tu as d'autres questions, n'hésite pas.
Je te trouve très courageuse après tout e que tu as vécu. Et je dirais que c'est normal ton corps décide de souffler après toute cette pression que tu as subi.
Je pense que tu as vu juste il faut s'accepter comme on est.
Tu a l'air d’être une femme forte, et tu as su rapidement prendre le toc à bras le corps (ne pas t’apitoyer sur ton sort comme j'ai pu le faire).
Je pense qu'avec tout ça, tu devrais rapidement voir du mieux.
Tu sais, moi aussi c'est mon premier copain sérieux, donc on a tendance a en faire des caisses. NE te fies pas aux sensations des autres surtout, et des "on dit".
Je ne sais pas où tu en es de mon histoire mais j'ai maintenant un chez moi, avec le loulou on dépose des dossiers pour avoir un chez nous.
Je suis toujours "victime" du toc, je viens d'avoir une sale semaine d'ailleurs coté toc.
Mais ça va beaucoup mieux qu'auparavant, il faut dire que je me suis muré dans le toc, que j'ai arrêté d’être moi, de vivre tout simplement.
On en parlait tout à l'heure avec le loulou car ce qui s'est passé m'a beaucoup marqué, sans doute il faut que j’accepte que mes parents sont ce qu'ils sont.
Qu'ils ont beau m'aimer mais qu'on pense différemment.
Je vais beaucoup mieux qu'auparavant ! Ça c'est sur.
Si tu as d'autres questions, n'hésite pas.
- Kim23
- Messages : 34
- Enregistré le : samedi 16 novembre 2013 0:50
Toc du couple ou ROCD et dépression
Je suis contente que tu ailles mieux! Et surtout que tu sois restèe avec ton copain car en te lisant je me reconnaissais beaucoup dans les pensées, les memes sensations, et je me retrouvais aussi beaucoup sur la complicité que vous partagez. J'ai ete super touchée par ton recit avec tes parents, je comprends parfaitement quand tu dis qu'il faut les accepter comme ils sont. Mais c'est quand même dur. Ils essaient de nous protéger comme ils peuvent mais parfois à tors malheureusement.
De plus, nos parents ont a tendance minimiser l'impact de leur comportement sur nous.
Mon cas est completement differement du tien car c'est mon pere qui a eu un pb et qu'on devait tous se serrer les coudes, mais vu que c'est mon pere bah jme disais c'est la vie.
Quand je parlais à ma mere de mon problème, elle detruisait ma sceance chez la psy en 2 secondes " bah oui moi aussi j'ai vecu les mêmes événements que toi, c'est pas une depression, ressaisis toi, puis l'anxiete on en a tous" etc etc
quand ma psy me dit que c'est traumatisant pour " une jeune fille de 22 ans " j'ai eu du mal la croire, mais en en parlant avec mon oncle, il m'a dit qu'a 22 ans on a pas DU TOUT le même recule sur les choses que nos parents, que ma mere a ete affectee aussi mais qu'a 46 ans tu encaisses differement,
Je me disais que ça servait à rien d'essayer d'en parler à ma mère, elle est super têtu et a toujours raison. Mais j'ai décidé de lui en parler sérieusement, je lui ai dit qu'elle devait prendre mon mal au serieux, qu'elle devait me soutenir dans mon choix de prendre des AD même si ca ne me plaisais pas plus qu'a elle, que ça me detruisait ces pensees obsetionelles. Sans rentrer trop dans les details elle a compris que le caractere obsetionelle ne pouvait pas etre quelque chose de normal.
Et depuis cava beaucoup mieux, l'ambiance chez moi est meilleur et je suis plus à l'aise pour en parler, plus à l'aise chez moi.
Je suis totalement d'accords avec vous deux sur le fait de se faire rassurer, j'ai décidé de poster non pas pour être rassuré mais pour essayer d'aider, même si c'est nouveau pour moi j'essaie tant bien que mal ( et surtout grâce à mon copain qui passe son temps à me secouer) de trouver des solutions partout.
Je vous ai parlé des blogs anglais et américains dans mon autre post, aussi la press anglophone et surtout américaine/canadienne sont beaucoup plus sensible à ces troubles. Et pour les personnes qui cherchent le mot " toc ", bien je me rend compte que toc/anxiété et dépression sont très étroitement liés.
Je pensais que l'anxiété se manifestait par des symptômes physique, la fameuse " crise d'angoisse ", mais ça va bien au delà de ça : les pensées obsessionnelles sont tout autant un symptômes de l'anxiété, et sans même ressentir l'angoisse physiquement, il y a aussi un problème. Du coup vu que le toc n'est pas super connu en France et qu'il n'y a pas de lectures ça permet d'élargir son champs.
pendant mes quelques jours de pauses je vais essayer de commencer ma lecture sur la méditation
J'ai lu " La psychologie pour les nuls" qui est pas mal écrit, ça démystifie un peu cette pratique.
Par contre l'anxiété pour les nuls c'est un peu dangereux comme livre dans le sens où les méthodes qu'ils proposent sont plus adaptés à des phobies différentes des autres, donc à éviter
"Guerre du stress, de la dépression et de l'anxiété" de David Servan Schreiber. Il y a des trucs un peu irréalistes et des techniques qui n'existent pas en France mais c'est un livre intéressant et bien écrit, se lit vite.
Comment allez vous sinon? et toi no answer, tu dis que tu as passé une mauvaise semaine, que t'arrives t'il?
Merci pour vos réponses les filles!
Kim
De plus, nos parents ont a tendance minimiser l'impact de leur comportement sur nous.
Mon cas est completement differement du tien car c'est mon pere qui a eu un pb et qu'on devait tous se serrer les coudes, mais vu que c'est mon pere bah jme disais c'est la vie.
Quand je parlais à ma mere de mon problème, elle detruisait ma sceance chez la psy en 2 secondes " bah oui moi aussi j'ai vecu les mêmes événements que toi, c'est pas une depression, ressaisis toi, puis l'anxiete on en a tous" etc etc
quand ma psy me dit que c'est traumatisant pour " une jeune fille de 22 ans " j'ai eu du mal la croire, mais en en parlant avec mon oncle, il m'a dit qu'a 22 ans on a pas DU TOUT le même recule sur les choses que nos parents, que ma mere a ete affectee aussi mais qu'a 46 ans tu encaisses differement,
Je me disais que ça servait à rien d'essayer d'en parler à ma mère, elle est super têtu et a toujours raison. Mais j'ai décidé de lui en parler sérieusement, je lui ai dit qu'elle devait prendre mon mal au serieux, qu'elle devait me soutenir dans mon choix de prendre des AD même si ca ne me plaisais pas plus qu'a elle, que ça me detruisait ces pensees obsetionelles. Sans rentrer trop dans les details elle a compris que le caractere obsetionelle ne pouvait pas etre quelque chose de normal.
Et depuis cava beaucoup mieux, l'ambiance chez moi est meilleur et je suis plus à l'aise pour en parler, plus à l'aise chez moi.
Je suis totalement d'accords avec vous deux sur le fait de se faire rassurer, j'ai décidé de poster non pas pour être rassuré mais pour essayer d'aider, même si c'est nouveau pour moi j'essaie tant bien que mal ( et surtout grâce à mon copain qui passe son temps à me secouer) de trouver des solutions partout.
Je vous ai parlé des blogs anglais et américains dans mon autre post, aussi la press anglophone et surtout américaine/canadienne sont beaucoup plus sensible à ces troubles. Et pour les personnes qui cherchent le mot " toc ", bien je me rend compte que toc/anxiété et dépression sont très étroitement liés.
Je pensais que l'anxiété se manifestait par des symptômes physique, la fameuse " crise d'angoisse ", mais ça va bien au delà de ça : les pensées obsessionnelles sont tout autant un symptômes de l'anxiété, et sans même ressentir l'angoisse physiquement, il y a aussi un problème. Du coup vu que le toc n'est pas super connu en France et qu'il n'y a pas de lectures ça permet d'élargir son champs.
pendant mes quelques jours de pauses je vais essayer de commencer ma lecture sur la méditation
J'ai lu " La psychologie pour les nuls" qui est pas mal écrit, ça démystifie un peu cette pratique.
Par contre l'anxiété pour les nuls c'est un peu dangereux comme livre dans le sens où les méthodes qu'ils proposent sont plus adaptés à des phobies différentes des autres, donc à éviter
"Guerre du stress, de la dépression et de l'anxiété" de David Servan Schreiber. Il y a des trucs un peu irréalistes et des techniques qui n'existent pas en France mais c'est un livre intéressant et bien écrit, se lit vite.
Comment allez vous sinon? et toi no answer, tu dis que tu as passé une mauvaise semaine, que t'arrives t'il?
Merci pour vos réponses les filles!
Kim
- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Moi j ai telecharger l ebook "parent toxiques" qui nous donne des solutions pour agir contre les parents toxiques. Il y a différents types de parents toxiques, mais une maniere de s en sortir.
Ca m aide beaucoup !
Bah en fait depuis que je suis chez mes parents j ai des tas de bloquages :
Je me mets des barrières :
- c est mal de voir lon copain / de faire l amour
- c est mal de vouloir emménager avec lui
- je ne l aime plus pour de vrai
- etc...
Ces pensées sont conformes a ce que mes parents pense, sauf que moi ca ne me correspond pas au fond.
Ici encore c est la dualité entre la volonté de mes parents et la mienne. La dualité entre ce que mes parents voudraisment que je sois et moi.
Par le passé je ne vivais que par et selon la volonté de mes parents, comme une "soumise" ( pas de sortie a 20 ans, etc...). Je me sens coupable de vouloir vivre la vie que je veux. De ne pas correspondre a leur ideal, c est comme si je cherchais a avoir leur amour a tout prix, quitte a m oublier !
Ca m aide beaucoup !
Bah en fait depuis que je suis chez mes parents j ai des tas de bloquages :
Je me mets des barrières :
- c est mal de voir lon copain / de faire l amour
- c est mal de vouloir emménager avec lui
- je ne l aime plus pour de vrai
- etc...
Ces pensées sont conformes a ce que mes parents pense, sauf que moi ca ne me correspond pas au fond.
Ici encore c est la dualité entre la volonté de mes parents et la mienne. La dualité entre ce que mes parents voudraisment que je sois et moi.
Par le passé je ne vivais que par et selon la volonté de mes parents, comme une "soumise" ( pas de sortie a 20 ans, etc...). Je me sens coupable de vouloir vivre la vie que je veux. De ne pas correspondre a leur ideal, c est comme si je cherchais a avoir leur amour a tout prix, quitte a m oublier !
- Kim23
- Messages : 34
- Enregistré le : samedi 16 novembre 2013 0:50
Toc du couple ou ROCD et dépression
Oui je vois ce que tu veux dire! Les pensées qui me restent le plus au fond de la tête sont des choses qu'à pu me dire ma mère sur mon copain, du style " tu mérites mieux" " j'aurais aimé que tu rencontres d'autres hommes avant de te poser "
avant quand elle me disait ça, ça me passait totalement au dessus, mais aujourd'hui ça me trotte toujours dans la tête
j'adore ma mère on est super proches mais elle n'a aucun tact, a tendance à dire ce qu'elle pense sans se soucier de l'effet que ça peut avoir sur moi.
Le déménagement c'est une énorme épreuve!
La société et notre entourage nous pousse à croire que toute transition est la meilleure chose qui puisse nous arriver, qu'on doit tous être super excités à l'idée de changer, mais c'est normal d'avoir peur, et encore plus dans notre cas! tu ne dois surtout pas te dire " ah c'est parce que je l'aime pas"
déménager avec ton copain c'est énorme, donc c'est parfaitement normal de stresser!
Si tu sens que ça te bouffe ou que c'est trop pour toi, essaie d'écrire tes pensées, essaie de voir ce qui te fais peur, écris tes pensées sous forme de liste pour les voir en face et pour te vider un peu la tête. Si il y a des choses qui pourraient t'énerver avec ton copain, essayez de faire un petit code de vie par exemple!
ça peut paraitre bête mais le fait de s'organiser peut aider, je te parle pas d'un emploi du temps militaire mais essayez de vous arranger de faire des petites concessions pour que ça se passe bien.
Et "force toi" à penser au super moment que vous pourrez passer ensemble, même si c'est dur en temps de crise, imagine toi devant un film ou une série la tête posée sur l'épaule de ton copain tranquillement, imagine aussi les moments que tu pourras passer seule, sans tes parents sans personne.
Moi j'ai pas vraiment le choix, j'habite à Paris chez mes parents, j'ai pas les moyens d'habiter seule car je dois économiser pour aller à l'étranger, et mon copain habite seul à quelques stations de métro de moi. Depuis le début de mon anxiété j'ai du mal à m'imaginer vivre chez lui alors qu'avant je n'attendais que ça genre
Comment se passe la communication avec tes parents? vous en parlez?
tu sais mes parents ont beau être super cool sur pleins de sujets, mais même aujourd'hui à 22 ans je n'ose pas leur demander d'aller vivre chez mon copain, par contre si mon copain et moi étions dans une autre ville tous les deux je n'hésiterai pas à leur mentir et à vivre avec lui ( quand je dis ça je m'imagine hors période toc )
C'est ce que je faisais quand je vivais à Lille et lui à Grenoble, il venait me voir, parfois passait deux à trois semaines chez moi et j'inventais des excuses pour ne pas rentrer pendant les vacances à Paris, c'est malheureux mais c'est comme ça! pour ne pas les froisser et vivre ma vie un peu j'ai du leur mentir, ça me faisait beaucoup de peine mais je n'avais pas vraiment le choix!
Je ne t'encourage pas à mentir à tes parents loin de là mais il y a pleins de solutions si jamais la communication ne passe pas. On peut en parler si tu veux!
Pour le sexe bien je t'avouerai que ce n'est pas la fête pour moi non plus, après je ne suis pas super objective car on bosse toute la journée, en semaine je suis chez moi vers 22h grand max pour pouvoir récupérer de ma journée, et les week end on les passe entre "potes" depuis le début de mon anxiété ça se limite à un petit verre avec ses cousins ou en tête à tête pour discuter.
Au début de mon anxiété j'avais de grosses envies mais plus j'avance plus c'est down. Tu imagines ça va à 300 à l'heure dans nos têtes c'est normal de pas être dans notre état normal. Surtout qu'autour de nous tous le monde raconte ses exploits, impose le fait qu'un couple qui dure à une vie sexuelle épanouie, blablabla comme si une poignée de personne détenait la vérité absolue pour les 7 milliards d'habitants sur Terre.
Il faut arrêter de croire en les dictacts du couple et de l'amour que nous impose la société, surtout quand c'est dicté par une société où les taux de divorces explosent et où les gens ne me paraissent pas plus " heureux" ou " épanouie" qu'avant!
Donc tu dois pas stresser, ce sont des détails, je comprends que c'est facile à dire moi même en t'écrivant ça je suis en train de toquer sur un truc qui n'a rien à voir, mais on est pas dans notre état normal, c'est comme ça. Sans entrer dans des détails intimes, baby steps! commencez doucement, comme au début!
c'est comme si tu réapprenait à le connaitre, à connaitre son corps, embrassez vous comme au début de votre relation,les petites caresses sur les cheveux, etc etc ( haha) allez y doucement et tu verras ça viendra tout seul, et si ça vient pas c'est pas grave, allumez la télé!
De plus, tu n'es pas fatiguée avec toutes ses pensées? tous les jours tout le temps? c'est épuisant!
pour ma part, je tocque, je fais des insomnies car je toque, je bosse toute la journée, et je m'interdis le café le thé ( snif ) et même les clémentines après 16h! au cas où ça m'empêche de dormir, alors j'ose même pas imaginer passer voir mon copain pour un câlin.
avant quand elle me disait ça, ça me passait totalement au dessus, mais aujourd'hui ça me trotte toujours dans la tête
j'adore ma mère on est super proches mais elle n'a aucun tact, a tendance à dire ce qu'elle pense sans se soucier de l'effet que ça peut avoir sur moi.
Le déménagement c'est une énorme épreuve!
La société et notre entourage nous pousse à croire que toute transition est la meilleure chose qui puisse nous arriver, qu'on doit tous être super excités à l'idée de changer, mais c'est normal d'avoir peur, et encore plus dans notre cas! tu ne dois surtout pas te dire " ah c'est parce que je l'aime pas"
déménager avec ton copain c'est énorme, donc c'est parfaitement normal de stresser!
Si tu sens que ça te bouffe ou que c'est trop pour toi, essaie d'écrire tes pensées, essaie de voir ce qui te fais peur, écris tes pensées sous forme de liste pour les voir en face et pour te vider un peu la tête. Si il y a des choses qui pourraient t'énerver avec ton copain, essayez de faire un petit code de vie par exemple!
ça peut paraitre bête mais le fait de s'organiser peut aider, je te parle pas d'un emploi du temps militaire mais essayez de vous arranger de faire des petites concessions pour que ça se passe bien.
Et "force toi" à penser au super moment que vous pourrez passer ensemble, même si c'est dur en temps de crise, imagine toi devant un film ou une série la tête posée sur l'épaule de ton copain tranquillement, imagine aussi les moments que tu pourras passer seule, sans tes parents sans personne.
Moi j'ai pas vraiment le choix, j'habite à Paris chez mes parents, j'ai pas les moyens d'habiter seule car je dois économiser pour aller à l'étranger, et mon copain habite seul à quelques stations de métro de moi. Depuis le début de mon anxiété j'ai du mal à m'imaginer vivre chez lui alors qu'avant je n'attendais que ça genre

Comment se passe la communication avec tes parents? vous en parlez?
tu sais mes parents ont beau être super cool sur pleins de sujets, mais même aujourd'hui à 22 ans je n'ose pas leur demander d'aller vivre chez mon copain, par contre si mon copain et moi étions dans une autre ville tous les deux je n'hésiterai pas à leur mentir et à vivre avec lui ( quand je dis ça je m'imagine hors période toc )
C'est ce que je faisais quand je vivais à Lille et lui à Grenoble, il venait me voir, parfois passait deux à trois semaines chez moi et j'inventais des excuses pour ne pas rentrer pendant les vacances à Paris, c'est malheureux mais c'est comme ça! pour ne pas les froisser et vivre ma vie un peu j'ai du leur mentir, ça me faisait beaucoup de peine mais je n'avais pas vraiment le choix!
Je ne t'encourage pas à mentir à tes parents loin de là mais il y a pleins de solutions si jamais la communication ne passe pas. On peut en parler si tu veux!
Pour le sexe bien je t'avouerai que ce n'est pas la fête pour moi non plus, après je ne suis pas super objective car on bosse toute la journée, en semaine je suis chez moi vers 22h grand max pour pouvoir récupérer de ma journée, et les week end on les passe entre "potes" depuis le début de mon anxiété ça se limite à un petit verre avec ses cousins ou en tête à tête pour discuter.
Au début de mon anxiété j'avais de grosses envies mais plus j'avance plus c'est down. Tu imagines ça va à 300 à l'heure dans nos têtes c'est normal de pas être dans notre état normal. Surtout qu'autour de nous tous le monde raconte ses exploits, impose le fait qu'un couple qui dure à une vie sexuelle épanouie, blablabla comme si une poignée de personne détenait la vérité absolue pour les 7 milliards d'habitants sur Terre.
Il faut arrêter de croire en les dictacts du couple et de l'amour que nous impose la société, surtout quand c'est dicté par une société où les taux de divorces explosent et où les gens ne me paraissent pas plus " heureux" ou " épanouie" qu'avant!
Donc tu dois pas stresser, ce sont des détails, je comprends que c'est facile à dire moi même en t'écrivant ça je suis en train de toquer sur un truc qui n'a rien à voir, mais on est pas dans notre état normal, c'est comme ça. Sans entrer dans des détails intimes, baby steps! commencez doucement, comme au début!
c'est comme si tu réapprenait à le connaitre, à connaitre son corps, embrassez vous comme au début de votre relation,les petites caresses sur les cheveux, etc etc ( haha) allez y doucement et tu verras ça viendra tout seul, et si ça vient pas c'est pas grave, allumez la télé!
De plus, tu n'es pas fatiguée avec toutes ses pensées? tous les jours tout le temps? c'est épuisant!
pour ma part, je tocque, je fais des insomnies car je toque, je bosse toute la journée, et je m'interdis le café le thé ( snif ) et même les clémentines après 16h! au cas où ça m'empêche de dormir, alors j'ose même pas imaginer passer voir mon copain pour un câlin.
- chou
- Messages : 78
- Enregistré le : samedi 04 mai 2013 18:01
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour a tous,
Pour répondre a ta question Kim, j'ai commencé a intervenir sur ce forum a la page 277, même si je ne me livre pas beaucoup au début tu verras qu'ensuite j'explique mieux en détail mon histoire.
En gros, j'ai subi 2 gros traumatismes : le premier étant le divorce de mes parents, j'avais alors 6 ans et ça ne s'est pas bien passé. Ensuite, le décès tragique de mon père lorsque j'avais 19 ans. Il est mort des suites de son alcoolisme et malheureusement c'est moi qui l'ai retrouvé décédé dans notre appartement familial, très récemment vidé par les huissiers. Chose que j'ignorais.
A l'époque je vivais depuis peu de temps avec un homme qui s'est révélé par la suite être un pervers manipulateur.
Tu vois j'ai un peu enchaîné les galères...
Comme toi, j'ai eu une amitié très exclusive étant jeune puis adolescente, mais cela ne m'a pas rendue sauvage, bien a contraire je trouve.
Sinon concernant mon trouble, je fais inconsciemment une projection de mon couple sur celui de mes parents: ma mère a abandonné mon père, il en a été tellement triste qu'il en est mort. Ça c'est le raccourci qui s'´est mis en place dans ma tête, inconsciemment.
J'ai mis du temps a comprendre ça.
Donc, je n'ai pas peur d'être abandonnée mais plutôt d'abandonner, et c'est ce qui me fait le plus peur !
Actuellement je suis en vacances et comme a chaque fois, j'angoisse. Je suis désagréable avec lui, j'ai mauvaise conscience.
Quand je ne vais pas bien comme ça, on dirait que je lui reproche d'être le plus nul, le moins intéressant.
Ce soir, c'est réveillon, mais la joie n'y est pas et c'est très très dur je trouve.
Au fait j'ai 32 ans .... Je suis depuis mes 27 ans en luttes perpétuelle avec ce toc, datte a laquelle j'ai quitté mon pervers manipulateur ...1 avant d'être célibataire 3 ans
Au plaisir de vous lire !
Pour répondre a ta question Kim, j'ai commencé a intervenir sur ce forum a la page 277, même si je ne me livre pas beaucoup au début tu verras qu'ensuite j'explique mieux en détail mon histoire.
En gros, j'ai subi 2 gros traumatismes : le premier étant le divorce de mes parents, j'avais alors 6 ans et ça ne s'est pas bien passé. Ensuite, le décès tragique de mon père lorsque j'avais 19 ans. Il est mort des suites de son alcoolisme et malheureusement c'est moi qui l'ai retrouvé décédé dans notre appartement familial, très récemment vidé par les huissiers. Chose que j'ignorais.
A l'époque je vivais depuis peu de temps avec un homme qui s'est révélé par la suite être un pervers manipulateur.
Tu vois j'ai un peu enchaîné les galères...
Comme toi, j'ai eu une amitié très exclusive étant jeune puis adolescente, mais cela ne m'a pas rendue sauvage, bien a contraire je trouve.
Sinon concernant mon trouble, je fais inconsciemment une projection de mon couple sur celui de mes parents: ma mère a abandonné mon père, il en a été tellement triste qu'il en est mort. Ça c'est le raccourci qui s'´est mis en place dans ma tête, inconsciemment.
J'ai mis du temps a comprendre ça.
Donc, je n'ai pas peur d'être abandonnée mais plutôt d'abandonner, et c'est ce qui me fait le plus peur !
Actuellement je suis en vacances et comme a chaque fois, j'angoisse. Je suis désagréable avec lui, j'ai mauvaise conscience.
Quand je ne vais pas bien comme ça, on dirait que je lui reproche d'être le plus nul, le moins intéressant.
Ce soir, c'est réveillon, mais la joie n'y est pas et c'est très très dur je trouve.
Au fait j'ai 32 ans .... Je suis depuis mes 27 ans en luttes perpétuelle avec ce toc, datte a laquelle j'ai quitté mon pervers manipulateur ...1 avant d'être célibataire 3 ans
Au plaisir de vous lire !
- Émilie
- Messages : 86
- Enregistré le : mardi 12 novembre 2013 12:15
Toc du couple ou ROCD et dépression
coucou a toutes et au nouveaux
Je fesser un passage pour vous souhaiter de bonne faites et que j’espère ses pensée vont nous laisser tranquille afin de profiter un peut moi sa fait 3 semaines edemi que j'arrive bien a contrôler ses pensée et angoisses ses pour cela que je suis pas trop venu sur le forum j’espère que zaze tu va un peut mieux je voie plus de commentaire de toi sur le forum
Je fesser un passage pour vous souhaiter de bonne faites et que j’espère ses pensée vont nous laisser tranquille afin de profiter un peut moi sa fait 3 semaines edemi que j'arrive bien a contrôler ses pensée et angoisses ses pour cela que je suis pas trop venu sur le forum j’espère que zaze tu va un peut mieux je voie plus de commentaire de toi sur le forum
- Zaze12
- Messages : 407
- Enregistré le : samedi 27 octobre 2012 11:16
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour les filles,
J'ai commencé la sophrologie caycedienne c'est plutôt intéressant, j'en suis qu'à ma deuxième séance mais elle a déjà trouvé que ces peurs cachaient en fait une peur d'être abandonnée.. Bien sur tout cela est inconscientmais elle dit que c'est normal qu'on est conscient que de 10% de ce que l'on vit.
Ma grande jalousie vient d'un manque de confiance en moi c'est pour ça que jai tjr besoin d'être rassurée que je suis la plus belle la meilleure auprès de mon cheri et même de certaines autres personnes aussi !
Tout cela vient aussi de mon education, je ne sais plus qui je suis et le jugement des autres m'affecte bcp.
Mon inconscient a assimilé que d'être moi même ce n'était pas bien donc j'ai fait mes choix en fonction de mon père et de ce qu'on pourrait pensé de moi tout en m'oubliant et en faisant souffrir mon etre bien sur sans m'en rendre compte ! Tout cela veut sortir..
Ça ma plu cette séance car je me reconnais dans ce qu'elle dit. on verra bien la suite
Bises et courage à toutes
J'ai commencé la sophrologie caycedienne c'est plutôt intéressant, j'en suis qu'à ma deuxième séance mais elle a déjà trouvé que ces peurs cachaient en fait une peur d'être abandonnée.. Bien sur tout cela est inconscientmais elle dit que c'est normal qu'on est conscient que de 10% de ce que l'on vit.
Ma grande jalousie vient d'un manque de confiance en moi c'est pour ça que jai tjr besoin d'être rassurée que je suis la plus belle la meilleure auprès de mon cheri et même de certaines autres personnes aussi !
Tout cela vient aussi de mon education, je ne sais plus qui je suis et le jugement des autres m'affecte bcp.
Mon inconscient a assimilé que d'être moi même ce n'était pas bien donc j'ai fait mes choix en fonction de mon père et de ce qu'on pourrait pensé de moi tout en m'oubliant et en faisant souffrir mon etre bien sur sans m'en rendre compte ! Tout cela veut sortir..
Ça ma plu cette séance car je me reconnais dans ce qu'elle dit. on verra bien la suite

Bises et courage à toutes
- Kim23
- Messages : 34
- Enregistré le : samedi 16 novembre 2013 0:50
Toc du couple ou ROCD et dépression
Merci Zaze de partager ton expérience! j'espère qu'elle te donnera des techniques pour répondre à tes problèmes.
Anecdote du la sophrologie: un de mes collègues en a fait pendant sa prépa et il a eu Polytechnique ( plus grâce à son intelligence et à son travail mais depuis qu'il m'a dit qu'il avait fait de la sophrologie pour gérer son stress je repense à ça)
Ce qu'elle t'a dit sur ton identité c'est un peu le pb de tout le monde. Pour ma part le "toc" s'est manifesté par des ruminations, sauf que c'était pas moi, je me reconnaissait et ne me reconnait toujours pas dans ces pensées. J'ai l'impression d'être une gamine perdue, je ressasse le passé et je brois du noir, c'était comme si mon cerveau était retourné, en m'injectant des pensées qui ne me ressemblent pas du tout!
Du coup j'ai commencé à lire des trucs à droite à gauche, puis mon copain m'a envoyé une video " comment être sois dans un monde aliénant ". Je ne vous conseil pas forcement de la voir, même si cette conférence est ultra intéressante, mais c'est long! personnellement je n'arrive plus à me concentrer plus de 2 mn sur un truc donc bon.
On est dans une société où on nous rabâche " sois toi meme! " " be yourself!" tout en nous imposant des dictats sur tout et n'importe quoi, le couple, la sexualité, la façon de penser, etc en imposant une "norme".
Plus l'influence des parents, de notre entourage, etc, je pense que c'est normal d'être un peu perdu, mais il faut s'accrocher à nos croyances et à nos valeurs!
C'est d'autant plus difficile si notre relation avec nos parents est compliquée, car il nous ont servis d'exemple, via l'éducation qu'ils nous ont transmis, les valeurs, etc, pour nous aider à nous construire.
Je pense qu'il faut savoir s'écouter, se faire confiance et écouter son coeur ( phrase super niaise ) dans le sens où au fond de nous même, on sait ce qui est bien pour nous, ce qui ne l'est pas, il faut juste être sûre et nous faire un peu confiance : comme quoi tout est lié! si tu ne te fais pas confiance, que tu n'as pas confiance en toi, tu auras du mal à exprimer ce que tu ressens vraiment, et qui tu es vraiment!
L'un ou l'une de vous aurait un conseil pour ce genre de chose? peut être la méditation pleine conscience, qui revient à chaque fois. Je dois sérieusement m'y mettre je me ruine en bouquin et je finis toujours par me retrouver devant une série ...
Bonne soirée !
Anecdote du la sophrologie: un de mes collègues en a fait pendant sa prépa et il a eu Polytechnique ( plus grâce à son intelligence et à son travail mais depuis qu'il m'a dit qu'il avait fait de la sophrologie pour gérer son stress je repense à ça)
Ce qu'elle t'a dit sur ton identité c'est un peu le pb de tout le monde. Pour ma part le "toc" s'est manifesté par des ruminations, sauf que c'était pas moi, je me reconnaissait et ne me reconnait toujours pas dans ces pensées. J'ai l'impression d'être une gamine perdue, je ressasse le passé et je brois du noir, c'était comme si mon cerveau était retourné, en m'injectant des pensées qui ne me ressemblent pas du tout!
Du coup j'ai commencé à lire des trucs à droite à gauche, puis mon copain m'a envoyé une video " comment être sois dans un monde aliénant ". Je ne vous conseil pas forcement de la voir, même si cette conférence est ultra intéressante, mais c'est long! personnellement je n'arrive plus à me concentrer plus de 2 mn sur un truc donc bon.
On est dans une société où on nous rabâche " sois toi meme! " " be yourself!" tout en nous imposant des dictats sur tout et n'importe quoi, le couple, la sexualité, la façon de penser, etc en imposant une "norme".
Plus l'influence des parents, de notre entourage, etc, je pense que c'est normal d'être un peu perdu, mais il faut s'accrocher à nos croyances et à nos valeurs!
C'est d'autant plus difficile si notre relation avec nos parents est compliquée, car il nous ont servis d'exemple, via l'éducation qu'ils nous ont transmis, les valeurs, etc, pour nous aider à nous construire.
Je pense qu'il faut savoir s'écouter, se faire confiance et écouter son coeur ( phrase super niaise ) dans le sens où au fond de nous même, on sait ce qui est bien pour nous, ce qui ne l'est pas, il faut juste être sûre et nous faire un peu confiance : comme quoi tout est lié! si tu ne te fais pas confiance, que tu n'as pas confiance en toi, tu auras du mal à exprimer ce que tu ressens vraiment, et qui tu es vraiment!
L'un ou l'une de vous aurait un conseil pour ce genre de chose? peut être la méditation pleine conscience, qui revient à chaque fois. Je dois sérieusement m'y mettre je me ruine en bouquin et je finis toujours par me retrouver devant une série ...
Bonne soirée !
- Zaze12
- Messages : 407
- Enregistré le : samedi 27 octobre 2012 11:16
Toc du couple ou ROCD et dépression
Quand tu dis que ce quelle a dit sur mon identité c le pb de tt le monde, tu veux dire quoi ?
Tu penses qu'elle m'a sorti quelque chose qui peut coller à tt le monde et que c'est du pipo?
Tu penses qu'elle m'a sorti quelque chose qui peut coller à tt le monde et que c'est du pipo?
- Kim23
- Messages : 34
- Enregistré le : samedi 16 novembre 2013 0:50
Toc du couple ou ROCD et dépression
MAIS NON! pas du tout! nous = entre toqués, ou dépressifs, ou anxieux!
et je me suis surement mal exprimée: ce qu'elle t'a dit c'est vrai, à 100%. Et je pense, entre autre, que ça peut s'appliquer et répondre aux questions de beaucoup de personnes sur ce forum tu vois ce que je veux dire? C'était plutôt dans le sens "merci d'avoir partagé ta séance avec nous" car je trouve que ce qu'elle a dit est très sensé, et logique dans le sens où quand tu n'as pas confiance en toi, tu n'as pas forcement confiance en ton propre jugement et du coup tu as du mal à être toi même.
Moi je ne te connais pas personnellement, et ne prends pas ça pour un reproche, mais on peut dire qu'elle a raison! un petit post t'as fait douter de toute ta séance!
Sois un peu sûre de toi. Tu as toi même dit que tu étais d'accord avec ce qu'elle a dit sur toi, mais ça ne t'empêche pas de douter et d'interpréter mon post "à ta sauce"! Ais confiance en toi, tu es d'accord avec elle? Alors essaie de te trouver, de savoir qui tu es au fond de toi, au lieu de chercher des raisons externes!
Désolée si mon post t'as perturbé car on s'est vraiment mal compris pour le coup!
et je me suis surement mal exprimée: ce qu'elle t'a dit c'est vrai, à 100%. Et je pense, entre autre, que ça peut s'appliquer et répondre aux questions de beaucoup de personnes sur ce forum tu vois ce que je veux dire? C'était plutôt dans le sens "merci d'avoir partagé ta séance avec nous" car je trouve que ce qu'elle a dit est très sensé, et logique dans le sens où quand tu n'as pas confiance en toi, tu n'as pas forcement confiance en ton propre jugement et du coup tu as du mal à être toi même.
Moi je ne te connais pas personnellement, et ne prends pas ça pour un reproche, mais on peut dire qu'elle a raison! un petit post t'as fait douter de toute ta séance!
Sois un peu sûre de toi. Tu as toi même dit que tu étais d'accord avec ce qu'elle a dit sur toi, mais ça ne t'empêche pas de douter et d'interpréter mon post "à ta sauce"! Ais confiance en toi, tu es d'accord avec elle? Alors essaie de te trouver, de savoir qui tu es au fond de toi, au lieu de chercher des raisons externes!
Désolée si mon post t'as perturbé car on s'est vraiment mal compris pour le coup!
- maman3
- Messages : 135
- Enregistré le : mercredi 30 octobre 2013 19:08
Toc du couple ou ROCD et dépression
Coucou:)
pour ma part je rumine encore sur les affaires de famille...en fait, maintenant, je leur dis comment je me sens et je leur dis ce que je ne tolère plus, mais ca tout changé l'équilibre familiale et ca crée beaucoup de conflit. Depuis que je m'affirme et que je me permet d'être moi, c'est un peu l'enfer pour moi dans ma famille...Je devais absolument régler des affaires avec ma famille (ma mère et mes frères surtout) pour retrouver une santé mentale... Je ne suis plus une petite fille et je n'accepterai plus d'être quelqu'un d'autres pour qu'on m'aime!
J'accoucherai au mois de février et j'ai peur de revivre une mauvaise passe!!! J'essaie de me préparer le plus possible mais j'ai quand même peur et parfois j'ai même peur de ne pas aimer mon bébé et pourtant, j'ai le coeur énorme quand il s'agit de mes enfants...(j'ai deux filles). Pour la première fois j'accoucherai d'un petit garçon et j'ai peur...ce sera tout nouveau
Côté couple, ca va bien, je ne doute pas vraiment, jai parfois des pensées négatives mais rien d'obsédant et je passe facilement par dessus...
pour ma part je rumine encore sur les affaires de famille...en fait, maintenant, je leur dis comment je me sens et je leur dis ce que je ne tolère plus, mais ca tout changé l'équilibre familiale et ca crée beaucoup de conflit. Depuis que je m'affirme et que je me permet d'être moi, c'est un peu l'enfer pour moi dans ma famille...Je devais absolument régler des affaires avec ma famille (ma mère et mes frères surtout) pour retrouver une santé mentale... Je ne suis plus une petite fille et je n'accepterai plus d'être quelqu'un d'autres pour qu'on m'aime!
J'accoucherai au mois de février et j'ai peur de revivre une mauvaise passe!!! J'essaie de me préparer le plus possible mais j'ai quand même peur et parfois j'ai même peur de ne pas aimer mon bébé et pourtant, j'ai le coeur énorme quand il s'agit de mes enfants...(j'ai deux filles). Pour la première fois j'accoucherai d'un petit garçon et j'ai peur...ce sera tout nouveau
Côté couple, ca va bien, je ne doute pas vraiment, jai parfois des pensées négatives mais rien d'obsédant et je passe facilement par dessus...
- Pepper
- Messages : 117
- Enregistré le : mercredi 13 novembre 2013 18:14
Toc du couple ou ROCD et dépression
Kim23,
Je suis une tcc, comme toi ma psy m'a dit que le problème ne venait pas de mon couple... Au fond je sais que je l'aime sinon je ne me mettrais pas dans des états comme ca, je n'aurais pas des moments ou tout est comme avant. Et pourtant je ne suis pas bien en ce moment...
C'est la première fois que je ressens ça, j'ai eu plusieurs copains mais seulement 2 ont joué dans ma vie... Le premier était un pervers narcissique (je l'ai appris durant une séance avec ma psy). Il m'a fait perdre ton confiance en moi, c'est encore douloureux quand j'en reparle.
En ce moment j'ai des pensées méchantes envers mon copain, il est bête, il est gros tu es trop bien pour lui... Je n'ai jamais été hautaine comme ça et j'arrive pas à contrôler... Y a des fois ou j'aimerais qu'on fasse l'amour même pendant des périodes ou je suis moins bien mais je suis figée, prise par l'angoisse et les pensées qui vont couler a flot
Je suis une tcc, comme toi ma psy m'a dit que le problème ne venait pas de mon couple... Au fond je sais que je l'aime sinon je ne me mettrais pas dans des états comme ca, je n'aurais pas des moments ou tout est comme avant. Et pourtant je ne suis pas bien en ce moment...
C'est la première fois que je ressens ça, j'ai eu plusieurs copains mais seulement 2 ont joué dans ma vie... Le premier était un pervers narcissique (je l'ai appris durant une séance avec ma psy). Il m'a fait perdre ton confiance en moi, c'est encore douloureux quand j'en reparle.
En ce moment j'ai des pensées méchantes envers mon copain, il est bête, il est gros tu es trop bien pour lui... Je n'ai jamais été hautaine comme ça et j'arrive pas à contrôler... Y a des fois ou j'aimerais qu'on fasse l'amour même pendant des périodes ou je suis moins bien mais je suis figée, prise par l'angoisse et les pensées qui vont couler a flot
- Zaze12
- Messages : 407
- Enregistré le : samedi 27 octobre 2012 11:16
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour Maman 3,
Cest vrai que même si on se prépare et qu'on sait que c'est juste une peur quand elle arrive c'est comme un tsunami qu on ne peut pas arrêter.. de quoi vient cette peur de ne pas aimer son enfant pour toi? Tu as passé Dr bonnes fêtes ?
Kim, ne ten fait pas c'est moi qui doute de tout, tout, tout c'est pas de ta faute !
Cest vrai que même si on se prépare et qu'on sait que c'est juste une peur quand elle arrive c'est comme un tsunami qu on ne peut pas arrêter.. de quoi vient cette peur de ne pas aimer son enfant pour toi? Tu as passé Dr bonnes fêtes ?
Kim, ne ten fait pas c'est moi qui doute de tout, tout, tout c'est pas de ta faute !
- Kim23
- Messages : 34
- Enregistré le : samedi 16 novembre 2013 0:50
Toc du couple ou ROCD et dépression
Zaze -> Ouf! j'ai eu peur de t'avoir fait douter alors qu'au contraire j'ai trouvé ta scéance super positive! Base toi sur ce qu'elle t'a dit pour avancer!
Peper -> Comme je te comprends ... j'ai eu des pensées horribles et je pense que c'est propre à l'anxiété
Il est moche
Je suis plus belle que lui
Je suis trop bien pour lui
et j'en passe...
On se connaît bien et on a toujours été complice, même dans la "galère" des logements étudiants, jamais rien ne me déranger tant qu'on était tous les deux.
Je me souviens avant le "toc" j'adorais son appart, même si il n'y avait pas forcement tous le confort, tant qu'on était ensemble.
Un jour, il y a à peu près deux semaines, j'étais pas à l'aise, mais alors pas du tout, et j'ai commencé à me dire " de toute façon il fait aucun effort, il est pauvre, je mérite mieux que ça " mais vraiment des pensées horribles! et le pire c'est que dans mon délire j'y croyais dur comme fer! il me parlait je lui répondait à peine, comme si j'étais méprisante en le prenant de haut à un point!
Et le lendemain je m'en foutais de tout ça, et mes pensées se sont attardées sur autre chose.
Je pense que c'est propre à l'anxiété, on note tous les défauts possibles et imaginable, et on se sent tellement coupables de penser ça...
Dans plein de forum c'est comme ça que ça se manifeste, tu peux demander à n'importe qui sur ce forum si elles n'ont jamais penser de tels trucs envers leur copain.
J'en ai parlé à ma psy, elle a rit! t'imagines, moi j'étais en train de mourir de culpabilité, et elle a rit, avec le regard du maman compatissante, en me disant " encore une fois ce sont des pensées obsédantes" en gros c'est un peu comme si elles s'acharnaient sur ton copain, mais ce n'est pas ce que tu penses! et une fois que tes pensées feront le tour, ça recommencera!
Dans ton cas, ne penses tu pas que c'est un mécanisme de défense? Je ne suis pas psychologue mais je pense que tu as été blessée par ton ex, tu dis toi même que c'est encore douloureux d'en parler, tu as peur, et du coup ton esprit se ferme, ferme tes émotions, et rumine.
Je sais pas si tu as lu mon premier post, mais avant le toc, j'étais folle hystérique, une sorte de jalouse possessive, à tjrs ruminer sur mon copain " qu'est-ce qu'il fait? où il est? ah il est avec des filles c'est sûre!" et toutes ses pensées on était remplacée par " je l'aime pas" et tout ce qui s'en suit.
Comme quoi ça n'a pas de sens! Essaie de creuser ceci, seule ou avec ta psy et dis moi ce que tu en penses!
Tu verras, dans une semaine, tes pensées se pencheront sur autre chose, encore et encore! Et il faut être courageuse face à ses pensées! Car elles sont FAUSSES!
Vraiment, essaie de lire le blog de Sheryl Paul, ou regarde ses videos. J'ai pas de solutions car moi même je me bas face à ces pensées, en plus de ma paranoïa qui se réveille, je broie vraiment du noir surtout en ce moment. Mon copain est pas la et je me dis " ah tu vois il te manque pas donc tu l'aimes pas" mais j'essaie d'aprivoiser ces pensées, du style " on est enfin dans la même ville, quand il est là on se voit h24, ca fait 5 jours qu'il est parti, c'est pas grâve si il me manque pas, ça prouve que je suis pas dépendante de lui tout simplement" et je laisse couler.
Sheryl Paul parle de ce genre de questions " pourquoi est-ce que je ne me sens plus attirée? si je ne me sens plus attirée c'est que je n'aime plus" mais c'est faux, quand tu es amoureux de quelqu'un, je pense que tu aimes avant tout son âme. C'est quoi le physique? on vieillit, on perd nos cheveux, il peut nous arriver tout et n'importe quoi, c'est un plaisir éphémère. On est plus au collège ou au lycée, "amoureuse" du beau gosse de l'établissement sans jamais lui avoir parler et se faisant des films.
Là on a quelqu'un devant nous, de réel. qui nous aime, qui nous soutient, qui nous protège, et qu'on aime aussi au fond de nous malgré ces pensées qui nous pourrissent la vie!
Je sais que ça ne soulagera pas forcement tes pensées mais ça aide à relativiser, à sortir de notre bulles d'angoisse et à connaître la vie!
J'espère que mon post t'aidera un peu dans cette mauvaise passe. Moi non plus je suis vraiment pas au top en ce moment je me pose énormément de questions, mais bon, je me dis que je broies du noir et que ça se tassera un jour!
Take care!
Peper -> Comme je te comprends ... j'ai eu des pensées horribles et je pense que c'est propre à l'anxiété
Il est moche
Je suis plus belle que lui
Je suis trop bien pour lui
et j'en passe...
On se connaît bien et on a toujours été complice, même dans la "galère" des logements étudiants, jamais rien ne me déranger tant qu'on était tous les deux.
Je me souviens avant le "toc" j'adorais son appart, même si il n'y avait pas forcement tous le confort, tant qu'on était ensemble.
Un jour, il y a à peu près deux semaines, j'étais pas à l'aise, mais alors pas du tout, et j'ai commencé à me dire " de toute façon il fait aucun effort, il est pauvre, je mérite mieux que ça " mais vraiment des pensées horribles! et le pire c'est que dans mon délire j'y croyais dur comme fer! il me parlait je lui répondait à peine, comme si j'étais méprisante en le prenant de haut à un point!
Et le lendemain je m'en foutais de tout ça, et mes pensées se sont attardées sur autre chose.
Je pense que c'est propre à l'anxiété, on note tous les défauts possibles et imaginable, et on se sent tellement coupables de penser ça...
Dans plein de forum c'est comme ça que ça se manifeste, tu peux demander à n'importe qui sur ce forum si elles n'ont jamais penser de tels trucs envers leur copain.
J'en ai parlé à ma psy, elle a rit! t'imagines, moi j'étais en train de mourir de culpabilité, et elle a rit, avec le regard du maman compatissante, en me disant " encore une fois ce sont des pensées obsédantes" en gros c'est un peu comme si elles s'acharnaient sur ton copain, mais ce n'est pas ce que tu penses! et une fois que tes pensées feront le tour, ça recommencera!
Dans ton cas, ne penses tu pas que c'est un mécanisme de défense? Je ne suis pas psychologue mais je pense que tu as été blessée par ton ex, tu dis toi même que c'est encore douloureux d'en parler, tu as peur, et du coup ton esprit se ferme, ferme tes émotions, et rumine.
Je sais pas si tu as lu mon premier post, mais avant le toc, j'étais folle hystérique, une sorte de jalouse possessive, à tjrs ruminer sur mon copain " qu'est-ce qu'il fait? où il est? ah il est avec des filles c'est sûre!" et toutes ses pensées on était remplacée par " je l'aime pas" et tout ce qui s'en suit.
Comme quoi ça n'a pas de sens! Essaie de creuser ceci, seule ou avec ta psy et dis moi ce que tu en penses!
Tu verras, dans une semaine, tes pensées se pencheront sur autre chose, encore et encore! Et il faut être courageuse face à ses pensées! Car elles sont FAUSSES!
Vraiment, essaie de lire le blog de Sheryl Paul, ou regarde ses videos. J'ai pas de solutions car moi même je me bas face à ces pensées, en plus de ma paranoïa qui se réveille, je broie vraiment du noir surtout en ce moment. Mon copain est pas la et je me dis " ah tu vois il te manque pas donc tu l'aimes pas" mais j'essaie d'aprivoiser ces pensées, du style " on est enfin dans la même ville, quand il est là on se voit h24, ca fait 5 jours qu'il est parti, c'est pas grâve si il me manque pas, ça prouve que je suis pas dépendante de lui tout simplement" et je laisse couler.
Sheryl Paul parle de ce genre de questions " pourquoi est-ce que je ne me sens plus attirée? si je ne me sens plus attirée c'est que je n'aime plus" mais c'est faux, quand tu es amoureux de quelqu'un, je pense que tu aimes avant tout son âme. C'est quoi le physique? on vieillit, on perd nos cheveux, il peut nous arriver tout et n'importe quoi, c'est un plaisir éphémère. On est plus au collège ou au lycée, "amoureuse" du beau gosse de l'établissement sans jamais lui avoir parler et se faisant des films.
Là on a quelqu'un devant nous, de réel. qui nous aime, qui nous soutient, qui nous protège, et qu'on aime aussi au fond de nous malgré ces pensées qui nous pourrissent la vie!
Je sais que ça ne soulagera pas forcement tes pensées mais ça aide à relativiser, à sortir de notre bulles d'angoisse et à connaître la vie!
J'espère que mon post t'aidera un peu dans cette mauvaise passe. Moi non plus je suis vraiment pas au top en ce moment je me pose énormément de questions, mais bon, je me dis que je broies du noir et que ça se tassera un jour!
Take care!
- Pepper
- Messages : 117
- Enregistré le : mercredi 13 novembre 2013 18:14
Toc du couple ou ROCD et dépression
Merci pour ta réponse Kim23,
Ma psy rit aussi, elle arrive à me montrer l'absurdité de certaines pensées. Je pense effectivement que ça s'apparente à un système de défense, ça n'est pas arrivé à un moment comme ça, c'est au moment de l'annonce de vouloir vivre ensemble. Mais quand je rechute j'ai beaucoup de mal à ne pas accorder d'importance aux pensées et pourtant quand je suis bien je vois qu'elles sont fausses. Quand j'angoisse j'essaie de me souvenir des périodes où je suis bien mais rien n'y fait j'y arrive pas ou alors j'ai cette pensée qui vient et qui me dit "tu te sentais bien car tu te mentais". Je suis aussi d'accord avec toi sur le fait que les pensées se focalisent sur quelque chose et changent. J'ai raconté à ma psy que j'avais l'impression d'avoir 100 DVD sur "les défauts de mon copain" et que quand un DVD finit, un autre se met en route.
Ma psy est persuadée que la rupture avec mon ex est sans doute le déclencheur: je vais m'engager avec lui mais qu'est ce qui me dit que ça va durer éternellement. Et c'est vrai que je pense ça quelques fois. L'autre jour j'ai vu une femme enceinte et je me suis dit "mon dieu comment elle a fait pour passer ce cap comment savoir si ça va durer toujours ?"
Ma psy rit aussi, elle arrive à me montrer l'absurdité de certaines pensées. Je pense effectivement que ça s'apparente à un système de défense, ça n'est pas arrivé à un moment comme ça, c'est au moment de l'annonce de vouloir vivre ensemble. Mais quand je rechute j'ai beaucoup de mal à ne pas accorder d'importance aux pensées et pourtant quand je suis bien je vois qu'elles sont fausses. Quand j'angoisse j'essaie de me souvenir des périodes où je suis bien mais rien n'y fait j'y arrive pas ou alors j'ai cette pensée qui vient et qui me dit "tu te sentais bien car tu te mentais". Je suis aussi d'accord avec toi sur le fait que les pensées se focalisent sur quelque chose et changent. J'ai raconté à ma psy que j'avais l'impression d'avoir 100 DVD sur "les défauts de mon copain" et que quand un DVD finit, un autre se met en route.
Ma psy est persuadée que la rupture avec mon ex est sans doute le déclencheur: je vais m'engager avec lui mais qu'est ce qui me dit que ça va durer éternellement. Et c'est vrai que je pense ça quelques fois. L'autre jour j'ai vu une femme enceinte et je me suis dit "mon dieu comment elle a fait pour passer ce cap comment savoir si ça va durer toujours ?"
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