Bonjour
Je m'adresse à ceux et celles qui sont suivis depuis plusieurs années par le même psy ou la même équipe soignante.
Y a-t-il eu un moment où vous vous êtes sentis complètement dépendants de ces soignants à en être malade qd ils s'absentent ou sont en congés?
C'est ce que je ressens depuis qqs mois et cela m'inquiète beaucoup car je me demande si un jour je vais pouvoir me passer d'eux...
J'ai un besoin vital de leur soutien ,de pouvoir les avoir au téléphone ou les voir dès que j'en ressens le besoin...
Même les w end sont un enfer tant j'angoisse de savoir que je ne peux pas les joindre...
Comment faire pour m'affranchir car j'ai peur de trop souffrir si un jour ils me lâchent...
Merci...
Je suis dépendante de mes soignants (psy et équipe)
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- nanou
- Messages : 922
- Enregistré le : vendredi 22 juin 2007 17:36
- Localisation : ailleurs
- claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 6742
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
Je suis dépendante de mes soignants (psy et équipe)
Bonjour nanou,
Je comprends ce que tu peux éprouver et cela me semble une sensation normale. Toutefois, je manque d'expérience en la matière pour te faire une réponse plus précise. En effet, je n'ai été suivie que 2 ans par ma psy et le courant ne passait pas vraiment. La quitter a plutôt été un soulagement qu'un déchirement.
Je comprends ce que tu peux éprouver et cela me semble une sensation normale. Toutefois, je manque d'expérience en la matière pour te faire une réponse plus précise. En effet, je n'ai été suivie que 2 ans par ma psy et le courant ne passait pas vraiment. La quitter a plutôt été un soulagement qu'un déchirement.
- ti-caribou
- Messages : 1018
- Enregistré le : vendredi 17 octobre 2008 21:04
- Localisation : pieds sur terre /tete en l'air
Je suis dépendante de mes soignants (psy et équipe)
bonjour nanou
je comprends exactement ce que tu veux dire car je suis pareille avec ma psychologue. je ne peux pas me passer d'elle, je ne pourrais pas me passer d'elle. et quand je pense qu'un jour notre suivit sera terminé, cela m'angoisse et je crois n'aide pas a aller mieux, car en allant mal, on garde ces personnes autour de nous. la solution la plus sage serait de leur en parler mais personnellement, je n'aurais jaamis ce courage, de peur qu'lelle mette de la disatnce entre nous "pour mon bien"....
des fois pour me rassurer je me dis que quand sera venu le moment de la quitter c'est que j'aurais aussi fait le deuil de cette relation pour passer a autre chose. mais pour le moment, je souffre de chacune de ses absences.....
courage, c'est pas facile!
je comprends exactement ce que tu veux dire car je suis pareille avec ma psychologue. je ne peux pas me passer d'elle, je ne pourrais pas me passer d'elle. et quand je pense qu'un jour notre suivit sera terminé, cela m'angoisse et je crois n'aide pas a aller mieux, car en allant mal, on garde ces personnes autour de nous. la solution la plus sage serait de leur en parler mais personnellement, je n'aurais jaamis ce courage, de peur qu'lelle mette de la disatnce entre nous "pour mon bien"....
des fois pour me rassurer je me dis que quand sera venu le moment de la quitter c'est que j'aurais aussi fait le deuil de cette relation pour passer a autre chose. mais pour le moment, je souffre de chacune de ses absences.....
courage, c'est pas facile!
- neige-74
- Messages : 477
- Enregistré le : mercredi 23 janvier 2008 11:10
- Localisation : Lyon
Je suis dépendante de mes soignants (psy et équipe)
Bonjour Nanou,
Je suis passée par là. En fait, je crois que j'ai ressenti ça au moment où j'étais en train de basculer, d'accepter de changer. Je ne sais pas si ça te parle : le "j'y vais / j'y vais pas", "je change parce que je sais que je n'arrive pas à vivre comme ça / je fais machine arrière parce que j'ai peur de l'inconnu qui m'attend si je change, tant pis je reste malade".
Je ne sais pas trop comment expliquer. Je disais à mon psychologue que j'avais l'impression d'être enfermée entre quatre murs et d'être prête à en sortir, mais je ne trouvais pas la porte. Et quand j'essayais de secouer ces murs, c'est le sol qui se mettait à trembler. Alors je me roulais en boule dans un coin, totalement paniquée. Je pensais que le sol allait s'ouvrir sur un immense gouffre et m'engloutir.
Mon spy m'a répondu : le sol sur lequel vous vous trouvez est un faux-plancher, et le vrai sol n'est qu'à quelques centimètres en-dessous. Alors ayez confiance. On vit beaucoup mieux sur le vrai sol.
Mais à ce moment-là, si je ne le voyais pas toutes les semaines, c'était la panique. Heureusement, j'étais aussi suivie en hôpital de jour, et lors de ses rares absences, j'ai réussi à tenir tant bien que mal. Mais par contre, tu vois, un jour j'ai ressenti que je n'avais plus besoin de l'hosto de jour et j'ai arrêté de moi-même sans problème. Ce sont différents stades par lesquels nous devons passer
Courage Nanou !
Je suis passée par là. En fait, je crois que j'ai ressenti ça au moment où j'étais en train de basculer, d'accepter de changer. Je ne sais pas si ça te parle : le "j'y vais / j'y vais pas", "je change parce que je sais que je n'arrive pas à vivre comme ça / je fais machine arrière parce que j'ai peur de l'inconnu qui m'attend si je change, tant pis je reste malade".
Je ne sais pas trop comment expliquer. Je disais à mon psychologue que j'avais l'impression d'être enfermée entre quatre murs et d'être prête à en sortir, mais je ne trouvais pas la porte. Et quand j'essayais de secouer ces murs, c'est le sol qui se mettait à trembler. Alors je me roulais en boule dans un coin, totalement paniquée. Je pensais que le sol allait s'ouvrir sur un immense gouffre et m'engloutir.
Mon spy m'a répondu : le sol sur lequel vous vous trouvez est un faux-plancher, et le vrai sol n'est qu'à quelques centimètres en-dessous. Alors ayez confiance. On vit beaucoup mieux sur le vrai sol.
Mais à ce moment-là, si je ne le voyais pas toutes les semaines, c'était la panique. Heureusement, j'étais aussi suivie en hôpital de jour, et lors de ses rares absences, j'ai réussi à tenir tant bien que mal. Mais par contre, tu vois, un jour j'ai ressenti que je n'avais plus besoin de l'hosto de jour et j'ai arrêté de moi-même sans problème. Ce sont différents stades par lesquels nous devons passer
Courage Nanou !
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